Je sais pas vous, mais moi, quand je cavale sous l'orage, illico, je me dis qu'on n'est vraiment pas grand chose, malgré nos spootniks, nos jeux olympiques, nos binz électroniques, et notre propension à faire les malins au bistrot. Quand le père Zeus, ou le cousin Thor, t'envoient une rafale bien sentie, tu comprends mieux la trouille de nos ancêtres les Gaulois*, et tu serais prêt à égorger une vierge pour que cesse le déluge ( je blague bien sûr, y'a longtemps que je ne croise plus de vierge, n'en déplaise aux punaises de la sacristie ). Noé a pas dû rigoler tous les jours... D'un coup te voilà dans le corps d'une fourmi (les phéromones en moins) d'un papillon, ou de je ne sais quelle bestiole d'un demi millimètre qui se carapatent pour trouver un abri bus, une tanière, ou un vieux péquenot qui louerait sa grange au voyageur trempé comme sa soupe... Ce con de Brassens* me fait bien rigoler avec son coin d'Paradis contre un coin d'parapluie (ou l'inverse, je sais plus !). En père peinard sur la grand'mare des canards qu'il nous chante l'arsouille... J'voudrais bien le voir les papates dans la coulée de boue qui salope le bas de pantalon, te fait plier les genoux au-delà du possible, qu'on dirait un sbire de LFI qui s'époumone à l'Assemblée... Bon, je m'énerve, mais fais amende honorable. Le Bon Maître me le pardonne... Ne parle-t-il pas quelque part d'un vrai tonnerre de Brest..
* H. Salvador.
* Pensée agressive, mal venue. La faute à une glissade... Vous pensez bien que jamais, je n'oserais...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire