Chers amis.
Déclarons ce jour, ouverte la chasse au Bayrou. Quelques recommandations s'imposent. Ne chargez pas vos fusils avec de la poudre d'escampette. La bestiole, sous ses airs de sanglier mollasson, est rusée comme un vendeur de bible, pointilleuse comme un chef de gare, sournoise pire mon épouse quand elle cache mon tabac.
Se voulant au centre de tout, c'est à dire au milieu de rien, féru de belles lettres, et de locutions latrines, le Bayrou peut être méchant comme un blaireau, vicieux comme un coussin pèteur, quand on lui pique sa place de parking tant convoitée par le Bordella, une denrée invasive dont nous nous occuperons ultérieurement. Depuis le temps qu'il rôde dans le marigot (le bayou), son pédigrée ne vous est pas inconnu, même si d'autres prédateurs dont on ne citera pas les noms, semblent vouloir lui chiper son fauteuil. Assisté de cette meute, coyotes, et chacals à la petite semaine, l'animal peut réserver de mauvaises surprises.
Pour terminer, sachez que la bête, vu son âge avancé, doit être capturée vivante. Une effusion de sang est prescrite. Seuls, l'ours des Pyrénnées, ou Jean Lassalle, deux espèces protégées, sont aptes à décider de son sort.
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