Il faisait un temps à se mettre à la boisson. A écouter le dernier souffle du vieux Léonard, ou pour les plus audacieux, mettre sur la platine une facétie Barbaraquesse (?) qui fait passer Kafka pour un joyeux drille, ou Cioran pour un intarissable blagueur... Bref... Temps de cochon qui s'en dédie, journée à ne pas mettre une miniz'upe dehors, ou un chien de misère, ce qui, vous en conviendrez change la vision du célibataire endurci aux atours de cette bonne Fernande, notre amie à tous. (Quel charabia !). Même pas la moindre saillie de François le Pau aux roses, ou d'un de ses sbires, pour nous faire dérider le portrait, ou tendre un majeur bien raide à la destinée du pays. Les fenestrous se donnaient du mal pour laisser passer un peu de lumière, et les bougies tristes comme celles d'une Mélanie de bon aloi, présageaient un journée de merdaille... Bon aloi à toi aussi, ricane un malfaisant, qui n'apprécie pas la belle littérature, et vote sans vergogne R.N. parce que vous savez... Faut mettre un coup de balai, nettoyez le gourbi...
En traversant le Pont, le gars poussa un Soupir (ha ! ha) et pensa, levant le nez vers le pataques, qu'il faudrait pouvoir repeindre le ciel.
Un formule comme une autre pour finir cette pantomime*.
* Pantomime : jeu, spectacle de mime.
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