Je dois bien l'avouer... Comme celle-ci, je n'ai pas été traumatisé à vie, la faute à un père qui pinçait les fesses de la bonne, courait dans les couloirs du manoir pour choper la cuisinière... Comme celui-ci, je ne jouais pas du violon dans le ventre de ma mère, les petits soldats de papa, pourtant bien courageux n'étaient pas musiciens pour deux sous, et si j'ai des Symphonie grabuge dans la caboche, c'est la faute à Personne, le cyclope en est témoin.
Inutile que je raconte mes aventures dans les iles lointaines, la découverte de trésors, ou de manchots sans bras dans des contrées que même le commandant Costaud ignorerait. Mon seul grand voyage fut une escale à Lorient, où je ne trouvai pas un seul hareng à me mettre sous la ligne, quant à Messine, et sa sardine, le vit dit au con, vous connaissez la suite, et c'est pas joli, joli...
Comme je ne suis pas issu du sérail, fils d'amiral, ou de général, descendant d'un personnage célèbre, ou d'une Mère Lyonnaise, je ne peux vous raconter mes souvenirs, encore moins vous donner la recette du fameux tablier de sapeur. immortalisé par notre Maître à tous.
Je couine comme un canard, et mes triolets ressemblent aux borborygmes du premier ministre au perchoir, et si mon père jouait volontiers de la chopine les soirs de pleine lune, je ne peux décemment pousser la goualante sous le balcon d'une juliette, qui préfère les feux de l'amour en streaming, aux jeux du hasard en string... Constatez par vous même, que même mes petites blagues ne valent pas tripette !
Me reste donc plus qu'à bridouiller quelques bridouilles qui remplacent avantageusement les bafouilleries habituelles, et si je m'estarbouille, ne cherchez pas, c'est que je trouve le mot joli.
Bien à vous.
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