A la première rencontre, j'ai su qu'on allait s'entendre comme des larrons sur la croix, deux os à moelle dans le bouillon... C'est assez rare, qu'au premier coup d'oeil, le menu vous plaise, qu'un accord entre les deux parti(ies) semble être une évidence. Perso, je savais qu'à la première cigarette, je finirais tubard, qu'au premier verre, le vieux Bacchus deviendrait mon pote, qu'à la première amourette... (Suspendons les points, émettons quelques réserves avec le poéte... Moi mes amours d'antan...) Ceci mis à part, faut bien qu'on s'emballe quelquefois., et que le corps exulte*. Là, j'étais sûr de mon coup... Pire le premier bulletin de vote dans l'urne, le premier roroto après le biberon.
Vu l'état de ce monde en frichti, le voisin du d'ssus, pas plus avenant que celui du d'ssous, les travaux de Beaubourg (pas certain d'être là pour la réouverture !), la sinistre pétaudière des anti trucs, des pro machins, et toujours le même Président* on n'allait pas se priver d'un petit plaisir... Je n'hésitai pas un seul instant. Chose plutôt rare chez moi qui suis toujours entre la poire, et le fromage, le gauche, la droite; le cul entre deux chaises, les Beatles ou les Rolling Stones. Faut dire que les deux coquines promettaient de joyeuses agapes sur les chemins empierrés, des dérapages contrôlés dans les virages, et comble de rien du tout, une réduction de Vincent Poursan* pour l'achat d'une deuxième paire...
Vous l'aurez compris (sinon, faîtes autre chose), j'avais trouvé chaussures à mes pieds... Restait plus qu'à apprendre à marcher..
* J. Brel. Les vieux amants.
* M. Delpech. Inventaire 1966..
* Greg. Achille Talon.
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