mercredi 9 avril 2025

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 Le troisième jour, toujours en chaussettes, et en catimini (Cooper), il traversa le palier pour arroser les fleurs de sa voisine partie chercher fortune dans un pays de ronces, et de caillasses où jamais il ne pleut*. Les plantes avaient une soif de chameau, et furent toutes heureuses de voir la pluie tomber du ciel.. La chose faite (l'arrosoir encore à portée de main), il simula un cambriolage...Chipa un billet de dix euros, un mouchoir de soie, et une lettre d'amour écrite à un inconnu qui avait été soldat dans une guerre dont on avait oublié le nom... Un p'tit larçin, ça coûte rien lui souffla le diablotin qui habitait depuis des lustres dans son oreille gauche, la droite toujours occupée à lui faire la morale... Il supprima toutes les traces de son passage, essuya soigneusement les poignées de porte, le broc à eau, et téléphona aux pandores pour voir comment se déroulerait l'enquête... Est-ce que les fins limiers de la maison Poulaga trouveraient le coupable ? Rien n'était moins sûr... Bruno O'taïllaut allait encore rameuter les troupes... C'est que dix euros, vu la chute des bourses, l'inflation galopante, c'était une sacrée somme... De quoi vous emmener peinard jusqu'au prochain hiver... Il se mit au lit avec ses poules, puisque comme dit l'adage bien connu des vieux barbons : Se coucher tard, nuit.* On n'est jamais trop prudent...
* L'orage.
* R. Devos.
Le 3ème jour.


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