Un matin, la jambe gauche décida de ne plus marcher en cadence avec la droite. Cette saleté se déclara inapte à monter ou descendre les rues trop pentues, les escaliers en colimaçon, l'Everest et compagnie, déclarant in petto que les petits sauts à pieds joints par-dessus des flaques, les jeux de marelle, et les pirouettes au-dessus du genou, c'était bien fini. Bref, qu'elle se verrait bien remplacée par une de ces jambes de bois dont on fait les flutes, ou par un Stannah qu'on voit à la télé, où Papy peut faire caca en montant à l'étage...
Comme dans ce pays où tout part en chtouille, la guibolle droite se frotta les mains (?), redressa ses ergots, et déclara pire un Bruno en campagne, que l'on avait nul besoin de ces ligaments foireux, de ces chevilles de danseuse, du genou qui met la pagaille dans le chou-caillou. On avait bien assez de soucis avec les culs de jatte qui campaient à nos frontières, avec les narcos coupe jarrets, les vilains juges qui mettaient en danger notre démocrasseuse, et qu'il ne faudrait pas compter sur elle (la droite) pour une partie de jambes en l'air. L'appendice central en fût tout ému...
Editoto bis.
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