Putain de moine !* Y'a le soleil qui retapisse les carreaux, et les premières bestioles de la saison (c'est comme les melons, ça revient tous les ans) qui se réchauffent les mandibules, se dragouillent pensant déjà à leur descendance future, cacatent sur ma confiture, et la musique de Pierre Boulet qui crachouille des trucs bizarres qui font mal aux oreilles... J'ai pas pour la zique contemporaine jouée par les mouches, les moustiques, la comprenette facile. C'est comme la table de neuf - oui, depuis la dernière publication, je connais la table de huit - les Tuche, ou la cervelle au beurre. On ne se refait pas ! Donnez-moi un t'it coup de Carmen à brailler avec Escamillo le fameux toréro dans les coulisses du théâtre de marionnettes, quelques chansons à gros mots, de la pop en veux-u, en voilà, des bouquins qu'on oublie dans les trains, ou un velouté d'asperges suivi d'un Chateaubriand bien juteux, ça suffit à mon bonheur... Je n'oublie pas bien sûr les demoiselles à tutu, les malabars du cirque, les chants de la Commune, et ma voisine de palier à qui je tiens beaucoup. Ca suffit bien à m'occuper jusqu'au couché de ce putain de moine de soleil... Je ne vous embrasse pas, je vais au défilé...
* Rappel à l'ordre.
Journal Confus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire