RENTREE

POUR UNE BONNE RENTRÉE, L'ESSENTIEL EST DE DE PAS RATER SA SORTIE...
Ainsi parlait Baby Junior Perfide par une froide nuit de décembre
en gueulant qu'il était victime d'une erreur d'appréciation...

VIVAAAAAAA !!!!!!
LA REVOLUZZZIONNNE !!!!!

MISTIGRI

Quand article est paru, à 8H3O pour être précis. Le chat était rentré à la maison, un coucou suisse sous le bras. ( C'est pour celà que je sais l'heure exacte NDLO ).

Il triait ses courses : Deux boites de pâtée. Une au boeuf vapeur, l'autre aux sardines. Une troisième à la souris grise au piment d'espelette ( une exclusivité de la maison Mistigri Pères et Fils ). Le matou préparait une gueuleton, histoire de régaler une minette sur qui il avait des vues... 

Le chien quand à lui, tournait comme bourrique autour de sa corde à linge. Ses croquettes boeuf-carottes, ne lui suffisaient pas...

CHERS COUSINS ( 2 )

Comme vous le voyez, nous avons trouvé un endroit pour nous abriter de la chaleur... - Par cette canicule, un peu de d'ombre et de fraîcheur ça peut pas nuire - C'est ce que dit papa en remplissant nos bidons ( un quart d'eau, trois quart de pastaga ) avant que nous n'allions faire des ballades qui n'en finissent plus le long du canal où dit-on un canard s'est perdu ( ou pendu ! ) ce qui m'étonne un peu vu qu'on n'a jamais retrouvé la corde et que ces palmipèdes là se frottent les magrets de plaisir en voyant suer les joggeurs et autres spécimens qui transpirent de la bedaine et de l'entre-jambe pire le ti'it Mélanchon en meeting pour la lutte des classes ou le vilain Sarko qui mouille son burkini de colère en campagne...

Hier, maman a promis de refaire la déco du mur du fond et d'enlever le merdier qui traîne dans l'allée. L'autre nuit, Philomène notre cadette revenant d'une passe rondement menée, a trouvé une jambe de bois, un clou de cercueil et un quarante-cinq tours de Dalida, le tout certainement oublié par un cambrioleur distrait qui ne mériterait pas une chanson, ce qui, vous en conviendrez nuit grandement à notre environnement, comme le dit la Ministre des poubelles.
En attendant la rentrée - j'astique régulièrement mon crayon - et les embouteillages à la cantoche, je vous embrasse très fort et vous envoie un peu de joie de vivre dans cet univers de goudron.
Bien à vous.

POUR VOUS DIRE...

QU'IL N'Y A PAS DE CANAL SANS ECLUSE
PAS PLUS QU'IL N'Y A DE KILT SANS CORNEMUSE
NI DE OUILLE ! OUILLE ! CA PIQUE...
SANS MEDUSE...
Bonnes Vacances.

MATEUR

J'ai maté le type du septième ( j'ai compté ! ) dans la barre d'en face qui matait avec ses jumelles on ne sait trop quoi... Sans doute de sa hauteur, se prend-t-il pour la vigie du phare... Sur le " toit de son monde " il reluque, analyse, décrypte puis fait son rapport à la poubelle qui se prend pour le Lieutenant Drogo quand il se coupe les ongles de pieds... Comme l'autre dans son roman, il voit pas le temps passer...
- Soeur Véronique ne vois-tu rien venir ?
- Ben non... Marcel... Pas grand-chose. Deux mopettes qui poudroient devant le PMU. Tu sais là où ils font les travaux qui nous saoulent depuis des lustres... J'aperçois quand même un routier paumé sur la déviation, qu'en a marre de la vie et qui décharge ses cageots de salades au milieu du rond-point... C'est pas mal non ? Ca fleure bon l'inssurection....
- Je note Suzanne... Je note... **
Peut-être que comme moi, il s'emmerde tout simplement...
** Les noms ont été changés.

KANICULE

Juste un peu de fraîcheur....

Au cas où la flotte se mettrait à bouillir dans le chaudron, ou que vous croisiez des chameaux en burkini... Monsieur Paul Emique me disait dernièrement " qu'est-ce qu'on en a à battre des gigolettes qui se mettent un torchon sur le fion ! ". Monsieur Paul Emique est radical. C'est bien connu...

Je ne vous parle pas des ascenceurs qui glissent, des portes qui claquent, des serrures qui grincent... Des morceaux de vie qui baguenaudent au marché arabe avant que le thermomètre ne s'attaque aux vieillards nécessiteux...

Monsieur Paul Emique ne serait pas content... Me dirait d'aller me faire foutre... Monsieur Paul Emique a un langage fleuri...

ON THE ROAD...

Tu changes de gourbi, tu changes pas forcément de peau... Ce serait trop beau tu vas me dire ! T'imagine qu'il te pousse des bois sur le crâne si tu visites le Grand Nord ou que des palmes remplacent tes panards quand tu batifoles dans la Grande Bleue... Je te raconte même pas la planche de surf et les youp youp des B. B. ** sous la casquette,  si le hasard t'emmène en Californie ou l'estomac en vrac passque le picon bière des chtis ça use les souliers ( ? ) comme les kilomètres à pied d'ailleurs...

On entend le bruit des trains noyé dans le brouha ! ha ! de la ville... Ça me rappelle Paris... Toujours un fond sonore où que tu te trouves... Ou toutes les villes de plus de dix habitants et trois bureaux de tabac... Les barres d'immeubles sont de grosses couleuvres endormies qui se réveillent quand la nuit tombe... Lavilliers dans une mauvaise chanson raconterait " les guerriers sanguinaires qui hantent le ventre des villes " mais je suis pas Nanard... Et à l'heure où je vous bafouille la femme de ménage ( technicienne de grande surface ) tape l'incruste chez le voisin du troisième qui en est à son troisième caoua et trouve que " Pète le feu " dans la troisième, c'est pas une mauvaise idée... 

Demain, promis, je fais de repérages, ramasse les crottes de chien et m'en vais voir si les " espaces verts " sont aussi si verts que le prétend le prospectus que la Municipalité... Je sais déjà que les feux tricolores passent au rouge comme ailleurs... C'est bon signe...
** Good Vibrations.

NU-AGE

AMIS.

Avons bien reçu ton petit colis et t'en remerçions grandement. Un peu déçus tout de fois qu'il manque la culotte du zouave ( mais nous savons qu'elle est chère à ton coeur ! ) les moustaches de l'Autre ( mais nous savons que tu ne lâches rien ! ) et les bons de réduc que nous comptions bien récupérer en cas de disette...

Nous sommes actuellement coinçés dans un embouteillage de roulottes et n'ayant rien d'autre à branler que le bonnet du baudet, nous t'envoyons un dernier regard avant ton départ...

Les Amis. 

OMELETTE ET CIE...

CHERS AMIS,

Je vous envoie un petit colis dans lequel vous trouverez pèle-mêle tous les ingrédients qui nous unissent depuis des lustres. D'abord quelques mots écrits sur le Carnet à spirales de ce bon Willliam qui, m'a-t-on dit annule ses concerts pour " raisons de santé ". Décidément, la vieillesse n'épargne personne. Pas même les Anges... Je joins des Gauloises bleues qu'on coupait souvent en deux pour faire bonne mesure et n'oublier personne... Une photo de nos vacances d'hiver en 1968 ainsi qu'un portrait de J.C. Killy que votre maman aimait tant quand il dévalait les pistes, breloques olympiques en bandoulière ( la dédicace au dos est un faux, mais les faussaires n'ont-ils pas droit de cité dans ce monde ? ). Vous trouverez également quelques cibiches qui rendent les matins pâteux, une flûte à bec démontable ( je sais que vous appréciez la musique et la bricole ! ), une paire de ciseaux pour tailler votre barbe à papa, ainsi qu'un puzzle découpé dans une vieille page de l'Humanité ( portrait en pied de Georges Marchais ). Connaissant votre appétit féroce, j'ai rajouté quelques produits du terroir, un panier garni, une poularde de la Mère Blanc et une omelette de la Mère Poulard déshydratée. Une arnaque que j'ai acheté sur les internets, qui soyons justes, ne sont pas  si nets que ça... Une galette et un t'it pot de beurre complètent ce envoi gastro ( je ne peux hélas vous envoyer le t'it Chaperon rouge, par manque de place, et, parce que, que  vous le savez très bien, petits fripons, question loup-mateur et grand-mère sexy,  je reste avare de mes fantasmes... 
J'espère que les services postaux n'ouvriront pas la boite à bijoux cachée entre deux tricots de corps. Elle contient une collection de pets sonores tout droits sortis d'un cassoulet de chez Monsieur Claude qui s'y entend pour faire de la musique et tonner après les petites filles en pleurs...
Profitez bien chers Amis, de cette fin d'été, des philosophes en herbe, des penseurs ventrus et souvenez-vous que "  Nous vivons des temps bien singuliers " et que " Quand on est con, on est con... ".
P. S. Je m'absente pour la quinzaine. Une escapade dans la Cité des Ducs. La moutarde m'en monte déjà au nez... Si l'occasion se présente, je vous enverrai quelques pneumatiques, télégrammes et autres bafouilles qui firent les beaux jours de nos jeunes années. Restez à l'écoute et soyez prudents.
Bien à vous.

AU FOND DU PLACARD...

Le Général piaffe.

Il faudra rameuter les troupes, sonner la charge,  renvoyer sur le front les fantassins,  occupés qu'ils sont à gratter les piqûres de taons et autres snippers ( le moustique des marais est redoutable ! ),  que l'ennemi a mis en place pour tenir ses positions. Rapatrier les tirailleurs-mateurs qui font des châteaux de sable sur les dorures des rares baigneuses et renâclent quand le clairon les rappelle à l'ordre et que le pique-nique n'est pas à l'heure...

Le Général piaffe.

Le temps pourtant est propice à l'assaut. Avec ce soleil et ce petit vent, sortir des tranchées serait une plaisanterie, un régal pour l'Etat-Major avec distribution de médailles à la clef... On déborde l'ennemi sur son flanc gauche à grands coups de rames, les commandos de bouées-canards investissent la chaise du nageur-sauveteur et on coule ce gros connard qui gueule depuis une heure que l'eau est bonne... En moins de temps qu'il n'en faut à Bibi pour replier sa serviette, l'affaire serait dans le sac...  Mais les piou-pious qui font la planche s'en battent la baïonnette, z'ont pas envie de patauger dans la vase, le sable est trop doux...
Le Général piaffe.
Les Pètes-secs du Haut Commandement qui transpirent et fomentent des coups d'Eté entre deux citronnades, vont l'avoir mauvaise. Cette campagne estivale tourne en eau de boudin et l'Oteur surfe sur la vague... Ce qui n'arrange pas les affaires des doudounes qui s'emmerdent au fond du placard...

INTERLUDE ( 2 )

GILDA

L'anecdote raconte que quand le grand Orsonne ( les cloches ) fit couper ses cheveux à la belle Rita -l'arme secrète contre laquelle Hitler ne peut rien ( Mac Arthur ) ! - tous les cinéphiles amerlockes firent dans leur culotte. Mais pour quel film Citizen commis cet outrage ?

- La Dame de Fer

- La Dame de carreau

- La Dame de Shangaï

- La Dame Pipi

- La Dame-ned mon mari !
- La Dame du Lac ( Pas possible ! Celle-là c'est la pimbêche à ce cucul de Lancelot ! INDTR : Institut National des Tables Rondes ).
Jeux de l'été...
P.S. L'Oteur s'autorise un ARTT, des Congés Payés, un Burn out suivi d'une Mise en feuille, une Disponibilité sans émoluments, une excursion ( que j'aime pas ce mot ! ),  des Vacances à la mer, à la campagne, à la montagne. Un voyage d'étude à vélo, pédibus, jambus, anus et cubitus... Il profitera du temps imparti pour digérer soixante années d'avanies, de croches-pattes et mémoriser l'intégrale de l'oeuvre de Monsieur Georges et celle de Monsieur Robert ( traduite par Monsieur Francis ) deux disciplines qui manquent beaucoup à son cursus pourtant déjà bien rempli. Il espère atteindre durant cette escapade, la finale du concours de flatulences des plus de cent kilos en petit bassin, et apportera, en cas d'élimination prématurée son manger, comme il l'a toujours fait... Parce qu'à St Sulpice comme ailleurs... ( ? ).
Si le temps le permet, si les augures ont favorables et les routes pas trop encombrées son retour est prévu aux alentours du début de la fin de la dernière semaine à moins qu'il ne prolonge son séjour à cause des intempéries prévues au début du milieu du mois prochain...
A ++++++++++++++++++

INTERLUDE ( 1 )

- BAH... SOUPIRAIT LE CENTENAIRE
  QU'ON PUISSE ENCORE ME DESIRER
  CE SERAIT EXTRAORDINAIRE
  ET POUR TOUT DIRE INESPERE...
Ignace Perfide. 1951 - 2051.

PRIEZ POUR NOUS...

1) Le pape François fait la gueule. Ces couillons de croyants qui d'habitude font le pied de grue sur la place en attendant qu'il ouvre la fenêtre pour chasser les odeurs de pets ( et non pas pour bénir la foule comme on le dit dans les gazettes ! )  confondent les Gardes Suisses avec les Pikachus... Du coup ça dézingue sec dans la sacristie et le plafond du Michel en est tout salopé...

2) Nos services bien informés nous font savoir qu'à Lourdes, lassée d'être matée par des troupeaux d'infirmes et de mauvais payeurs, notre Bernadette a quitté sa grotte pour emménager dans un coquet trois pièces avec jardin et miracles sur le palier. Elle peut boire à sa guise la flotte du robinet qui la change agréablement de l'eau bénite qui lui foutait la migraine...

3) Bourré, le grand mufti Al Rab Allal Cantine, a fait une méchante bourde. Il a lancé une fatwa contre Hallah lui-même... Ce qui emmerde sacrément les Djiadistes...

4) Rabbi Jacob a été surpris à pisser derrière le Mur... C'est à cause de ma prostate s'est lamenté le vilain devant les autorités venues lui secouer le kiki...

5) Pendant c'temps-là Grand Père se tape la bonne, la vie continue et le curé de Camaret... Vous connaissez la suite petits voyous...

PROMENADE DES ANGLAIS...

La pt'ite fille dans l'journal,
pleure
Parce que le monde est sale....

CROSSFIRE HURRICANE

Gageons que le brigand viendra - période estivale ou pas ! - nous raconter ses lubies jusque sous nos parasols,  même que quand la mer monte, j'ai honte... J'ai honte...  Quand elle descend... Ben... Elle  n'attend personne... C'est con... Bref, y'aurait fallu le noyer dans le lac le zébu pour espérer des vacances chrétiennes et des baisers mouillés...

Mais laissons tomber s'il vous plaît, la grande bleue, les chateaux de la Loire et les crèpes Suzette ( hors de prix ! ) pour nous pencher vers la lucarne qui brille au fond des foyers quand les mioches les yeux plein de sable font des rêves d'algues et de méduses... Le papa pencherait plutôt pour le bikini de la serveuse de la " Paillotte " une bonnasse couleur caramel qui se trémousse devant les bellâtres du bar, mais commme d'hab, c'est une autre histoire... 

Le vieux gnou solitaire qui ne pense pas plus à Fernande qu'à Léonore ( des vieilles copines un peu louches... ), feuillette tranquillement ses jeunes années de petit merdeux quand, accroché aux basques de Mick et sa bande, il complotait déjà des mauvais coups et des pensées obcènes... Les grabataires des années soixante-dix se souviennent... C'était avant-guerre et le Rock and roll Circus battait tambour pendant que le Sergent Pepper's s'essayait au peyolt et autres hallucinogènes prescrits par la morale et les bonnes moeurs... On allait leur mettre cul par-dessus tête aux vieux barbons... Renverser ce monde qu'on disait déjà vieux... Les anglisches bluezy devenaient " le plus grand groupe du monde " faisaient la une de nos magazines, alignaient ces saleté de chansons qui vaincraient l'alzheimer de Robert qui, s'il a avalé son bulletin de naissance conserve à tout jamais l'intro de " Let's Spend... " ou les orgies du " Beggar's Banquet " au fond de sa caboche...
Sacré Robert ! L'en a oublié la plage, les sambas, et la bonnasse de la " Paillotte ".... Si vous le croisez, les yeux dans la vague et les pieds qui tapent gentillement le tempo, c'est qu'il est rempli de Satisfaction...

COUCOU

Koukou le revoilà lou ! A peine le temps d'enfiler son slip Copacabana, de siffloter Samba Pa Ti de l'oncle Carlos et notre garnement se remet à la tâche... Espérons qu'il ne va pas nous gaver de résultats, performances et autres records que jamais depuis que le monde est monde,  on avait vu un tel avaleur de poireaux vinaigrette, une pareille championne de la serpillière en deux sans barreurs... On peut douter également que notre gredin ne se prenne pour le fameux Baron et ses maximes célèbres, bien que les moustaches en guidon de vélo du dit le laisse rêveur, lui qui s'applique chaque jour à lustrer le balai de chiottes qui lui pousse sous le pif...
Le monde frémira des exploits sportifs de gonzes ( et gonzesses ! ) pleins de testostérone et d'odeurs louches sous les aisselles, pendant que notre vilain canard de la mare remportera la palme du volatile de l'année...
Peut-être disparaîtra-t-il définitivement entre les bossas de Jorge Aragâo ou les tagadas de Gilberto Gil.
Peut-être le retrouverons-nous accroché aux courbes Brésiliennes ( attention à la chute de reins fatale ! ) des jolies dames qui freesbesent entre deux vagues... Attendons nous au pire ! 

CHER COUSINS...

Comme vous pouvez le constater, cette fois-ci papa ne s'est pas foulé pour les vacances.... " Pas de mer cette année les enfants ! Rangez les palmes, les tubas et les Frèrots de la Vega ! " avait beuglé le pater autour du vermicelle dominical quand nous lui avions présenté comme tous les 12 novembre ( sauf si ce jour tombe un dimanche auquel cas la réunion annuelle est reportée au lendemain ) nos suggestions, prévisions et autres prédictions pour les vacances d'été. " Nous éviterons ainsi le soleil qui donne des mélanomes, les attentats, la tronche d'Estrosi et le prix exorbitant des glaces à deux boules que Jean Daniel s'obstine toujours à renverser sur le trottoir, ce qui, économiquement parlant n'est pas raisonnable en cas de crise ". Devant l'étonnement et la détresse de la troupe autour de la tablée ( Philomène la cadette a menacé de se noyer dans l'évier ), le vilain a insisté. " Je vous ai concocté un séjour aux pt'its oignons, dans un pays où plus personne ne va... Une réflexion ethnologique autour des derniers zoulous en peaux de bêtes, une chasse aux rats-taupiers et si le temps le permet,  une purge aux orties sauvages que ma défunte mère préparait tous les vendredis entre vêpres et matines en priant St Antoine de Padoue de l'aider à retrouver son chapelet... Rajoutez qu'en échange de quelques travaux d'intérêts publics, le bourgmestre du patelin s'engage à installer des chiottes alimentées par les pluies acides, et nous autorisera à batifoler dans le marigot au fond des bois. Si la faune aquatique est d'accord bien entendu... ". Les moustiques, taons et autres bestioles dont le Bon Dieu n'a pas voulu ( ce con préfère les agneaux et le boeuf mironton ! ) s'organisent en association et n'hésitent pas à faire appel à la force publique en cas d'invasion intempestive de cuculs en short et sandales dans ces marais du bout du monde. " Si vous croisez un crapaud-buffle qui copule avec une salamandre, passez votre chemin " prévient une affiche placardée par ces jean-foutres de l'ONF...  Ça vous donne une idée, chers cousins, de l'ambiance qui règne au sein de cette colonie qui ignore encore la mort de Mickaël Jackson, l'invention du Aie Phone et plus grave, le tour de taille d'Angela Merkel... 

Depuis maintenant huit jours, nous séjournons dans ce joli cabanon, dormant l'un sur l'autre. Nous sommes sales et pleins de tiques comme le Julien Doré de la chanson et nous avons égaré Jean Daniel sans doute bouffé par les chiens sauvages qui rôdent autour de la cambuse... Tous les matins, papa entonne le Chant des Partisans avant de partir chasser le hérisson et maman entame une procédure de divorce sans cesse remise au lendemain parce qu'elle aime ses enfants et que les avocats sont tous  marrons...  

Si j'arrive à soudoyer un corback prochainement ( y'a belle lurette que les pigeons ont fini en casse-croûte ! je vous enverrai d'autres nouvelles... En attendant, je pense bien à vous et attend la rentrée avec impatience en grattant des pustules qui démangent pire qu'un discours de Donald Trump...

Je vous embrasse tendrement et en silence. Le bruit réveille les rampants qui sont paraît-il sont particulièrement hargneux en cette année de treize lunes...
P.S. Je joins une foto à cette missive. Elle témoigne de notre malheur et servira de preuve devant le Juge des Affaires Familiales au retour de ce Voyage au bout de l'enfer... J'avais le soleil dans le pif et des relents de raviolis dans la panse, c'est pour celà qu'elle est ratée.
Il est reparti le kiki... A bientôt...

I'M NOT DROWNING

J'ai vu le livre sur l'étagère, mais il était placé trop haut... Si loin qu'il aurait fallu quelques siècles pour l'atteindre, quelques décennies à ramer au milieu des minons du tapis, des cendres de clops et de verres à moitié pleins ( ou à moitié vides, vous connaissez l'adage... ) des notes prises à la va vite, bulletins météos, accusés réceptions de lettres d'amour, mouchoirs froissés oubliés par les Passantes et ma vieille  serviette de campagne qui m'éponge les d'ssous de bras en cas d'efforts intempestifs...  Quelle idée de vouloir faire du rangement, construire une pyramide de guingois où les pseudos bouquins d'art de chez Gibert Jeune, les partitions de G. Guétary, l'histoire des Rolling Stones en douze volumes reliés en peau de zouave  servaient d'assise au carambolage qui toucherait bientôt le plafond qui, on le sait est toujours bas en cas de mauvais temps et bien trop haut quand il faut grimper sur l'échelle et que le fou s'accroche au pinceau... Nous reviendrons un jour prochain sur ces histoires de foldingues occupés à quitter l'asile au plus vite, pas mais aujourd'hui... Parce qu'aujourd'hui, je vous parle d'un carnet plus haut perché que le corbak avec son claquos et que c'est moi qui tient haut la barre sur la marre aux canards... Ne récriminez pas chers paroissiens ! Personne vous oblige à lire ma prose, si ce n'est un bon fond naturel et un peu de compassion ( peut-être ) pour le vieux zébu... Je vous en sais gré et vous épargne en retour la douloureuse épopée de ma bible ( illustrée par Gustave Doré ) qui sert de béquille à ma table de cuisine qui sans elle pencherait pire qu'une tour dont le nom m'échappe...
Vous voyez que rien n'est simple dans ce monde de truffes...
Comment j'ai marché sur l'eau.
Editions ; Aqua-Casert.

CRAC BOUM HUE !!!

----:------ CRAC ! BOUM ! HUE ! -----------:------------ZIP ! --------------- HUM ! ---------:--------BOFFFFF-------:---------IL EST REVENU LE CUCUL --------:-----------PSCHITT ! ----------:----------RHAGGH -------:---------- HE ! HE ! ----------:------------ BEURK ! ---------:----------------------------------- IL EST REPARTI LE KIKI ------------:--------------------------------------------------------------------------------