BOITE A MUSIQUE

Voilà encore un autre gugus des années de braise. Un as de la gachette, tireur d'élite, toujours un peu énervé, ronchon dans les riffs électriques, mais sacrément doué dans le tchac tchac boum boum accoustique. Demain quand votre semaine sera finie, plutôt que de tondre le gazon ou d'emmener les morpions au foot, installez-vous dans le canap et ouvrez la boite à Machin... Z'êtes sûrs de passer un bon week-end de Gaulois...

Décade.

Neil Youg.

... / ...

- La mer n'est jamais d'huile,
  Et le feu jamais loin...
- Venez ! Venez ! les filles !
  Toucher, le pompon du marin...
Chanson marine.

MERDRE...

Hier, j'ai pioncé toute la journée. Sans doute piqué par la mouche de l'ennui ou celle du coche, va savoir... Et voilà que ce matin de gai soleil, j'apprends que Manu Jupi est parti faire du gringue à la ti'ite sirène qui s'emmerde sur le port de Copenhague. On dit même qu'il va pousser jusqu'en Finlande... Faut dire à Guiguitte qu'elle prenne des pelures adaptées... Pulls en poils de chameau ( ? ), bonnets en peau de yacks, et quelques provisions de bouche... Ces gens-là ne bouffent que du hareng et de la morue salée, ce qui leur donne cet air triste et ces longues jambes qui gagnent toujours dans les compètes de ski de fond... 

Mon sommeil réparateur ( je l'avais appelé pour des histoires d'insomnies ! ) n'a pas empêché le Nico de l'écolo, le préféré des nounours en peluche, des mangoustes septentrionnales et des moustiques-tic-tac, espèces en voie de disparition ( comme les cordonniers, les chapeliers, ceux qui réparent les canassons, dont j'ai oublié le nom, mais c'est une autre histoire ) de claquer la lourde du château en gueulant que Merdre ! Y'en avait marre de tous ces pères Ubu qui comprennent rien à rien et jouent avec les allumettes sur la planète qui s'embrase pire Madame Bobinneau quand je dis des gros mots...  Sur les écrans, le loustic a l'air tout chafouin, tout retourné de l'intérieur... Un tronche de flan avec une barbe de trois jours et des regrets plein la musette, que tu hésiterais à prendre une portion de cette mixture ( mi-homme, mi-phoque sur la banquise ) de peur d'avaler de traviole des particules fines et des hydro-carbures, toutes ces saloperies qui empêchent d'avoir un sommeil sain et une cervelle sans pesticides...

Alfred.

NOTES

CONFIDENTIELLES ( 23.11.2013 ).
- Pas de tribunal médiatique, seuls les français...
- Concours de soupe à Chateau-Renard.
- Distributeur de Lexomil..
Journal Confus.

PALMIERS...

Me dites pas... Ce type respire la joie de vivre... Heureux comme une barraque à frites à la foire à la saucisse de St Frusquin ( tous les premiers samedis du mois ), il vient de pondre un album de zique bien ricaine, membrée comme il faut, qui fera la joie des camionneurs qui sillonnent le pays et rendra ronchon son t'it cousin l'anglische Elton... Je sais... Côté compos, et carrière frapadingue, le rosbiff n'a rien à envier au Ricain binoclard... Deux sacrés numéros ! " Deux Grands de la Chanson ! " comme disait le regretté Jean Nohain... J'en vois qui ronchonnent au fond de la classe... Comme quoi que c'est encore de l'histoire ancienne... D'accord, jeunes gens, mais cette année-là, la Madonne était " Borderline " Ca vous parle ça au moins !
P.S. Si vous connaissez le gus qui a vendu la liquette à palmiers à Randy, envoyez-moi l'adresse... Je veux la même...
Séance de ratrappage : Paraît que Bobby exhume les " Live" de 1962 à 1966. Courrons vite !

LAC...

Quand ce benêt de Lancelot a terminé de jouer avec ses bulles de savon,
la Dame du Lac n'a pas vu venir la mousse...

ETE RORO

Je ne vous dis pas tout... Cela reste entre nous... Le PMU a réouvert ses portes, et les canassons reprennent du poil de la bête. Ca sent l'avoine, le crottin et les paris foireux. Les parieurs font la queue ( de cheval ! ) devant le guichet... C'est que dame fortune est une pouliche difficile à monter... Les obstacles sont nombreux et, quand Tête de Noeud, passe la ligne dans la cinquième, y'a des Béberts qui croisent les doigts, pendant que d'autres piaffent des sabots, tous crottés, comme dans la chanson du Moustachu...

Je ne vous avouerai pas non plus, que ma boulangère a remis ses mains dans la farine du poête Nougaro que l'on entend plus beaucoup sur les ondes et c'est bien dommage... A voir ses poches sous les yeux et sa nouvelle coupe de douilles, on dirait qu'elle a pris la foudre la coquine... Les chiard aussi ont renfilé leurs couches-culottes. Je les entend brailler comme des gorets que la vie n'est pas la tartine de confiote qu'on leur avait promis, et que papa n'a pas arrêté de gueuler que c'était pas bien de bouffer le sable et de souffler dans le fion du canard gonflé au Monsanto, pendant que lui, le pendard,  tripotait les d'ssous de la Pimpolaise, soit-disant pour retrouver un marin égaré. Maman lui a mis une beigne dans le museau, lui promettant une rentrée chargée d'hommes de loi et d'avocats marrons...

Pour ma part, je vous confierai ( sous la tortore ) que je suis toujours à la recherche d'un nouveau voisin. Une belle tête de piaf sur laquelle je pourrais déverser mes infamies et soulager les rancoeurs... J'aimerais aussi apprendre le Ruskoff dans le texte, devenir première trompette dans la fanfare d'un dictateur sud-américain, apprenti boucher pour danser le Tango à Boris... Et pis tout un tas d'autres trucs qui d'ailleurs ne vous regardent pas !
C'est que je suis un vilain garçon... Un garnement sans coeur, un fripon, coureur de jupons. C'est ce que me répétait ma mère en rentrant de la plage, parce que j'avais bu toute la mer et ses poissons.
Roro.

CINE TOC

J'ai fais les comptes, ce matin, en me rasant et en prenant ma température ( 30° dehors, 35° sous les toits ! ). Si nos valeureux " cloportes " n'avaient pas calanché au cours de ce foutu XXe qui nous a apporté quelques joies et beaucoup de vilainies, les bougres ( Boudard/Ventura/Biraud/Brasseur etc... ) à ce jour,  auraient tous dépassé les 90 balais. Brasseur-Père aurait même franchi le Rubi-con des 100 ans , sans tambours ni trompettes. Age canon-hic où tous les débris deviennent des icônes ( voir Aznavour, le survivant de la Métamorphose ), des Mathusalem qui défient le Bon Dieu... ( Voir Line Renaud-Citroen ). Vous me direz jeunes gens que celà vous importe peu, vous qui rentrez de la plage, bronzés comme des cuisses de coureur cycliste après le Tour, durs et confiants dans l'avenir comme des Caram'bar avant que la vieillesse ne vous suce,  mais perso, je me dis que si tout allait bien dans le moins bon des mondes, j'aurais encore une grossse ving-taine d'années à vous empapaouter avec mes bêtises...

Ca compte quand même non ?

La Métamorphose des cloportes.

P. Granier- Defferre.

TIC TAC

Tic Tac, Tic Tac,
Je ne sais pas qui de mon coeur ou
de la pendule fait ce bruit qui rend
patraque.
Je trébuche sur le Tic, fait des bonds
sur le Tac...
Je coiffe mon chapeau claque,
et enfilant mon froc,
Je m'apercçois que j'ai des
Tocs...

DO RE MI ( FIN )

J'ai ouvert ma liquette, caressé ton doudou,
Joué de l'épinette au-dessus de ton cou.
J'ai taché la moquette, perdu dans tes froufrous,
Et fini en omelette, battu par un jaloux.
C'est tout.
Chanson Populaire.

BOITE A MUSIQUE

- A un moment toute l'aventure est devenue clownesque,
et désolé, je n'aime pas le cirque.
Je leur ai dit que je partais pour étudier la musique classique.
P. Green.

ZEN...

Lors d'un exam de philo, le prof Nimbus, devant cinquante têtes déjà toutes cabossées par l'étude des saintes écritures, des grimoires de Pétrus et de son Château, de Cubitus et Cumulo-nimbus, prend une chaise et la pose sur son bureau.
- Vous avez quatre heures pour me prouver que cette chaise n'existe pas.
Deux minutes plus tard, un gus rend sa copie avec deux mots inscrits sur sa feuille :
- Quelle chaise ?

Philo Dendron.

ARETHA

Est-ce vraiment déraisonnable de faire un doigt à la camarde pour lui signifier qu'Aretha restera à tout jamais dans le juke-box, que le vieux Dabe se mettra à la Soul et au Gospel ! Toutes les Black-Lady de l'Ancien Monde feront une haie d'honneur à la nouvelle arrivante. On imagine que le Vieux Otis doit se frotter les mains, et que comme d'hab (il est insatiable le bougre ! ) Jimi proposera un boeuf !

LADY SOUL

RESPECT

1924 - 1990

Contrairement à mon facteur qui siffle ( faux ! ) le Boléro de Ravel, Sarah chanta - juste et plutôt bien - un Djazz ( pourquoi pas ? ) mal blanchi, mâtiné de Gershwin et autres Count Basie pour un public blanc ségrégationiste et déjà Trumpien... Billie payait l'addition pour les lynchages, les pendus aux arbres et Bessie de Chattanooga jouait les fantômes à cause d'un virolo mal négocié sur une route du Missipipi ( et quoi ? ). C'était au temps où nous rêvions que papa arrive à ses fins avec maman pour nous permettre quelques décennies plus tard de brailler nos âneries, les tifs en bataille et le rock an roll en bandoulière... Vous dire comme c'est loin... Janis n'était pas encore née, et Keith était un bambin déjà turbulent qui... Mais vous connaissez l'histoire je présume...

La belle affaire que le temps qui passe ! Tant qu'il reste quelques " Summertime " dans le sablier...

Jazz-Band.

DO RE MI ( Suite )

J'ai fait des pirouettes sur ton joli minou,
Gratté des allumettes brûlées par les deux bouts.
Joué des castagnettes à Grenade, à Corfou,
Et fini  en lunettes posées sur tes yeux doux.
Chanson Populaire.

... / ...

MARDIS-MOI DES CHOSES...
Dans l'absolu, on n'est sûr de rien...

NOYES...

Vous allez voir... Septembre va nous tomber sur le coin du museau sans qu'on n'y prenne garde, avec ses petits matins frisquets, ses belles journées à champi et ses carrioles qui retournent au chagrin... Faudra ressortir les pelures de l'armoire, les chaussettes du soir, et Suzie préparera les bouillons à la moelle pour la gamelle de Bobby, des tartes aux mirabelles pour la couvée, et des chansons à boire pour les vendangeurs... Les vieillards libidi-etc, les policitards et les mastards de tous poils frétilleront de la queue pour pécho ( refusé ! ) la rentrée. Les gabelous - impôts-pulos - trancheront dans la couenne du travailleur honnête qui renfilera ses bottes en rêvant du Grand Soir, et - Suzie, toujours elle - fera des confiotes et des écharpes en laine, comme pour traverser la Bérézina de sinistre mémoire... Nous aurons quelques jolis morts de l'automne, parce que pour eux, l'hiver à venir leur semblera trop dur à supporter et qu'un Noël de plus... Quelle importance quand on a fait le tour du traîneau et que les rennes veulent plus avancer d'un iota...

Vous allez voir.. L'hiver viendra plus vite qu'on croit, et comme des benêts qu'on est tous, on regrettera le sable dans les yeux que Toutmerde nous envoyait en secouant sa serviette de plage, les bouchons à péage, la piquette de onze heures,  les tomates-mozza et les tristes noyés du mois d'Août...

DO RE MI...

J'ai fait des galipettes avec un vieux caillou
Joué de la trompette avec un vieux bignou.
J'ai cassé les baguettes d'un tambour un peu fou
Et finit en omelette entre tes deux genoux.
Chanson Populaire.

CINQ DU MAT...

Café du matin... Chagrin...
Par Ménélas !
Voilà qu'j'ai bu la tasse...

SOULAGES

Chien qui Pue a dérapé sur le sentier de la guerre. Ses patounes rendues fragile par l'âge et les mauvais traitements, ont buté sur les racines d'un arbre tout triste qui cherchait désespérement de la flotte pour mettre dans son moteur, et revigorer ( refusé ! ) ses feuilles toutes jaunies du tabac de la canicule, pires les phalanges de votre serviteur.

Parti bouter un Toutmerde qui balançait alègrement ses ordures dans l'allée, sans aucune envie de tri sélectif - morceaux de pizza, mouchoirs dégeu, bouteilles plastoc, capotes usagées - j'en passe et des moins bonnes, Chien qui Pue se promettait de tirer l'oreille, mordre les mollets, voire un bourre-pif sur le vilain, histoire de lui apprendre les bonnes manières, et de lui foutre la tronche bien profond dans son caca... Saurait été une belle leçon de vie pour ce pourceau, mais allez faire la police quand vous débagoulez comme un chien enragé entre les ronces et les épines, qui tout le monde le sait, sont des citoyennes guères fréquentables qui vous déchirent les cuissots pires les réformes de Manu Jupi.

Chien qui Pue a montré les crocs, mais trop tard ! L'autre enfoiré est parti en sifflotant une marche militaire, faisant tousser sa poubelle qui dégageait une fumée tellement noire qu'elle aurait fait rougir de honte Monsieur Pierre Soulages qui pourtant est spécialiste des choses noires, des goudrons malveillants et des pollutions nocturnes ( ? ).

AT HOME

J'ai amené du vin pour papa, de la bière pour maman et des cigarettes pour les enfants... Séjour gratos, bouffe et boissons à volonté, tu parles Dédé, j'allais m'en priver... Plus un pucier douillet pour récupérer des agapes et autres pirouettes nocturnes, des ziziques du petit matin et l'odeur des cendriers qui parfume la chambrée... Manquait plus qu'un portrait en pied de Bobby et la fête battait son plein...

J'ai loupé le marche-pied en prenant le dur, me suis emmêlé les pinceaux dans les sacs à dos des touristes qui mitraillaient le paysage et les incendies en devenir si cette chaleur continuait... Le contrôleur m'a dit que j'avais dépassé l'âge limite pour brailler des chansons de sapeur dans tous les wagons et que la marée-mal chaussée à cause des crédits qui n'arrivent pas, allait s'occuper de mes abbatis au terminus de la gare à Gugus...

Sur le quai, en arrivant, une armée de kangourous a voulu me faire les poches, une rombière en tutu m'a tiré le portrait, sans doute que ma nouvelle coupe de cheveux lui a chatouillé la ligne de flottaison, va savoir... Le Moustachu avait profité de mon absence pour me piquer mon parapluie, et mon vieux piano faisait des gammes sur mes guitares qu'en étaient toutes émoustillées, les coquines...

J'ai rallumé un godet sur le bord de l'évier, chassé quelques bestioles qui campaient sous le canapé, et je te jure Arthur, regretté ce petit coin de rivière, qui est si Doubs quant on y trempe les panards...

Je vous embrasse pas.

J'écris mes cartes postales.

EPILOGUE...

Comme y'a plus rien à gratter au Conseil des Sinistres, que Booba est en cabane,
et que Manu fait trempette à Brégançon avec Guiguitte
et Thérésa, je prends mon parasol et vous tire ma révérence...
Pensez à vous z'hydrater et évitez les feux de broussailles...
A vous revoir bientôt, si le temps le permet...

APOKACHIPS...

Y'a des particules fines dans les percolateurs,
Des incendies partout, des bastons de rappeurs...
Après dix heures au four, le vieux est cuit à point.
Il fleure bon le graillon et le caca-boudin...
Le jaja reste frais avec modération,
Ca chauffe dans les circuits de toute la maison,
Et Suzie, de dépit, se ballade en jupon...
Chanson populaire.

EDI TOTO

Après les grands crus millésimés, les pt'its plats dans les grands, et le service du Dimanche, voilà que les crânes d'oeufs, les prem's de cordée et les têtes bien pensantes de notre République Irréprochable goûtent à la piquette qui pique les yeux quand on les ouvrent (les yeux ! ) sur les vilaines affaires qui traînent sous la nappe...

Ca transgoutte sous les burnous et chacun se cherche un peu d'ombre, histoire de ne pas passer pour le lampiste de la fable... Plus personne n'a envie de trinquer avec Benlalala - tralala et ses sbires... Même par ces grosses chaleurs, on va pas tremper trop les orteils dans la mouise...

Ce serait ballot d'avoir goûté au nectar des Dieux pour se retrouver à la rentrée à boire du vinaigre...

Edito

Toto.