ecolo lolo ( la fin )

Moi je veux bien que tu dissertes / Mais y'a plus rien sur l'ile déserte / Rien que des bidons en plastique / Des tessons de bombe atomique / Moi je veux bien que tu dissertes / Mais y'a plus d'chiens plus d'souris vertes / Rien que des bidons en plastique / Des tessons de bombe atomique /

Tu vois on est des vieux mammouths / Qui n'en n'ont rien, plus rien à foutre / Allez donne-moi un baiser / Histoire de me dépolluer / Allez donne-moi un baiser / Histoire de me dépolluer / Tu vois on est des vieux mammouths /Des vieux cochons qui font des prouts / Allez donne-moi un baiser / Histoire de me dépolluer /
Fin.

J'ai un futur sans avenir.....                                        Et un passé sans souvenirs.......

                                                      C'est ballot non ?

Noeu Noeu, Rasténic.

ecolo lolo ( la suite... )

Moi je veux bien que tu espères / Qu'on n'est pas seuls dans le désert . Qu'à Calcutta à Zanzibar / Y'a encore du monde dans les bars / Qu'on retrouve les vieux éléphants / Ecroulés sur le canapé / Les fourmilliers, les goélands / Les jolies gazelle délurées / Qu'on retrouve les vieux pachydermes / moitié ivrognes, moitié tubards / Tous les animaux de la ferme / Les poules, les cochons, les canards /
Tu vois on est des vieux mammouths / Qu'on a oublié dans la soute / Oubliés devant la télé / Des dinosaures dépareillés /
Tu ne veux pas que je soupire / Quand tu me parles d'avenir / Tu dis que j'ai l'air d'une bourrique / Qu'a pas la fibre écologique /
La fin demain...

J'ai pris une averse de gros mots, une bourrasque d'insanités...
                                    Je m'en fous un peu.
                         Les gros mots, ça n'a jamais mouillé
                                          personne....

nota...

La Direction se doit de s'excuser auprès de ses lecteurs. Une regrettable erreur s'est glissée dans la Kronique du 25 avril,  intitulée " Patricia ". Croyant faire de l'esprit, l'histrion de service a confondu, parlant du regretté Dick les Chaussettes Noires avec les Chats Sauvages... Vous allez me dire que beaucoup de vilains matous portent chaussettes et bas de contention... Ce n'est pas bien grave...  Néanmoins,  ce sinistre sire, sera privé de chopines pendant un temps indéterminé, et sa pension ne sera pas réindexée...

Manu Jupi

Conférencier.

- Monsieur le Président,  est-ce que vous faîtes du sport ?
- Je fais des barres parallèles...
- ????????????????????????
- Oui... Un bar à droite, un bar à gauche...
Jacques C. Humoriste.

                                                                Un Président chasse l'autre...

Patricia.

- C'est un jour béni ! Ce soir, le Président va parler... Pas sûr que tous les bossus du pays croient à ses promesses... Le feu est dans les combles, et les flutes de la Répu sur le grill. Va-t-il faire un clin d'oeil à Dick - Porter des chausssettes noires par exemple - nous faire goûter ces galettes de Pont-Aven qui ont tant hérissé les crucifix des bigots ? On ne sait pas. L'avenir le dira....

- Hier soir, en parlant de gargouilles, nous avons revu N. D. avec sa flèche... C'était quelques prises de vue du Paris d' " A bout de souffle ", avec ses Arondes, ses Peugeot, ses Cadillacs en plastoc ( ? ) et Godard qui traverse la rue, matant les yeux de chat de Patricia...

Bien à vous.

Oslo dans les pâquerettes...
J'entends déjà les commentaires....
Les acariâtres, les grincheux, les septiques de la bulbe, les amoureux éconduits,
les empêcheurs de fleurir en rond... " C'est pas des pâquerettes... "
Ouais, et alors ! Si ça me plaît à moi de mettre le cabot ailleurs que dans des jonquilles...
Bien à vous.

Ben quoi... C'est le printemps...
Demain Oslo dans les pâquerettes...

1 ) Faut se raser tous les matins. C'est chiant. Tu étales ta fiole sur le miroir comme un vieux calendrier des Postes, et tu es sûr que les chatons dans leur panier vont se foutre de ta gueule.

2 ) Tous les ogres de barbarie jouent des cantates en gilets jaunes - samedi récré et lacrymos - et le Président doit parler.

3 ) Parler ou bien fermer sa gueule. Les agneaux grillent des côtelettes en processions sur de airs d'autoroutes embouteillées de vieux bordeaux millésimés.
4 ) Rien n'est moins sûre qu'une chose incertaine.
Amen.

le troisième jour...

                                                      LE SILENCE DES AGNEAUX.

ecolo lolo

Qu'est-ce que tu veux que je te dise / On n'est plus d'2 sur la banquise / Tous les phoques se sont fait la malle / Ont pris leur ticket pour le bal / A qui veux-tu que je réclame / Y'a plus personne dans la savane / Même les hyènes ont foutu le camp / Pourtant les hyènes c'est résistant /

Tu vois on est des vieux mamouths / Qu'on a oublié dans la soute / Plus vieux que le dernier fossile / Que les oeufs du ptérodactyle /

A qui veux-tu qu'je téléphone / Y'a plus d'réseau sur l'Amazone / Plus de crocos, de libellules / De bestiaux à grosses mandibules / Je peux bien te donner encore / Quelques nouvelles du Grand Nord / Paraît qu'là-haut tout est foutu / Que tous les ours vont cul nu /

Tu vois on est des vieux mamouths / Qu'on a oublié dans la soute / Oubliés devant la télé / Deux dinosaures déparaillés /

A suivre ( Avant l'Apo... )

manouche

" On dépense un pognon de dingue, et on n'y arrive pas ! "

Peut-être qu'il faut avoir mauvais esprit, et une mauvaise foi ( ? ) à toute épreuve pour ricaner devant tous les dons pour la rénovation de la cathé... Ok... Ne pas voir plus loin que le bout de son pif, et se battre le St Sépulcre du symbole, de l'histoire, de la " fille aînée de l'église ", j'en passe et des moins bonnes... Mais n'empêche, paraît que là-haut, le vieux Pierrot, qu'on ne peut pas soupçonner d'avoir failli à son devoir, fait un peu la gueule... Vous le connaissez... Il ne pense quà ses pauvres, ses sans-abris, ses mal-logés. Vraiment un mauvais coucheur l'abbé...

T'inquiètes pas, Manu, cette fois,  on va y arriver à rénover la cabane... Le pognon on l'a...

Le Merle persifleur.

Il a fallu que je décolle le mastard escargot que la gamine avait posé sur son bras. Elle l'avait appelé Bill, je sais pas trop pourquoi, et au moment de le reposer dans l'herbe, la bestiole s'aggripait comme le sparadrap du capitaine. La môme avait la trouille que sa coquille se barre comme les flèches de N.D. Ca a fait tout un foin...

Le goupil est venu jeter un oeil, puis est reparti devant sa télé voir où en étaient les pompiers... Il se méfiait des humains en groupe et en prière devant le Bon Dieu qu'avait de la suie plein l'auréole...

A part çà, dans le courant d'une onde claire, on a vu une truite. Mais elle était morte. Du coup, la gamine a chouiné, et la pluie, jamais avare d'une bonne blague s'est mise à tomber...

Un après-midi de chien.

Pacino.

1 ) C'est tout de même bizarre, ce réveil en fanfare, avec la cambuse du Bon Dieu qu'a cramé... Tu ouvres un oeil, et paf ! l'imaginaire populaire se met en marche... Les cloches qui sonnent. Les Quenn qu'on couronne, le jour des fous... Toute la panoplie quoi... Passe que même si t'es pas un cul-béni éruptif ( un papa, une maman et l'ostie en prime ), t'as comme un morceau qui manque... La faute à Victor bien sûr... Le barbu savait y faire pour raconter des histoires... Moi, c'est Gina qui me revient en boomerang, plus que les pleurnicheries de Bern. Quand la bougresse tape du tambourin sur le parvis... Damned ! Oserions-nous dire...

2 ) Ben du coup... Rien... Ha si, le petit dernier de ma voisine a la varicelle. Pas de quoi appeler les pompiers...

ad libitum...

Tous les vieux bluemens,
Les rockers fatigués,
Les Castafiores enrouées,
Les tontons à moustaches,
Le grand belge et les autres...
Les jazzeux enfumés,
Les complaintes et les symphonies,
Les tambours, les trompettes...
J'ai tout essayé, tout avalé...
Mais aujourd'hui, je peux plus rien pour eux.
Je suis devenu sourd.

music box...

< Après le déjeuner ( pour Janet ) et le petit déjeuner ( pour moi ), nous avons marché jusqu'à Central Park ; Je voulais lui montrer le Dakota, l'immeuble où avait habité et vécu John Lennon et où il fut assassiné. J'en ai ausssi profité pour lui signaler The Inn, un bar situé dans l'enceinte du parc, où  j'avais naguère officié, et souvent servi la soupe au  célèbre Beatles.

" C'est magnifique " a-t-elle dit.

" C'est un trou infâme " ai-je rectifié.

Lorsque nous avons traversé Strawberry Fields, une profonde tristesse m'a happé : à cause d'Angelina, à cause de John Lennon et de ce jour où, peu après son assassinat, nous avions été deux mille à chanter " Give Peace A Chance " devant le Dakota.
Instant Karma.

Avec ton grand couteau, tes airs de gamin triste,
Tu découpes en morceaux des cadavres sinistres,
Tu ranges bien les os, tu comptes et fais des listes,
Collectionne les peaux en expert, en artiste.
Tu aimes bien les têtes
Coupées des toutes vieilles,
Et les yeux arrachés sont pour toi des merveilles,
Des pièces de musée qui regardent sans voir
Les moribonds sèchés pendus dans le couloir...
Moi, je vous le dis. La journée va être longue..
Le Merle tueur.

Tiens ! Goûtez moi-ça !
Ouvrez le journal !
Vous m'en direz des nouvelles...

Je n'ai pas de conseils à vous donner.
Mais prenez garde aux buveurs solitaires.
Ils sont balourds, pleurnichards, toujours nostalgiques.
Des choses du passé.
Mais ils sont les derniers romantiques,
Des vieux paons toujours très fiers,
Qui vous embrouilleront les neurones avec leurs histoires
à picoler debout. C'est bien là le Hic.
Le Merle pochtronneur.

Tous les matins, c'est la même chose. Au moment du caoua, et des premiers émois,  on se bigorne avec ma plante verte. Je l'agace avec ses quelques feuilles tombées pendant la nuit. Elle rigole de ma prochaine calvitie, de mes ratiches branlantes, et des mots en vrac qui logent sur ma menteuse. Les infos défilent, la pendule tic-tac. Elle ( la plante ) et moi ( moi ), sommes de vieux complices. Comme ma pomme, elle a la couenne plus dure qu'un huissier de justice, a survécu à des déménagements aléatoires, des crises de foie, et supporté plusieurs élections présidentielles.

Elle prétend qu'elle aura beaucoup de peine quand je partirai, au pays des verts pâturages,  menace de sècher sur place si je ne change pas les ampoules du couloir, et l'eau du poiscaille.  Vous pensez bien que je ne me laisse pas abuser par de telles récriminations ( refusé ! ). Déjà que le matin, faut pas me faire tartir avant la dixième cigarette...

" Si tu continues, je te raccourcis je te découpes en morceaux, je t'écartèle " parce que j'aime bien l'idée de la trucider en place de Grèves. Voilà ce que je lui dis à ma plante verte. Qui c'est le chef ici ?

Le Merle vengeur.

Shaka Ponk
Ponk Ponk...

J'ai fermé mes écrans quand je me suis aperçu que du matin au soir, ils zieutaient mes moindres faits et gestes ( pourtant je n'en fais pas beaucoup ! ), sans cesse à ronronner, à clignoter, à me fournir des infos qui ne m'intéressaient pas, mais qui, disaient-ils,  étaient indispensables pour vivre dans ce monde.

Un nuit, que je tournais dans le pucier, je les ai entendu comploter, faire des manigances pas chrétiennes. Les salauds voulaient m'envoyer visiter un trou noir situé à cinquante trois millions d'années lumières ( infos du matin ). Tu parles que j'ai sauté en l'air, pire qu'un haricot mexicain ! Moi qui ne quitte jamais mes chaussettes de peur de les perdre, j'allais pas m'amuser à courir le cosmos pour faire plaisir à des makines qui profiteraient de mon absence pour prendre le pouvoir dans la cambuse. Computers de mes deux !

Et puis un voyage comme çà, c'est pas comme faire un saut chez l'épicier du coin... Ça doit durer un moment... Qui allait s'occuper de mes plantes vertes ?

A.V.J.R.

c'est dit...

Nous avions une chance de changer le monde,
Nous avons choisi le téléachat.
S. King.

Je suis allé à l'Etat Civil pour déclarer mon décès. Les ronds de cuir n'ont rien compris. M'ont dit qu'il fallait attendre que je sois vraiment mort, carbonisé, tout prêt de la crémation pour prétendre exister ( ? ) en tant que maccabée... J'ai eu beau expliquer que je ne voulais déranger personne avec de la paperasse,  que mon testament, comme celui de Monsieur Georges, tenait en deux pages et trois bouts de ficelle, et comme il y avait quelque temps que je ne participais plus au denier du culte, que monsieur l'abbé me faisait la gueule, et me refusait l'absolution, évitant ainsi aux cloches de sonner la mi-temps, et de réveiller les mioches de la crèche, que déjà c'est pas facile de les endormir les morpions, tous énervés qu'ils sont par le changement climatique et les têtes de liste des Européennes. 

M'ont dit de continuer à vivre... De ne pas m'en faire, mon heure viendrait bien assez tôt, et les croque-morts connaissent leur boulot... J'ai regagné le gourbi à toute pompes ( funèbres ), me jurant qu'on ne  prendrait plus à faire le glandu à la Mairie, que j'allais imposer mes réformes, n'en déplaise à Jupi, et que... Si  le Bon Dieu l'avait voulu... L'en turlu...

Quand tout par en sucette au fond de ta mémoire,
Tu repenses à Lisette, joli petit lézare
Qui faisait la belette au fond de ton bénard,
Avec sa clarinette te jouait les yeux noirs.

Mes pt'ites chéries désintégrées
Dans le gourbi qu'est tout froissé,
Mes vieux outils tout abimés
Dans ma vie des toiles d'araignée...
Petites Chéries. Fin.

Vive la Commune !
Vive le Printemps !

actu ( 2 )

Il neige... Il neige. A rendre bougons les pauvres troufions de Stalingrad, les grognards dépenaillés de Napo à Moscou... Le climato-septique du coin - un vilain qui roule quatre-quatre enfumé, bouffe de la viande et votera Lapine aux prochaines euros - ricane en parlant du réchauffement climatique. J'ai rangé les tongues,  la culotte de peau et rallumé le chauffage. Le compteur se bidonne à fond les aiguilles, pensant quEdf a bien fait d'augmenter ses tarifs... Salauds de pauvres ! Bien fait ! Z'allez tous crever ! ( Le compteur est vindicatif et pas gentil avec les classes du bas de l'échelle ! ).

Inutile de vous dire que mon humeur est plus sombre que le ciel ou la semelle d'un coureur de marathon ( ? ). Les donzelles ont renfilé écharpes, pantalons et doudounes. Du coup, mes yeux ne servent plus à rien... " Encore une journée d'foutue " chantait le malin Higelin... Le coquin avait raison, mais je me réserve quelques alexandrins...
- Voilà qu'en douze pieds, il me faut raconter,
  Une triste journée qui fait mal aux guibolles
  Une journée qui s'ennuie comme un bistrot fermé
  Un préau déserté dans une cour d'école.
  Et voilà...

actu...

Bon. Le joue se lève.

Il pleut et ça caille. Ce foutu printemps va comme d'hab, être verdoyant, merdoyant et larmoyant.

Boute-machin démissionne. On a retrouvé une partoche de Ludwig planquée dans la boite à gants d'une carriole abandonnée, et Transpotting II est jubilatoire ( Une de ces nouvelles est fausse. Saurez-vous la découvrir ? ). 

Bref, c'est l'actu. Quoi dire de plus ? Ha si ! Il pleut...

voyage..

Madame,
Ne m'en veuillez pas...                 Si je vous blesse...
Mais je me dois de vous
le dire...

Entre Londres, Berlin, Aggadir,
Vous aviez de très jolies               fesses....
Journal Confus de la nuit 
entre le 1/04 et le 2/04,
juste avant le petit matin.
Le Merle rêveur.

Tu remontes ta braguette seul devant l'urinoir,
Tu repenses à Colette qui venait tard le soir,
Te faisait du musette, des flons flons, des nanards,
Jouait des castagnettes et emmerdait Mozart.

Mes pt'ites chéries toutes cabossées,
Dans le cagibi, le pucier,
Mes vieux outils tout abimés,
Sous le lit des toiles d'araignées.
Petites Chéries. Saison 3

Dans un monde qui change,

Il vaut mieux penser le changement,

                                                                                 Que changer le pansement.
F. Blanche.
Rires et Chansons.