Je voulais vous raconter l'histoire de Marie Ruana une ex danseuse de mambo, échappée du cartel Los Machucambos... Des mexicanos plutôt féroces... Découpée en morceaux à grands coups de machette, la drôlesse se refaisait une santé, quelques années plus tard ( mystère du karma ), sur la plage de Malibu dans ces années où les cheveux de garçons poussaient comme des champignons hallucinogènes, pendant que les filles dévoilaient des attributs que la décence m'empêche de vous narrer ici. De cabrioles en caramboles, la belle fricoterait avec toutes les gloires du patelin, toujours enfumées dans les vapeurs d'encens et de patchouli... Elle aurait moulte aventures avec des musiciens célèbres, poserait pour Andy et Annie Leibovitz, entre le beau Mick et le classieux David en tutu, marcherait aux côtés du Pasteur et de Bobby - un jeunot qui avait un bel avenir devant lui - quand les boys inventaient l'apocalypse sous les pales des hélicos... Si vous rajoutez Nixon le menteur, H.G. Hoover, la grenouille maléfique, le KKK, les blues de Billie, et le bignou de Charlie... Un inventaire qui ne finit jamais... Et, soyons dingos, Dany le Rouge, avec qui elle balancerait quelques pavés qui foutraient une trouille bleue au Général, après une traversée mouvementée de l'Atlantique avec Pierrot le fou... Balayant le temps d'un coup de plumeau, elle hanterait, durant les années-pognon, les allées du Palace,devenue l'égérie d'une célèbre marque de toilettage pour hommes ( parce qu'ils le valent bien ! ) et de la gauche la plus bête du monde... On la verrait converser sur les marches du Chateau avec le Sphinx des choses de l'esprit, avant qu'elle ne disparaisse des écrans, emportée par un vaste scandale de petites culottes. Y'avait de quoi boulotter quelques temps. Pondre une saga pendant quelques siècles, faire défiler les décennies comme à la parade... Bien sûr qu'on aurait glisser quelques vers de Maître François *, qu'est-ce que vous croyez ! Et nos Grands Aînés se seraient penché avec nous sur la fontaine aux alouettes...
Hélas, le temps passe trop vite... Les souvenances se font la malle, tout s'emmêle dans la pelote de grand-mère... Il faut bien l'admettre, nous avons des circonstances éternuantes ( exténuantes ? ) d'avoir vécu si longtemps - l'éternité c'est long, surtout vers la fin - disait le rigolo Woody...
* Le Moustachu pour les nuls.
Hélas, le temps passe trop vite... Les souvenances se font la malle, tout s'emmêle dans la pelote de grand-mère... Il faut bien l'admettre, nous avons des circonstances éternuantes ( exténuantes ? ) d'avoir vécu si longtemps - l'éternité c'est long, surtout vers la fin - disait le rigolo Woody...
* Le Moustachu pour les nuls.
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