Je ne fus pas déçu de mon séjour au Zarb Hôtel. Après le partage du tiramisu, et le soufflage des traditionnelles bougies, Sophia partit s'occuper de ses trois lardons, en bonne mama qui respecte Dieu, le Pape, et la Mafia napolitaine (en tranches). Le clan Ozong qui prenait soin des hôtes de marque, me proposa illico, et pour Quelques dollars de plus, une Patti, poètesse rockeuse, alambiquée aux cocktails Rimbaud, droite dans ses tiags, ou Jessye, la Divine soprano, qui fit pleurer tous les sans culottes un quatorze juillet de 1989, entonnant une Marseillaise que le bon roi Louis, deux cents ans avant, aurait applaudi des deux mains,, en secouant la tête... Le choix était délicat, mais prendre le dernier digestif avec une Diva, avouez que c'est tentant... Je garderais Patti pour les nuits sans lune, les lendemains qui déchantent...
Rentré au bercail, après une longue traversée du désert, force me fût de constater que pendant mon absence, un rustre avait cambriolé mes desnières illusions, dévalisé mon pot à tabac, et vidé ma dernière chopine de beaujolais. Un Prince des monte en l'air, et de la cambriole, m'avait fait les poches, parce qu'il faut bien que tout le monde vive, et pour s'excuser de tant de tracasseries, pour se faire pardonner, avait laissé posées en évidence dans le cendrier, quelques belles années à venir. Quelques séjours, encore, et toujours, au Zarb Hôtel. La Dolce vita quoi...
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