Vous z'allez voir que faux-cul comme je suis, dimanche, je vais vous mensonger un reportage en direct de la place des Romanos, où se tenait la fameuse fête à neuneu, musicale en diable, qui fait mousser la guitare de Riri la mouscaille sur des vieux airs de poissognière (?), ou ma voisine d'en face (qui mousse aussi, les jours de grandes marées ) qui, les mains dans la farine, moule des batards, des tartes fines, monte dans les aigus avec une version inédite de Passez muscade, cette fameuse recette des iles qui nous brise les noix... Moi, le fanfaron des fanfares, le patapon des flonflons, je vous raconterai comment j'ai pécho une polonaise de Fredo le tubard, comment j'ai chopé des Variations de monsieur Goldberg dans le Bach à sable, ou un parfait inconnu dans un chef-d'oeuvre du vieux Bob...Vous m'entendrez brailler dans les coursives I can't get no Satisfaction parce que j'ai appris que ce vieux singe de Mick va faire le beau au mariage du milliardaire, et saloper les dessous de la Sérinissime qu'avait pas besoin de ces corniauds pour boire la tasse... Cinquante ans de glorieuse carrière pour finir comme un mickey, Mick tu me déçoit...
Et si par chance, je croise une paire de moustaches en ballade, là mes petits choux, vous n'êtes pas au bout de vos peines... Mais rassurez-vous, quand vous lirez ces lignes, le calme sera revenu, et ce n'est pas votre serviteur, fainéant affabulateur, qui dira le contraire.
La fête de la Musique c'était hier... Aujourd'hui, y'a plus guère que le canon pour faire danser le monde..
* la zizique..
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