samedi 30 novembre 2019

- Qu'est-ce que t'as foutu toute la sainte journée ?

                                                                             J'ai posé des questions...

Mais, je sais plus où... J'ai même trouvé quelques vérités pas bonnes à dire,

                                     Mais, je les ai perdu aussitôt dans une partie de

poker-menteur.

Où l'on s'aperçoit que l'Oteur a déjà écrit ces phrases quelque part... Qu'il se répète, comme la misère sur le pauvre monde. D'ailleurs ne rabâche-t-il pas les sempiternelles litanies, qui lassent le lecteur pire les discours de Manu ou les courses de biathlon ? Le bougre a la mémoire qui flanche, la pétoire pas franche, et comble de malheur, le voilà qui au réveil, sifflote une chanson de M. Polnareff. Si encore la Poupée disait oui...

vendredi 29 novembre 2019

Je voulais vous raconter l'histoire de Marie Ruana une ex danseuse de mambo, échappée du cartel Los Machucambos... Des mexicanos plutôt féroces... Découpée en morceaux à grands coups de machette, la drôlesse se refaisait une santé, quelques années plus tard ( mystère du karma ), sur la plage de Malibu dans ces années où les cheveux de garçons poussaient comme des champignons hallucinogènes, pendant que les filles dévoilaient des attributs que la décence m'empêche de vous narrer ici. De cabrioles en caramboles, la belle fricoterait avec toutes les gloires du patelin, toujours enfumées dans les vapeurs d'encens et de patchouli... Elle aurait moulte aventures avec des musiciens célèbres, poserait pour Andy et Annie Leibovitz, entre le beau Mick et le classieux David en tutu, marcherait aux côtés du Pasteur et de Bobby - un jeunot qui avait un bel avenir devant lui - quand les boys inventaient l'apocalypse sous les pales des hélicos... Si vous rajoutez Nixon le menteur, H.G. Hoover, la grenouille maléfique, le KKK, les blues de Billie, et le bignou de Charlie... Un inventaire qui ne finit jamais...  Et, soyons dingos, Dany le Rouge, avec qui elle balancerait quelques pavés qui foutraient une trouille bleue au Général, après une traversée mouvementée de l'Atlantique avec Pierrot le fou... Balayant le temps d'un coup de plumeau, elle hanterait, durant les années-pognon, les allées du Palace,devenue l'égérie d'une célèbre marque de toilettage pour hommes ( parce qu'ils le valent bien ! ) et de la gauche la plus bête du monde... On la verrait converser sur les marches du Chateau avec le Sphinx des choses de l'esprit, avant qu'elle ne disparaisse des écrans, emportée par un vaste scandale de petites culottes. Y'avait de quoi boulotter quelques temps. Pondre une saga pendant quelques siècles, faire défiler les décennies comme à la parade... Bien sûr qu'on aurait glisser quelques vers de Maître François *, qu'est-ce que vous croyez ! Et nos Grands Aînés se seraient penché avec nous sur la fontaine aux alouettes...
Hélas, le temps passe trop vite... Les souvenances se font la malle, tout s'emmêle dans la pelote de grand-mère... Il faut bien l'admettre, nous avons des circonstances éternuantes ( exténuantes ? ) d'avoir vécu si longtemps  - l'éternité c'est long, surtout vers la fin - disait le rigolo Woody...
* Le Moustachu pour les nuls.

jeudi 28 novembre 2019

Très étonné. Je rentre de balade et trouve un grand corps tout raplapla, froissé comme un habit de Pierrot qu'on aurait oublié après le Carnaval, avachi façon méduse en lévitation ( ? ) sur mon canapé d'avant-guerre. Les panards en éventail sur la petite table qui me sert de bureau, de garde-manger et de comptoir, quand les lions, lassés d'avoir trop picolé rentrent chez eux, dans leur trois pièces-savane, acheté à prix d'or aux noirauds Massaî et leurs zébus retors, le machin un doigt dans le pif, les autres on ne sait où, semble ailleurs... Paumé dans un grand n'importe quoi...
Un seul écran est allumé. Il déroule gentiment une play-liste de vieux blues british, curieux mélange d'Animals, de chansons pop ( ? ), et de guitares qui sonnent la fin des " Sixties ".
Té ki toi ? Je demande en mode binaire, en code tweet, parce qu'aujourd'hui, la langue de bois chérie par nos aïeux et leurs politicards a disparu, comme le vocabulaire et la petite vérole. Que reste-t-il de nos petits mensonges, de nos pieuses contrevérités ? De nos petits arrangements entre amis ? De nos combines ? Du nez de Pinocchio ? De tous ces points d'interrogation pas jolis, jolis ? Je ne saurais le dire... Parce que j'ai soudain un coup de mou, une soif de chameau et que, toute honte bue *, je continuerai à dire des menteries, des balivernes et autres billevesées, pire le curé de ma paroisse qui croit mordicus à l'existence dont ne sait quoi, dont ne sait qui, comme l'iman, le rabbin, le pasteur et ses brebis galeuses, et tous les ratichons * de la contrée... De fieffés coquins ceux-là qui n'ont pas la langue dans leurs bréviaires, et vous affabulent pareil les animaux du Jeannot de La Fontaine...
Le temps d'une douche, d'un pissou, et d'un jambon-beurre bibine, je réalise que l'ecto est pile poil à ma taille, complet sur mesure, tenue de premier communiant tout fier dressé dans sa culotte. Je m'approche, frisant mes moustaches à l'avance, content de la bonne farce, et hop ! je me glisse dans la peau de l'impétrant ( refusé ! ).
Il n'est pas né, celui qui prendra ma place dans le gourbi, je vous l'assure...
*Le Moustachu pour les nuls.
                                                                         

mardi 26 novembre 2019

Le Belge...

Il fallait bien que ça arrive. La disparition des ours en peluche made in france, des nasiques de Bornéo, de la vignette auto, des pinces à vélo, et des poêtes scrofuleux ( ? )  nous mettait dans l'embarras... De l'autre côté du pont ( qu'il suffit de passer * ) la Reine des Neiges remplissait des multiplex où nos vieux cailloux ne joueraient plus jamais - paix à leurs âmes - et faisait le boeuf avec des rapeurs mordorés ( refusé ! ) qui faisaient tourner bourriques nos chères têtes blondes...
Ma libraire m'avait dit qu'il " fallait tourner la page " et j'en suis encore aujourd'hui, à me demander si elle faisait de l'humour, elle qui d'habitude, tire une tronche à ne pas mettre un doux rêveur sur la voie publique pendant une manif  de blackblocs...  Elle parlait de canoniser ses z'oteurs préférés, et moi, je plaidais la cause du Vieux Moustachu, son accession à l'Olympe, à la droite du Père et de Tonton Nestor, histoire de mettre quelques gaillardes sur le dos pour effeuiller la marguerite... Histoire aussi de défendre mon bout de gras et d'envoyer chez plumeau les amateurs de rimes à deux balles, les zazous qui faisaient pom pom sur leurs guitares enrhumées... Je faisais hélas, partie de cette funeste confrèrie,, qui mettait du vague à l'âne du triste aliboron...
Venise prenait les eaux, mouillait les mules du Pape, ce qui arrangeait les affaires du Diable qui se gondolait place St Marc... Mes voisins n'avaient plus beaucoup de dents. Juste assez pour se gaver de tofu et de graines de piaf depuis que les véganes du Marais avaient battu les bouchers de La Villette dans la dernière course à l'échalotte. Les rougeauds avaient chuté dans la dernière ligne droite, quand L 214 avait mis en ligne les horreurs des abattoirs. On parlait d'instaurer un ordre nouveau, le sabre et le goupillon renaissaient de leurs cendres, le Peuple n'avait plus de Cause à défendre, et les vieilles casseroles de l'Académie enfilaient leurs habits vert de gris...
Comme souvent dans ces journées où même le sphinx s'emmerde avec ses énigmes à la noix, c'est Maria qui m'a réveillé, m'a secoué les plumes... Parce que, Maria, c'est comme le Moustachu...
C'est mon Amérique à moi... N'en déplaise au grand Belge...
*Le Moustachu pour les nuls.

lundi 25 novembre 2019

ce jour là...

Comme y'a la grève à la radio,
C'est chiant et c'est pas rigolo. On va louper la météo,
Léa, le jeux des mille Euros, et tous les bulletins de l'info...
Reste plus qu'a danser le tango,
Avec Lucien, avec Roro, tous les zinzins, les vieux fourneaux,
Avec Augustin, les bobos, les républicains, les cocos...
L'ami des chiens et des crocos... Fontaine, *
                                                    Je boirai pas de ton eau...
* Brigitte F. : Comme à la radio.

dimanche 24 novembre 2019

Good Morning

La donzelle de la radio annonce " Couvre-feu à Bogotta ".
Illico, je pense aux vieux polars des années de braises. Nous étions jeunes et larges d'épaules...
Son Altesse Sérinissime Malko Linge, le beau gosse de Gérard de Villiers...
Hubert Bonisseur de la Bath, de notre Jean Bruce national...
Bond, James Bond... Et puis, tous les autres... Pourquoi pas le grand Jules Maigret...  Des gars qui savaient y faire, qui déjouaient des intrigues à deux balles... Qu'on lisait en loucedé entre deux pages de multi, entre deux chansons de Bobby ou des Stones, en attendant de grandir un peu...  A J. H. Chase aussi, qui nous avait scotché avec un titre magnifique " Pas d'Orchidées pour Miss Blandish " la classe !!!!!!!!!

Laisse la Musique.......                                                    Laisse-la qu'elle respire....... *
La Musique était vierge,
Ne va pas la salir....                                                         La t'ite musique des souvenirs...

* Rendons à Mélanie ce qui appartient à Melismel.

samedi 23 novembre 2019

La Marie des Quattes

     Je t'envoie quelques  photos, et des nouvelles de mon " far-west " comme tu le dis... Tu vois la première poudrée est tombée et nous attendons la prochaine pour tantôt. C'est une période d'incertitude qui durera tout le mois, entre le grand froid, les vraies grosses chutes ( de neige ),
les premiers fondeurs qui viendront user leurs mollets et les touristes que nous promènerons en traîneaux sur les pistes qui mènent à la Croix.  Les pauvres ! Sont persuadés d'être dans le grand nord... S'attendraient presque à voir des ours polaires et des pingouins. A ce propos, les chiens ne tiennent plus en place... Il faut toujours surveiller qu'ils ne quittent pas les enclos, les empêcher qu'ils se bastonnent. Ils me fatiguent... L'année prochaine, je vends le cheptel et file aux Canaries ( non, je rigole... ). On profite de cette morte saison pour ranger le matériel, nettoyer les étables, remettre du bois au sec. On se visite l'un, l'autre... On picole un peu en conspuant le Gouvernement et l'Europe Agricole qui nous usent le bonnet... Comme tu t'en doutes, ma patte folle m'a fait souffrir toute la semaine. C'est chaque fois la même histoire, à la première alerte, je sais qu'il faut mettre les bêtes à l'abri, préparer le  vin chaud, et se préparer à hiberner...  Pas besoin de météo, j'ai mon baromètre perso..
                                                                              ... / ...
     Je pense aménager la remise - pas en chambre d'enfant, rassures-toi - peut-être en bureau ou en salle de repos. Je n'ai plus de place pour ranger les bouquins et les vinyls que tu aimais tant quand nous vivions ensemble. J'aurai tout le temps de les réécouter maintenant... 
     Hier, je suis descendu au village faire quelques courses. La Maison des Skieurs entame sa saison hivernale. Paraît qu'ils ont embauché deux nouvelles serveuses. Des roumaines < importées à peu de frais > a ronchonné Roro qui n'aime pas que les " étrangers " viennent bouffer le pain des français,  comme disait F. Raynaud, un humoriste des temps anciens... Je crains que rien n'ait vraiment changé aujourd'hui... Le conseil a aussi décidé de prendre un couple de Maliens et leurs deux enfants qui ont fui Daesch et ses connards de barbus... Ils habiteront dans le logement au-dessus de la Mairie... Bonne chance à eux ! Ça jase déjà dur dans les chaumières... C'est qu'ici, tu le sais, on apprécie l'entre-soi... On craint pour nos poules et nos couvées, alors si en plus, le renard est black... Bernadette, notre chrétienne dévouée en appelle à la bonté du Bon Dieu, tandis que certains parlent de recours à la Préfecture, de  voix qui à la prochaine iront,  tout droit dans les poches du r.n. A mon avis, y'a pas que sur les pistes que ça va déraper...
Voilà, je ne vais pas t'embêter plus longtemps. Tu dois avoir des tas de choses à faire dans ta nouvelle vie, j'espère que tu t'entends bien avec Régis. C'est un bon garçon, qui a toujours été amoureux de toi... Tu vois, nous étions plusieurs...
P.S. Je te joins une autre photo... La Marie des Quattes a fait sa lessive de l'année. La bougresse va dormir dans des draps propres, c'est pas si courant...
Je t'embrasse, et attends que tu reviennes...

vendredi 22 novembre 2019


Y'a une route...                                                   Tu la prends,
Qu'est-ce que ça coûte...

jeudi 21 novembre 2019

Quand au réveil, vous avez dans la tête un air - dont vous cherchez vainement le pédigrée - un Number one du piano, qui depuis quelques siècles nous tanne les esgourdes, et que le type de la t.s.f. vous balance cette même rengaine entre le café et la goutte, forcément ça fout les chocottes. On voit des bizarreries partout, on s'imagine hanté pire un vieux manoir écossais.
Le temps d'enfiler un kilt, d'empoigner la cornemuse qui fera fuir les voisins, et mettra les pandores à votre porte, la t'ite radio vous assène " La Sonate au Clair de Lune "...
Bon Dieu ! Mais c'est bien sûr ! Je l'avais au bout de la langue... Sacré Ludwig !
M'en vais aller consulter une diseuse de bonne aventure... D'ici que je me transforme en Madame Irma, y'a pas loin...
Le Merle rêveur.

mercredi 20 novembre 2019

- C'est un Sancho Panza ( ni, pardon ! ) furieux qui nous a déclaré récemment " qu'il faudrait que l'Oteur arrête de se prendre pour Don Quijote de la Mancha... Qu'il cesse de prendre la fille du boucher pour une princesse, et les Géants de la chanson française ou de la bidouille littéraire,  pour des moulins à vent... "
- Tout cela finira mal ! ont rajouté de concert le bourricot et Rossinante, toujours à cheval sur les principes...
Dernier avertissement.

mardi 19 novembre 2019

     < J'avais commandé une Tropézienne pour huit personnes > La vache ! Mamie fêtait peut-être ses cinquante années de marida, l'anniversaire du petit dernier, ou sans doute était-elle une gourmande infernale, une boulimique de la crème anglaise et du sucre glace... On ne nous dit pas tout...  Le temps que les loufiates ( ? ) de la boulange s'activent, la queue s'allongeait jusque sur le trottoir qui avait connu des jours meilleurs. On s'impatientait... On se bousculait pire dans les années de disette, inquiets de savoir s'il resterait une baguette ou un éclair choco sur l'étal qui menaçait de partir à vo lo.  On s'asphyxiait gentiment dans des odeurs d'après-rasage et de relents plus malhonnêtes...  Des joyeux gredins s'installaient sur les places handicapés, occupaient des endroits réservés depuis longtemps. Les plus prévoyants dépliaient des sièges pliants ( hé oui... ), pendant que les autres, sous l'influence des " Poussins Jaunes " manifestaient pour une distribution de farine équitable, et des claques dans le museau de nos dirigeants, ce qui n'est pas gentil, mais concevable dans ce charivari... Des vieux comme Mérobes en appelaient à la République pour sauver l'hôpital ( on ne sait jamais... ), jouaient du déambu en cherchant leur monnaie, pendant que Robert Martel ( un lointain cousin de l'autre ) parlait de bouter les arabes à hors de nos frontières. Manquait plus que l'autre Roland soufflant dans son cor ( aux pieds ! ).  On a même vu Sylvain et Sylvette se faire des mamours et entamer une danse du scalp à ravir tous les amateurs du cinoche de Dorcel... Vous dire le chambard ! Ca poussait plus fort que sur le Titanic pendant le naufrage, que les premiers rangs d'un concert de Jooonny, alors j'ai joué des coudes, marché sur quelques panards, et j'ai filé dans l'estancot d'en face acheter un paquet de pain de mie... Evidemment, là aussi y'avait une queue à faire pâlir de jalousie le Diable, qui pensait, l'impudent, qu'on ne pouvait tirer que la sienne ( de queue ). Moi, je vous le dis mes amis, quand le commerce va, tout va...
Le pt'it commerce.
     

lundi 18 novembre 2019

     Je m'emmerdais grave... J'avais utilisé toutes les simagrées d'une nuit sans malice, pourchassé le chat à neuf queues d'une enfance difficile, pris des rues à l'endroit, à l'envers... Des rues pas rassurantes, pleines de mauvais garçons, sans plaque commémo pour vous guider - vous savez quand on lève le pif et qu'on lit < Jean-Baptiste Poquelin dit Molière. Comédien et Dramaturge 1622-1673  >des rues qui vous situent dans l'histoire quoi... Et comble de malheur, je me réveillais avec la tronche cabossée d'un buveur solitaire.. J'avais les cheveux en pagaille, les ratiches en vrac, et la souris capricieuse qui me sermonnait d'écrire quelques fariboles que le vénérable Moustachu - le gérant de la discothèque - mettrait au panier sans remord, se demandant pourquoi il s'était donné tant de mal pour tracer un sillon que ses héritiers ( ? ) labouraient sans vergogne. Un bon terreau ne donne pas forcement une bonne récolte, c'est bien connu... Et sans vouloir être pinailleur, si vous trouvez qu'une maxime comme " Et c'est triste de n'être plus triste sans vous " c'est du pipi de chat ( ou bien  d'autres encore, je vous laisse le choix ! ) allez vous faire voir au marché de Brive la Gaillarde !
     Le temps n'était pas à la fête, et les circonvolutions dans la caboche non plus. Fallait bouger les osselets au risque de les faire craquer, alors, j'ai pris mes jambes à mon cou ( ce qui n'est pas une mince affaire ! ),  et suis parti faire la queue à la boulangerie...
La boulange.
                                                                  ... / ...
     

dimanche 17 novembre 2019

music box...

Comme vous le constatez sur ce cliché, il semblerait que Petit Paul prenne la lumière sur l'ensemble du groupe... Le petit gars de Liverpool, le gendre idéal des lady's rosbifs, des midinettes hystériques ( nous parlons ici des concerts mémorables ) glisse une main ironique dans son costard frais repassé. Nos spécialistes s'accordent à penser que ce cliché date d'une session photo d'Août 1969, mais avec ces garçons venus d'une autre planète où nos pauvres oreilles n'ont pas droit de cécité ( ? ),rien n'est moins sûr...
" Maharishi " Georges, sous son galure Amish, semble perplexe, sur la façon de conduire l'attelage, ou bien jette-il simplement un oeil envieux sur les attributs pileux du Working Class, l'histoire ne le dit pas...
Quant à Ringo " l'Ami de la famille ", il fixe le photographe bien droit dans les yeux de l'objectif ( ? ), prêt à entré dans la postérité, sérieux comme un beat de Charlie Watts, ce qui n'est pas une mince affaire...
Droopy's Dreams.

samedi 16 novembre 2019

ritals...

                                                  Quand Sofia Lorraine entend des voix,
                                                   tu peux être sûr que Marcello
                                                   n'est pas loin...
Une journée particulière.
Ettore Scola 1977.

vendredi 15 novembre 2019


Voilà que notre petite rivière joue les Terminator... Ravage tout sur son passage, en son Dolby Stéréo... Elle gonfle comme la grenouille de la fable,  souffle des Maîtres Cube, charrie des arbres morts et des enfants mal-nés... La jolie demoiselle de l'été, se rêve en Mégère indomptable, en pétroleuse des boulevards... Regardez-la qui roule sur les berges, tourbillonne dans les marmites... La sauvageonne se fout pas mal de n'être pas un de ces gros fleuves poussifs qui portent les péniches charbonneuses d'une écluse,  l'autre... Elle s'ébroue, rigodone entre les vieux cailloux impassibles, les carcasses de bagnoles, et les noyés du désespoir, qui ont sauté du pont, pareils à la Marie-Jeanne du fils Dassin...
Nous, qui la connaissons bien, on devine qu'à la première accalmie, elle retournera dans son lit bien fait, et toutes les libellules pourront à nouveau s'en donner à coeur joie... ( ? )

jeudi 14 novembre 2019

Faust.

On me souffle dans l'oreillette, que Madame Lucette est morte récemment. La madone de Rigodon avait 107 ans...
Comme quoi, on peut fréquenter " le Diable " est vivre longtemps...
Je tenterais bien le coup, moi... Signer un pacte avec le Cornu... Un bail de quelques décennies, histoire de profiter d'un max de sabbats, de bacchanales organisés par le proprio...
Mais, hélas... Je ne peux profiter de la fable,
Ne croyant ni à Dieu, ni au Diable...
Le Merle de Meudon.

mercredi 13 novembre 2019

reprise

des hostilités. Nous revoilà, nous re-voyou... A pied, à cheval ou en voiture, il fallait bien réinitialiser la makine. Funeste invention tout juste bonne à faire piquer des " nervous breakdown " au laborieux baudet, la sinistre bécane était en carafe, têtue comme un cheminot en grève ou Manu Jupi devant ses réformes... Les nimbus du paf essayaient bien de la convaincre de reprendre son petit chemin de Blogger, mais j't'en fous... La bestiole poussait quelques borborygmes ( refusé ! ) et retournait bouder dans le salon sous les yeux effarés du piano, un gars qui s'accorde facile avec toutes les vilainies de la vie... Bref, c'était la zizanie dans le gourbi, le fouchtras dans le fatras, le tracsir pour l'avenir ( ? ).
Après les circonvolutions d'usage, les menaces, les réprimandes, les envies de meurtre et de déchetterie, la belle fit repentance, réclama un nouveau code confidentiel, et tranquille comme Baptiste, se remit en marche pour le meilleur et pour le pire. Y'avait plus qu'à retremper les patounes dans l'eau de la mare, rendue saumâtre par l'absence de bêtises, et reprendre le dur chemin de Damas ou d'ailleurs, avec quelques balivernes qui feraient peut-être sourire les lecteurs impatients...
Messieurs d'Internet, je vous le dis tout net *, ne refaites jamais un coup pareil !
* Le Moustachu pour les Nuls.

lundi 4 novembre 2019

J'ai longtemps joué en équipe première. Gagné plusieurs fois le championnat national des Comptoirs, des Grandes Gueules et des Lanceurs de Fléchettes.
Nous étions la meilleure équipe des troisièmes mi-temps, soudée comme un seul homme, levant le coude comme des chiffonniers ( ? ), à faire la nique aux fumeurs de havanes et aux amateurs de grands crus.
Voyez comme la vie est étrange...
Après une introspection douloureuse, doublée d'un accident vasculaire, et d'un retrait au monastère des Saints Innocents, je ne vis plus désormais que de pain sec et d'eau claire...    


dimanche 3 novembre 2019

Je vous parlerais bien du père de Manu. Un type qui a l'air d'un papillon affublé d'une tête de clebard triste... Une brindille qui parle avec des silences d'étang, qui frôle l'éther avec une gestuelle de séraphin. Mais vous le connaissez pas... Et moi, quand je le croise, j'évite son regard aquatique qui promet de me noyer comme une portée de chats...
Je raclerais bien le fond de ma gamelle pour venir vous serrer la paluche une bouteille à la main *, mais vous me connaissez pas...
Et pis y'a Jean-Sébastien qui chouine dans la tsf, la pluie qui tombe à gros bouillon, et mon mal de Do qui me reprend... Ça pourrait bien m'occuper toute la journée...
*Le Moustachu pour les Nuls.
Bien à vous.

samedi 2 novembre 2019

          Le bleu est insaisissable.
          Le bleu, c'est l'azur, l'outremer, l'oeil de Dieu, la queue du Diable, on l'associe à la naissance, à
          une mort par strangulation, à la robe de la Vierge ou au cul d'un singe. C'est un papillon, un ois
          eau, une trouille, le bleu du blues, la couleur de la gaieté.
          Le bleu profond, ne l'est même pas profond.
          Le bleu, c'est le pouvoir et la gloire. Une onde, une particule, une vibration, une résonnance, u
          n esprit. C'est une passion, un souvenirl, une vantardise, une métaphore, un rêve.
          Le bleu c'est une comparaison.
          Le bleu ressemble à une femme.
          Prélude en bleu.
          C. Moore.

vendredi 1 novembre 2019

     Après le gueuleton, les hommes sortaient la goutte pendant que les femmes papotaient autour des restes du gigot en fumant d'un air sournois, des Royales mentholées qui aident à la digestion. Les oncles et les tantes ne sortaient pas d'une chanson de J. Brel... Ici, pas de boudoirs ou de barreaux de chaises qui enfument l'enfance... C'était des prolos aux mains calleuses, aux haleines avinées, usés par l'usine, et le chagrin qui empestaient le palier d'odeurs de choux et de panards mal lavés... On profitait de ce jour consacré aux macchabs et aux crisentèmes ( pourquoi pas ? ), qui sont la " marguerite des morts " ne l'oublions  pas, pour se taper la cloche, chanter des rengaines de Jean Sablon ou de Mireille avant d'aller se geler les glaouis au cimetière et de choper un rhume qui par bonheur n'était jamais de cerveau...
     C'était une époque sans Hallowen, sans zéro zozos... Un temps où l'Auvergnat fricotait avec une Jolie Môme toute nue sous son pull... On sentait bien une odeur de souffre venue d'outre-atlantique, les prémices d'un nouveau monde ( Manu Jupi n'a rien inventé ! ) qui mettraient cul par-dessus tête le képi du grand Charles, et les burettes de l'archevêque ( ? ), mais on avait le temps. Les élucubrations  en liquettes à fleurs viendraient bien plus tard, fleuriraient comme des boutons d'acné sur nos tronches de jeunes piafs... 
     C'était une époque où mon grand-père était encore de ce monde... Lui, n'allait jamais à St Sulpice ou ailleurs. Il avait trempé ses patounes dans les tranchées de la Somme, alors les boites à dominos, il laissait cela aux vivants...
Le Merle blablateur.


 H                                                                                                           U                              ...