mardi 31 juillet 2012

VOYEUR

Voisine....
J'ai des idées un peu bizarres
Je vois des dessous de soie noire
Sous vos habits de ménagère...

vendredi 27 juillet 2012

QUELQUES

Suggestions pour les prochains J. O.
- Lancé de crottes de nez. Concours qui se tiendra au lieu-dit " Les Fausses Nasales ", les vraies ayant autre chose à faire à l'heure où nous mettons sous presse. Les nez creux, les nez de boeuf, les nez nuphares, les nez crophages ainsi que les nez trop tard ou trop tôt et les nez 'itez pas y'en aura pour tout le monde sont qualifiés d'office aux demi-finales. Il est précisé que l'emploi du bourre-pif est strictement interdit.
- Course d'orientation dans un Ministre de l'Intérieur. Les participants seront munis de casques, gilets pare-balles et tazers. Le départ se tiendra à l'extérieur dudit Ministre. Ce qui quand on y pense ( honni soit ) revient au même. Les pays à forte production agricole seront dirigés vers le Ministre de la Culture.
- Marathon ( mayonnaise ) Sexes à Piles. Sponsorisé par le Lapin Constipé ( dure à selle... Ouais, je sais... ) et les sexe merceraires ( Voir Sturges ). Le dopage est fortement conseillé aux sexes agénaires. Une épreuve identique se fera sur l'eau ( ssobuco ). Elle sera réservée uniquement aux sexes tant ( n'emporte le vent ).
LE PAYS ORGANISATEUR SE RESERVE LE DROIT D'ANNULER TOUTES CES EPREUVES SI CE FOUTU SOLEIL ARRETE DE NOUS CRAMER LES NEURONES ! QUE MEME QUE SI TU ( Ah ! sciions du bois ) CLIGNES UNE PAUPIERE T'ES PLUS DÉSHYDRATE QUE LE GARS QU'ARRIVE AU TOURMALET ( En poudre )...


ULTIMA TOME 2

L'Oms ( Organisation des Méfaits Saturniens ) a tenu son congrès dans la banlieue d'Onnapultempspourrien le jour de l'ouverture des J.O ( Joyeuses Obsessions ). Deux résolutions ont  été adoptées à la clotûre des travaux : 
- Apprendre aux terriens à ne pas gâcher le temps qui passe.
- Entamer les travaux pour la construction d'une pendule dont les aiguilles reculent.
Le Trublion à moustache a ronchonné que " Nom de Dieu de Palsembleu " on ferait bien de retourner paître avec les dinosaures et de  recommencer tout le bazar...
Il est morne il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom Saturne
Mais c'est un dieu bien inquiétant...
D'autres participants plus hardis se sont contentés de dire que " Les brunes ne comptent pas pour des prunes " 

mercredi 25 juillet 2012

ULTIMA TOME 1

Le Comité Central de l'ONV ( Organisation des Nations Vénusiennes ) a fait savoir par la voix  ( lactée ) de sa représentante Callipyge Que Couic que les terriens feraient bien d'arrêter de mettre le bazar sur leur planète et de s'étriper comme des charognards...
Que jamais l'art abstrait qui sévit maintenant
N'enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux-culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit la toute la vérité.
Une intervention armée des hordes de Tonton 1er, généralissime de la coalition des Rimes bien Tournées et des Gigolettes bien en chair ne serait pas exclue.

lundi 23 juillet 2012

JEUX DE VACANCES

La famille Il Caffé d'origine transalpine en voyage à l'exposition universelle des instruments de cuisine le lundi vingt trois juillet de l'an deux mille douze à seize heure trente et une minutes. Nos lecteurs attentifs ne manqueront de remarquer que le rejeton de la tribu n'a aucune ressemblance avec les deux autres membres de ladite famille. Après enquête auprès des services de l'état civil, de l'immigration, de l'armée de terre et du saint-sépulcre, il apparaît que c'est l'enfant né d'un premier mariage de Madame Il Caffé prénommé Nes.
Nous informons également notre clientèle qu'une inconnue s'est glissée à l'insu de notre plein gré dans la visite. Saurez-vous la retrouver ? Une bassine d'expresso sera offerte à tout gagnant ainsi qu'un exemplaire de la célèbre blague " Le pt'it café dans sa culotte ".
Le Comité des fêtes de Saint-Caoua lieu de l'expostion qui se tient tout l'été et pendant les autres saisons aussi. Y'a pas de raison !

Pour des raisons de sécurité l'intrus a souhaité être " floutée "

dimanche 22 juillet 2012

DEXY'SSSSSSSSSS

Il a raison St Droopy. Qui se souvient encore de cet albume qui t'allume et procure autant de joie qu'une
enclume qu'a retrouvé son marteau... La bande au rouquemoute à rouflaquettes et frisottis avait mijoté une tarte aux cuivres qui revigorait les éponges. Et des foutues chansons qui tutoyent le Bon Dieu...
Vous me connaissez, je reste muet ( comme la Grande du même nom ) sur ma private life... Mais j'ai le souvenir d'une brunette avec qui je prenais des bains qui m'avait offert cet albume... Plus tard, il a disparu pfuit... Pfuit... Elle aussi vous me direz... Elle aimait les Spécials et Joe Jackson...
La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était... Mais ce fut une de mes premières emplettes sur I Machin quand j'accédai au vingt et unième siècle...

QUAND CA VEUT PAS...

Mes bons amis ! Quelle joie ! Quel bonheur ! Que le métier de voyeur ressemble au chamalow qu'on garde longtemps sous la menteuse... Histoire de bien sentir le sucre et la douceur vous régaler les papilles...  Comme c'est vilain aussi de mater du haut de son balcon le trafic des petites gens sur le périph de leur vie quotidienne... Je fais par avance amande honorable comme dirait une truite que j'ai bien connu. Mais c'est trop bon et je vous sens sur les dents !  Prêts à visionner le paparazzi de province ! Votre conscience républicaine et bien pensente s'émeut déjà des relents de " petites culottes ", des entourloupes à venir, du chambardement à raconter à vos petits enfants quand, quittant leurs jeux vidéos ils feront l'effort d'écouter vos blablateries de vieillard atrabilaire... Rassurez-vous, nous resterons dans les limites de la bienséance et de la morale - inculquées à grands coups de règle sur les pognes par des instituteurs rigoristes - et notre Sainte Mère l'Eglise n'aura pas besoin d'envoyer ses confesseurs à soutane... D'ailleurs avez-vous remarqué chers étourdis que l'époque ne se prête plus aux galégades, aux tagadas tsouin tsouin, aux banquets d'Astérix... Gare à celui qui brocarde les institutions... Le vilain farceur ne fait plus recette... Si tu frises les moustaches à machin, prends garde à toi toréador ! On raserait plutôt les murs ces temps ci, à regarder ailleurs, à se faire tout petit dans le ban de poiscailles...
Mais revenons à nos brebis ( ça change des moutons ).
Me voilà sur le balcon " à regarder passer les cons " - Tu  saoules avec tes citations ! - et ce type qui en bave des ronds de casquette ( ça change des chapeaux ) a vouloir faire démarrer une foutue saloperie de merde de débroussailleuse ! ( Pardon, je m'emporte, mais c'est pour vous faire sentir la gravité de la situation... Vous pauvres lecteurs avachis dans votre fauteuil à écouter Jean René vous bassiner avec ses abbatiales du XVe ). Je vous jure l'instant est critique. Le garçon s'époumone, gueule comme quand tu te retournes les orteils contre le pied du parasol qu'on se demande ce qu'il foutait là... Que ces morpions qui laissent tout traîner... Bref, le gazier, il rosit, il rougit, il s'empourpre et s'écarlate ( comme l'eau du même nom ), il invoque le bon dieu et ses miches ( ça change des saints ) il a le palpitant qui breloque, les aiguilles qui tournent plus dans le bon sens... Et cette foutue bécane qui tousse et se marre en douce ( Enfin ça, c'est moi qui le crois ! ) qui se dit qu'elle va pas se mettre à ronfler pour un quart de demi bout de gazon à ratisser pour que le barbuc soit à niveau et que les saucisses ne se barrent pas de tous les côtés...  Lesquelles je vous le rappelle, sont des farceuses qui roulent dans le sable au premier instant d'inattention... Faites gaffe aux mergues ! Halte au feu ! Cuisson douce et bière qui mousse sont les deux mamelles d'un pique-nique réussi, c'est bien connu...
D'un coup, la vilaine machine hélas ( je voulais dire est lasse ) comme Marie Antoinette devant une armée de gueux, d'entendre le moineau brailler que l'hiver au moins, on se fait pas chier avec toutes ces conneries... Elle secoue sa bougie, se débride, et file à toute allure vers le premier brin de luzerne qui se pointe sous sa lame... Le gonze surpris en lâche les poignées, se tord les poignets, braille après la veuve du même nom ( c'est une autre histoire... ) La bestiole est comme folle, plus rien ne l'arrête, elle cavale, coupe la queue d'un basset artésien qui traversait hors des clous, rase gratis les pneus des bagnoles garées en double file, et la permanente de Mylène parce qu'elle le vaut bien...
On sent poindre l'apocalypse du perniflard, la soirée foutue, l'engueulade assurée... Mylène qu'en peut plus de son balourd de bon à rien... Que c'est pas trop demander un peu de détente dans ce monde de patatras !
Pour couronner le tout, comme disait la Pucelle à Charles VII, voilà qu'il se met à tomber une petite bruine vicieuse sur les braises qui n'en demandaient pas tant.... Vous allez pas me dire ! Quand ça veut pas, ça veut pas...


vendredi 20 juillet 2012

C'EST COMME VOUS VOULEZ


C'est ici qu'habitent Nini la Mantille, Charbon de Bois l'ancien lutter de foire, fumeur de pipe, mangeur de viande crue et le chien Bocuse. Un clebbard indéterminé, chaud de la truffe et de l'arrière train qui parle couramment le canin universel pour peu que l'on y prête attention. Une bande de matous multicolores et hargneux zone autour de la cambuse, créant des incidents diplomatiques, des ingérences en pays souverain, des discussions entre belligérants, et des attaques suicides... Comme dans la " vraie vie " en fait...
Enfin, tout ça, c'est pas sûr...
Y'a rien d'écrit...
A mon humble avis ( de tempête ) si vous passez par là, vous ne verrez pas grand-chose...
Ou alors, vous pouvez imaginer autre chose :
C'est ici que les enquêteurs de l'agence Trouvtout ont découvert le magot de René la Fouine...
C'est ici qu'au siècle dernier furent inventés la fermeture éclair, le chaudron à roulettes, l'extincteur de voix... J'en sais rien, moi...
C'est comme vous voulez.... 

mercredi 18 juillet 2012

RIONS UN PEU

Il me plaît bien moi, ce maire de Londres qui veut sacrifier une chèvre pour qu'il ne pleuve plus sur Londres pendant les J. O. Un peu d'humour ne nuit pas ( Voir Raymond ) et les roosbifs en sont friands nous dit-on... 
On connaît ses frasques et ses dérives au gazier... Un rigolo qui ressemble à Mister Bean en surpoids déguisé en travelo défraîchi... Je l'ai aperçu dans la loge royale pendant Vinbledon.  Il s'emmerdait grave le garçon entre les deux princesses pains de sucre...Il aurait bien brouté le galurin de la Reine-Mère, mais Mamie nourrissait ses clebbards... 
Comme l'écrit un de mes potes " Shakespeare n'a jamais fait ça ".

mardi 17 juillet 2012

SUITE

C'est un feu qui crache sa hargne, se fait fort de tout détruire autour de lui, et lance ses flammes comme un défi à la noirceur du ciel. Il s'octroie aussi le droit de brûler vive la sorcière qui saute par dessus lui. Pour peu qu'il accroche les pans de sa longue jupe, qu'il s'agrippe autour des anneaux de putain qu'elle porte aux chevilles et le tour sera joué. Quel bonheur ce serait de consumer son âme jusqu'au tréfonds. Quelle ivresse de tenir ces chairs de vie entre ses crocs brûlants, de faire bouillir ce sang et fondre ces graisses, de noircir ces os jusqu'à la moelle... Le feu est un meneur de sarabandes. Le grand ordonnateur des sabbats qui traverse les siècles. Il est l'arpenteur-cendrier, la main noire de l'inquisiteur, la folie des hommes qui fleurit dans les ruines et la désolation...
Mais la sibylle est maligne. Rapide et légère comme l'oiseau de paradis, elle frôle, caresse, se joue de la fureur du brasier.Voilà qu'elle s'empare des flammes, marche sur les braises, comme insensible à la douleur. Elle est la pythie qui domine le souffle ravageur. Elle active la vigueur du foyer comme une amante affamée pour mieux l'anéantir.
" Cette femme est un démon. Et tu sais, comme la faim, le désir est un mauvais compagnon pour l'homme de bien " me souffle Myan dans sa barbe d'un autre temps
" Garde ta vie en sourdine. Reste avec nous. Tu n'es pas taillé pour l'Autre Monde ".
J. Garson. L'héroïque Symphonie.

En parlant de Symphonie j'apprends que ce bon Jon Lord a rangé son bignou.
Good Luck Mec.

lundi 16 juillet 2012

DEBUT

C'est pas le tout d'ouvrir le bouquin. Encore faut-il tourner les pages, choper quelques mots
pour savoir si l'histoire est bonne...
- Je mange des sardines avec les doigts en regardant la diablesse qui tourne autour du feu. -
C'est un bon début non ?

samedi 14 juillet 2012

LA BRISE DE LA PASTILLE

C'est basque z'é le rube que z'écris cobbe ça... Alors pour colbater les fuites de mon tarin qui goutte cobbe les zutes du zambaise ( Hi ! hi ! ), et pour m'abuser un beu, ze gribouille quelques âneries... Ca fait basser le temps et sasse les vilains microbes... Quand ze pense que ze devais aller au défilé jouer de le trombinette avec la sous-bréfète avouez que z'est bas de chance... Le jour de la nête fationale ( cherchez pas z'est la fièvre... ) ze prendrais bas le risque de noyer tout le bataillon dans z'un océan de morve... Z'ai déjà usé une dizaine de tire-zus rien que ce batin et z'ai les guibolles en flanelle cobbe le byjama de grand-bère... Z'ai la tremblote, la bloblote, et les chocottes basque demain, je suis invité à banger un lapin en gibelotte... Faudrait bas que ze manque d'abbétit...
Ainsi déraillait le vilain moineau suivant le pas cadencé de la Légion Etrangère en fredonnant " Tiens, tiens voilà du boudin " devant une télé asthmatique... 
Radio-désastre avait pourtant annoncé qu'une vilaine brise soufflait sur les usines d'Aulnay et que la pastille serait dure à avaler... A ce rythme là c'est devant le buffet qu'on allait bientôt défiler...

vendredi 13 juillet 2012

TU

vois garçon. Tout était déjà en place il y a quatre ans... Manque que le canon, mai vu l'heure affichée, on était " entre deux "... Aujourd'hui que je fais les fonds de tiroirs, que je râcle la couenne du lard et dépoussière les greniers, je me demande si la soupe était meilleure ce 7 juillet de l'An 08... 

jeudi 12 juillet 2012

FREDO

- Longtemps je me suis attendri sur mon sort et j'ai dû trouver pour qualifier mes états d'âme quelques unes des plus belles phrases de la langue française. Mon humilité naturelle m'incitait à penser que " mon cas " n'avait d'intérêt que pour moi, mais il m'intéressait beaucoup. Je me croyais malheureux au point que je le devenais plus ou moins. Cette situation inconfortable dénaturait les joies existentielles qui m'échurent et je vécus une sorte de convalescence morale sans vraiment avoir été malade.
Du temps passa, et un jour je m'aperçus que j'avais guéri de cette longue non-maladie à séquelles sans m'en apercevoir. J'en fus soulagé mais troublé ; guérir sans pilules est toujours suspect pour les gens comme moi qui savent trop bien que tout a un prix et que la gratuité est un piège à cons. -

Les mauvaises langues disent que Frèdo n'écrivait que des histoires de biroutes. Qu'elles aillent se faire fourrer ailleurs !

mercredi 11 juillet 2012

JEANNOT

Bon ce matin, il fait frais. C'est déjà ça... Et puis c'est aussi bien parce qu'on a fait lichette un peu tard cette nuit, et qu'au réveil, on a l'esprit aussi embrouillé qu'un contrôle d'identité qu'aurait mal tourné dans la banlieue de Marseille... Que le mohamed farniente un peu, ça nous soulage la cafetière... Ça nous repose les neurones, nous remet le nez en place... Le soleil il est plus con qu'un caniche de cirque. Sous le prétexte fallacieux ( qui sont pas contents vont se faire voir ! ) que l'été est arrivé, que les routes bouchonnent, que le tour se dope et que les nichons prennent l'air sur les plages encombrées par les morses de juillet, il pointe son museau comme un bon petit soldat, tout fier de " faire chier les gens qui se couchent tard " LF *. 
En parlant de bidasses, ça y est ! Jeannot a terminé son histoire. Mais si ! Souvenez-vous ! Les quatre grivetons embourbés dans la boue et la boyasse en 1917... La Grande Zigouille... Je vous passe les détails... Mais ils s'en sont sortis les cuisses propres de toutes leurs aventures ( Je vous rappelle c'est du roman-feuilleton bande d'intellos ! ) passe que d'abord c'est les z'héros et que les z'héros y gagnent tout le temps...  Sinon y'a pas de suspense, t'as pas les poils qui se dressent parce que le vilain vient d'enlever la belle héroine et qu'il lui promet un avenir en dent de scie...T'imagine Batman ou le Jedi se faire ratiboiser... Dans toute semoule qui se respecte faut que les méchants prennent un peu l'avantage et puis après qu'ils morflent... J'y peux rien, c'est comme ça... Bref, ils se sont tirés de la marmelade, prêts à replonger dans une prochaine saga ( Africa )...
Quand j'y pense à cette boucherie, à cette grande partouze avec la faucheuse, je me dis que c'est pas si loin finalement... Grand Père Henri il s'est fait chauffer les miches dans cette marmite infernale... Ses trois frères morts aux Champs d'horreur comme on dit... Perdus le goût de gigoter dans la bouilloire, farcis de ferraille propre à te déchiqueter la paillasse... La Marne, le Chemin des Dames, il s'était tout mangé l'ancien... C'est peut-être de là que lui venaient tous ces silences, ses yeux dans le vague... Va savoir... J'aurais dû lui parler plus à l'ancêtre... Mais il était bavard comme un moine trappiste... Alors....
Le Jean, y'a longtemps que je suis sur sa trace. Depuis " Billy the Kick " ( bonne idée de cadeau pour Noël, j'ai perdu mon exemplaire lors d'un déménagement au siècle dernier ),  je l'ai pas lâché d'une semelle. Au fil du temps qui passe ( n'oubliez jamais ), il s'est arrondi, il a pris de l'ampleur, est devenu plus un raconteur d'histoire que l'écriveur angoissé qui, en trois phrases te foutait ta journée en l'air, quand t'ouvrais ses bouquins... Bien sûr il louche comme beaucoup du côté de Ferdinand, mais avec quelle verve ! Quel lyrisme ! comme ils disent chez Arte devant leurs douze téléspectateurs ! Et puis, on va pas reprocher à un guitareux de se tourner plus vers Jimmy que vers le pelot du coin... Alors respect pour les maestros svp...
Bon, je vous vois en train de piquer du nez devant mon gribouillage, alors, je vous laisse... D'ailleurs j'ai un peu soif... Serait temps d'humecter la menteuse...

* Léo Ferré.

mardi 10 juillet 2012

DIS

Tu crois pas que j'allais m'embrouiller avec ce gros tas pour quelques vieux bouquins qu'avaient l'air de sortir tout droit de chez Emmaüs... Même les chiffoniers n'en voulaient plus de cette paperasse...Passés de mode, mis au rebut de l'humanité comme les miches du vieil Eusèbe qu'a l'âge de mon grand-père et qui chopine avec ses souvenirs pour pas voir passer le temps.... Des vieilleries qui dataient de Gutemberg quand il était gamin, avant qu'il ne devienne Imprimateur number one.... C'est te dire... Et pourtant tu me connais, je suis pas un négociateur hors paire, je fais pas dans le marchand de tapis, j'ai guère le goût du marchandage, de la palabre...  Plus tendance à dire oui pour éviter la discute, par fainéantise ou inadvertance. Au curé, au maire, au croque-mort, à ma boulangère, je dis ok, ca marche... J'opine du chef et Dubonnet ( A consommer avec modération ). Mais là, il me prenait pour une pantoufle... Au cours de l'immobilier et du Côte de Provence, cinq euros le San Antonio, c'était comme pisser dans le gilet de l'honnête bourgeois, ca frisait l'indécence... Le coup tordu, le discours de politique générale, l'arnaque en suppositoire...
Et puis tu le sais, je suis pas collectionneur dans l'âme. Le maniaque qui te ramène son timbre-poste parce qu'il manque une dent ( dans la mâchoire à Jean ), le cucul qui traverse l'Altiplano pour une touffe d'alpaga... Ceusses qui te visionnent le moindre poil de cul, qu'en font des albums, qu'empilent les rognures de la vie dans des mausolées qu'il ne faut pas toucher pasque c'est rare et coûteux... Les amateurs de boutons de manchette, de vieilles voitures, de vieilles vieilles... Ca me fout un peu la trouille, moi qui compte les heures des fois qui y'aurait du rab...
C'est pas que je regarde à la dépense ou que je sois devenu ladre ( ca bijou, c'est pour l'académie ! ), mais  quand en plus, tu mates la production du Fredo, l'avalanche de bouquins, la ponte incroyable de conneries - a croire qu'il avait dix bras et douze cervelles le gus - tu te dis, bien malin celui qui pourrait se targuer de posséder toute la ribambelle des aventures à Béru and Co...  Ca doit bien exister tu vas me dire... Y'en a bien qui possèdent toute l'oeuvre d'Aimable et son Orchestre... La question n'est pas là ( elle est où alors ? ), moi je voulais juste me faire reluire un peu la caboche avec quelques douceurs dans ce monde de brutes... Retrouver un peu de peps et de bonne humeur avant d'attaquer Jean Dutourd et la rédaction de mon dossier de retraite....
Le vilain filou quand il a vu que je renaclais, que j'étais pas prêt à casser ma tirelire et à battre sa crème en beurre, il m'a proposé un lot... " J'vous mets en plus les mémoires de Tonton Cristobal, deux 33 tours de Wings, un de Gérard Le Normand, le cousin d'Anne de Bretagne, une demi fiole de calva  et tout ça pour un prix défiant toute concurrence, que même ma bourgeoise elle va me priver de farandole quand elle verra la recette du jour ".
J'ai ouvert grand mon cabas, sorti un biffeton et appelé Sos Dépannage pour transporter tout le binz jusqu'à ma niche... Quand tu comptes le transport, les déménageurs, le coup de l'étrier, ça m'a coûté un bras... Mais comme le dit si bien le Commissaire " C'est bien du plaisir " et " Remouille moi la compresse "...

dimanche 8 juillet 2012

samedi 7 juillet 2012

AMNESIE

Alors racontez-moi...
Vous dites avoir regardé un match de tennis. Donnez moi des détails. L'endroit, le nom des joueurs, le score.
- Ça devait être en Angleterre, dans la banlieue de Londres... Pour les joueurs, j'ai pas la souvenance des noms et le résultat,  j'en sais rien... Je m'envole souvent entre deux jeux...
Parce qu'en plus vous volez...
- Non... Pas vraiment. Je saute d'une gouttière à l'autre... Vous voyez comme Cat Women ou l'Homme Araignée..  J'ai du goût pour l'esquive, les disparitions subites sans fleurs ni couronnes, j'escamote facile le lapin... Et puis n'oubliez pas les trous noirs... Les escapades dans le labyrinthe, les singuliers méandres où le veau ne retrouve plus sa vache... J'empile des choses comme des poupées russes, et soudain, pfouff... Plus rien... Sonné par la droite de Mike... Au tapis le gugus... Aux abonnés absents.. Alors, vous comprenez.. Si ! Ca me revient ! C'était du tennis sur gazon et les mecs étaient plutôt bons...
Et après ?
- Le temps s'est mis à l'orage. Ça je me souviens, parce que d'un coup l'image s'est barrée je ne sais où et quand elle est revenue, d'on ne sait où - toujours la même question - il y avait un gros tas de types à vélo qui étaient par terre, des genoux écorchés, des coudes à l'envers et les gars n'avaient pas l'air dans leur assiette... Le speaker braillait que c'était une sacrée malédiction pour le Tour ( de quoi je ne sais pas ), et que les abandons seraient nombreux... J'ai pas tout compris je dois dire... J'étais parti discuter avec Monsieur Vautrin ; Enfin, c'est surtout lui qui jacte dans ses bouquins. Il me racontait l'histoire de bidasses qui s'étaient tellement pris de gamelles sur la tronche pendant la première grande Zigouille qu'ils en revenaient complètement amnésiques... Après je ne sais plus...
Vous n'êtes pas sorti, n'avez pas donné de coups de téléphone ? Vous n'avez vu personne ?
- Ben non, je vous dis... Ou alors c'est passé en pertes et profits... Le bignou je m'en sers plus de toute façon, j'ai perdu le mode d'emploi comme celui des voyages organisés, des soirées au coin du feu, des kermesses et carnavals en tout genre...
Et bien... Ça va être coton de vous trouver un alibi... Demain, prenez des notes bon dieu !

vendredi 6 juillet 2012

CAPPADOCE

Ils sont allé chez " le turc" manger un keebab. Parce qu'il est gentil,  ( pas le keebab, le turc ! ), que ses chiottes sont très propres et pas à la ..... et que, la Cappadoce c'est vachement joli, mais c'est trop loin....


jeudi 5 juillet 2012

NOUVELLES BREVES

Saperlipopette ! J'apprends par la TSF que le Père Dodu aurait des problèmes de trèsorerie ! Que la dette lui tannerait la couenne et coincerait la machine à jambon !
Triste époque. Déjà que l'élixir de l'Abbé Soury nous manque...
A-t-on des nouvelles de la Mère Denis et du Père Lustucru ?

mercredi 4 juillet 2012

QUATRE JUILLET

Ils sont allé à la cafétéria. Ils n'avaient rien de particulier à fêter. Seulement l'envie de tremper leurs museaux dans les affaires du monde. Et quoi de mieux pour goûter la morve de l'existence que de laper dans la gamelle du peuple.. 
L'endroit se voulait con et temporain à la fois. Les couleurs pastel du mobilier contrastaient avec le vert pas vraiment vert des plantes vertes - Ne trouvez rien à redire à cette phrase, c'est un exercice de style NDL - Des énormes lampadaires chromés, astiqués comme les ratiches à Joe Starr * se demandaient ce qu'ils foutaient là à briller en pleine lumière, à chauffer la tonsure de pékins affamés, pressés d'engloutir des oeufs en meuh rette, du poisson carré et des steacks qu'avaient plus la frite depuis longtemps... A croire que le courant ne coûtait rien et que la Krise promise par le nouveau Kaiser n'affectait pas cette usine à bouffe ( vieux réac ). La queue s'allongeait comme le nez du bonhomme en bois, les couteaux coutelaient, les fourchettes fourchettaient et tiens ! Deux belettes qui font du foin pour tchatcher l'addition.. Z'ont perdues leurs tickets restau et leur abonnement à l'I Phone Company... Y'à des jours comme çà... Tu crois que tout va bien, que la vista te fait risette... Tu rigoles avec Gisèle, le tôlier vous a à la bonne, les vacances se précisent et paf ! La grosse dondon de la caisse t'engueule parce que tes billets de réduc sont périmés...
- C'est le règlement madame 
- Tu sais où je me le carre ton règlement..
Ca fleurait bon la castagne dans le maïs. Des mecs sapés comme des croque-morts, ont fait valoir leurs  badges et leurs biscottos pour remettre de l'ordre dans le troupeau et évacuer les deux cricris qui tournaient baltringues... Le manège s'est remis en marche, ça tombait bien y'avait des promos sur les lave-linges..
- Bon, je propose qu'on retourne à nos fourneaux qu'il a dit... 
On n'a plus de temps à perdre ma pauvre Huguette..
Ils sont rentrés à la cambuse, se mater " Né un Quatre Juillet " d'Oliver Stone qui leur rappelait plein de trucs de " l'ancien temps "...

* Chanteur apprécié des masses impopulaires.

lundi 2 juillet 2012

CHRONIQUE LE TEMPS

Ils sont allé à la cantine pour fêter l'anniversaire de la chienne. Il y a huit ans, la cabotte était une boule de poils qui courait partout, déchenillait les godasses et les prises électriques, pissait ou bon lui semblait avait toujours sur la truffe un sourire à rendre meilleurs les humains... C'était un foutu gadget qu'il ne fallait surtout pas laisser seul - elle couinait comme un goret, ce qui, vous le comprendrez aisément dérangeait les voisins magrhébins - Ils avaient toujours un oeil sur elle, transformés en guimauve, en pâte à choux quand elle rêvait les papattes en l'air. Ils s'engueulaient aussi, pas d'accord  sur le régime à adopter, la marque des croquettes... Les trempes à lui mettre pour qu'elle ne ravage pas le pucier... Le temps qui passait leur faisait la nique entre deux gratouillis derrière les oreilles. Elle grandirait et eux vieilliraient sans y prendre garde, attentifs qu'ils étaient à lorgner ses moindres états d'âme... 
Ils ont commandé une salade de lentilles, une saucisse-frite et un quart de tord-boyaux. Z'ont lappé leur gamelle en se regardant en chien de faience... 
Il y a huit ans, Libération titrait en Une " Un acteur nommé désir ". Ca aurait été un chien qui lève fièrement la patte, et renifle le cul des femelles, ils auraient pu l'appeler Marlon...

dimanche 1 juillet 2012

COUP DE CHALEUR

Y'a des jours où tu rêves d'être un petit gervais dans le rayon crèmerie du super-market, ou mieux carré findus dans le congel.
Ta seule crainte c'est de te retrouver dans le caddie de la ménagère, en train de fondre sous la cagnard, parce comme d'habitude, elle a mis ses clefs au fonds de son sac et qu'elle ne peut pas ouvrir le coffre.
C'est con une ménagère... Mais faut lui pardonner, elle bosse toute la semaine à l'usine, s'esquinte les doigts à trier des coques de portable, ou d'autres conneries en plastoc,  alors elle choisit pas son jour de shopping... Chaleur ou pas, les lardons faut que ça bouffe... Déjà bien heureuse d'avoir du taf... 


RUE BARBARE


 H                                                                                                           U                              ...