dimanche 29 décembre 2013

CHANSON DU DIMANCHE

J'ai pas de maison qui cache un mystère, j'ai pas de ballon qui s'envole en l'air
J'ai pas d'enfant blond jouant dans la terre
Dernière livraison
Avant inventaire.

J'ai pas de moissons qui craignent l'hiver, j'ai pas de lampions, de boites à lumière
J'ai pas de cochon, de tirelire en verre
Dernière livraison
Avant inventaire.

J'ai pas de tontons qui valsent à l'envers, pas de compagnons clebards de misère
J'ai pas de passion d'été ou d'hiver
Dernière livraison
Avant inventaire.

J'ai pas de poissons, d'aquarium qui sert de télévision, d'image à l'envers
J'ai pas de flons flons de bal populaire
Dernière livraison
Avant inventaire.

J'ai pas de vision du ciel de l'enfer, pas de vocation à aimer mes frères
J'ai pas de violon pour jouer Schubert
Dernière livraison
Avant inventaire

J'ai pas de prison, pas de monte-en-l'air qui croquent le vison de vieilles rombières
J'ai pas de matons, et pas de geolières
Dernière livraison
Avant inventaire.

J'ai qu'un papillon à la boutonnière, un brin de raison dans l'imaginaire
J'ai qu'un vieux crayon sur de pauvres vers,
Dernière livraison
Avant inventaire.





samedi 28 décembre 2013

vendredi 27 décembre 2013

QUESTIONNEMENT

Franchement, il se demandait bien comment celà avait pu arriver...
Le Quand, le Qui, le Pourquoi et le Comment...
Le Quand, le Qui, il se doutait bien un peu... Bien qu'il faille encore creuser... La naissance et la mort n'étant que des choses quelque peu aléatoires et l'entre deux une forme d'autisme ordinaire...
Mais le Pourquoi et le Comment demeuraient un mystère...
En réfléchissant, il se dit que s'il connaissait le Qui, il pourrait découvrir le Comment...
Ce qui pourrait amener la date du commencement du Quand...
Et éventuellement le Pourquoi...

mardi 24 décembre 2013

LA BELLE HISTOIRE

Il faut se souvenir que l'Orage, cette foutue invention du ciel s'en va rouler carrosse chez les Pauvres, dans les  quartiers de la Basse-Ville où ils s'entassent dans des clapiers autour d'une pauvre dinde esseulée entre deux navets et quatre marrons. Pauvre volatile qui se doutait bien que cette période serait néfaste pour ses vieux jours, comme la Rose de la rue St Vincent qui voit la pt'ite croix de la basilique **.
Il tambourine l'Orage... Il secoue les devantures des pauvres magasins fermés jusqu'à la reprise économique... S'engouffre dans la rue des Sans-abris, emporte quelques tuiles, inonde quelques caves... Les Pauvres, c'est les pertes et profits du Bon Dieu qu'est un sacré salaud de Capitaliste qui s'est donné aux Marchés en se grattant les Bourses...
Par chance, le pauvre Scribouillard qui trime sur sa page décide que " Trop de bonheur tue le bonheur " et par un excès d'honnêteté, une envie de " Vengeur Masqué " bien compréhensible en ces temps de disette décide d'inverser les rôles...
Voilà que les hommes heureux perdent leur bon travail, que le barbecue met le feu à la jolie Maison au coin de la rue, transformant la jolie pelouse en caca merdeux,  que la jolie femme du voisin - un homme heureux jadis ! - s'en va roucouler avec un pauvre type de la rue des Sans-abris abandonnant les beaux enfants qui de surprise dégringolent de la balançoire et s'en vont zoner sur la Lande en chantant " Vive la Commune ! " ***
Ce qui vous l'avouerez est une bien Jolie Histoire.
** Aristide Bruant.
*** L'Oteur promet qu'à compter de dorénavant, il mettra fin à ces élucubrations ( Voir Antoine ) et  s'efforcera de donner à sa prose un petit air de Jean d'Ormesson. Ce qui bien entendu, n'est pas gagné...

NOËL ANTILLAIS

Y BOUT ! Y BOUT ! LE JOYEUX NOEL ANTILLAIS

lundi 23 décembre 2013

LA BELLE HISTOIRE

Et c'est toujours la belle histoire du petit chien aux yeux de chien, qui est très heureux d'avoir un bon maître qui a un bon travail, une jolie femme - Un peu dépensière certes - mais qui lui prodigue de si nombreuses caresses que son joli museau de petit chien en est tout retourné. Il est heureux le petit chien aux yeux de chien de voir que le voisin heureux d'avoir un bon travail aligne de jolies côtelettes sur le barbecue tout heureux de grésiller sur la jolie pelouse...
L'orage prévu en fin d'après-midi par le Monsieur de la Télé qui est très heureux de voir que ses prévisions se réalisent et que, pour lui commence un week-end plein d'heureuses promesses - La shampouinneuse de la rue des Bonnes Manières ne lui a-t-elle pas promis une mise en plis entièrement réalisée à la main - L'orage donc, décide par un heureux hasard de faire un détour et d'aller caramboler chez les Pauvres...
Ce qui, vous l'avouerez est une bien Triste Histoire...

dimanche 22 décembre 2013

LA BELLE HISTOIRE

C'est toujours la Belle Histoire, du type qui est heureux d'avoir un travail stable, une famille, une jolie pelouse sur laquelle il a construit un joli barbecue en briques roses, bien orienté pour que la fumée des cochonnailles ne gêne pas le voisin...
Le voisin qui est un homme heureux parce qu'il a un travail, deux jolies petites mômes blondinettes, la dernière née du Salon de l'Oto, une jolie pelouse sur laquelle il a installé une balançoire avec un portique sécurisé pour que les enfants de la maison au coin de la rue puissent faire des galipettes avec ses fillettes...
La maison au coin de la rue qui abrite un homme heureux qui soigne ses rosiers, en sachant qu'il est veinard d'avoir un bon travail, une jolie femme, un chien avec des yeux de chien, deux jumeaux qui vont jouer chez le voisin d'à côté - qui est un homme heureux -  un joli gazon sur lequel il a installé une table en osier, des chaises, un parasol à l'abri des regards indiscrets...
Et les enfants qui sont heureux de faire de la balancelle sur la jolie pelouse du voisin qui est un homme heureux, et qui allume son barbecue en briques roses pour recevoir la petite famille de l'homme heureux qui habite la maison au coin de la rue...
Si vous connaissez la suite à cette " Belle Histoire " écrivez au Journal qui transmettra...

samedi 21 décembre 2013

PETIT VEINARD...

Mesdames et Messieurs...
A ma droite, Frankie " The Voice " Sinatra. Un mètre quatre-ving cinq pour quatre-vingt cinq kilos..." Dix grammes de génie... Dix grammes de chance... Le reste c'est que du boulot... " Chanteur, acteur américain, poteau de bringues de Sammy Davis, Dany Kaye, Dean Martin et toute la trilogie des zombies de ces années-là... Rabatteur de filles pour les Kennedy, cul et chemise avec les parrains de la mafia de Chicago ( Rappelez-vous le bonhomme est d'origine sicilienne... ), mari d'Ava Gardner, " Une nana capable de foutre le feu à la planète adossée à un piano" et pourvoyeur de chansons pleines d'Etrangers dans la Nuit...
A ma gauche, Claude François dit Cloclo, minet blondinet, danseur de Claudettes et gendre idéal avant Michel Drucker et David Pujadas chez la ménagère de plus de cinquante ans dans les années " Yéyé ". Idole incontournable de la Chanson Française, invité permanent de Maritie et Bébert Parmentier ** les gourous du paf de ces décennies, rêvant d'avoir un Marteau, un téléphone qui chiale et queutard impénitent... Il les trouve toutes " Belles Belles Belles... ", amoureux de France Galle - Une donzelle qui déclencha les premiers émois chez votre serviteur encore pubère - petit salopard maniaco-dépressif avaleur de pilules, mort accidentellement dans sa baignoire même pas assassiné par une Charlotte Cordet énervée... MAIS...
Et là, je ne vous apprends rien mes pleutres, co-auteur d'une chanson avec Jacques Revaux et Gilles Thibault ( dont les familles vivent encore grassement des droits d'auteur me dit-on dans l'oreillette ) intitulée " Comme d'Habitude " et reprise par le Grand Ricain et tant d'autres... Vous connaissez la suite... Les reprises sont plus nombreuses que ma liste de cadeaux de Noël..
Petit Veinard...
** Oui, je sais c'est Carpentier, mais je fais ce que je veux !

vendredi 20 décembre 2013

MEZZ

Mezz est blanc. Mezz joue du saxophone, de la clarinette. Mezz va au pénitencier pour traffic et consommation de Marie-Jeanne. Mezz abuse de tous les alcoooools et de toutes les filles présents sur le marché. Mezz devient première gachette chez le mafieux Sydney. Mezz écrit ses mémoires " Really the Blues ". Mezz prône l'égalité raciale. Mezz est l'idole d'Hugues Panassier. Mezz est un chic type...
Pourquoi je vous raconte ça ? 
Parce qu'aujourd'hui, que c'est un matin " New-Orléans "...
Si c'était une matinée " Sardines ", je vous parlerais de Patrick Sébastien, c'est aussi simple que ça...

jeudi 19 décembre 2013

A FAIRE...

Bon faut être clair, te voilà compromis
dans une sale affaire...
A faire du rien, on n'en n'est pas moins
Activiste...
Affaire de moeurs, affaire de coeur,
A faire du beurre de la rancoeur,
Faut néanmoins
Trouver une piste...

mardi 17 décembre 2013

FOURBI

Hé ! Qu'est-ce que je fais ?
502 ERROR
502 ERROR
C'est que moi, je pige pas le britich, la Queen Mamy et la Tamise c'est pas ma tasse de thé ( A cinq heures ), qu'est-ce qui me raconte le machin ?
Mot de passe oublié ?
Ben... Quoi... Encore Error...
PAR TOUS LES GIEKS DE LA PLANETE !
C'est pas Dieu possible ! La mécanique...
Moi, j'vous l'dis,
C'est bien du souci
Tout ce fourbi...

lundi 16 décembre 2013

JAMES

Me revoilà plongé dans les affres d' Américan Tabloïd "... D'habitude, Ellroy c'est comme l'Autre, j'y reviens une fois par an. Mais là dix bonnes années se sont écoulées depuis la parution de ce premier opus et c'était trop tentant de recommencer la trilogie... Comme quand tu retrouves un cousin éloigné et que tu discutes des vieux oncles de la famille...
" La véritable trinité de Camelot était : de la Gueule, de la Poigne et de la Fesse. Jack Kennedy a été l'homme de paille mythologique d'une tranche de notre histoire particulièrement juteuse. Il avait du bagout, il dégoisait des conneries et arborait une coupe de cheveux classe internationale. C'était le Bill Clinton de son époque, moins l'oeil espion des médias envahissant et quelques poignées de lard... "
Voilà. Vous avez pigé ? Ca va pas être du pipi de chat l'histoire... Y'a pas de cacahuètes salées à l'apéro ou de mignardises au dessert... On fait pas dans le jambon blanc-purée - comme trop d'écrivaillons qui se prennent pour des " Affranchis " - c'est plutôt un chili bien pimenté qui va vous secouer les boyaux... Si vous rentrez dans le tunnel, z'en sortirez pas indemnes... Le pt'it Jack bientôt Président, bouffeur névrotique de demoiselles qu'aimerait tirer la barbiche de Fidel mais qu'ose pas... La-dessus tu rajoutes le frangin incorruptible, Jimmy Hoffa le vilain mafieux, J. Edgar Hoover de sinistre mémoire, Howard Hughes, des flics vraiment méchants et pourris jusqu'à l'os, le FBI et tout le tintouin... Ca fait une sacrée galerie de gugus dans l'Amérique de ce temps-là qui appelait ses afros-américains des Nègros... Vous voyez le genre...
Je sais, je sais.. Objectez mes bons... Ellroy est un foutu camé aux amphé, un salopard réactionnaire, plus proche du nervi texan que du Barak de notre temps... Qu'il se baffre de son enfance malheureuse ( Le Dahlia Noir et d'autres ), mais on va pas faire la fine bouche quand on tient un pavé pareil dans les pognes... On se fout pas mal du pedigree du bonhomme qu'a pondu cette saga... On profite, on se régale, on dévale la pente et on emmerde les curés de la littérature... Et puis mes bons amis, question " style " j'en connais qu'un qui le dépasse...

dimanche 15 décembre 2013

CHANSON DU DIMANCHE

J'aimerais parler d'amour à la pt'ite fille qu'allume un cierge
Et lui dire qu'un jour je s'rai pour elle comme le " Beau Serge "
J'aimerais parler d'amour dans l'escalier à ma concierge
Mais je reste toujours...
Aussi raide que le brin d'herbe.
J'aimerais parler d'amour aux moustaches du beau militaire
Et lui dire qu'un jour je deviendrai son " Légionnaire "
J'aimerais parler d'amour aux grands yeux de ma boulangère
Mais je reste toujours...
Aussi peureux qu'un ver de terre.
J'aimerais parler d'amour à la pt'ite fille de ma voisine
Et lui dire qu'un jour elle appréciera ma bobine
J'aimerais parler d'amour dans les cafés les ascenceurs
Mais je reste toujours...
Plus triste qu'un défilé d'bonnes soeurs.
J'aimerais parler d'amour aux piafs, aux matous, aux clebards
Et leur dire qu'un jour je f'rai partie du grand bazar
J'aimerais parler d'amour au joli minet en costard
Mais je reste toujours...
Le dernier à changer d'trottoir.
J'aimerais parler d'amour, mais j'hésite, je n'en parle pas
Je me dis qu'un beau jour je deviendrai Casanova
J'aimerais parler d'amour avant d'partir une dernière fois
Mais je reste toujours...
Comme le pt'it Jésus sur sa croix.

C'est dur de parler d'amour, c'est sûr ça s'fait pas en un jour
C'est dur de parler d'amour, je suis pas mûr, je suis un gros balourd...

samedi 14 décembre 2013

FILE D'ATTENTE ***

Dix sept heure. La nuit. Les lumières de la ville.
Je passe devant mon dealer préféré. Vu la queue sur le trottoir, je me dis qu'il y a encore une sacrée bande de fumaillons...Que c'est vraiment pas la peine toutes ces campagnes, tous ces discours... Les gens c'est comme les pierres... Ca bouge pas... Surtout les toxicos... Ca me rassure quelque part... M'interlope quand même... C'est bizarre... Peut-être des millionnaires en herbe... L'espoir faisant vivre, sont tous près à mourir pour quelques biffetons de la FDJ.. Je critique pas remarque, je constate... 
Me vl'à devant ma boulangère préférée... Une blondinette tatouée du sol au plafond... Enfin j'imagine, me permettrait pas des hypothèses foireuses... Vu que le plafond est garni d'étoiles, de gugus sortis de mangas, je pense que le sol... Elle en a partout la donzelle... Je lui dirais bien que ça gâche son décolleté, que ces biscotos sont un petit peu légers pour tant d'encre, mais encore une fois... De quoi je me mêle... Si c'est son truc...
Rencontre S. " Comment ça va ? Ca va ". J'ai toujours admiré les yeux de cette nana... Des mirettes claires comme la fontaine à Tonton ou les golfes du Fou Chantant... Tout près de la transparence... Quand elle te mate, tu sais pas où mettre tes abattis... C'est un vrai scanner cette fille-là... Je nous regarde dans la glace... Y'a plus de vingt ans de différence entre nous... La voilà la belle histoire à Marquise...
Me raconte que Machin est à l'hosto. De violentes douleurs au bide... Et hop ! Patratas ! On n'ose pas dire le nom... On attend les exams, les joyeuses perfusions et tout le tintoin des gentils carabins... Merde alors, un type net comme ma déclaration d'impôts... Anti-tabac jusqu'à l'os... Pareille pour la bibine, un marcheur... Un pragmatique, pas un affolé du bocal comme moi... Bref le cinquantenaire nickel, sans fioritures ni moustaches... Ca fait zip dans ma carriole... J'ai d'un coup les miches qui jouent du tambour ( Merci Pierrot ! ). Avec tout ce que j'm'avale moi, faudrait peut-être freiner un peu... Et puis, j'y pense plus... La petite S. ( si tu la voyais tu serais d'accord elle pas grande, mais c'est moi qui raconte hein ! ) me demande si j'ai tenté ma chance...
" Avec toi.. T'es folle ou quoi ? "
" Mais non idiot... C'est Vendredi Treize aujourd'hui... "
Ah ! Je comprends mieux la file d'attente...
Journal de Bord : Vendredi Treize Décembre.


jeudi 12 décembre 2013

mardi 10 décembre 2013

lundi 9 décembre 2013

DROLE D ' EPOQUE

Il fut étonné au réveil, de trouver sur sa table de nuit, une nouvelle cafetière. Une " italienne " pimpante qui avait dû s'installer pendant la nuit. Il ne s'en formalisa guère... On savait depuis quelques décennies, que les objets avaient une âme et agissaient souvent selon leurs humeurs... Des études sérieuses expliquaient journellement le plaisir que prenaient les mouchoirs en soie à se glisser sous l'oreiller des demoiselles ou celui des tondeuses à gazon à changer de pelouses...On avait vu des rues entières se couvrir de journaux, des plages envahies soudainement d'écrans plasma et des automobiles quitter la fourrière sans même payer d'amendes.. C'était une drôle d'époque...
Il passa une pince sur son crâne et constata que ses cheveux avaient encore poussé durant la nuit et émettaient un halo lumineux qui éclairait l'intérieur de la niche.
Décidément les nuits ne portaient plus conseil et les rêves entassés dans le tiroir de la commode ( un meuble venu dont ne sait où ! ) n'enchantaient plus vraiment la vie..
Il décida de se rendormir quelques années... La cafetière avait déjà disparue, remplacée par une bouilloire replète qui chantonnait un air d'avant-guerre.

dimanche 8 décembre 2013

C'EST DIT...

" Il y a deux choses dont on peut se passer : La prostate  et le Président de la République "
Clémenceau.
Sacré Pépère va ! A croire que chez tous les Georges et Moustachus de surcroît, le bon mot est un art de vivre...
" Aï ! Vous m'avez fêlé le postérieur en deux !
Se plaignit-elle, et je baissai le front, piteux,
Craignant avoir frappé de façon trop brutale,
Mais j'appris, par la suite, et j'en fus bien content,
Que cet état de chos's durait depuis longtemps :
Menteuse ! la fêlure était congénitale.
Quand je vous le disais... Des vrais Rigolos ces Jojos...

vendredi 6 décembre 2013

TATA

De toute façon, on passera pas au travers... Moi j'aime bien quand le monde hommagie ( du terme " Rendre Hommage " bien connu à l'Académie ). Que tu as l'impression un moment que tout se mélange, tout se raccroche, tout s'embrique et s'embrase autour de la dépouille du Grand Homme, de la catastrophe tsunamique, de la grosse tremblote terrestre, de la sortie des inédits des Beatles ( non, là t'exagères ! ) ect...etc... Et caetera si vous voulez...
Les deux Johns ( Kennedy Lennon ), le Martin, le Mickaël et tant d'autres dont le nom m'échappe parce que j'ai du jus de navet dans la tronche et que tu sais René... Tout va si vite... On s'interlope un moment , on se gratouille l'occiput en regardant le temps qu'il fait... Ces gens font partie qu'on le veuille ou non de notre disque dur, on vivait avec sans s'en ( c'est rigolo non sans s'en ! ) rendre compte... On sifflotait " Working Class Hero " en descendant la poubelle et on se demandait avec le type de la télé si JFK ou les Tours Jumelles c'était pas un vilain complot des Forces du Mal ou des Admirateurs de Claude François dont on ne parlait plus... Le monde qui tourne comme une bourrique, la Symphonie Grabuge , le Voyage et la Méchante Rigolarde qu'affûte ses ciseaux...  Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise... Même Roger m'en parlait ce matin en buvant son pt'it blanc.. D'habitude le zigue,  c'est plutôt les canassons dans la troisième qui le branchent... Mais il fait partie de la famille et il a eu une pensée pour Nelson... 

jeudi 5 décembre 2013

REPOS DU DIMANCHE

Plusieurs fois il a croisé le regard du renard. Furtivement bien sûr... Le goupil n'est pas homme à s'installer sur le bord du chemin pour vous raconter sa vie... Déjà que les tirades de La Fontaine le fatiguent depuis quelques décennies, il pactise pas avec le benêt qui le regarde d'un oeil tout rond... C'est comme ça... Trop de cabots enragés qui lui ont couru au derche... Trop de plombs qui lui ont sifflé autour des feuilles... Il est devenu prudent le garçon... Il profite de la neige et du froid qui éloignent tous les sabreurs, les empailleurs, les amateurs de viande fraîche, les tirailleurs de faisans et de biches... Doit faire ses courses de la semaine. Pour préserver son repos dominical...

mercredi 4 décembre 2013

mardi 3 décembre 2013

IL

Avait lancé un cailloux en l'air pour le plaisir de le voir retomber.
Avait lancé un gros mot dans une conversation entre gens distingués.
Avait lancé une souscription nationale pour acheter une guitare électrique qui lui apprendrait à jouer le blues.
Avait lancé un compte à rebours sans espoir.
Avait lancé quelques baisers à une femme entrevue, à un champion qui mouillait le maillot.
Avait lancé quelques anathèmes pour passer le temps.
Avait lancé une nouvelle journée en attendant la prochaine.
C'est tout.

lundi 2 décembre 2013

THIS IS BLUES ( SUITE )

Hé ! Je vous l'avais bien dit que la surpatte continuerait.. Le temps d'aller acheter ma baguette aux  céréales, ( faut être précis quand on raconte ! ) voilà que le pt'it Eric de Ripley attaquait un Croosroads d'enfer au Winterland - Quand on dit que le Cream ne paie pas ! - pendant que des barbus texans faisaient le ménage dans la Grange... La sarabande repartait de plus belle ! Une petite boulotte sapée en gitane et ronde comme une queue de pelle braillait qu'elle pouvait transformer " Summertime " en bombe incendiaire avec sa bande de clodos... Le vieux Mayall matait le jeunot Taylor en se disant que c'était peut-être une affaire... Que le garçon pouvait faire une belle carrière.. Va savoir...
La bibine défilait au pas cadensé et Brian toujours sur le coup a payé une tournée générale d'amphés pour faire monter la sauce..
" J'vous présente un pt'it gars qui nous arrive tout droit de Seattle... Il gratte un peu et ma foi... S'en sort pas trop mal " Quand le frisotté ( genre mouton noir, tu vois ), habillé comme un arc-en-ciel a entamé le deuxième coda, les autres se sont arrêté de jouer en grognant 
" Que c'était bien la peine de s'esquinter les phalanges pour qu'un type comme ça viennent nous marcher sur les pieds ! "
Et oui, Vous êtes toujours en direct...

THIS IS BLUES

Quatorzième cigarette avant la sortie d'autoroute. Ce matin, y'a une bande de pt'its gars qui se la jouent  cheveux gras et ronds de sueur sous les aisselles... Des anglisches, des amerlockes qui foncent dans le binaire comme votre serviteur au bistrot...  Qui allument leurs guitares d'un air entendu en secouant leurs barbiches et leurs tignasses de petits batards des Grands Ancêtres ; Ceux qui les font rêver avec leur bouille de cirage... ( Je voudrais être noir chantera Nino ). Comme d'hab, ça date pas d'hier cette pommade, les pt'its du XXI è vont encore tirer la gueule... Toujours la même rengaine Papy ! Tant pis, je vous balance la play liste du Lundi...
Rolling Stones : Little Red Rooster
Southside Johnny : Living With the Blues
Johnny Winter : Dallas
Savoy Brown : Ain't No Need to Worry
Mick Abrahams : Driftin Blues
Stevie Ray Vaughan : Tin Pan Alley
Nine Bellow Zero : No More the Blues
Canned Heat : Amphétamine Annie
John Mayall : Super Natural
The Animals : Bom Bom
Koko Taylor : Born to Bad Signe. Je sais. Elle détonne au milieu de tous ces blanc-becs, mais c'est elle qui tient le bar et surveille les entrées... Suffit qu'elle en pousse une... Et tous à genoux les minots !
D'autre s'inviteront sûrement à la Surboum, la matinée n'est pas finie...
A demain mes petits routards... Allez on attaque le Mi en tierce...

dimanche 1 décembre 2013

PAPY MAMY

Maman ! J'veux pas aller chez Papy !
Pourquoi ?
Y fait rien qu'a m'embêter avec les histoires de son temps, et y me saoule avec sa musique... Que j'y comprends rien à tous ces groupes qui sont tous morts... Connaît même pas Beyoncé ce vieux machin...
Et pis, y veut que je lise des livres... N'importe quoi... Sa soupe est pas bonne et il sent le vin et la cigarette... Franchement c'est dégueulasse ! A la télé, y regarde que des trucs où des gens causent, des histoires de guerre où il était pas même pas né... Pourquoi pas Jeanne d'Arc et son vase de Soissons ... Hein... Tu parles d'une purge... Et pis, y me fait un peu peur quand il crie après le gouvernement... Un vrai ramassis de bandits qu'ils dit, tous des voleurs de cassettes... Des renards dans le porte-monnaie, des affameurs du peuple... Faudrait cramer le Pot de Chambre qu'il marmonne dans sa barbiche... Et chaque que je reviens de chez lui, j'ai la crève, tellement il se chauffe avec des boules de neige...  Alors Merde ( Pardon maman ! ) j'veux pas y aller...
Bon... Ben va chez Mamy...
Oh ben non ! C'est encore pire...

 H                                                                                                           U                              ...