samedi 31 octobre 2015

LA MONTALANT

< Le lapin se mange avec les doigts, comme les cuisses de poulet, les boulettes de couscous et leurs petites côtes d'agneau grillé. La bière et le vin se consomment sans modération, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, quand les poêtes voyous invoquent les ribaudes de Maître François. Quand les cocus pleurent leur infortune et quand les épiciers se prennent pour Garcia-Lorca... >
Quand tu as la prétention d'aligner quelques mots sur quatre notes de musique, t'es bien obligé de faire allégeance aux Vieux Anciens non ? Alors si tu as l'humeur marine, la tête un peu cabossée, et des aigreurs sous la ceinture, tu gribouilles deux rimes vite fait sur le gaz en attendant le jour où tu sortiras en braillant de chez la Montalant...
Pour ma part, j'ai l'estomac trop fragile pour les agapes viandardes ( berruriéennes dirions-nous ! )... Faut que je pionce mes huit heures et je suis pas prêt de trousser les nippes de l'Adrienne... On me mettra même pas dans le trou entre Brel et Gauguin...
La vie est injuste ! Et la mort encore pire !

vendredi 30 octobre 2015

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LES BESTIOLES
La poule faisane qui niche dans les sapins du haut, et qui décole façon Concorde ( pour les gamins, c'était un zingue des années de looping ! ) quand tu allumes la lanterne, que tu te prends pour l'Ankou qui fait sa tournée, et que, comme le baudet moyen, tu mates le ciel ( importance la météo pour celui qui glande rien ! ), que tu chausses les bottes et craques la première clop en serrant les miches... Bien sûr que les taïauts font un foin d'enfer derrière le volatile... Comprennent rien à l'histoire, reniflent, toussent... Et les voilà qui creusent comme des orpailleurs à la recherche de la grosse pépite pendant que l'autre piaf, haut perchée ricane de tant de futilité...
Y'a aussi les fils de soie des araignées parties en campagne, les fourmis volantes qui attendent l'ouverture du magasin, le couple de pies qui s'engueulent et quelques vieux korbacs qui tirent des plans sur la comète... Si tu t'avances au milieu des orties ( ces saloperies repoussent dans la nuit ! ) sûr que tu marches sur le gros crapaud qui croasse pire que notre Jauny national, en attendant que cette pouffe de princesse veuille bien lui rouler une galoche et que ces foutus contes arrêtent de le prendre pour un benêt...



jeudi 29 octobre 2015

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LES CHIENS
... Et les idées nauséeuses de la nuit qui tricotent dans ma tête l'écharpe, le paletot qui permettent de voir le jour qui se lève... Faire le tri des gamelles pour les bestioles, les portions qualibrées comme à  l'hospice des vieux de St-Frusquin quand le maton en blouse blanche comptabilise les pilules - trois bleues, deux rouges, un sirop pour la toux, trois couches-culottes pour la cinq - se prendre pour l'employé du zoo, son kilo de barbaque au bout de la fourche devant la cage aux fauves qui fait gaffe où il met les pattes... La solitude du palefrenier dans les matins glacés, les naseaux qui fument, les sabots qui piaffent devant la botte de paille... Ces métiers de l'aube dont on ne parle jamais, ces types qui nettoient les paddocks ou la cage des singes... Des fruits pour les babouins, du foin pour les mastodontes, du poiscaille pour les otaries... Comme l'infirmier de la résidence Beau-regard en somme...

mercredi 28 octobre 2015

BLOC NOTES

LE CHAT
Ce matin, le matou a la gueule de bois. Plutôt que de bousculer la vaisselle sale pour plonger dans sa gamelle, le voilà qui va se pager direct sur le canapé... L'a fait la java de Broadway le bougre ou emporté une chatte rencontre sur la piste aux étoiles... Va savoir avec les bestioles... C'est un bohémien tueur, ce greffier... Il porte fièrement ses dix ans au bout de ses moustaches.. Ses oreilles cabossées par tant de bastons... Ses nuits de déglingues avec des voyous de son cru... Bienvenue chez les fauves...
Et moi, j'ai des poils de chien plein la bouche....

dimanche 25 octobre 2015

7H 29. ( Ancienne Heure )

TIGNOUS
1) Retrouvé dans mon fatras ce dessin de Tignous. Une couv parue au moment où la connerie faisait des pirouettes jusque dans nos assiettes... Juste pour pas oublier... Ou peut-être oublier justement, renfiler sa culotte et recommencer, poser un autre regard... Comme un matin tout neuf... Faut pas rêver non plus me dit Suzanne devant sa brosse à dents...
2 ) " Savoir qu'il y a des choses qui ne bougent pas dans un monde qui change et se dégrade " a écrit un auteur dont j'ai oublié ( oups ! ) le nom... C'est un espingouin je crois... C'est vrai ça ! Le jour qui se lève avec son petit côté frisquet, son " bientôt Novembre, renfile ton pull ", y se fout pas mal du changement d'heure... Comme les gengivites, les gammes chromatiques, les tueurs en série, les clebards qui braillent au milieu de la nuit et piquent des roupillons d'enfer dans la journée, les exhibitionnistes, etc... Je vous fais un aveu... Même ma pendule, elle a pas bronché quand ce matin, j'ai tripoté ses aiguilles... Pour être à l'heure, justement...
3 ) Qu'est-ce qui fait qu'en ce siècle où on se gratte les arpions à distance, où l'on mate le trou du cul des exoplanètes comme des voyeurs impénitents que nous sommes, on soit pas capables d'empêcher des catastrophes pas naturelles... Doit bien y avoir un moyen pour éviter qu'un accident d'autobus rôtisse des braves gens en moins de temps qu'il n'en faut pour remettre nos portables à jour...
4 ) Je laisserai pas à ma descendance de maison familiale, un coffiot bien garni ou cette charmante bicoque sur l'île de Ré qu'on avait acheté, ta mère et moi, quand les mouettes pataugeaient pas encore dans les hydro-carbures... J'en suis pas plus fier pour autant... Quand mon heure sera venue ( je compte bien la trafiquer celle-là ! ) si je laisse quelques bons souvenirs, ce sera déjà pas si mal...
5 ) Je vous donnerais bien la recette du calamar en persillade mais je sais que vous vous en foutez... Bande de céphalopodes...
6 ) Bon Dimanche à vous...

samedi 24 octobre 2015

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Vous moquez pas... Nous voilà revenus au tout début... Quelques millénaires avant l'apparition  du salopard qu'a zigouillé un pôvre mouton plutôt que son rejeton, du zigoto à frisettes, du hare krisna de mes deux, et du mahomet le couscous au four et la toile cirée sur ta femme,  qui ont  donné plein d'idées géniales pour le futur...   Après l'âge du tekno, du tangstène et des bigotes qui font toujours recette au fond de nos sacristies, vous me voyez ici présent,  dans la grotte avec un stylet, un morceau de défense de mammouth noirci entre les pognes,  à gribouiller ces quelques mots qui vous enchantent, vous interpellent et vous donnent envie ( quelquefois ) de suspendre votre internet à un crochet de boucher et d'aller barboter dans la mare la plus proche...  Vous  qui êtes restés ( par confort, abnégation et sens de l'orientation ) dans ce XXIe siècle, qui, soyez-en sûr sera décrié par les générations futures, comme nous rigolâmes ( dirais-je ! ) - Tout fiers de nos klics, de nos klacs, nos pilules et nos guerres propres - des machines à vapeur, des corsets et des beaux militaires aux moustaches cirées... Le spahis en grand uniforme, ç'avait quand même une autre gueule qu'un torchon Versache... Désolé...
Déjà que je suis absent de la " toile " pour cause de je sais pas quoi, voilà que ce matin mon gentil téléfon à rendu l'âme. C'est pas qu'il me serve beaucoup remarquez...  Je commande rarement des pizzas, et j'ai laissé tomber les filles au pair depuis longtemps... " Faut qu'tu téléphones au gars " qu'elle me dit Suzanne... Ben voyons ! Et avec quoi ? Grosse maligne ! Faire brûler un cierge aussi ! Manquerait plus que le bistroquet ferme la lourde, que mon épicier se barre avec la caisse, que mon dealer finisse avec les pinces.. Ça vous torcherait une toile telle que Géricault grimperait vite fait sur son radeau, médusé qu'il serait ( ? ).
Grandeur et Décadence ! me susurre mon voisin le sapiens ( que je soupçonne d'être un peu homo d'ailleurs ! ). Retour à la caverne... Dans la grotte, autour du feu... Un sacrée invention le feu... Ça vous réchauffe la couenne, ça fait sécher les pelures de Marinette et les flammes occupent gentiment les mômes les soirs de tempête et les empêchent de penser aux bienfaits de " l'évolution ". Z'ont plus que ce mot à la bouche, ces petits cons... Se voient déjà marcher sur deux pattes, inventer la roue, le jeux de mille francs, la pince-monseigneur et le téléphone qui cause beaucoup de soucis à ceux qu'en n'ont plus...
Vivement le Moyen-Age !



vendredi 23 octobre 2015

PITHE......

Arrive un matin où il faut se rendre à l'évidence. Reprendre la plume, le stylo, le crayon et rechercher la trousse où séjournaient un compas et une gomme oubliés depuis l'arrivée de Mister Mac et son Klavier magique... Rangée soigneusement au fond du placard avec les morts, la chaîne d'arpenteur, une truelle, quelques boulons, une poignée de frein pleine d'huile, un scoubidou et la photo dédicacée de Georgette Lemaire, elle s'étiolait gentiment, prenait la poussière du temps. Mais toujours alerte, prête à reprendre du service,  la voilà qui frétille de la fermeture éclair quand tu approches une main baladeuse... Compte bien retrouver sa place sur le bureau encombré la gredine... Entre le presse-papier ( reproduction exacte du Lion de Belfort en véritable pyrex ), le presse-purée et la presse du jour que tu te dois de consulter tous les matins pour faire le compte des moribonds de la veille...
C'est vrai qu'à force d'avoir l'Azerty au bout des pognes, pire que le crochet du Capitaine - Tu te grattes le joufflu avec deux consonnes et te cures le pif avec trois voyelles - tu reste stupéfait ( et démuni   comme après le passage de l'huissier de justice ! ) quand la makine t'envoie au fraises, dit niet... Plus question d'aller voir la météo marine, de mater les dernières roueries de Nadine ou de batifoler avec la blondasse à gros nichons qui fait des trucs que la morale récuse... Fini les internets... Tu retombes à l'âge de pierre, aux tonsurés qui faisaient de la bd sur parchemin et aux enluminures... Te voilà sans amis sur facebook, sans Suzanne qui t'injuriait dans ses mails, sans les précieux conseils de Faîtes-le-vous-même... Toute la poudre de perlin pimpin qui te scotchait sur l'écran... Fataliste, tu restes néanmoins sans peur et sans reproches, fier comme le coq gaulois ( la crête au vent et les pieds dans la m.... ) pèteux comme les étoiles sur le képi du Général...  Si tu veux écrire Pithécanthrope sans te prendre les pinceaux dans l'orthographe, t'as plus que le vieux dictionnaire qui grogne chaque fois que tu réveilles une de ses pages...
Tu vas me dire, cher Lecteur, que Pithécanthrope tu l'écris pas tous les jours... 
Je suis d'accord.

jeudi 22 octobre 2015

C'EST DIT...

- Quand je pense que je vais mourir, et que je ne serai plus là...
  Je me manque déjà...
  P. Richard.
- Les plus belles années d'une vie sont celles qu'on n'a pas encore vécues..
  J.C Brialy ( Robert-Robert. ).
- Ne nous emballons  pas Laurent... Ce n'est que du rugby après tout...
  B. Laporte ( TF1 ).
- Putain de sciatique...
  L'Oteur.

lundi 19 octobre 2015

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Le seul à tirer son épingle du magma, de cette Family Life, des dimanches tristes et des parties de cartes, c'était le grand-père. Un tout vieux qui avait sillonné les guerres - deux comme acteur, les autres comme spectateur sep-tic ( tac ), conscient de la pouillerie des hommes, mais avare des grandes diatribes que les autres aimaient tant... Les z'ôtres... Moins couillus, mais tellement plus hâbleurs, les sabreurs de l'arrière, les gueules même pas cassées... Qui glosaient à n'en plus finir,  jusqu'à perdre salive et idées propres, sur Dien Ben Fou ( pardon Phu ! ) ou les Vingt ans dans les Aurès ( cherchez pas, c'est du cinoche ancien et une guerre de voyous ! ). Je jette pas la pierre remarquez... Eux aussi avaient encore les mains dans le cambouis des décennies précédentes... Ils mettaient comme ils pouvaient l'avenir dans nos poches de jeunes branleurs...  La politique les tenait au ventre et leur donnait soif... Les bouteilles défilaient... On s'arsouillait en bonne ou mauvaise compagnie, ça sentait la baffe, les rancoeurs, les brêmes volaient pour un atout... Et puis on emmenait le "pt'it au bout " et on se rabibochait à l'apéro du soir autour des tranches de rôti froid, des cornichons et de la mayonnaise que j'avais " monté " tout seul comme un grand... Nous les mômes au milieu du bordel ambiant, on mettait le doigt dans le nez de la cousine en regardant Don Diego et le sergent Garcia sur la télé qui crachouillait parce que l'antenne au toit était jamais à la bonne place...
Aujourd'hui que je frise l'âge du Vieux, je le revois roulant son gris entre ses doigts d'arthrite ( une tradition transmise de pères en fils, pas l'arthrite, le tabac ! bande de malfaisants ! ) ou faisant briller le coupe-choux devant la petite glace posée de guingois sur l'évier en pierre... L'eau chaude au robinet n'était qu'une idée - pour laver les arpions et les goublis-goublis ( Marque déposée ) fallait faire chauffer la lessiveuse sur un coin de la cuisinière - et les chiottes, je vous raconte même pas... Même topo pour le chauffage : Valait mieux éviter la mauvaise saison, le vieux bougre prenait des boules de neige comme combustible... T'avais les mitaines du soir au matin et la brique chaude de rigueur dans le pucier... 
Ses ablutions terminées ( sans prière ! ), l'ancien remontait sa liquette, fermait le pantalon et remettait en place la paire de bretelles qui tenait en place la carcasse... Maintenait le dos droit et les idées claires...
Bon Dieu ! Ça me revient maintenant ! C'est des bretelles dont je voulais vous parler avant que l'autre corniaud ne vienne me bassiner au bigophon avec sa complémentaire santé ! 
J'en ai récupéré une paire pour maintenir ma ventrouille et continuer vaille que vaille la filiation... Peut-être aussi à cause du bonhomme que je vis comme une moitié de sauvage va savoir...

dimanche 18 octobre 2015

THIS IS RADIO

Ca y est ! J'ai franchi un cap ! Renoué avec la saga familiale et les points d'exclamation ! Frileux comme un jeune matou, j'avais quelquefois envisagé d'enfiler quelques pelures du passé... Mais c'était comme de sur-jouer un mauvais rôle... Futile et cabotin... Faire des moulinets dans l'arbre généalogique, c'était pas trop mon truc... Me souvenait seulement de l'huile que je versais dans le bol pour préparer la mayonnaise du dimanche,  du poêle à charbon et du grand cerf qui me faisait de l'oeil sur le tapis où mes Dinky Toys prenaient des virolos d'enfer... Des trucs de môme quoi...  J'avais rayé les repas de famille, les baptêmes, enterrements, les cuites des hommes et le regard des femmes... Oublié la ribambelle d'oncles, de tantes, de cousins et autres facéties qui mettaient en rage le vieil Hugo et régalaient l'Emile de la communale... Rougon ou Macquart, c'est la question à cent sous...  Le chignon de grand-mère me foutait encore bien les jetons les nuits de pleine lune, mais devenu ce qu'on appelle dans le jargon un " homme-adulte " je cavalais dans les vertes prairies sans scories, même si mes ailes d'anges s'alourdissaient parfois de cérémonies et de grimaces sociétales ( dirais-je ! ). Ces pantomines qui me vibrionnaient le coccyx pire que le vibro de madame Bobinneau..
La bobinette cherra ( ? ) et le téléfon sonna. Du coup, revenu d'une longue discute avec un empêcheur d'écrire en rond,  le gars oublia l'objet de sa fabouille... Par les saintes huiles ! De quoi voulais-je donc bien causer se dit notre baudet en se grattant l'occiput droit... Absences et turbulences ne font pas bon ménage au pays du raconteur d'histoires...
La makine diffusait THE CLASH... Une armée de prolos british lavaient leurs pognes graisseuses en gueulant après cette Maggie qui leur avait lubrifié le fion... Un peu plus tard, dans la matinée, le DOCTEUR FEELGOOD ses ordonnances bidouillées, la patte folle de IAN DURY et l'ombre tutélaire du WCH * clôtureraient le débat... Mais impossible de retrouver l'objet du délit !
* Working class héro.

samedi 17 octobre 2015

FRANCAIS TOSCAN DE MONACO
LA VIOLENCE ET L'ENNUI.
Faut pas l'oublier cui-là non plus !

vendredi 16 octobre 2015

SOUPE

- QUAND LA MEMOIRE DISPARAÎT,
  ON PERD UN PEU DE SA COHERENCE...
N'allez pas croire chers lecteurs que j'écris pour me faire plaisir - même pas pour VOUS faire plaisir - Vous z'imaginez pas non plus que je tire quelque fierté de mes fabouillages et pâturages qui sont les mamelles du glandu en campagne... Pire, que j'aie un besoin de notoriété, une envie de branlette reconnaissante à la mère patrie... Qu'il faille impérativement que je déverse ma rage, ma fureur et mes visions intra-utérines sur la société et mes semblables... Que du fond de ma barrique, je m'arrache les pelures, me griffe jusqu'aux os, passqu'on dirait que je serais un gars très malheureux et à cheval sur les principes...
Non... Si je glougloute doucement dans le pigeonnier, c'est surtout pour ne pas oublier les mots... 
Bagatelle... Diatribe... Écuelle... Symphonie... Nénuphar... J'oubliais...  Serment, Ribambelle, Majuscule et plein d'autres qui me font gagner trois cases et dix points dans mon scrabble matinal...
J'oublie tellement de choses ! Tiens hier, j'ai laissé kramer ma soupe qui à force de grimaces, a finit par déborder sur le gaz... J'apprécie bien aussi les mots Soupe et Gaz qui embaument la cambuse quand j'ai des pertes de mémoire et des absences non justifiées...





mercredi 14 octobre 2015

LA CENE DES CANARDS

C'est la dernière fois que je régale ! Que je vous rince la dalle ! qu'il a dit le pt'it Jésus...
L'est allé maté par le Judas de la porte, voir si quelques midinettes radineraient pas pour faire la vaisselle et quelques miracles dont elles avaient le secret...
L'a vu personne... Pas plus de Pierre que de Paul...
T'imagine si le garçon avait été tout seul devant sa tasse comme ma pomme à boire son raisiné , à se bouffer les croûtes....  L'histoire en aurait été changée... Ca aurait sûrement été moins drôle... 
D'un autre côté on aurait évité la Pucelle, le curetage des bonnes âmes, le " Notre Père qui êtes aux cieux. Restez-y ", Christine Boutin, la race blanche, les ciboires et le vin de messe. On aurait pt'ête été plus peinards comme les canards qui se lissent les plumes dans la rivière du bas...


mardi 13 octobre 2015

GRAND JACQUES

A MON DERNIER REPAS
JE VEUX.....
Voir mes frères, et mes chiens et mes chats
Et le bord de la mer...
A mon dernier repas, je veux voir
Mes voisins
Et puis quelques chinois en guise
De cousins...
Radio St-Frusquin : 7h41.

lundi 12 octobre 2015

REPRISE...

1 ) Quand tu sors du plumard et que le champs est blanc pire que les roucasseries de Nadine,  quand les fenêtres sont pleines de strass ( à l'intérieur bien sûr ! ) tu te dis en enfilant ton caleçon que s'en est fini des miches à l'air et de la pizza sous l'arbre... 
2 ) " Dis donc ! Mec ! Faut quand même pas jeter le bébé avec l'eau du vin ! " Sacré Roro va ! 
3 ) Les petits hommes verts ont fracassé nos petits bleus... Du coup, voilà nos frenchies avec un avenir qui s'annonce tout noir... Faudra qu'ils voient rouge... Sinon...
4 ) C'est la " semaine de la choucroute " au super-market. Tous à vos saucissses !

vendredi 9 octobre 2015

INTIMITE

- Vous n'avez aucun message...
- Bon dieu ! Je t'ai déjà dit de ne pas pisser dans le lavabo !
- Bah ! C'était ça où mon slip était déclaré catastrophe naturelle ! Assurances et compagnie...
- T'es vraiment crade ! 
- Paraît qu'il y a des types qui se font retendre les miches... Ça doit coûter bonbon mais c'est moins chiant que la gym...
- C'est pas les miches que tu devrais te faire retendre !
-?????????????????
- C'est le cerveau !
- Ah ! Bon ! ( Soupir de soulagement... )
- Qu'est-ce que tu fous, ton café va refroidir...
- Rien. J'écoute mes messages - Vous n'avez aucun message... -
Bon j'vous laisse avec la pt'ite Adèle qu'a une vie si compliquée la pôvre, mais qui a une jolie frimousse**  quand même...  Je vais voir ailleurs si le diable n'y est pas...
C'est l'Entr'acte... 
**frimousse ( de frime )
Visage plaisant d'un enfant ou d'une jeune personne.

jeudi 8 octobre 2015

JOHNNY...

J'étais juste assez bourré pour saouler la bande de clowns qui gravitait dans la capsule... J'avais du jus de martien dans les veines et la Vénus à fourrure du vieux Roman me titillait les mandibules...  Expliquer doctement ( dirais-je ! ) à l'assemblée de pingouins disjonctés qui s'activaient dans la coursive pourquoi il valait mieux être - dans les années fleuries - un Rolling Stone plutôt qu'un Beatle ( une preuve ? A la sortie du Monument des Fabs, Iggy le Bien Pensant avait posé la question pertinente... " C'était quoi ces moustaches ? * "),  un Kinks plutôt qu'un Monkees, un Who plutôt qu'un Beach Boys ( quoique... ). Que la voix de Mayall n'était pas une fatalité sauf bien sûr si tu la frottais à celle de Burdon ou de Willlie Deville... J'ajouterais enfin pour clôturer le débat, la pince tournée vers les étoiles qu'un  gentil Donovant aux yeux de biche n'avait aucune chance devant un pétaradant Dylan aux yeux de grand fauve raybanisé et qu'il fallait mieux être un Georges Brassens qu'un Georges Chelon... Cette affirmation ne supportant aucune controverse... 
J'avais à peine entamé les préliminaires avec un hologramme de B.B. en cuissardes, que je recevais une volée de bois vert sur l'occiput droit... Le Sergent Poivre me tombait sur le râble, rameutait les Yarbirds, Them et autres Small Faces... Les Doors, le Velvet traversaient la grande flaque sur l'aéroplane Jefferson pour venir me tanner la couenne... Dis donc le débris ! Tu te prends pour Manoeuvre ou Monsieur Droopy qui eux, sont des vrais spécialistes des années de braises... Marche pas sur les plate-bandes des pros...   Tu veux qu'on raconte partout que t'écoutes en douce les chansons d'Adamo et d'Anne Sylvestre... Va te faire voir chez Pluton he ! Bouffon ! Ma vieille nostalgie se fendait la poire pendant que la Joplin me filait une taloche ( Summertime ) et vomissait sur mes godasses...  Si vous rajoutez que la meute de clones, barrés qu'ils étaient, dans une autre galaxie, se foutait de mes discours comme du premier opus des Nouilleyork Dolls, que le beau David faisait la gueule pendant que l'Iguane exhibait ses parties intimes devant les yeux médusés du pt'it Lou, vous comprendrez que ma présence n'était plus requise dans ce monde-là...
J'ai laissé tomber l'affaire, refermé ma combine de survie... Fais quelques pas avec un vieux rockabilly...  Une voix de baryton usée par la gnole, un trimaillleur plein de poussière, ( sans doute venait-il de San Quentin )... Le gonze m'a  dit que c'était pas bien grave... Qu'un jour, tout ce payait Cash...
* Philippe Manoeuvre.


mercredi 7 octobre 2015

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Arrive toujours le moment où tu croises un chevelu flamboyant qui sort des cagouinces un riff magistral sous le bras... L'instant où tu gambilles avec une paire de bacchantes, quand le vieux Léon pianote à bretelles avec la Jeanne. Où qu'un brasse-band sud-américain rugit des pleurnicheries cubaines, des mambos, des chachas dans le sac de l'aspirateur qui gonfle de plaisir et des vilaines aux culs de princesses qui matent l'entre jambe des musicos gominés... Nouille-york, Nougayork... Santiago... Les trottoirs de Manille... Nanard astique ses biceps dans des salsas afros... Congas, cuivres et l'ombre de Jimmy qui plane ( Are you exper... )... Ça mouille jusque dans les coursives, ça titanique... Et le capitaine, seul maître à bord après les femmes et le pastis, feuillette pour la millième ( peut-être plus ! ) le testament amoureux du vieux Rezvani.
Reste plus qu'a remettre les macchabées à leur place, César dans son forum... Reprendre la discute avec les revenants et faire promettre à Pinocchio que plus jamais il ne dira de mensonges... Une façon comme une autre, de donner un peu de plaisir à Gepetto qui tourne bourrique dans ce conte à deux balles...

mardi 6 octobre 2015

PINOCCHIO

Arrive toujours le moment où tu dois te débarrasser du mort. Sortir les cadavres du placard, les plier soigneusement au fond de sacs plastoc opaques ( sinon le type de la décheterie t'enverra paître !  les broyeuses de tout poil n'aiment pas les cadavres c'est bien connu ! ), empiler les bouquins sur le guéridon à trois pattes, chercher une allumette et un peu d'essence... Du coup les fantômes qui taillaient la bavette autour du machin se retrouvent comme un chômeur en fin de droit... Leur faudra pointer ailleurs... Tu dois aussi laisser croupir les vieilles idoles dans leur petites galettes de cire ( Chères images aperçues... ) et rendre à César ce qui est à César... Lequel n'en n'a rien à battre.. Il a déjà assez d'emmerdes avec Brutus, Astérix et sa prostate... Pas plus que le cureton à pèlerine qui te dit que tes breloques valent pas un pet de lapin et que les rayons de sa foirefouille sont déjà assez encombrés par les casseroles des pauvres et les promesses de matins qui chantent...
Alors tu gardes par-devers toi tes vieux ustensiles, tes pantins et ton Pinocchio dont le nez s'allonge chaque fois que tu dis une menterie...

dimanche 4 octobre 2015

DIMENCHE

1 ) M'a fallu moins d'une seconde pour ouvrir l'oeil droit. Le gauche c'est un peu plus long... Rapport que je suis un droitier obsessionnel... Tu m'couperais le tentacule gauche que ça me gênerait pas... Je pense à droite ( politique, pognon, trottoir - toujours celui de droite ! - onanisme etc.. ). Récupérer le message du matin : Kafé ! Kafé ! et cinq bonnes minutes pour déplier le parasol. constater ( par voie d'huissier ) que tout était en place, vider le trop-plein et me souvenir que la Poupée qui dit non était une chanson de Popaul qu'on apprenait en bande organisée sur nos guitares acnéennes ( dirais-je )...
2 ) Il a fallu quatre-vingt minutes pour que nos vieux ennemis ( perfide Albion et compagnie... ) se fassent désosser, cabosser, ratatiner par les kangourous... Le vieux Winston en a bouffé son melon et ce matin, la pinte et le Five machin auront un goût amer... Dommage. J'aime bien les Anglisch... La musique de ma jeunêssse, le pudding qui colle aux dents, les portraits de Twiggy, la Reine-mère, les filles à poil dans les tabloïdes... Sauf que,  bien sûr, ils roulent à gauche, ces cons... Nul n'est parfait que voulez-vous...
3 ) Il a fallu beaucoup moins de temps pour que des pôvres gens se noient dans les intempéries du Sud. Qu'est-ce qu'il a ce foutu pays à craquer de partout... On a déjà Morano, Estrosi et toute la clique qui dérèglent nos petits franchouillous, on n'a pas besoin que le climat s'y mette aussi...
4 ) M'a fallu dix-huit minutes et neuf secondes ( bite en main ! ) pour aller de la cambuse au Panier Fleuri ( commande et serrage de louches compris ). J'ai pas calculé le temps d'attente pour récupérer ma baguette, occupé que j'étais à mater un pt'it gars qui, la fleur au fusil, la banane sur la tronche achetait en gros des pains aux choco, des croissants et le gâteau d'anniv pour la petite dernière... Faut comprendre... Le Dimanche, le jeune père de famille sort d'une nuit de rigodon avec sa Babette, d'une soirée peinarde avec ses potes venus regarder les rosbiffs s'en prendre une... Alors, il fait l'effort... S'il n'y avait ce foutu repas avec les beaux-parents, y'serait aux anges le marlou...
5 ) J'ai mis un peu de temps à retrouver ma route. Je savais plus l'orthographe de mot DIMANCHE. Finalement j'ai opté pour DIMENCHE,  mais je suis sûr de rien... 
6 ) Désolé...

samedi 3 octobre 2015

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Elle replie ses genoux dans le fauteuil en osier, dessine ce sourire moqueur qu'elle affiche quand on vient fouiller dans son jardin, qu'on bouscule trop sa haie de silence...
Dit simplement espérer que l'au-delà ne sera pas NON FUMEUR... Pour le reste...

vendredi 2 octobre 2015

FIRE !!!

C'est une lumière coincée dans les turbulences intestines... le Voyage au Centre de la Terre du Père Jules raconté derrière la vitre de la cheminée. Quelque part, Bertrand Cantat file Droit dans le Soleil, une rengaine qui vous met les souvenirs à jour. Toujours les mêmes références... Celles qui réchauffent vos nuits et finissent par disparaître... La cendre sans doute...  La  môme Trinti dans Betty ou la schizanoïaque de Série Noire...Un instant seulement... Voilà que la bûche dégringole du clavier. La musique se tait... Et il demande ce qu'elle envisage de faire pour " passer le temps " après sa mort...

 H                                                                                                           U                              ...