samedi 30 septembre 2017

I.S.F...

J'vous invite pas...
0n remet la crémaillère à plus tard...
Par contre, je suis content... Je vais pas payer derche d'ISF... Quand les gabelous du fisc, les grognards de Bercy, verront l'état de mon patrimoine immobilier, vont pas venir me chercher des poux dans la toiture... Mes ch'vaux de course peuvent dormir sur leurs deux sabots, et mes donzelles se mettre les miches à l'air dans ma villa en Espagne... Un bicoque sur la Costa qui m'a coûté un bras et quelques malversations financières, quelques malhonnêtetées... Celles que dénoncent ces torchons de gôche, ces journaleux qui jalousent et salissent notre bonheur d'être riches et bien portants... C'est vrai que pauvre et malade, c'est pas notre tasse de caviar... Ces fainéants coûtent assez cher à notre beau pays... Faudrait aussi qu'on partage le poulailler... Où va-t-on je vous le demande...
R'heusement, le gentil Manu Jupi vient à la rescousse des ceusses comme moi qui investissent dans les bidets en or et les usines à deux balles qu'on construit chez ces sauvages de Pakistanais et autres populaces qui triment pour deux sous et trois roupies... Ça vit de rien ces bêtes là... Deux grains de riz, une olive... Ça suffit à leur bonheur et au notre aussi, bien entendu... Vous z'allez me dire... La morale voudrait qu'en goinfrant les Picsou que nous sommes, on laisse quelques pecadilles aux jeunots pleins de vigueur qui tapinent dans les cages d'escalier, qu'on les envoie au chagrin avec de quoi sècher leurs larmes de Pôle Emploi... Vivre ailleurs que dans le fossé du chômd'u... Mais alors, comment s'quon paye nos actionnaires ? Et la nouvelle économie on y pense ? On vit pas dans le monde de Bécassine...
 Faut le savoir !
Bon je vous laisse, faut que je m'habille en Prada..
Le Diable.
Crésus.

vendredi 29 septembre 2017

CROC DE BOUCHER

PENDU A UN
Comme un morceau de barbaque qui attend qu'on le découpe...
Un quartier d'humanoïde qui mature doucement dans la chambre froide...
Vous verrez qu'à l'étal, je ferai bonne figure... Nettoyé et blanchi, les tradionnels brins de persil dans les narines... La langue rose et bien pendue, ressassant les potins dans la boutique, lorgnant sur mes vieux abbats et mes pieds panés posés sur le grand plat en faïence...
Si je devenais un jour, un histrion rigolo, un comique patenté, je vous parlerais de mes miches croustillantes à la devanture de la boulange... De ma brioche et des mes chaussons aux pommes...
Bien sûr...

jeudi 28 septembre 2017

DEMAIN LES RAILS...

Me demandez ce que c'est...
Combien ça pèse, à quoi ça sert...
Oussque je l'ai trouvé, combien je l'ai payé...
Me serinez pas avec vos envies de tout savoir, de tout comprendre,
D'aller voir là-bas si l'herbe est plus verte, si y'a des vaches sur Mars,
Ou si l'acnée de ma nouvelle copine est contagieux ( dixit le petit Benoît qu'est pas toubib )...
Pour ma part, je subodorre ( refusé ! ) que si tu mets un euro dans la petite boite,  ça met
en marche tout le toutime,  ça monte ou ça descend, ouvre des vannes, creuse des trous, ça couine, ça grince pire que mon genou droit qui je vous le rappelle, s'emberlificote les ligaments par temps de pluie... Peut-être que ce machin donne la météo du jour ou le gagnant dans la troisième... Je n'en sais rien...
Demain, je vous montrerai les rails de ch'min d'fer, avec les bandits qu'attaquent la loco et le grand John Wayne qui taloche quelques voleurs de bétail...  Au moins, vous poserez plus vos questions bêtes...



mercredi 27 septembre 2017

TRALAL'AIR ( D'un con )

1 ) Tous les matins, je me barricade un peu plus. J'embarbellise ( pourquoi pas ? ) mon palier, aligne des sacs de sable dans le couloir, et si les sbires de Manu Jupi voulaient bien me lâcher les basques, je m'offrirais une sulfateuse à dégommer les importuns, les casse-pieds et ma voisine du dessus qui déchire ses tickets de rapido dans l'entrée... A peine sorti du pucier, entre le caf-clop ( pourquoi pas ? ) et le caca-boudin, je me demande mes papiers, me perquisitionne la cambuse et me garde à vue au cas où des pensées impures fomenteraient ( refusé ! )  trois petits attentats dans ma caboche... Je vérifie mes urines, ma température ( extérieure - intérieure ), lance un avis de recherche et une alerte enlèvement... Je consulte ma fiche S et crains hélas, d'être devenu un Etat d'Urgence à moi tout seul, à moins que tout simplement je devienne con, ce qui ne devrait pas tarder... C'est qu'aujourd'hui, vivre en Amacronie, c'est pas de la tarte je vous le dis...
2 ) Tous les aprèm, le gourbi enfin sécurisé, je cours la cambrousse... Fais la chèvre sur des sentiers plus improbables qu'une tirade d'Alain Finkielkraut - un type que j'aime bien quand même, parce que comme moi y s'énerve tout le temps ! - gravis des pentes ( Despentes ) raides comme la justice et le col de chemise de Juju, dérape sur des peaux de lapins et ramasse des vieilles machoires de renard, des bouts de champis venimeux ( dixit le petit Benoît qui confond brique et marteau ) et très vite, inquiet des promeneurs louches qui courent la même savane qui moi, je remonte dans mon moi ( dixit Roro qui cause vache espagnole ) renfile mon kevlar, me mets sur écoute et pour vous dire franchement, tire la chasse d'eau qui fait des glous glous bizarres... C'est qu'aujourd'hui, se balader en Amacronie, c'est pas du gâteau... Je vous le dis...
3 ) Quand je pense que tout là-haut, y'a des satellites chafouins qui me lorgnent le nombril, que les teutons rachètent Alsthom et que Pagny va s'astiquer la barbichette chez les Portos, j'ai des envies de Corée du Nord... Je vous dis pas !
4 ) Ca y est, je suis devenu con !

lundi 25 septembre 2017

TRALAL'AIR ( Du Temps )

1 ) A l'instar de nos amis camionneurs à marcel et gros biscottos, nous, les z'amis des blabateurs en tricot de corps ( ? ), des zigottos qui nous font marrer, des foldingues, des loufoques, des admirateurs du crâne d'oeuf de VGE et du postérieur de mon épouse bien-aimée ( ils sont nombreux les gredins ! ) décrétons la grève illimitée des gros mots, des phrases toutes faites, des histoires à toto, des rébus et des blagues douteuses sur la gendarmerie nationale... Un blocage des paragraphes, des strophes et des points d'exclam ! est à envisager dans le cas où le conflit s'enliserait dans les salons dorés de la Répub-hic où les jean-foutres de Manu Jupi et consorts cultivent les belles lettres et les bonnes manières... Si nos revendications ne sont pas entendues, nous serons obligés de pendre quelques Oteurs par le fond de la plume, de les soumettre aux questions de Laurent de la Housse de couette ou de les tremper dans la prose de Marguerite Duras ou de Christine Angot qui, on le sait, ne sont pas des rigolotes...
2 ) Les deux Gégés font la pair... Au-dessus d'un certain volume, d'une certaine amplitude,  dirons-nous pour être politiquement correct ( comment peut-on être " politiquement correct " ? ), quand la masse corporelle égale le poids de la dette publique, on devient incontournable... Voici venu le temps des mastodontes insubmersibles ! Si l'un fait dans le cinoche et la vodka poutinienne, l'autre s'accroche comme une moule au perchoir du Sénat... Les deux méritent le respect pour tant d'abnégation ( refusé ! ) On regrette que Carlos, un autre malabar rigolard ne soit plus de la partie...
3 ) C'est déjà la fin mes bons amis... J'entame in petto un régime roboratif à base de rognons à la crème et de foie de veau, de couscous-boulettes, de promesses non tenues, de manifs ( trente mille selon la police, cent mille selon les organisateurs ) afin de prendre quelques kilos, pour m'associer toute bedaine confondue, à nos amis camionneurs, qui vous le savez, portent le marcel mieux que les mannequins anorexiques de la fashion wiik qui commence aujourd'hui...
4 ) Je vous embrasse quand même et j'y retourne !

dimanche 24 septembre 2017

JEUNES GENS ( 3 )

Si t'as mal au cul, faut pas hésiter
à scier la branche sur laquelle tu t'es
assise...
Moïse. Mon grand-père.
Voilà une formule que nos jeunes gens doivent méditer au plus vite...
Quand au " vagabond " on va pas en faire tout un plat. Tout le monde
connait l'histoire...

samedi 23 septembre 2017

JEUNES GENS ( 2 )

Y'a rien de moins sûr qu'on ne puisse pas rater le fameux gâteau... Tout dépend des ingrédients... De la chaleur du four et du temps de cuisson... Des tourne-bourriques ( ? ) qui marcheront sur les pépites de chocolat que - petit marmiton plus naïf que les ceussses qui veulent changer le monde avec des roses sans épines - tu t'apprêtais à glisser entre deux couches de crème patissière... Pépites qui craqueraient sous la dentelle des demoiselles garanties pur sucre... 
Sûr que la première bouchée avalée, la menteuse encore fondante de tant de douceur, un père Latrique, une mère Latrine viendront te secouer les papilles te faisant ingurgiter de force une huile de vidange-foie de morue, des cachets pour la toux... T'enfileront des aiguilles dans le joufflu et des électrodes dans la boîte, dégommeront les années comme au chamboultout pour te remettre dans le droit chemin, t'apprendront à aimer les tristes navets de la morale, du savoir-vivre, et du fais pipi dans la cuvette... Et si la semoule des apprentis-sorciers, des chefaillons poilus ( ? ) ne vous étouffe pas, si le fameux sirop de la rue ne vous reste pas en travers de la gorge, je vous souhaite, jeunes gens, de réussir votre caramel, de savourer quelques tartines de miel,  avant que quelque cantinière de mauvaise vie ne vous laisse sur le flan ( ha ! ha ! )...

vendredi 22 septembre 2017

JEUNES GENS...

Je suis tout près de finir mes journées avec une soupe de chien,  entre deux croûtons et un vieux morceau de fromage, une serviette autour du cou, les panards bien au chaud dans des " charentaises " qui reniflent  le temps passé... Bougon, mauvais, hirsute de pensées malveillantes,  ou pleurnichard fondant de sanglots à deux balles dans la piquette des souvenances...
Je suis désolé jeunes gens... Confus d'être perverti à ce point... Maniaque, pustuleux, scrofuleux, tout ce que vous voulez... Je machouille ma bile dans mes ratiches pourries et mes pensées n'ont plus de sens - interdit ou non - Quel sale type ! me direz-vous... Et vous aurez raison ! Le vilain bougre envie votre tonicité de jeune faon, votre façon de grimper l'escalier quatre à quatre en sifflotant une rengaine à la mode... Vos corps tirés au cordeau par un arpenteur de génie et vos regards qui promettent bien des aventures...
Par chance mon esprit ( ? ) garde encore un peu de sève, un peu de salive dans le marigot et murmure que tout cela n'est qu'une vaste blague... Que ce corps ( ? ) fut il y a longtemps pareil au vôtre... Gonflé et chaud comme la pâte à gâteaux Vahiné... Celle qu'on ne peut pas rater... 

jeudi 21 septembre 2017

MARTIEN...

La nuit dernière, j'aurais pu faire un rêve... Vous me connaissez, bien appliqué que je suis, toujours au plus prêt ( sans intérêt ! ) du lecteur - Etablissement fondé depuis 2011 je le rappelle aux petits nouveaux - au service du public pire qu'un gugus de la sécu ou qu'un guide touristique,  épluchant mes listes de courses, mes pollutions nocturnes et faisant sans cesse le tri sélectif de mes envies, de mes amours et de mes emmerdes, comme le chantait gaillardement le petit Charles avant l'avènement de la télé couleur, je vous aurais narré ( refusé ! ) mes aventures de noctambule ou de promeneur solitaire, sans que vous ayez à sortir le moindre sou de votre larfeuille qui, me souffle-t-on dans la tirelire,  souffre de malnutrition et de réformes jupiteriennes qui lui coupent l'envie de baguenauder devant les vitrines des tire-laines et autres aigrefins de la consom... Ces escrocs qui te vendent les piles par quatre, les yaourts par douze,  les balloches par deux... Quand on sait l'usage qu'on en fait... Bref, le petit matin m'aurait trouvé tout chamboulé de visions ( of Johanna ) accompagnées par la voix de cancéreux de Monsieur Cohen qui, comme le Charles cité plus haut, nous raconte en deux ou trois strophes bien torchées, les avanies d'une vie de tire-bouchon et d'une Suzanne à moitié foldingue...
Mais je dois bien l'avouer, j'ai pioncé comme un sac... Plongé dans une nuit sans lune et sans étoiles, comme un satellite ruskoff ( ou ricain comme vous voulez... ) qui crachote encore quelques infos, mais que tout le monde a oublié, parce qu'on a d'autres choses à foutre aujourd'hui que d'écouter un bout de ferraille perdu au fin fond de l'univers qui jacte le Martien pour les Nuls...
Promis, la nuit prochaine, je me ferai une liste....

mercredi 20 septembre 2017

ASSAUCES...

Me dites pas... L'Amicale Boule des Moulins... Quand tu mets le pif à la fenêtre et que tu vois ce panneau bleu blanc rouge ( comme ce que vous savez... ), ce mauvais génie qui te fait  de l'oeil, qui semble te dire " quand est-ce que tu t'inscris vieux machin ? " pire qu'une fille de mauvaise vie...  Me dites pas... Ça rendrait maboule le plus sage d'entre nous... 
Quand tu reçois dans ta boite à malices ( y'en a toujours plusieurs des malices ! ) un t'it mot de la Confrèrerie du Cochon Pendu qui t'invite, moyennant une cotisation annuelle, à venir déguster des travers de porc sauce barbecul ( ? ), un fromage de tête sauce gribiche et une chanson de fin de banquet bien poilue accompagnée d'un jeu de société anxiogène et d'une élection de Miss Cochonne, ça rend le monde bizarre... Pour un peu que l'histoire se termine en tire-bouchon, faut pas s'étonner que le bidet déborde ( ? )... Que le baudet devienne misanthrope alors qu'il rêvait d'être une mise en plis violacée,  frisottée, bien rangée sur la caboche des rombières de l'Association des Joyeuses Commères tireuses de cartes, diseuses de bonne aventure et friandes des ragots que l'on déguste avec le thé de cinq heures...
Nous attendons avec impatience la carte d'adhérent au Comité des Vieux Chevaux de retour et les bons de réduc promis par le Service Social et la Congrégation des Raconteurs d'Histoires à deux balles...
Vous souhaitant bonne réception, veuillez agréer....

dimanche 17 septembre 2017

JACQUERIES...

Tous les matins, faut être sur le pont...
Oublier la chienlit, les gueules de bois, les femmes de mauvaise vie...
S'en aller danser un Tango funèbre avant un Dernier repas dans les Jardins du Casino avec des Vieux
qui rêvent d'un Plat Pays ou de marins qui chantent les rêvent qui les hantent dans le port d'Amsterdam...
N'oubliez jamais... 
Les Toros s'ennuient le Dimanche... Et vous ?
Olympia 64.



samedi 16 septembre 2017

NORMA

AAAAAAHHHHHH !!!!!!!!
AAAAAAHHHHHH !!!!!!!!
MARRRRIAAAAAA !!!!!!!
Quarante ans déjà.. Ce qui nous fait... 1987... Bravo les matheus ! Kevin ne souffle pas à ton voisin !! C' est pas comme ça que tu deviendras Manu Jupi !!!  Sale morveux !!!
Klaus Barbie et Dalida ( si chère dans nos coeurs, contrairement à l'autre ! ) prenaient perpète...
Je chopais ( du verbe choper : Pécho pour les kids ) l'autoroute du Sud, m'entrupais ( ? ) dans ses bretelles, un moutard sur le siège arrière de la carriole, les yeux en instance de loucherie,  crevé que j'étais depuis la fin du premier jour... 

vendredi 15 septembre 2017

AVA ET FRANCK...

Au premier jour... Disons plutôt à la fin du premier jour, j'étais déjà très fatigué... Je compulsais par avance mon passé de quelques heures... Je sortais de l'amniotique, les yeux clignotants, des souvenirs de peintre espagnol sous la fontanelle  et le pif plein de mucus... Je choisissais le terrain... Ou est-ce que je pourrais bien planter les racines caca boudin de mes envies naissantes d'avenir radieux et de petits matins clairs... M'accorderait-on assez de temps et d'espace pour j'apprenne à nager, à battre des mandibules pour éviter les prédateurs, les maîtres d'école et l'haleine fétide de tatie Francine qui chialait comme une madeleine parce que je ressemblais ( semblait-il ) au grand oncle de sa belle soeur qu'était parti avec la fille du garde-champêtre dans une charrette à bras tirée par le petit cheval d'un poète à la noix... On n'avait jamais plus revu le couple maudit... Peut-être avaient-ils disparu avec le raffiot qui s'était coltiné un glaçon du côté de Terre-Neuve ou avaient-ils kramé dans le suppo Hindenburg... Avec les grandes catastroches , c"est comme dans les romans d'Agatha, on sait jamais où sont passés les cadavres...
Ce matin-là, on annonçait de la neige et du grand froid sur la face est du pays, et j'ai gueulé comme un putois ( ? ) parce que la grenouillère - tricotée avec amour par la Francine sus-nommée - me grattait les arpions... J'ai pensé entre deux rotous que c'était pas gagné...  D'un autre côté, le mois précédent,  Ava et Franck avaient convolé en juste noce ( refusé ! )... Sûrement le couple de l'année... Faudrait attendre encore quelques décennies pour voir Johnny et Sylvie faire les malins sur les marches de l'église... Je vous parle même pas de Mick et Bianca ou de la mère Michelle avec son matou...
Le temps ne fait rien à l'affaire... a bougonné l'Ancêtre...

mercredi 13 septembre 2017

MISE AU POINT...

SI VOUS TROUVEZ PLUS DE TROIS FAUTES DE GRAMMAIRE ET D'ACCORD - DE CES FOUTUS VERBES QU'ON SAIT JAMAIS QUI EST LE SUJET - DANS LE TEXTE INTITULE "
MÊME PAS VRAI " ET QUE, LEVANT LES YEUX AU CIEL, VOUS RÊVEZ DE METTRE AU PIQUET CET OTEUR, DERNIER DE LA CLASSE, OBTUS AUX SUBJONCTIFS, AUX ROBINETS QUI COULENT ET AUTRES FARIBOLES DE LA COMMUNALE, N'HESITEZ PAS... ECRIVEZ AU JOURNAL, A L'ACADEMIE, A MADAME JULIE LAROUSSE ( Bien connue dans les prétoires ) ET A MONSIEUR PETIT ROBERT, DES ZIGUES QUI S'Y CONNAISSENT EN PARTICIPES PASSES (On ne sait où ! ) ET EN SAINT-AXE...
C'est vrai quoi ! Tu pourrais faire un effort ! dit Madame Suzanne en feuilletant son Becherel...

mardi 12 septembre 2017

MEME PAS VRAI...

Alors vous z'êtes prêts ? C'est que la saison soixante-six recommence... Le vent, la pluie, l'employé municipal qui cavale après les t'tites feuilles avec sa soufflerie qui fait un boucan du diable ! Ce petit  " je ne sais quoi " qui embrouille vos moustaches pleines de caoua et vous donne envie de rester sous la couette les papattes en rond et la bistouquette bien garée dans le parking...  On se prend à mettre dans le mange-disque quelques rengaines doucereuses, des ballades de quatre sous qui ondulent doucement dans les volutes des cigarettes blondes, et maman, jamais en retard d'une saison pleurniche le premier rhum ( rume ? rhume ? ) en cherchant ses mouchoirs en papier...
- Faudra prendre le rapapluie... dit le petit Benoît qui met les syllabes à l'envers pour faire rire ses parents - les pôvres s'amusent d'un rien - tandis que papa, fringuant comme sa nuit de noce d'il y a longtemps, révise ses slogans, prépare la banderolle et les tracts,  astique ses pompes et rêve encore une fois, du grand soir, de l'unité syndicale et patati et patata...
Quelque part, très loin, les Bêtes du Sud sauvage ( classée meilleure peloche de la decennie par mézig qui s'y connaît en bla bla ! ) ravage des continents, vide la poubelle planétaire et inquiète les poêtes benêts qui épluchent une orange bleue... 
- Pas de quoi fouetter un chomeur en fin de droit ! proclame Manu Jupi en partance vers le chaos...
- C'est tous fainéants et compagnie ! renchérit l'impétrant en reluquant les courbes de sa Brigitte ( même pas vrai ! ). J'vous fais une ordonnance et c'est marre !
- Si le coquin se prend une rafale, il l'aura bien cherché ! ronchonne le Méluche en tripotant une Insoumise en manque de manifs ( même pas vrai ! ).

lundi 11 septembre 2017

POUET POUET...

Des phrases mouillées trempent les passants...
Mots échoués sur les bords du gros temps...
Voitures qui décollent... Diesels enroués...
Cris rauques des enfants qui s'en vont enfermer
Leurs rêves de grand vent
Dans des livres d'écoliers...

dimanche 10 septembre 2017


VIEILLES LUNES
Gerry Mulligan ( baritone sax )
Chet Baker ( trumpet )
Carson Smith ( bass )
Larry Bunker ( drums )
Et Hop !!!!!

samedi 9 septembre 2017

J'avais deux chiens...
Ils s'appelaient Recto et Verso...
Ne reste plus que Verso...

vendredi 8 septembre 2017

OURAGAN

Il faut voir le garçon qui s'accroche, se déméne, s'échine... Enfin tout ce que vous voulez,  pour éviter que la makine n'explose en plein vol... C'est du cousu main... De la dentelle ( de Calais )... Ne plus pouvoir écrire de bêtises ( de Cambrai ), ne plus lorgner à sa guise sous les jupettes des t'ites phrases, c'est comme être Kim Kardiachiante sans fesses et sans nichons... On coupe le cordon et l'on s'en va voir ailleurs... Comme dans la vraie vie...
D'un autre côté, l'heureux mortel, le poinçonneur des mots ( des Lilas ! ), le vieux schnok atrabilaire le mamouth antédiluvien ferait bien de fermer son clapet et de ramasser sa trompe...
Irma ne lui souffle pas dans les esgourdes... Le gugus se plaît parfois à dire qu'il est " dans l'oeil du cyclone ", faut pas trop qu'il insiste, sinon on l'envoie du côté de St Martin... Le baudet en perdra son latin et les quatres poils qui lui restent sur le cailloux...

 H                                                                                                           U                              ...