vendredi 26 octobre 2018

Européennes.

1963 - 2005.

S'il vous prenait l'envie d'acheter un balai-brosse, un débouche-chiotte en caïoutchoux ( pourquoi pas ? ) ou un morceau de linoléum ou moquette pour éviter de vous prendre les pieds dans le tapis, nous vous informons que l'établissement est fermé depuis belle lurette ( l'époque où Charles A. fit ses premiers adieux au Music-all ! ). Le droguiste et son épouse sont désormais employés à bas prix au centre commercial de St - Frusquin. Bien sûr, ils continuent à vendre de menus objets en plastoc, des foirfouilles à tout va, mais le coeur n'y est plus.
Vous ne les verrez plus courir entre les boites de vis, les clous de tapissier, vous entretenir des nouvelles du jour entre deux paquets de pesticide,  ou vous vanter la dernière colle "Kicolltout". Leurs vieilles blouses grises sont désormais remplacées par de jolis gilets fluorescents avec leur nom dessus, des fois qu'on serait intéressé par leur état-civil...
J'ai appris dernièrement que le couple allait se séparer, faute de but commun dans la vie, et que Madame avait retrouvé un emploi de serveuse au Makbrik d'en face. Un euro au-dessus du smic et un après-midi de congé par semaine... Un taf digne de cette époque épique, dirait Monsieur Porc-épic...
Manu Jupi va s'occuper personnellement de cette douloureuse affaire, maton dit dans l'oreillette... Espérons une fin heureuse à ce triste tableau.. On peut néanmoins en douter... Les  Elections Européennes approchant, il est peu crédible que le bougre trouve le temps de rabibocher les deux époux...
Le Merle Moqueur.

jeudi 25 octobre 2018

 PANNONICA DE KOENIGSWATER.
Ouais, je sais c'est un blaze qui vous tord les méninges, qui fait bouillir l'eau dans la cafetière,  mais comme je dis souvent, ça vaut des pions au scrabble...
Rassurez-vous, on ne va pas ici, vous demander de vous souvenir du pedigree de la baronne qui traçait  la Grosse Pomme (En français dans le texte) en Bentley, à la recherche de son Charlie P. à la dérive... Les jazzeux qui swinguent encore en font leurs choux gras, et ce n'est pas Thélonius et les autres qui diront le contraire.
Reste que ce matin, sort un album " hommage " à la daronne... Si cela vous tente...
Au pire, vous choisirez  MON PAYS C'EST L'AMOUR de Feu Joonny...
Vous n'avez que l'embarras, bande de petits veinards !
Le Merle Jazzeur.

mercredi 24 octobre 2018

Nature morte ou vivante.
Diner de la Reine méchante
qui s'en va niquer Cendrillon,
cette souillon...
Des pommes, des poires, et
des scoubidou bidou... Ha !!!
Sacha Distel.

mardi 23 octobre 2018

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C'est la FIAC que voulez-vous !
Faut pas rester à la traîne....

lundi 22 octobre 2018

La t'ite radio s'est plainte aux autorités. Trop de charabia, de cabrioles ! Trop de menuets, sonates, ballets russes et tutus ! Jamais une virgule sur Ray C. ou Fats D. Ignorance crasse pour Earl H. ou pire, Thélonius M. Marre du piano qui clapote dans la mare de Wolgang, Saoulée par les envolées de Richard ou les boufffées de chaleur de Carmen, l'en a les transistors qui frétillent, qui pètent les plombs la pauvre...
Ou sont passés les frapadingues Jerry L. L. ou Little R. qui fracassaient allègro presto les dents de lait d'Amadeus ou les esgourdes de Ludwig ? demande la pt'te boite à musique toute dépitée... Le vieux " Bom Bom " Hooker et sa gratouille mécanique... On se contenterait même des gueulantes à Bruand au fond du Chat Noir, rajoute Mme B. en reprisant ses chaussettes entre deux valses de Vienne...
La Boite à Musique.

dimanche 21 octobre 2018

1 ) Les disques PATHE sont supérieurs à tous les supports des autres disques. Ils suppriment l'usage de l'aiguille et s'écoutent sur un saphir inusable.
2 ) Les disquqes PATHE doivent être écoutés avec un diaphragme PATHE breveté S.G.D.G muni d'un saphir inusable.
3 ) Les disques PATHE avec étiquette doivent être entendus à la vitesse de 80 tours à la minute et en commençant par l'extérieur.
4 ) Les disques PATHE s'écoutent sur toutes les machines à disques qu'il suffit de munir du diaphragme PATHE breveté S.G.D.G.
Amen !
La boite à Coucou.

samedi 20 octobre 2018

Z'avez vu voilà que Méluche Ménilmuche nous refait Robespierre chat de gouttière qui miaule et vocifère à la tribune que les brunes ne sont pas faites pour des prunes... Quand il apostrophe le Christophe ( pas le chanteur, l'autre ! ) il pousse une goualante à nulle autre pareille qui frise les moustaches du pot de chambre... C'est vrai que quand des sbires viennent tôt le matin renifler tes chaussettes, mêmes si elles sont sales, ça fait pas plaisir !
Revoilà les ombres des grands insoumis de l'histoire qui prennent à la culotte les apprentis en marche ( arrière ? ) et les vieux briscards de l'an'oeuf ( pourquoi pas ? ) ont le sonotone qui prend des allures de merle moqueur...
MAIS, sans être pinailleur, mauvais coucheur, perso, ce qui me chiffonne dans les diatribes de J.L.M. c'est son goût et ses rappels incessants au Peuple. Tu parles Charles ! Le Peuple... Cette entité qui hante l'antichambre des règlements de comptes, des ratonnades et des stades de foot... Ce peuple imbécile et chauvin qui ferme les frontières, qui noie les blackos, tabasse les bonnes femmes et gueule à l'insurrection en portant au pouvoir les pires et les moins bons ! Ouvrez vos livres d'histoire, ce ne sont pas les preuves qui manquent.
C'est le Peuple qui taille des pipes à Vladimir, à Donald, à Victor. C'est le peuple ( populace ? ) qui prépare la pasta à l'autre rital, qui brexite à tout va, et chope le string des jolies brésiliennes pimpantes et démocrates pour les ramener manu-militaru dans le droit chemin.
" La République guidant le Peuple " c'est joli au Louvres, ça plaît aux bridés qui défilent devant Delacroix, mais la Gueuse est fragile et le peuple souvent indélicat avec ses valeurs...
Bien à vous.

jeudi 18 octobre 2018

La Dolce Vita ! Mes amis !
La Dloce Vita !
Il est parti faisant de grands gestes dans son imper colombo, le feutre de traviole et les godasses en goguette.
C'était sur un boulevard de la Kapitale à l'heure où les lions avaient bu toute la réserve du Bar de la Fourche, quand le loufiat balayait la sciure et les accidents de parcours pochtronifères ( ? )* rêvant d'un monde sans bruit, sans bibine et sans bagarre. Le baudet comptait ses pourboires, ses points de retraite et les cellules restantes dans ses éponges cramoisies.
Va Fan Culo ! a bougonné le Calabrais quand l'autres s'est envolé par-dessus les toits, cherchant des noises au petit matin et au morceau de sucre dans son caoua...
* Pochtronesques ( ? ).
Journal Confus.

mercredi 17 octobre 2018

Sécheresse...

Les marmites sont vides... Là où d'habitude le vortex est roi, là où les tourbillons  donnent le vertige, la flotte a disparue, les poiscailles sont sur le ventre, et l'abîme en est plus profond et inquiétant.
A croire que les Dieux malveillants jouent à se faire peur. Quand la moitié du pays se noie dans la tourmente, la sécheresse par-ici étend ses mains calleuses...
Les vieux arbres se regardent de travers, chacun dans sa soif, comme si les Béberts du ciel avaient fermé le robinet...
Mais au fond, on s'en fout... On a un nouveau gouvernement ( ? ). Vont bien nous trouver quelques nouvelles douches froides pour nous tremper la margoulette... Ca réglera le problème...
Mister Météo.

mardi 16 octobre 2018

Lundi 15 octobre 2018.
15H28.
22° Le Bugnon 1200 m.
Marcel et culotte courte conseillés.
Lundi 15 octobre 21H et des brouettes.
< Mon gentil gaillard > dit le père de Turner
avant de calancher dans ce joli film de Mike L.
Un autre amateur de lumière,
ce Turner...

lundi 15 octobre 2018

... / ...

On rencontre tous une fois dans la vie ( et c'est bien suffisant ) des gus qu'on aime bien, mais qui finissent par nous fatiguer, nous usent les neurones à force de trop de galipettes, voire vous fileraient des envies d'homicide ( volontaire ou non ! ). Des zazous de Zamzi-bar, et des belles,  plus bêtes que belles,  qui entendent exotisme et comprennent érotisme...
Les périgrinations Genevoises de Herr Droopy, m'ont rappelé justement un ressortissant Suisse - Nous l'appeleront F. pour ne froisser personne - que j'ai connu dans ma jeunesse quand j'étais un pied de vigne florissant. Un adorable psycho qui jouait dans la cour des mythos entrant dans votre petit monde et n'en ressortant qu'une fois terminée la bouteille de Gentiane ( une boisson à déconseiller aux âmes sensibles ! ).
Le coquin n'avait peur de rien. Au bout de trois godets, il assurait avoir gravi le Mt Cervin en basquettes, vous promettait un RDV avec Isabelle A. sa copine, et pour un peu, vous aurait donné l'itinéraire pour aller sur la lune. J'exagère à peine...
Non,  mais t'y crois toi !
Fallait bien mon vieux Saturnin. Son débit et ses délires étaient tels qu'ils ne te laissaient aucune chance. Tu opinais du bonnet, et, toute honte bue, ( ha ! ha ! ),  tu reprenais une louche de Rüstis qu'il cuisinait comme personne - c'était là son moindre défaut - et tu laissais pisser le Mérinos comme disait ma regrettée maman.
Chaque fois qu'il pointait son bec chez nous, je cherchais des plantes médicinales qui auraient sa peau et je repensais à ce roman d'Henri M. " Un Diable au Paradis ".
Par bonheur, le bougre n'entendait rien à la zizique, ce qui nous faisait gagner un temps précieux...

dimanche 14 octobre 2018

UN DIABLE AU PARADIS

- Drôle de zouave ! soupire ma soeur, la main dans sa culotte...
- Drôle de zigotto ! rajoute Madame Bobinneau en lisant les aventures de Droopy et Holly au pays de Federer et du chocolat Milka...
- On dirait les Mars Brothers qui prennent un coup de barre ( !!! ) trempé dans la raclette, rajoute la culotte dans la main de ma soeur...
- Pour sûr ! renchérit le zouave c'est " Apocalypse Now " en Helvetie...
                                                            ... / ...
J'imagine ce bon Goldman défendant bec et ongles ses " Garçons adorés " tandis que l'autre rameute ses arguments foireux... Un tire-laine de la zique qui apostrophe un Vieux Walrus dans sa barbe à papa... J'aurais aimé être là... Mettre mon grain de sel, soutenir l'Ancien et assurer du haut de ma tonsure qu'évidemment Mick Taylor est un gratteux de première, mais Mick Abrahams n'était pas mal non plus chez Bloodwing Pig... Que l'intro du Sergent par Jimi H. reste un coup de tonnerre dans l'univers de la six-cordes, et que, Monsieur, on ne prend pas de haut Keith le Brigand. Les vieux de la vieille qui ont écouté Ray D. ou Eric B. en culotte courte méritent un peu de respect, il me semble.   Si tu rajoutes quelques gambilles avec les Cailloux, des concerts pis que pendre et comme dessert la barbiche du grand Franck, pas besoin de couper les vinyles en quatre. La messe et dite,  et le moine est rhabillé pour l'hiver...
Je prétends pas connaître mon Bobby par coeur ( c'est pas sûr ! ) ni avoir vu le beau Mick chier dans son froc à Altamont, mais faut pas faire la pige aux vieux gredins des sixties, gamin ! Privilège de l'âge, des vieilles godasses, et des non moins vieilles rotules...
La Boite à Musique.
A Suivre...
                                                              

samedi 13 octobre 2018

- Comme la plume au vent 
  Pam ! Pam ! et Ratapam !
  Rigole est tôt
  ( Sous la douche ).

vendredi 12 octobre 2018

LE BOIS...

Arrive toujours le moment
où il faut rejoindre l'automne qui s'affiche au pied de la cathédrale,
les klaxons qui s'enrhument, les feux qui tricolorent, les chalands débonnaires
qui sirotent du Picon-bière et des bretzelles soucieuses de leur choucroute.
Les garçons à bretelles s'activent autour des tables, et des enfants chagrins guettent
les premières guirlandes en récitant la table de deux et une couillonnade où un renard
se goinfre du plumage d'un korbac.
Arrivera toujours le temps,
Où faute de raquettes, nous n'irons plus au bois...

jeudi 11 octobre 2018

COCO TOXICO

Bon dieu ! Je n'avais plus de cigarettes, et comme toujours dans ces moments-là - et ce n'est pas les tubards  qui me contrediront - l'envie de cloper qui s'installait dans mes synapses prenait des allures de troisième guerre nucléaire ( les deux premières s'étant déroulées dans un univers imaginaire qu'il serait trop long d'expliquer ici ! ). Je cherchais vainement un dealer au milieu d'une foule bigarrée qui bousculait mes idées reçues sur l'ordre, la méthode, et la meilleure façon de marcher enseignée jadis par le bon C. Miller, et son acolyte, le non moins bon Patrick D. parti sur un coup de fusil dont on avait perdu la trace.
Des musiciens ( ? ) plus hirsutes que des hérissons en colère, tapaient sur des cymbales et soufflaient dans de drôles d'instruments pareils au duduk des Invalides, ce qui n'était pas pour me déplaire, étant moi-même un joueur de flute à bec et de saxophone mal embouché... Une façon comme une autre de mettre l'ambiance sous le chapiteau qui abritait une exposition de machines agricoles et une buvette sentant fort la pisse et la bière que n'aurait pas renié le Grand Jacques d'Amsterdam.
Il était tard quand j'ai aperçu la carotte du buraliste qui brillait comme un phare de marin, mais la cohue m'empêchait de rejoindre le port, et des idées de génocide planaient sur ce monde en goguette. Tous ces couillons ignoraient qu'en état de manque, j'étais capable de n'importe quoi...Un triste matin d'hiver,  ne sachant plus qui allumer, j'étais sorti à loilpé sur le boulevard en chantant la Bite à Gudule, c'est vous dire...
Quand une vieille d'avant-guerre m'a tendu un paquet de Gauloises Blondes, j'aurais parié qu'elle était une Gitane qui lorgnait sur mon avenir sans filtre...
Coco Toxico.

mardi 9 octobre 2018

Comme d'hab, vous allez me trouver chafouin, mal luné et empêcheur de danser en rond...
Comme d'hab, vous trouverez que j'exagère, pousse le bouchon du " de quoi j'me mêle " un peu loin de la chopine... C'est votre droit, et si vous voyez un inconvénient à mes élucubrations, j'y peux rien... Je pionce pas avec vous...
 Rassurez-vous, je ne vais pas m'ériger ( ? ) en Grands Commandeurs des Croyants qui ne croient plus en rien, en Cassandres qui font porter une couronne d'épines au pauvre peuple, à grand renfort de pensées et critiques qui paraissent bien illusoires et surannées à l'heure des réformes, des zéros-zozos et de la fusion de Darty avec la Fnac ( ? ).
Mais franchement, y'a des choses qui vous donnent envie de quitter le gouvernement en claquant la gueule du Ministre de la Kulture qui permet la diffusion - dans notre beau pays de vaches et de fromages - du dernier opus d'un triste sire dénommé Cali. Un piètre chanteur doublé d'un musicien aux esgourdes bouchées ( l'écoute des arrangements est sans appel ! ) qui saccage tranquillement quelques chansonnettes ( ? ) du vieux Léo, sans doute pour redorer un blason usé par la médiocrité, et dire aux douze fans qu'il a dans le pays qu'il est encore vivant, bien qu'aphone et sourdingue...
Quelle mouche a donc piqué ce gredin pour qu'il se permette de telles insanités ! 
Quel mauvais esprit a soufflé à l'oreille de ce spountz, que reprendre " du Ferré " serait bénéfique à sa carrière de plombier-zingueur * ?
Je n'en sais rien et ne veux surtout pas entendre les arguments que le benêt ne manquera de développer pour justifier une telle catastrophe ! J'ai bien assez de soucis avec ma tartine de confiote...
Les " reprises " de chanteurs-morts ( fais gaffe Charles ! ) étant chose courante, on attend avec impatience le répertoire de Fernandel repris par Bénabar ! Ca peut pas être pire !
Graine d' Ananar.
* Je n'ai rien contre cette profession honorable. Je le précise au cas ( bien improbable ! ) où les plombiers-zingueurs se mettraient eux-aussi à susurrer la The Nana entre deux fuites, et deux cuvettes de chiottes.

lundi 8 octobre 2018

MAL DE MER...

La mer est montée plus vite que le fameux canasson au galop, et le petit dont j'avais la garde a disparu, comme emporté par les flots. C'était un môme plutôt gentil qui dessinait des pentacles et des châteaux qui n'avaient rien d'espagnol, pour conjurer le sort et éloigner les importuns. Il creusait des fossés au pied des douves, installait des herses, des oubliettes, des labyrinthes où je me perdais constamment.
Vraiment un drôle d'animal qui rugissait doucement en cadence avec le va et vient des vagues, plantait des drapeaux pour signaler les bombinettes qu'il planquait dans le sable, quand les derviches en serviette proposaient des glaces, des crèmes solaires et des baisers volés, ignorants qu'ils étaient du danger des méduses, des couteaux et autres saloperies plastoques qui venaient s'échouer au pied des transats et des baigneuses en tutu. J'ai bien vu qu'il me faisait des signes avant de disparaître dans un glaviot d'écume plus vicieux que les autres, mais il y avait foule au bar et mes jambes ne fonctionnaient plus...
La radio signalait qu'un tsunami ravageait des iles lointaines, et quand la grosse dame, surmontée d'une choucroute affriolante et d'une seringue percutante, est entrée dans la chambre, j'ai su que la journée serait difficile...

dimanche 7 octobre 2018

Bonne question,
MONSIEUR
PETILLON.
Même si elle rentre par effraction, lorgne sur le raisin ou le claquos qui traînent sur la table, la t'ite guêpe n'est pour rien dans notre trouille des insectes...
Faut le savoir...

samedi 6 octobre 2018

Quelquefois, les souvenirs deviennent des mystères...
C'est ennuyeux.
On tire la langue du passé, on gesticule, et d'un geste las,
on remonte la pendule.
Le coucou c'est moi ! Qui sort de sa boite ? Tu ne te souviens pas ?`
La petite fugueuse, la tricheuse ou la visiteuse du soir,
celle attendue trop longtemps...
Celle qu'on aperçoit un matin, assise dans un fauteuil,
mannequin de cire ou de plastoc, nue et tordue,
exposée dans la vitrine d'un brocanteur, qui laisse à penser
que le temps ne fait rien à l'affaire...
" Le mystère reste entier " a dit le Commissaire...

vendredi 5 octobre 2018

Moi qui suis toujours sur le bord du chemin à lorgner la feuille d'automne ou la feuille de choux de Lucien Gainsbourg, voilà que ce matin, j'ai des fourmis dans les jambes... Des fourmis que dis-je ! Des cyclistes prêts à mouiller le maillot avant le dernier sprint ! Des vraies guibolles de canasson à Auteuil qui frisonnent dans le bas de pyjama ! Des envies de marathonien quand, arrivé au ravitaillement, une fringale le prend... Bousculer le décor... Naviguer à tribord... Plus énervé qu'un animateur de téloche sous coke, j'entends la fourmillière qui fourmille ( ben oui  ), la termitère qui termite et la bouilloire qui bouille... Je mâchouille et tripatouille les mots pire la vache à Fernandel.
Vous dire que cette journée du cinq octobre va être longue... Longue... Très longue...
Guignol's Band.

jeudi 4 octobre 2018

Alors mon Colomb ! Te voilà reparti goûter aux joies du tablier de sapeur et du saucisson-pistache ! Vieux gredin du vieux monde ! T'as bien raison ! De l'Intérieur aux bouchons, y'a pas photo... 
Mais quand même... Déjà que l'escrimeuse qui pique dans la caisse, la Hulotte qui pique une crise et Ben Tralala qui pique un uniforme de pandore, lui ont préparé un civet aux petits oignons, je te trouve bien cavalier... C'est pas gentil pour Manu, qu'a déjà bien du mal avec Guiguitte et ses réformes... Tu changes de picotin plus vite que moi de culotte ! Tu crabouilles ta feuille de route, vieux Corléone politicard ! C'est pas joli joli, tes petits traffics...
Ne vous étonnez pas qu'après vos pirouettes, le peuple vous conchie ! Que les " pôves cons " de Sarko, les " Sans dents " de Hollande et les " Fainéants " de Jupiter, il ( le populo ) vous fasse les gros yeux, et se tourne vers des chemises au goût douteux.
Le Général en bouffe son képi m'a-t-on dit...
Edito Toto.

mercredi 3 octobre 2018

Trop d'hommages, tuent les hommages..
On le sait depuis que l'Homo-Nimbus est sorti de sa caverne pour se prosterner devant son voisin
qui avait trouvé la combine pour réchauffer ses grillades...
Depuis que l'Homo-Gugus a rangé sa caravane et son gel douche près du barbuque et du terrain de boules au camping de Passe-moi-les-Ponges pour serrer la louche de Coco Bel oeil...
Disons simplement que le pianiste de Truffaut est parti en taxi rejoindre
le trio magique de Tobrouk qui se languissait de tant d'attente ( 1961 ).
On ignore encore le nom du chauffeur ( de taxi ), ni quelle destination
a pris le coquin...

mardi 2 octobre 2018

A l'inverse, le 2 octobre, je rechope ( du verbe rechoper ) la truelle et rebats le mouchti. J'empoigne la pelle et creuse la fosse où j'enterrerai (ouf ! ) l'ennui, la faim dans le monde, le chapeau de Mireille et la jambe en bois de Paul Lack, ( une chanson de j'aime beaucoup, mais qui m'obsède pire les mamelons de la Madelon quant elle me sert à boire ).  Fouille dans les poches à Bébert, récupère trois grains de tabac, un peu d'eau tiède ( que hélas, je n'ai pas inventé ! ) et hop ! Me voilà prêt pour la Grande Zigouille* ! Je trébuche dans mon bénard entre deux vers solitaires, secoue mes génitoires en solde et fais le compte des osselets éparpillés pendant la noche, et des mouches écrabouillées pendant la noce ( ? ). Juste le temps de tartiner quelques mots sur un vieux crouton dont plus personne ne veut à l'ére informatique, électronique, fantasmagorique et peau de bique,  et me voilà esquissant ( refusé ! ) une gigoulette bretonnante qui remet les idées en place et les guibolles bien parallèles.
J'ignore encore si le 3 octobre je serai parmi vous ( par minou ), mais ce matin, le comptage des gouttes de pluie sur le toit s'impose... Moi qui suis nul en mathématiques, en algèbrique et en tous les machins qui finissent en ique, ça va me prendre la journée...
* Jean Vautrin. Qu'il en soit remercié.

lundi 1 octobre 2018

DESOLE !!!

JE N'ECRIS JAMAIS RIEN LE 1er OCTOBRE.


                                      JE N'ECOUTE PAS MOZART


ET NE VAIS PAS A CONFESSE.

    
                                                          

 H                                                                                                           U                              ...