vendredi 30 novembre 2018

Ce matin, Jeannot Lapin a eu un coup de chaud, en ouvrant ses volets... Un moment de panique, une chiasse de trouille, une hallucination, pire les fouchtras qui voient la Sainte Vierge un matin au t'it dèj ou Bébert qui sort du tombeau avec des pattes de jeune homme...
Y'avait des gilets jaunes plein le parc. Certains suspendus aux arbres, d'autres qui roulaient des clops faisant gaffe à ne pas gâcher les précieux brins, devenus plus couteux que la joncaille de la marquise...
Le garenne rendu craintif par les nouvelles aux chaînes infos, le blocage des hypers ( y'aura-t-il un manque de chopines dans les rayons ? ) et par l'augmentation de son taux de glycémie, crut un instant que les pandores de la République avaient chargé, pendu les récalcitrants à l'ordre public, les empêcheurs de gagner du pognon en rond...
Par bonheur, ce n'était que les employés municipaux qui tonsuraient les arbres et ramassaient les feuilles  avant d'installer les guirlandes de Noël. Les choses rentraient dans l'ordre, et le chauffeur de bus frisait l'infarctus, coincé qu'il était au rond-point par les " jaunards ". 
Encore un drôle de week-end qui s'annonce, soupira Jeannot en croquant sa dernière carotte...

jeudi 29 novembre 2018

Du fond de son terrier Jeannot Lapin a ouvert un oeil. Il a vu des gilets jaunes partout, qu'il a d'abord pris pour ces chasseurs ( le garenne a mauvaise vue, et petite cervelle ! ) enragés qui lui promettent un joli civet et une avalanche de taxes chaque fois qu'il montre son museau ( ? ) hors du gourbi. 
Il a tendu l'oreille. Ecouté la rumeur, les spécialistes de l'humeur ambiante, et le Chef qui promettaient le bâton à ceux qui réclamaient la carotte.
Il a reniflé l'odeur des vieux renards, qui touillaient dans la marmite, rameutaient leurs troupes, et se contentaient d'attendre que le couvercle explose. C'est malin les goupils, quelquefois malfaisants. Il faudra vous en souvenir aux prochaines...

mercredi 28 novembre 2018

Si l'on m'empêche de crier " Mort aux vaches ! "
Si l'on me médoc, si l'on me stresse,
Si l'on me défrise les moustaches,
Autant m'couper le bras qui m'reste...
Roro le Manchot.

mardi 27 novembre 2018

Cinétoc

Un conseil. Oubliez tout ce que vous savez sur la bimbo anglische, blablateuse, radoteuse, l'égérie, la muse ( ou le jouet ? ),  couvée par son pygmalion pas rasé depuis trois jours. Tellement candide, qu'elle vous ferait oublier son accent-pudding, Margaret la Ferraille, et le XV de la Rose qui nous fait toujours bien des misères dans le Tournoi.
Oubliez aussi les pulpeuses de ces années-là. La Bardot d'avant, la Sophia, la Gina... Videz de vos armoires à maga, les grandes Ricaines péroxydées, les chichiteuses à Godard. Au pire, ne gardez que J. Maillan, la foldingue qu'on n'oubliera jamais, et la cousine de mon pote qui donnait bien du souci à nos libidos de morpions. Mais elle n'a jamais fait de cinoche, alors l'affaire est close...
En 1976 - année où Dalida est toujours de ce monde ( Rayez aussi de vos tablettes la Ritale enjôleuse ! ) - la lolita du Vilain est solaire. Lumineuse...
Ell a coupé ses cheveux très courts pour fricoter avec Joe Dallessendro, un gaillard maqué avec Andy le Binoclard et Paul Morrissey, un trio sans doute infernal qui attirera de jolis papillons comme le beau Mick ou le non moins pimpant David... Mais vous connaissez l'histoire...
Le Serge à la Tête de Chou, ne s'en laisse pas compter... Vous connaissez l'asticot... Jamais là où on l'attend... Il tripote sa donzelle dans tous les sens ( et je n'exagère pas ! ) et pond une bande musicale qui, ce matin, me trotte dans la tête... Ce que c'est que les associations d'idées...
Bien à vous.

samedi 24 novembre 2018

Il est prouvé scientifiquement,  qui si vous embrassez un crapaud sur la bouche, il ne se transformera jamais en prince charmant...
A l'inverse, si vous embrassez une belle au fond d'un bois, il y a des chances qu'elle vous rende ce baiser ou qu'elle vous mette une torgnole, et crie au viol,  selon son humeur...
C'est bien une sombre histoire que celle, où, les raconteurs de balivernes, de fariboles et de trompettes, n'ont plus rien à dire. Demandez à Aladin, coincé dans son bocal depuis des lustres, et à Manu qui pensait que tout le pays lui appartenait... Comme le Marquis de Carabas...
Le Merle Conteur.

vendredi 23 novembre 2018

Ha ! La t'ite flûte... Vous l'entendriez comme elle traverse la TSF ( c'est normal, c'est une flûte traversière ! ). Elle gambade par-dessus ce lourdaud d'orchestre, fait des trilles, des triolets, des pirouettes qui ennuient le gros tuba du fond, ce balourd qui poum poum entre les cymbales et cette foutue grosse caisse qui tintamare pire qu'au défilé du quatorze. Mais elle s'en fout la flûte, elle taille ( ? ) la route avec le premier violon qui court derrière, et le piano qui s'esbigne avec le Chef.
C'est la robe de Marylin qui soulève le monde, les Marchés de Provence, la tronche à Daroussin et l'accent de Marseille... Tiens, on pourrait rajouter la fée Clochette, Laurel et Hardy, et cette fille dont j'ai oublié le nom, qui ne voulait pas, mais qui voulait bien quand même...
Merde... Voilà le Boléro qui se ramène... Tous aux abris !
La boite à Mésique.
( Mézigue ).

jeudi 22 novembre 2018

8H du Mat...
Les hommes s'activent au
chagrin du matin, derrière la
vitre sale.
La Lucarne.

mercredi 21 novembre 2018

〠 Quand on a retourné le gilet jaune de Carlos, on s'est aperçu qu'il était tapissé de vison, de fafiots et d'optimisation fiscale... Et voilà que l'on ronchonne ! Qu'on s'offusque ! Pour un peu, on irait barrer la route, mettre le feu à quelques pneus et danser la Carmagnole !
Faut pas déconner ! Tout le monde sait qu'au pays du Veau d'Or, l'argent est roi... Ce n'est pas le vieux Akihito qui dira le contraire, ni les spéculateurs de tous poils et de tous les pays ( Unissez-vous ! ).

mardi 20 novembre 2018

Je ne vais pas vous le répéter cent fois...
A l'entrée de l'hiver, quand tombent les premières neiges et que le bonnet et les gants piaffent d'impatience, que les tongues et le parasol font la gueule, parce que, finies les galipettes à loilpé, et les regards sous les jupes d'Alain S.  il est impératif de consommer chaque matin au réveil, quelques notes du vieux Satie. Juste quelques notes... Ne dépassez pas la dose prescrite, c'est inutile...
N'oubliez pas non plus votre écharpe, un sirop pour la toux, une chopine pour la soif en cas de grand vent. Ce serait trop bête de choper une particule fine ou un virus qui traîneraient dans la cour de l'usine, et vous empêcheraient d'apprécier cette belle journée de Gymnos.
Le Doc.

lundi 19 novembre 2018

J'ai toujours eu du mal avec le dompteur de puces, la femme coupée en deux ou le guéridon qui saute sur une patte pour discuter avec grand-papa et prendre des nouvelles de l'O-delà.
Je n'ai jamais vu de fantômes, côtoyé des spectres, encore moins roulé une pelle à un vampire ( bien que j'aie connu des goules pas fréquentables ! ).
Les mages, les médiums et les cartomanciennes m'indiffèrent. Les grands prêtres Incas et le vaudou me font rigoler au cinoche, comme les astrologues, les sorciers, les rebouteux et Noël-Noël qu'on ne voit plus guère sur les écrans.
Je ne crois pas aux choses de l'esprit comme le vieux président, aux vies antérieures ( postérieures ) et au retour des âmes dans un clebard, un chameau ou une lampe à huile.
Je prends toujours les Ovnis pour des étoiles, et mets les petits hommes verts en bocaux, comme les fayots extra-fins que j'adore autour d'un rôti de porc.
Si les alliens me grattent un peu, à toujours faire des misères à cette pauvre Sigourney, les zombies et autres morts-vivants ne m'empêchent pas de pioncer.
Quand au Diable et au Bon Dieu, je m'en remets à Pierre D. Pouf ! Pouf !
Alors me faire croire que ma vessie serait une lanterne, et que je peux lire dans le Nescafé si mon avenir sent la rose ou le fioul domestique, serait une couleuvre que j'aurais du mal à gober.
J'ai une vie assez triste finalement.

dimanche 18 novembre 2018

Piquouze de rappel.
Petit Nobel en Bob Dylan.
Ne me remerciez pas, c'est de bon coeur !

samedi 17 novembre 2018

On papote un moment avec le taulier de la ferme B. Il a perdu sa bique, sans doute emmêlée dans sa longue corde comme celle de Monsieur Seguin, le bien-aimé. La nuit tombe doucement, et le champ ravagé par les sangliers fait sa guerre de tranchées. 
Faut mettre à l'abri aussi, les oies et les poulettes, qu'une lynxette ( la gonzesse du lynx quoi ! ) et ses mioches qui zônent dans la contrée, n'hésiteraient pas à inviter au gueuleton. Les bestiaux le sentent et ça se dandine, ça cancane et ça cotcotte pendant que Pilou-Piou, le clebbard au poil roux, fait le ménage, sûr d'être le gardien des enfers... Faut bien reconnaître que cette bestiole, c'est un peu l'Arlésienne... Tout le monde en parle, mais personne l'a voit jamais. Sauf Léon II, un paon imprudent et impudent qui croyait que faire roue devant elle, allait changer la face du monde... 
Plus " France Périphérique ", plus cul-terreux, rustauds, peaux de bêtes oubliés par les instances, les totoroutes et l'abonnement à Blablabla, tu meurs ! On reste bloqués sur le chemin entre le tas de bois et la biquette revenue au foyer qui donne des coups de saton partout, à parier qu'on aura bientôt de la neige, et que les manifs vont pas empêcher le défilé des volailles... On n'a même pas de gilets jaunes, c'est con...
16/11/2018.
Journal Confus.

vendredi 16 novembre 2018

Ca me turlupinait toutes ces fadaises. Madame Suzanne avait raison, j'avais d'autres chats à fouetter, bien que les miens soient innacessibles, planqués sous le canapé ou dans ma mémoire de poisson rouge...
Pour clôturer l'affaire, j'ai convoqué une assemblée extraordinaire - enfin moi et moi, pour ennuyer personne avec mes histoires de papier - et après un café-croissant, j'ai débuté la réunion, après avoir consulté le temps, les oracles, et ma liste de courses qui ne me quitte jamais... 
La question de savoir si Richard et son clone Ringo avaient une quelconque accointance avec le Dakota Building, et quel était son rôle dans la fanfare,  ne se posait pas. On pouvait imaginer qu'il avait séjourné quelquefois dans le gourbi neworkais pour rendre visite aux autres locataires, respirer le souvenir de Léonard B. ou Boris K. tous des célébrités qui sentaient des pieds et faisaient sans doute un barouf d'enfer sur le palier. Mais c'était pas sûr. Paraît que la taulière du taudis ( une certaine Yoko ) était plus dure que la Ténardier,  et que sa cosette de John filait doux et élevait les enfants.. Rajoutez que ce n'était pas ce grand dadais en dorure ( un certain Paul ) qui éclaircirait le mystère. Le chenapan passait son temps à écrire des chef-d'oeuvres qui resteraient dans l'histoire et dans le vieux juke-box de nos mémoires flageollantes, pendant que le dernier de la couvée ( sûrement un Georges, moustachu comme qui vous savez ) disparaissait dans les limbes entre deux fumettes d'encens.
On pouvait néanmoins supposer sans prendre trop de risques que le Ringo n'était pas un héros de western spaghetti ( y'a que Blondin qui compte dans le genre ! ) mais bel et bien un tchac-poum de première, luxe qu'il partageait avec bon nombre de cousins, ce qui ne retirait rien à son talent, bien entendu...
Finalement, j'avais fait le tour du proprio, n'avait rien résolu, mais heureux comme un gilet jaune qui se prépare au grand blocage, j'avais retrouvé les quatre zouaves... Ca suffisait à mon bonheur...
Le Merle dans
le vent.

mercredi 14 novembre 2018

Parce que si l'on cherche bien... A la rigueur... Roger Daltrey ou Robert Plant, ce pourrait être des noms de prolos qui chagrinent à l'usine et vont au bistro. C'est des blazes qui sentent bon l'huite de vidange, la graisse de motocyclette, mieux que, par exemple, Milan Kundera ou Sacha Pitoeff  non ?
Et leur état-civil ou pseudo, ne sont mentionnés sur aucun bout de papier qui traîne dans la gourbi. Ils restent bien peinards, posés sur des galettes qui mouftent pas, rangées qu'elles sont, entre deux coups d'adrénaline, un Tommy et un Zeppelin.
Tandis que Richard... " Starkey et Hutch " me souffle un rigolo qui fait de l'humour avec deux bouts de ficelle et une chanson de Pierrot la Déconne.
J'ai pris le papelard, et au moment d'y mettre le feu, me suis aperçu qu'au verso étaient inscrits les mots " Dakota Building  Central Park West. Manhattan ". Une adresse à coucher dehors !
Le Soumarin jaune.

C'EST DIT...

- Comment vieillir sans écriture et sans musique ?
Annie Ernaux.

mardi 13 novembre 2018

Quand Manu au manu-ment parla de faire entrer Maurice Genevois aux Panthéon, j'ai tout de suite pensé à Bernard Maris qui était son gendre ( pas à Manu, à Maurice ! ). Les " Gueules Cassées " de Charlie sont parties un matin, sûrement aussi étonnées par la connerie humaine que les pious-pious des tranchées, baillonnettes aux crayons.
Ce matin, Nicolas L. le gars qui écrit des Kroniques à l'heure où le poulaillier s'éveille,  sur la TSF du Service public, a dit quelques mots sur Oncle Bernard et ses poteaux. Qu'il en soit remercié.
Lundi 12/11.
Journal Confus.

lundi 12 novembre 2018

Bon, on étaient là, moi, mes neurones et le gribouillis de synapses qui bidouillent dans ma tronche, a essayer de trouver une réponse à cette question cruciale pour la marche du monde, et pour le bon fonctionnement de la Boite à Zizique, sachant que, une question sans réponse, c'est quelque peu embarrassant... Quand Riri la Poisse refuse de donner son emploi du temps, le Commissaire en est tout chiffonné... Ca ne fait pas avancer l'enquête... Un machin plus réveillé que les autres, a suggéré que peut-être, j'avais entendu les gars de Liverpool chanter un truc dans mon transistor, et que, de fil en anguilles, me revenait à l'esprit ( es-tu là? ) le nom du gentil batteur... C'eûtpute être une solution au problème..
Un autre plus chafouin, persistait : Pourquoi Richard, plutôt que Ringo ?
Nous étions en plein marasme ( refusé ! ) quand Madame Suzanne, son torchon à la main, m'a demandé si je n'avais rien d'autre à faire...
J'ai pris ma pelle et suis parti ramasser les feuilles qui encombraient le petit coin, en sifflotant A Little Help from my Friends, ce qui, vous en conviendrez, mettait fin au débat...
Le Merle Moqueur.

dimanche 11 novembre 2018

Qui était donc ce Richard Starkey dont le nom était inscrit sur un bout de papier qui traînait dans la casbah. Pourquoi lui, plutôt que Robert Zimmerman ou Yvette Horner, deux as de la gâchette qui pourtant ne jouaient pas dans la même cour, mais avaient laissé des traces dans mes cahiers d'écoliers.
L'identification du bonhomme ne fit aucun doute. Il avait fait partie d'un Band qui n'était pas inconnu au bataillon. L'enquête vite torchée par le Sergent et ses sbires à moustache confirmerait les dires des vieux barbons du XXe. Le bougre et ses poteaux, avaient sévi tout en haut des charts, fait danser les mousmées à choucroute et posé leurs pattes sur la pop des années de braises.  Pierre angulaire du quatuor à succès, petit précis métronomique sous les baguettes d'un kit minimaliste, le gaillard, toujours bon pied, bon oeil, avait poussé la chansonnette dans quelques opus mémorables.  Et ce n'est pas le cousin Charlie, son voisin de palier, concierge dans la maison d'en face, lui aussi tombé dans la marmite, dans la grande bidouille des sixties et consort,  qui dirait le contraire...
Mais pourquoi Richard Starkey plutôt que Ringo Starr ?
La feuille de papier demeurait muette, et ce n'était pas ces fainéants de neurones qui trouveraient la solution...
La Boite à Zizique.

samedi 10 novembre 2018

C'est pas le " pt'it pull marine
au fond de la piscine ".
Seulement quelques cheveux blancs
sur un auto-portrait qui sent le gazoil.

vendredi 9 novembre 2018

Avertissement.
- Si vous n'appréciez pas ( ce qui serait bien étonnant ! ) Jack N. en mafieux débonnaire et maléfique qui relève les compteurs,  pendant que les potes de Martin S. jouent " Gimme Shelter " dans le juke, au début du film " Les Infiltrés ", il y a peu de chance que l'on puisse s'entendre...
+ Si vous émettez le moindre avis négatif sur la galette blanche ( ? ) des Garçons dont on fête la naissance ( c'est M. Droopy qui va être content ! ), ce matin, et bien, je vous le dis tout net, on partira pas en vacances ensemble non plus...
Bon, après, on peut tomber d'accord sur plein d'autres commémos... Mais j'ai des doutes...

jeudi 8 novembre 2018

Sa tête grimaçait des souvenirs anciens.
Des masques funéraires, des figures mortuaires qu'il portait en silence,
comme on porte des secrets de famille ou d'ailleurs.
Son dos lui faisait mal de s'être trop courbé.
D'avoir trop fait de guerres à même les tranchées.

mercredi 7 novembre 2018

< Itinérance mémorielle > Hum... On peut douter du bien-fondé de la formule quand le peuple gronde, que les jacqueries s'organisent jusqu'au fond du poulailler, là où grand-papa faisait ses besoins avant d'inscrire son blaze sur le monument. Pas sûr que Bébert qui fait son plein pour gagner son grain de galère ou que Mémère qui torche ses mômes dans son gourbi de misère, se soucient de la mémoire du vieux Maurice... L'Histoire est volatile mon pauvre Manu ! Le chôm'du a remplacé les poilus, les burnous font peur aux piou-pious ( ? ), et mon banquier n'en a rien à battre du Chemin des dames !
- Tu nous brises les-sens ! gueulent les totomobilistes saignés à blanc avec les kamionneurs tatoutés.
- Tu nous csg ( ? ) ronchonnent les retraités qui grimpent dans le bus en partance pour Palavas. Lequel bus, avale le carburant plus vite que votre serviteur les bouteilles de schnaps, ce qui augure une transition écolo pas piquée des hannetons, et une cirrhose de première pour l'amateur de chopines..
Je le dis et le redis dans ma ford intérieure ( ouais, je sais... ).  Faut se méfier du peuple, de la foule, de la cohue, des grands départs, du mois du blanc et des soldes d'été. Comme faut faire gaffe aux tiques, à la peste noire, aux véganes qui nous tannent,  et aux reprises des chansons de Jacques B. par tout un tas de malotrus qui sacagent le patrimoine du grand Belge...
Perso, je fais mes emplettes pédibus-jambus. J'ai un bilan carbone impec pire la prostate à Jules, mais  je vais sortir mon petit gilet jaune, le mettre sur le guidon de mon biclou, ou l'accrocher à ma lucarne. Soyons solidaires plutôt que solitaires ( ? ), bien que je me dise que bloquer tout le bazar ne changera rien à l'Histoire...
Le Merle Radoteur.

mardi 6 novembre 2018

suite...

J.L et R.B.
sont en bateau.
Si l'en d'eux tombe à l'eau,
L'autre aura l'air
d'un gros ballot...

lundi 5 novembre 2018

CHERS COUSINS...

Je vous envoie ce t'it cliché tiré du film Down by Law de Jim J. ma petite madeleine à moi. Le meilleur " noir et blanc " de toute la décennie après la Dolce Vita et la Strada. Plus saignant que Wenders, moins loufoque que Herzog, ce gribouilleur de péloche fait partie de mon " panthéon " entre Hibernatus, la fée Clochette et Catherine D, la blondasse chez Bunuel. 
Pour les pinailleurs, j'ajoute que le type de dos, c'est Roberto B, celui qui trouve que la vie est belle. Le gars d'en face, c'est Tom W. un loustic qui bafouille des trucs d'une voix en papier de verre, que même que notre Patrick B. national en perd son latin ( aléa ajecta... ). Idolatré par le Loulou du Velvet et pote avec Charles B. je vous raconte pas... C'est toute une histoire.
Je vous raconte cela,  parce que pas plus tard que hier, ( y'a moins tard, mais c'est plus tôt ? )  j'ai revu Paterson. L'histoire d'un zozo qui conduit un bus à Paterson ( c'est malin non ? ) et écrit des poèmes entre deux feux tricolores. Faites-en vos choux gras ou non, mais à l'heure où ces cons d'amerlocks rejouent de la Trumpette, et salissent l'Amérique, il est bon de flâner un peu entre deux zoos.

dimanche 4 novembre 2018

Sécheresse

Les champs sont sans herbe,
et
Les vaches sans illusions.
Le soleil sans répit
et
Les poiscailles ont soif.
A quand un peu de pluie
Qui mouille et qui décoiffe
La perruque muette
Des cailloux qui s'entêtent
A n'être que des pierres...

samedi 3 novembre 2018

Le voyageur

En gare de St Glin-glin
le voyageur s'inquiète.
Il n'y a pas de train et
l'homme à la casquette
contrôle les billets des
voyageurs suspects...
Ce pays aux genoux
proches de la disette,
se cherche une comète
au milieu des cailloux...

vendredi 2 novembre 2018

CHERS COUSINS...

Après quelques ennuis d'ordre
mécanique, tic-tic, je vous envoie
cette photo du monde qui continue
de tourner comme un logiciel défaillant...
Bien à vous,
Votre ami James.

 H                                                                                                           U                              ...