le championnat.

Par la sainte barbe de Raspou ! J'en ai encore les burettes toutes retournées... Vous n'allez pas le croire ! Je vous vois déjà brailler dans vos dictaphones, aiguiser vos aïefones, et encombrer les zéros zozos... Mais c'est impossible ! Comment a-t-il pu ? Quelle mouche l'a Piketty (?)...

Je vous l'accorde, et fais amande honorable... J'ai zappé le discours du Calife, les recommandations du bon docteur, les satisfecits, ( atermoiements ) du Timonier à la petite semaine... J'avais pourtant mis des alarmes partout, m'étais préparé pire la finale de Top Chef. J'avais pris soin de ranger mes vieilles manies, mes tics-tocs, et la guitare de l'Auvergnat au fond de l'armoire fermée à double tour pour pas être tenté... Le ménage était fait du côté de la prostate, j'étais fin prêt ( sans intérêts, pardon ! ). Rester bien concentré pour savoir si enfin, on ouvrait la cage aux oiseaux, le boite de pandore, et la frontière Helvète qui permettait d'acheter du tabac pas cher... Je me figurais déjà près de la mare aux canards, la couenne étalée au soleil, devisant gaiement avec une jolie baigneuse, ou sirotant sans crainte un petit Picon à la terrasse de M. Maurice ou du Panier Fleuri... Fallait que je sache si la circulation des vieux lézards était à nouveau autorisée entre l'avenue Georges Marchais et l'impasse Partout, là où d'habitude, je remplis mon cabas de bonnes intentions, et de produits non autorisés par le ministère de la santé...
Mais, bernique... Rien ne s'est passé comme prévu. La faute à une gamelle de nouilles débordante d'affection pour la vieille cuisinière, et aux parieurs du pmu qui se lamentaient de se faire plumer par les canassons des courtines... Rien que des choses intéressantes qui m'ont éloigné des nouvelles directives de la Répu... Après c'était trop tard. Manu était reparti vers de nouvelles aventures, les joueurs rentraient au paddock, et les jolies baigneuses renfilaient leurs maillots...
C'est ballot vous avouerez... Y'avait plus qu'a attendre la reprise du championnat...