Actu...

 Ils m'ont traité de malotru, mal élevé, malpoli... Butor buté, gougnafier, pignouf, pire que si j'avais pissé à côté de la cuvette... Vous savez, la toute propre... Celle où tous les mercredis le nouveau Castex, et ses sbires nous délivrent la bonne parole... Nous statistiquent les macchabs, les lits ousqu'on va pour mourir... Moi qui croyait que les puciers ne servaient qu'à pioncer ou faire des galipettes, me voilà bien marri... Entre deux lavages de pognes, les sagouins nous concoctent les nouvelles dispositions à prendre dans les prochaines semaines quand tout ira va bien... Même la Marquise de la chanson ne croit plus à leurs fadaises... 

Ils m'ont accusé d'être un communard attardé, un vieux raisin imbibé, un amateur de belles rimes, gratteur de guitare, Brelien, et Brassensophile, bouffeur de curé, chafouin, et puant des panards...

Le plus fumier d'entre tous, m'a même traité de " fumeur de pipe",et ça c'est pas gentil... 

Etat civil

 - Je vais devoir prendre votre identité...

 - Le Manchot Robert... Je sais ça faire rire...

 - M'en parlez pas... Moi, je m'appelle Verlène.

   Mon couillon de père n'a rien trouvé de mieux

   que de me prénommer Paul. 

   Vous plaignez pas...

 Surpris, et contrarié je suis... L'air redevient irrespirable... A te voir fouiner partout, secouer les tapis, brancher les compteurs, et à croupeton sous l'évier, vérifier le niveau des chopines, voilà que j'en oublie mes aiguillages remis à neuf pendant ton absence.. Chamboulée est toute ma sérénité, à l'envers les phrases, et les jupes du cancan des filles ne savent à nouveau plus où donner de la tête... Vilain cafard ! Te voilà donc réinstallé pire un variant venu d'on ne sait où, qui, on peut en être sûr,  va foutre la zizanie dans la cambuse, et bouziller les bactéries qui pionçaient peinardes dans la cuvette des chiottes... 

J' m'étouffe, tousse des glaviots improbables à t'entendre râler que ces bon dieu de clefs ont encore disparues, que les robinets ont la goutte au nez, et comble de malheur, que les belles des magazines éroticomaniaques, planqués sous la paillasse,  sont parties se faire rhabiller chez plumeau ! 

Et cette manie de rallumer les chaudières à musique, les moulins à zinzin, d'ouvrir les fenêtres aux braillards chevelus des années de braises, alors qu'un peu de silence, et une blague de Monsieur Raymond Devos ( se coucher tard, nuit ) suffisaient amplement à remplir notre cher passé...

Paranoïaque je redeviens... Secoué dans tous les sens, me revoilà perdu sur les ronds-points, et les voies à grande vitesse. Jean qui rit, Jean qui pleure, j'en perdrais ma bonne humeur.

Faut illico que je demande l'asile ( politique ou non ) aux doux rêveurs qui se sont carapaté quand ton pas de mammouth a écrasé l'escalier, et la rampe où nos gentils ivrognes s'accrochaient les soirs de nouba...

Même la Femme d'Hector qui, tout le monde le sait, est une sainte, a foutu le camp... Je n'en dirai pas plus...

 

Tiens vl'a l'soleil,

on ne l'attendait plus

cui-là...

François Béranger.

 J'ai profité de ton absence pour prendre un peu de repos. Me payer du bon temps, comme on dit dans les chaumières des buveurs-bonimenteurs... Imagine un peu, pas de blabla sur le pont, pas de zizique sur le feu... Rien qu'un long silence ponctué seulement par les piailleries des oiseaux, et les craquements du toit, tout étonné de ne plus entendre tes gueulantes lui secouer les tuiles...

J'ai aussi invité quelques fantômes... Ceux que d'habitude, tu chasses à grands coups de pantoufles ou de vin frelaté. Nous avons fait des bilans, tiré des conclusions, pesé le pour ou le contre... Nous aurions sans doute  fait des plans sur la comète si elle n'était pas si loin... 

Fallait-il t'exfiltrer dans un autre monde, t'enfermer dans un goulag ruskoff, ou un cul de basse-fosse turc pour retrouver un peu de sérénité ? Tout le monde était d'accord, seul Fifi, le ficus magique s'y est opposé... Mais Fifi est une plante verte, il ne compte pas beaucoup... Hormis les vieux chênes, les végétaux sont toujours un peu bêtes...

Rassure-toi, nous avons été très calmes. Nous avons laissé le chantier en état.

Un chose est certaine, tu as bien fait de me laisser seul. Me voilà tout frais, ragaillardi comme jamais. Le baluchon sur l'épaule, prêt à reprendre de nouvelles aventures...

                                                          EN CAS D'ABSENCE

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                                                          NOTRE ABSENCE.

 Les surfeurs du virus attendent la troisième vague.. Ils font la planche dans la cour du vaccinodrome, l'ancienne caserne des pompiers, mise à la disposition des carabins, et des amateurs de piquouzes... Il faut voir les emmitouflés en file indienne attendre leur tour, comme à la sécu... On les sent inquiets, pas très sûrs du coup, hésitant à se sauver toutes jambes dehors (?) au fond de leurs cambuses, ou retrousser les manches du paletot, avec l'air benêt que confère ce genre de manip... C'est que les statistiques ne sont pas bonnes, et que cette foutue bise vous secoue les osselets jusqu'au tréfond... Manquerait plus qu'on chope la crève ! a ronchonné un impatient, le nez dans le thermo de vin chaud qui lui sert de masque quand il s'aventure dans la toundra.

 La semaine dernière, Liberio Lotti, l'ancien merlan de la rue des Carmes, a rangé son peigne, et ses ciseaux... Coquet comme il était, je suis certain qu'il a taillé une dernière fois sa fine moustache, s'est refait le portrait devant la glace, avant de s'inscrire sur les avis de décès qui rodent vers le bar-tabac, derrière une Rolande Verpollet, née Camaillon ( peut-être une ancienne cliente, va savoir... ) qui a rendu son tablier dans sa quatre-vingt neuvième année, histoire d'emmerder les héritiers qui préparaient le gueuleton pour ses quatre-vingt dix...

Il y a deux ans, Liberio pleurait son caniche Lulli, mort d'un accident de vieillesse...

" Aujourd'hui, je suis tranquille. Je peux partir " m'avait dit le figaro, capilliculteur les yeux déjà dans la vague d'un avenir incertain... La vieille boutique deviendra sans doute un truc de bouffe rapide, où des surfeurs sortis des remous feront la planche en attendant un panini dégueu... Qu'est-ce qu'on peut y faire ?

Rien.

 On se croirait dans une toile impressionniste a dit Madame Suzanne qui s'y connaît en barbouille...

Faut voir comme elle vous parle de Monet, ou Pissarro. On dirait qu'elle a bu des godets avec eux...

Moi qui préfère les zinzins qui zinzibulent des trucs sans queue ni tête, ( ceci n'est pas une pipe ) j'ai pensé que les deux t'its canards hésitaient à se mettre à la flotte tellement elle est froide... Z'allaient pas tremper leurs patounes au risque de choper la pneumo... Déjà avec tous ces virus qui traînaient...

Chacun son avis...

En tout état de cause, les deux palmipèdes ne finiraient pas en magret, c'était déjà ça...

 Ect... Etc... Et cetera ou caetera... Jolie façon d'embrouiller le lecteur... On commence par une pichenette pour finir par une pirouette ? Diable se dit le bouquineur, un oeil sur sa casserole de nouilles, l'autre sur l'écran-bidouille. Que nous réserve le bourricot ? Ses histoires de lamantins, et son atonie journalière nous sont passés au-dessus du pif, comme jadis, les Paris-Genève laissaient des traces de suie  dans le ciel, et nous cassaient les oreilles, que l'on avait bien dressées, pour mieux entendre le t'tit Chaperon qui se ferait bouffer par un virus venu d'ailleurs...

Son charabia n'est pas clair du tout !  rajoute Madame Suzanne penchée sur l'épaule du bibliophage, les bigoudis en rangs serrés sur sa tête de piaf. On le sent au bout du bouleau... Ce n'est pas une façon d'agir... Nous laisser sur le carreau avec des locutions à la noix ! Faudrait qu'il pense à mettre les pouces... S'arrêter une bonne fois...

J'y pense, et puis j'oublie... rétorque l'Oteur. Vilain canard planqué derrière son masque, confiné dans sa gamelle, qui hésite encore entre la poudre d'escampette, et l'entrecôte marchand de vin ( devin )...

Comprenne qui pourra.

LA Maîtresse d'école...

 Moi qui ne suis pas fan de C'est en l'air, en clair, ou tout de travers, Tonton, je vous le dis tout net, je me suis fadé quinze heures de pub à la noix ( pas plus de deux verres par jour ! ) Elisabête à deux dos ( pour les Moyenâgeux seulement ) sapée comme Chrissie Hynde ( une affaire de spécialiste ) avec son cuir bien repassé, posé sur une chemise de grand-mère ( Ca le fait pas Elisabébète ! ) en attendant le pote au Glorieux Moustachu... J'ai trouvé le temps très long devant les Kroniqueurs, le gentil Raphaël tout triste devant ces pauvres Syriens... Les potiches, et l'antique Pierrot... J'ai zappé à court de patience... Castex ! Merde, et Zut ! Je suis passé par la case prison, avant de revenir à la case départ cligner des yeux devant les ratiches de Maxime... Un clavier impec, sans fausses notes, sans une seule noire pour gâcher le paysage, que je me suis dit en caressant mes vieux chicots... Faut pas dire du mal de Maxime. C'est un des derniers gardiens du Temple... Certainement un gars à la cool... Je n'ose pas dire Un copain d'abord, petit moucheron que je suis devant l'oeuvre du Bon Maître... Un type qui a fait des galipettes avec Georges, ça se respecte... Je dirais même que ça se mérite, bande de Booba bomers ! 

Bref, il a écrit un bouquin, mais surtout enregistré une Intégrale d'après ce que j'ai compris entre deux rasades... Des inédits ? Nous profiterons du printemps tout neuf pour acquérir la chose, si ça ne coûte pas un bras, évidemment... A bon entendeur...

Je me suis rongé les ongles jusqu'aux phalanges pendant " La maîtresse d'école " versé une larmichette, et râlé que c'est toujours mieux chez les autres (?)...

Bougres, et bougresses, je vous en conjure... Laissons tomber nos rimes à qua't sous, et retournons vite à la maternelle... Reprenons nos études... 

 Je suis un type plutôt mou à l'intérieur. Genre lamantin qui navigue entre deux eaux, broutant distraitement sa salade niçoise, en attendant des jours meilleurs... Pourquoi Niçoise la salade ? Je ne sais trop. Sans doute pour finir la phrase... Mettre un peu de flou... Et puis, a-t-on déjà vu une " vache marine " attablée en terrasse, commander un petit noir, et un verre d'eau fraîche ? Hésiter entre un couteau à steak, et un couvert à poisson, ce machin tellement léger, qu'il finit une fois sur deux sous la table, entre les miettes de pains,  et la pantoufle de Tonton Nestor qui fait du gringue à celle de Tante Irma... ( Les pantoufles sont de sacrées coquines, il faut le savoir ! ). Même si ma tendance à l'obésité est partagée par de nombreux congénères, amateurs de mal-bouffe, et de bière tiède, n'oublions pas que cette langueur se niche entre le ciboulot et la sous-ventrière, ce qui évite les regards appuyés des éphèbes à tablettes (?), qui cavalent dans nos rues entre collants, et bouteilles de flotte... Donc, ni vu, ni connu... Pas vu, pas pris.. Quand je promène ma dépouille ambulante dans les allées du zoo, les ceusses qui me croisent n'imaginent pas un instant que je frise mes moustaches de vieux phoque, hésitant ( toujours ! ) entre me carapater vite fait vers le terrier ( j'ai aussi un côté mulot peureux ) ou gueuler à l'unisson après le gouvernement qui a fermé les terrasses où s'attablaient jadis, des lamantins plutôt mous de l'intérieur, etc... etc...

                                                                             ... / ...

 Voilà que ce matin, l'orchestre PCR, et le quatuor Astracaca nous jouent le Concerto en Gel et Trombose mineur...

De quoi en perdre son vaccin, ou méditer cette diatribe de Booba " Je suis tellement loin. Le futur est derrière moi "  Sacré philosophe !

PAILLE DANS L'OEIL

 

Actu tutu...

 C'est curieux ( et triste à la fois ) de voir nos politicards se répandre sur les zéros zozos... Après Manu Jupi, qui fait des paris avec des Youtubeurs, voilà que notre Jeannot fait se prend pour Super Mario sur une chaîne de jeux vidéo... Sont vraiment au bout du rouleau... Savent plus quoi faire pour récupérer " les forces vives de la Nation " raccommoder les futures électeurs qui ne rêvent que Beyoncé et bagarres de rues... Faut qu'ils fassent gaffe les marlous, à force de la fracasser la jeunesse, de se foutre de sa gueule, elle va leur mettre sur la margoulette.. Ils ont beau enlever leur limace, enfiler des basquettes de rapeur, elle va trop vite pour eux, la jeunesse...

Quand le Jeannot Castex admet qu'il a " une image vintage " Kevin lui répond du tac au toc " Mais non, mon lapin ! T'es complètement " Has been "... et Marylou lui montre son percing au nombril...

Vieux cons des neiges d'antan... Petits cons d'la dernière averse on n'en sort pas...

 Il est bien trop tôt pour écrire. Bousculer les loupiotes qui râlent qu'à cette heure, c'est pas chrétien d'avoir des ampoules déjà sur la brèche, et que si le baudet retournait se pager, personne ne trouverait rien à redire...  Dehors, les corbacs se rassemblent. Sans doute prennent-ils les consignes pour la journée. Ne pas se foutre sous les roues des carrioles, repérer les charognes, chasser le mulot des villes... Celui des champs a disparu depuis longtemps, et les vilains piafs, jamais à court d'idées, sont devenus citadins, ont fracassé ces cons de pigeons, et pris d'assaut le clocher de l'église, et les terrasses des bistrots...

Voilà qu'on annonce une tempête à l'ouest du pays, et des chutes de neige sur les hauteurs. L'olibrius, un peu chafouin, pense que Mars, est un mauvais coucheur, qui ne recule devant rien pour emmerder les crocus, les jonquilles, et les vendeurs de parasols...

Il est bien trop tôt pour écrire, mais pas trop tard pour astiquer les gamelles de la veille... L'écuelle où surnagent des restes de croquettes, du pain rassis... Licher les dernières gouttes avant l'ouverture du zoo...

C'est qu'une nouvelle journée commence... Faut être prêt...

Journal confus.

Orly...

 Nous sommes des " petits vieux ". Voilà ce que disent les vitrines, le reflet sur l'étang, les miroirs, et les glaces à deux boules... Les " vanille-fraise " aujourd'hui, nous indiffèrent, comme le muscadet du dimanche du Père Brel... Parlons z'en du grand zouave ! Pas le genre gai luron, Tonton Nestor aux noces de Jeannette ! Tu l'écoutes un matin de grise mine, ou de gueule de bois ( c'est la même chose ), et tu files illico chez le quincaillier du coin t'acheter une corde, et une boite de mort aux rats ! D'ailleurs, plus personne ne l'écoute ! A part quelques poussièreux au fond de leur cambuse, qui entendent la pendule qui dit oui, qui dit non... Quelques Bourgeois gras du bide qui rasent les murs, leurs petites économies sous le bras, qui filent tout tristes, chez la Madame André... Reste les tourmentés du bulbe qui trouvent que ma foi, le pendard avait grand talent... Il y en a si peu aujourd'hui...

- C'était des petits vieux qui traversaient le parc en rigolant comme des bossus. Quand on leur a posé la question, savoir pourquoi ils se bidonnaient tant dans cette époque épique, nous z'ont répondu, qu'ils z'en avaient plus rien à battre de nos conneries. Ils filaient aux Marquises, parce qu'Orly, c'était vraiment trop triste....

Le Merle chanteur.

Maître-chanteur.

Amourette.

 < Amandine Aurore Lucille Dupin de Francueil... Bon Dieu ! Y'aura jamais assez de cases à cocher avec un blaze pareil ! Je suis pas prête de toucher mes indemnités !

  > Je ne sais ma mie... Dit-il en prenant une chopine ( passque Chopin n'est-ce pas... )

     Essayez George Sand, c'est plus court....

 Offre réservée aux particuliers. Grand coup de balai sur les baignoires, bidets, et lavabos... Savonnettes, et verres à dent en sus, version hybride rechargeable... Adoptez un chaton pour soigner votre mélancolie,  un chien pour faire de la marche, et vous créer une nouvelle famille... Pour deux tarentules achetées, un coléoptère offert. Animalerie ouverte après le couvre-feu ( prévoir une attestation ).Quittez la vie en bonne compagnie : Quatre porteurs offerts pour un voyage sans retour. Déstockage massif de chapeaux pointus, turlututu, et langues de belle mère pour l'après cérémonie... Des mouchoirs sont prévu pour les pleureuses, et les membres de la famille sont tenu de rester dans leur culotte. Terminé les cheveux filasses, et les jambes lourdes ! Nos pilules " ventreàterre " mélange savant de pluies acides, et de neige carbonique, vous redonnent le poil soyeux, des yeux de biche, et des pattes de gazelle ! A consommer avec modération. Effets indésirables possibles...

Visite guidée du Saint Prépuce toutes les heures après la fin des hostilités. Un arrêt pipi est conseillé devant le mur de malentations... Prévoir collations, et offrandes. Elles vous seront réclamées à la fin du voyage...

La Fontaine aux Oiseaux vous accueille tous les jours dans son cadre bucolique. Profitez d'une retraite à points fermés. Potage, et jambon-purée à partir de dix huit heures.

Si vous avez consulté nos offres, vous avez perdu un temps précieux. Retournez vite aux affaires du monde, qui elles, n'attendrons pas les prochaines promotions pour vous chiper ce qu'il vous reste à vivre...

 

Une vraie

partie de

cache

cache...

 Carabistouilles, 

embrouilles, et carambouilles... 

Faut pas lui faire confiance

quand on entre dans la danse...

Actu...

 De quoi on cause là... Ah oui ! Du rouquemoute rosbiff, et de sa sorcière, qui font du mal à la vieille Queen...  Le Duc qu'on sort par la petite porte étale ses bisbilles ( moyennant quelques millions de pesos quand même ) devant la grenouille Oprah... Et d'un coup, le monde s'embrase, on jase. Les canards se vendent plus vite que les petits pains que le Papounet essaie de planter, comme jadis son ancêtre, dans la ville où Abraham ( the walking dead ? ) tapa la discute avec le Grand Patron...  Tu parles d'un pastis ! soupire Charles grandes oreilles... Déjà quand John le Beatle avait renvoyé sa médaille, Elisabête à deux cornes avait fait sous elle... On parle même pas du crash test de Diana... Alors là, c'est le pompon ! Chespire et Henri doivent se poiler comme des bossus, eux qui faisaient pas de détail avec les donzelles...

Franchement, chez nous, quand Ginette a mis les bouts avec le chien du voisin, on n'en a pas fait tout un foin... Pourtant c'était une affaire bien sordide qui laissa des traces dans le chenil familial... Faut dire que chez les Fantasia, les Ploucs savent se tenir (?).

Je vous embrasse pas. Je vais me faire vacciner.

 D'accord avec " Malotru " Kassovitz,

Bobby Lapointe est certainement le premier rappeur en France....

Point Virgule.

 

                                                            Revoilà le grand Zinzouilleur

                                                            Grand-Père et ses Tontons

                                                            Zingueurs

                                                            Qui regardent les petites soeurs

                                                            En garde dans le carburateur

                                                            Le grand carbu-collimateur

                                                            Qui compte les jours, compte

                                                            Les heures dernières (e)

                                                            Des Flonflons  flingueurs...

 Je pensais à toi l'autre soir, en écoutant distraitement ce type qui me serinait avec son boulot, les perspectives nouvelles qui s'offraient à sa boite. La cause aux fluctuations des marchés, aux prochaines applications de l'I. A. qui à coup sûr changeraient la face du monde. Cette pandémie apportera un peu de clairvoyance dans l'équilibre des forces en présence. Restructurations, baisse du coût du travail, compression de personnel, ça va jongler chez les capitalos... On va donner un coup de balai à toutes les vieilles utopies ! Les penseurs pensifs iront se rhabiller, et le concert des Nations n'en deviendra que plus audible ! Ce charabia me fatiguait... J'avais beau lever les yeux au ciel, cette andouille imaginait que je lorgnais le lustre qui pendouillait au plafond, et menaçait de nous tomber sur la margoulette... Je pensais à toi. A l'écriture. Peut-être le seul moyen de chasser les mauvais esprits, d'éviter les importuns, ou de serrer la louche à un Vendredi tout droit sorti des limbes.

J'ai buguer quand il m'a demandé de tes nouvelles. J'ai répondu que j'étais " sans ". Ce qui, tu le sais, est un gros mensonge. Barbe m'a dit t'avoir aperçue devant un thé à la terrasse d'un café dont j'ai oublié le nom... J'oublie tout.  Comme ce jour d'octobre où tu as disparu, perdue dans un flot de voyageurs pressés, bousculée par un ruffian qui ne s'excusa même pas...

Gitanes...

 Trente ans après, la Javanaise fait-elle encore " des pt'its trous, des pt'its trous, toujours des pt'its trous "...

Melody Nelson pleure-t-elle encore l'Homme à la tête de choux ? On ne sait trop...Le petit Lucien chantait la Marseillaise, pendant que le Beau Serge brulait les billets de cinq cents boules à la téloche. C'était de belles années. On pouvait sortir le soir, fumer dans les trains, et traiter son voisin de noms d'oiseaux sans risquer la guillotine... En ces temps bénis, où les filles souriaient encore aux sifflets des maçons, où des flics sermonnaient papa pour sa conduite à gauche, on s'imaginait l'avenir en Casimir, et en Tournicoton... Qui aurait pensé que l'histoire tournerait bourrique, que des Tontons flingueurs sans talent mettraient des charniers à nos portes, et que gueuler Vive l'Anarchie dans la cour vous ferait passer illico pour un mécréant sous le préau...

Bien sûr que " c'était pas mieux avant " mais j'en appelle à Bacchus et à tous les autres guignols qui ont rangé leurs nez rouges, j'ai l'impression qu'on se poilait un peu plus, même si, il faut bien le dire ce Gainsbourg nous énervait avec ses provocs à la noix, et ses sucettes à l'anis... 

Nous reste plus que les Gitanes, et encore, elles coûtent un bras, et le joli logo sur les paquets a disparu... Tout s'barre en nouille, je vous dis...

Soyez prudents.

 C'est bel et bien fini... Fini de patauger dans la poudreuse, de nous geler les Qui vous savez dans des coups de blizzards vachards...

Nous n'aurons hélas pas pu profiter des t'tis vins chauds du Panier Fleuri, et des collants opaques des minettes qui leur font de si jolies gambettes... Emmitouflées dans des écharpes, le nez dépassant du bonnet,  elles n'en n'étaient que plus mystérieuses...

Quelques uns de nos compagnons sont tombé malades, et nos amis des boules ont avalé leur cochonnet... Peut-être reviendront-ils avec la belle saison. Rien n'est moins sûr...

L'été va revenir ( le printemps ne compte pas ! ) avec son cortège de pots d'échappement, de coups de chaleur, ses odeurs de grillades, saucisses et compagnie, et les mioches s'ennuieront encore sous les réverbères... 

Ne comptez pas sur moi pour entonner cette tirade connue de tous les voyous : Si tu avances, et tu recules, comment veux-tu que j'te canicule... L'été est une saison qui a un goût de chiotte...

Actu...

 Zinzouiller : Se dit d'une personne qui zinzouille tôt le matin entre le salon, et la cuisine. Cette expression n'est plus guère utilisée de nos jours, comme Zibouiller ( devant sa glace ) Fabouiller ( devant les pandores, ou sa légitime, dans des affaires pas très claires, le long des golfes clairs - pas très - ) Crabouiller ( sur une feuille à petits carreaux ) ou encore Gargouiller ( devant Notre-Dame ).

A l'inverse, Ecrabouiller reste de mise. Nous citerons l'exemple du petit Sarko, qui à force de s'épouiller dans des magouilles, finira par se faire écrabouiller la mouille, par Paul Bismuth ( le verbe Bismuther, rentrera sans doute bientôt dans le vocabulaire, et dans l'histoire ). Evidemment, toutes ces couillonnades donneront naissance au verbe Couillonner ( se faire ) par un coup de fil...

Un drôle de zinzin celui-là...

 Il y a peu de romans qui dès  la première phrase vous grillent la cervelle, peu de musiques qui dès la première note vous explosent les tympans, peu de toiles qui vous crèvent les yeux... Peu de chansons qui vous dressent les poils... Et le PEU qui reste, nous laisse sur le flanc... Finalement, il n'y a guère que le premier cri, ou le dernier soupir que l'on pousse qui bousculent un peu nos habitudes... 

Pas de quoi en faire une histoire...