Orly...

 Nous sommes des " petits vieux ". Voilà ce que disent les vitrines, le reflet sur l'étang, les miroirs, et les glaces à deux boules... Les " vanille-fraise " aujourd'hui, nous indiffèrent, comme le muscadet du dimanche du Père Brel... Parlons z'en du grand zouave ! Pas le genre gai luron, Tonton Nestor aux noces de Jeannette ! Tu l'écoutes un matin de grise mine, ou de gueule de bois ( c'est la même chose ), et tu files illico chez le quincaillier du coin t'acheter une corde, et une boite de mort aux rats ! D'ailleurs, plus personne ne l'écoute ! A part quelques poussièreux au fond de leur cambuse, qui entendent la pendule qui dit oui, qui dit non... Quelques Bourgeois gras du bide qui rasent les murs, leurs petites économies sous le bras, qui filent tout tristes, chez la Madame André... Reste les tourmentés du bulbe qui trouvent que ma foi, le pendard avait grand talent... Il y en a si peu aujourd'hui...

- C'était des petits vieux qui traversaient le parc en rigolant comme des bossus. Quand on leur a posé la question, savoir pourquoi ils se bidonnaient tant dans cette époque épique, nous z'ont répondu, qu'ils z'en avaient plus rien à battre de nos conneries. Ils filaient aux Marquises, parce qu'Orly, c'était vraiment trop triste....

Le Merle chanteur.

Maître-chanteur.