A propos...

 Si l'on se replonge dans les archives, que l'on conjugue le passé au présent, on s'aperçoit très vite, que Bidon, dans ses premières années,  n'a rien du Gros qu'il deviendra plus tard. Ne cherchez pas d'esplications ( j'aime bien esplication ndlo) si ce n'est qu'être né dans les années d'abondance qui ont suivi la deuxième pouillerie bien surfaite selon certains, (moi, mon colon, celle que j'préfère...) vous font apprécier (les années) tous les bienfaits des patisseries crèmeuses à souhait, les charcuteries qui font ripailles, les triperies du marché couvert, les volailles, les veaux sous la mère (qu'elles donnent du vin, j'irai traire enfin les vaches) parce que, évidemment, côté grands crus, ou piquettes de comptoir, on n'est pas fainéants non plus. Ca goulaie (aye ?) à tous les coins de rue, dans les vignes d'un dieu rigolo, aux terrasses de Pagnol. Les gosiers en pente, les pompes à bascule des ivrognes, rois de la rue, sont les ardents défenseurs des causes nationales, et des chansons à boire...  Bref, toutes ces joyeusetés qui font braire les carabins d'aujourd'hui... Les tristounets qui bouffent des graines en vapotant des ronds de fumée qui ne servent à rien. Nous vivons des vies insipides de vapeurs, en regrettant les locomotives qui tchoutchoutaient notre enfance... Le pognon des Ricains coule à flots. On s'arsouille de coca, de clops à bouts dorés, de pin up's néons, de cowboys en décapotables, de Marylin's en tutu, et bientôt de musique crincrin. De quoi faire sortir du dessous de son képi le sauveur du pays, qui ne porte pas ces yankees dans son coeur.. Longtemps, Bidon restera au garde à vous sous l'ombre du Commandeur, avant que la chienlit le prenne par surprise entre deux bâtons de réglisse, et les couettes d'une péronnelle (?), petite fille de français moyen qui, un matin de Sorbonne, découvre des pavés sous la plage...