Allez...

 Osons..

 So long Marianne...

                                                                  Qui aime ses lunettes,

                                                                   ménage sa monture..

P. Dac.

Actu alitée.

 Chers amis.

 Déclarons ce jour, ouverte la chasse au Bayrou. Quelques recommandations s'imposent. Ne chargez pas vos fusils avec de la poudre d'escampette. La bestiole, sous ses airs de sanglier mollasson, est rusée comme un vendeur de bible, pointilleuse comme un chef de gare, sournoise pire mon épouse quand elle cache mon tabac.

 Se voulant au centre de tout, c'est à dire au milieu de rien, féru de belles lettres, et de locutions latrines, le Bayrou peut être méchant comme un blaireau, vicieux comme un coussin pèteur, quand on lui pique sa place de parking tant convoitée par le Bordella, une denrée invasive dont nous nous occuperons ultérieurement. Depuis le temps qu'il rôde dans le marigot (le bayou), son pédigrée ne vous est pas inconnu, même si  d'autres prédateurs dont on ne citera pas les noms, semblent vouloir lui chiper son fauteuil. Assisté de cette meute, coyotes, et chacals à la petite semaine, l'animal peut réserver de mauvaises surprises. 

 Pour terminer, sachez que la bête, vu son âge avancé, doit être capturée vivante. Une effusion de sang est prescrite. Seuls, l'ours des Pyrénnées, ou Jean Lassalle, deux espèces protégées, sont aptes à décider de son sort. 

Matinal.

 Bon. Y'arrive toujours un moment, au réveil, où tu te demandes comment serait le monde s'il manquait un frère Dalton à la page vinthuit (vingt-huit) dans la bulle en haut à droite de la bd oubliée chez le dentiste, ce comptable triste des chicots joueur de roulette, et menteur de surcroît... Est-ce que les deux mousquetaires auraient passionné autant les foules... Pour les Mystères de Paris, c'est comme les moutons que tu comptes pour pioncer, y'en a trop. Les nuits CHez Hérazade pareil, une seule suffit. Et dans ce vide devenu soudain  si-déral quand tu t'inquiètes du sort du septième nain, parti tripoter la donzelle pendant que le prince était en télé-travail, je te le dis, mon frèrot, il est tant de te lever. 

 Sûr qu'après quelques expressots (l'y-laisse), et une verticalité chancelante, ces frivolités disparaissent. Il ne te reste plus frèrot, qu'à deviner lequel des deux chameaux n'a qu'une bosse...

 Ca vous occupe la journée...

Music box...

 Dis donc, tu nous saoules avec tes cantates !

 Tu t'rappelles que tu as aimé les Rolling Stones ?

 Et tous les matadors autour des braseros !

 T'inquiètes,

 Ca m'fait encore des gratouillis derrière

 les oreilles...

Asphalte Jungle

 

                                                                  J. F. K.

                                                                  1938 - 2025.

L'Evènement

de ce Jeudi...

 Je sais pas vous... Mais moi, je suis en relation directe, et constante avec ma cervelle. J'évite le mot "cerveau", trop prétentieux à mon goût pour désigner le magma qui glougloute dans le marigot, qui crachouille dans le sablier, sans éruption intempestive, sans tempête dans la caboche qui frôle les fameux rugissants du Vendée Globe toutes voiles dehors. C'est à faire peur, et comme disait le regretté J. Carmet, le grand pote au Bertrand qui a fumé sa dernière pipe, la cervelle de mouton, c'est tellement con, que ça n'a pas de goût. 

 Bref, si je me gratte le bourrichon trop fort, il me dicte (le bourrichon) des ordres que mon corps ne comprend pas toujours. Mes paluches s'étonnent de faire des jeux de vilain, et mes patounes se dérouillent au pas de l'oie, sans parler des vocalises qui entonnent l'Internationale, quand je hisse les couleurs...

 Ca fout un tel chambard dans la cambuse, que les mots pourtant bien pesés, ne parviennent pas à endiguer, et, je vous le dit tout net, ça me fatigue terriblement les neurones...

 

                                                                 Finir sa vie d'homme.

                                                                 Commencer celle

                                                                 de l'oiseau. 

Mea Culpa...

 Je dois bien l'avouer... Comme celle-ci, je n'ai pas été traumatisé à vie, la faute à un père qui pinçait les fesses de la bonne, courait dans les couloirs du manoir pour choper la cuisinière... Comme celui-ci, je ne jouais pas du violon dans le ventre de ma mère, les petits soldats de papa, pourtant bien courageux n'étaient pas musiciens pour deux sous, et si j'ai des Symphonie grabuge dans la caboche, c'est la faute à Personne, le cyclope en est témoin. 

 Inutile que je raconte mes aventures dans les iles lointaines, la découverte de trésors, ou de manchots sans bras dans des contrées que même le commandant Costaud ignorerait. Mon seul grand voyage fut une escale à Lorient, où je ne trouvai pas un seul hareng à me mettre sous la ligne, quant à Messine, et sa sardine, le vit dit au con, vous connaissez la suite, et c'est pas joli, joli...

 Comme je ne suis pas issu du sérail, fils d'amiral, ou de général, descendant d'un personnage célèbre, ou d'une Mère Lyonnaise, je ne peux vous raconter mes souvenirs, encore moins vous donner la recette du fameux tablier de sapeur. immortalisé par notre Maître à tous.

 Je couine comme un canard, et mes triolets ressemblent aux borborygmes du premier ministre au perchoir, et si mon père jouait volontiers de la chopine les soirs de pleine lune, je ne peux décemment pousser la goualante sous le balcon d'une juliette, qui préfère les feux de l'amour en streaming, aux jeux du hasard en string... Constatez par vous même, que même mes petites blagues ne valent pas tripette ! 

  Me reste donc plus qu'à bridouiller quelques bridouilles qui remplacent avantageusement les bafouilleries habituelles, et si je m'estarbouille, ne cherchez pas, c'est que je trouve le mot joli.

Bien à vous.

Music box

                                                                 Rien qu'un pt'it air

                                                                 d'accordéon

                                                                 pour voir Vesoul

                                                                 et ses flons flons

Chauffe, Marcel !

Chauffe !

 Entre les turpitudes (?) de l'abbé au gourdin endiablé, qui ferait passer le sulfureux Gégé pour un enfant de choeur, le François qui sauve ses fesses sur le Pau (on pourrait dire aussi qu'il sauve sa peau, sur le Pô, ou sur le pot pour faire ricaner le lecteur friand de pot pourri), les Gazaouîs qui gazouillent en attendant l'aide humanitaire, les masques qui refleurissent sous le pif des trouillous, les retrouvailles des anciens (ou nouveaux) fachos devant Dieu, et le borgne, ou la dernière farce de Julien Doré, le meunier en chef donne du grain à moudre au bon peuple ébahi devant tant de charançons dans la farine...

 Tous les mécréants du bistro, les mangeurs de bidoche, les joueurs de cartes s'en payent une tranche pire le rouquemoute, et sa troupe, devant sa prochaine investiture, rigolent comme des bossus, malgré le changement climatique, et Clémentine Autin. Un jour ces moqueurs passeront à la caisse pour mauvaise conduite. On fera des commémorations...

 Reste plus qu'un Pierrot fantasque qui gratte sa mandoline, en matant la lune, auait dit un gogo qui se prenait pour un sage qui matait son doigt...

Instant Karma.

 OOOOOOOOOOOOHhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!

 Voilà un état des lieux bien torché...

 Comme une bulle de bande dessinée...

 N'en parlons plus....

 

 

 La plupart des gens réussissent à vivre le temps qu'il leur est imparti dans un autre état que le désespoir.

 Mais le monde n'a rien créé de vivant qu'il n'ait l'intention de détruire;

 Cormac Mc Carthy

 Stella Maris.

 Faute de clientèle, la petite chapelle a définitivement fermé boutique.

 Comme le monoprix, le sex shop, et le magasin de farces et attrapes... Les chips, le pinard, même l'eau bénite, étaient devenus hors de prix. On avait dû licencier le bedeau, le sonneur de cloches, et Léon le joueur d'orphéon. Les grenouilles obsédées par leurs fins de mois, et les remaniements ministériels cherchaient l'absolution chez l'I.A. le nouveau démiurge, plutôt que dans le béntier, les yeux rivés sur des gourous en télé-consultations, des vendeurs d'évangile à la petitie semaine, alors, le tôlier frisant la motion de censure (il avait tenté de faire alliance avec les deux voleurs) a pris sa maman sous le bras, et d'un ton solennel, sacerdotal, dirions-nous, à bout d'arguments, et de miracles, s'est fendu d'un laconique "Démerdez-vous !".

C'est depuis ce temps, que la petite chapelle esseulée, a perdu son latin, et a fermé la lourde.

 

 Le dernier des Mohicans

 roule une cigarette.

 Il trouve que le calumet de la paix

 coûte de plus en plus cher...

 Il faisait un temps à se mettre à la boisson. A écouter le dernier souffle du vieux Léonard, ou pour les plus audacieux, mettre sur la platine une facétie Barbaraquesse (?) qui fait passer Kafka pour un joyeux drille, ou Cioran pour un intarissable blagueur... Bref... Temps de cochon qui s'en dédie, journée à ne pas mettre une miniz'upe dehors, ou un chien de misère, ce qui, vous en conviendrez change la vision du célibataire endurci aux atours de cette bonne Fernande, notre amie à tous. (Quel charabia !).  Même pas la moindre saillie de François le Pau aux roses, ou d'un de ses sbires, pour nous faire dérider le portrait, ou tendre un majeur bien raide à la destinée du pays. Les fenestrous se donnaient du mal pour laisser passer un peu de lumière, et les bougies tristes comme celles d'une Mélanie de bon aloi, présageaient un journée de merdaille... Bon aloi à toi aussi, ricane un malfaisant, qui n'apprécie pas la belle littérature, et vote sans vergogne R.N. parce que vous savez... Faut mettre un coup de balai, nettoyez le gourbi...

 En traversant le Pont, le gars poussa un Soupir (ha ! ha) et pensa, levant le nez vers le pataques, qu'il faudrait pouvoir repeindre le ciel. 

 Un formule comme une autre pour finir cette pantomime*.

* Pantomime : jeu, spectacle de mime.

 

Cinoche.

Bob adoube* Timothée.

" Ce gars fera un très bon autre moi" aurait déclaré le Grand Robert dans une interwiew à Sauve qui peut, le canard qui fait ce qu'il peut. Et les vieux grognards des années de braise en font une binette. Notre Nobel a déjà fait moulte fois l'objet de biographies, et d'opus plus ou moins réussis qui font tourner la grosse machine à sous. Ne soyons pas grognons, mesquins, ou chercheurs de poux. No direction home, ou i'm not there étaient plutôt réussis. Alors pourquoi pas  Un parfait inconnu.

* refusé.

  

 

Necro...

 Bon dieu ! Après le dernier morceau de galette, le dernier coup de cidre pour faire passer toutes les commémorations, hommages, et turlututus aux crayons pointus qui le méritaient bien, après le dernier clin d'oeil du borgne maléfique qui le méritait moins, et tous les autres qui ont trouvé au pied du sapin un allé simple pour chez balpeau, tous ceux qui ne verront pas les incendies d'Hollywood, le rouquemoute, et son rat Muské qui rêvent de mettre le bazar dans la basse-cour (qui n'a pas besoin d'eux pour patauger dans le fumier), ceux qui sont marrons pire la dinde, et les pulls moches,  force est de constater qu'on a oublié de faire un petit coucou amical, à Monsieur Allègre, un gars qui voulait dégraisser le mamouth (je ne mets qu'un m, pour faire des économies !) et Madame Ordonez, qui nous régala sur nos écran à génocider plein de bestioles pour les tranformer en pâtés, galantines, et autres civets, que les moins de vingt ans, ne peuvent pas connaître... D'autres inconnus qui, aujourd'hui, campent sur le boulevard des allongés, dans le champ de navets, calanchés bêtement en cette période d'agapes, pour le meilleur, et pour le pire,  unis pour le restant de leur mort...

 Une rectif s'imposait. C'est fait.

 Demain, promis, on vous fera la liste des "nouveaux nés". Y'aura bien dans le tas quelques futurs sanguinaires, quelques fées clochettes pour faire rêver, quelques présidents en devenir, peut-être même, un futur roi des cons qui s'ignore à l'heure de la tétée...Mais pour nous, les anciens jeunes, Nécro nous aura dit, depuis belle lurette... Allez file*

*Nécrophile pardon ! 

C'est dit...

 < Il y a plus d'humanité dans l'oeil d'un chien quand il remue la queue

    que dans la queue de Le Pen quand il remue son oeil >

P. Desproges.

Dessine-moi un gugus...

 Jean Maurice de Saint Charlie

 et tous les z'autres...

Même si je tente

le maximum vital,

ça ne fait pas grand-chose...

 J'ai croisé Bonne Santé, et Prospérité qui sortaient de chez Bonne Année, une galette pourave arrosée de sirop d'étable que les péquenots aiment tant. J'étais colère. Je manquais de tabac, d'imagination, et le Zarb Hôtel était fermé pour travaux. Un dimanche ordinaire quoi...

                                                                Je ne bois

                                                                qu'en très bonne 

                                                                compagnie.

                                                                Ca m'évite bien

                                                                des ivresses.

A vous
d'jouer.