Bon. Faut se gaffer quand tu écris une histoire à dormir debout...  Déjà que le matin, c'est difficile de tenir la verticale, que le grand sommeil n'est jamais bien loin, alors s'il faut subir les foudres des farfadets du ciel, ou de djinns qui font la tambouille en enfer, autant faire une croix sur les pitres (épitre), éviter les crickets critiques toujours prêts à déclencher une invasion de sauterelles, un déluge de Noé sur ta t'te prose qui pourtant ne craint personne.

 Bref. Marinette à cheval sur les épaules de son papa a vu le cortège qui défilait sur les grands écrans, parce qu'il y'avait foule sur la place, et que les mécréants du premier rang gâchaient la vue. Moins qu'à l'enterrement du vieux Hugo, ou au concert des Stones à la Havane a dit papa qui a une mémoire d'éléphant. Elle (Marinette) a bien aimé les choeurs, les t'its enfants en robe, les croques-morts tellement sérieux, et les monuments qui dataient d'avant les internets a redit papa qui connaît tout. Sûr une cérémonie à ne pas manquer ! Quand je pense que maman fait du canyoning dans le Lubéron avec un curé défroqué, je me demande où va le monde a soupiré le pater l'alarme à l'oeil...

Comme quoi, y'a des gens qui s'intéressent à rien...