vendredi 31 août 2012

MESSAGERIE

- L'amour c'est donner ce qu'on a pas à quelqu'un qui n'en veut pas.
Lacan.
- Penser que Cioran est mort d'alzheimer, ça fout les jetons non ?
Moi.
- Ce n'est pas le talent qui fait les grands écrivains.
Djian.
- Et alors... Zorro est arrivé...
Salvador.
- Quand tu passes devant la poubelle de verre sans t'arrêter,
   c'est que tu n'as pas fini ta chopine.
Moi.
- Homme de grande taille avec petite retraite cherche petite 
  femme avec grosse retraite. 
Varguas.

CONFIRMEZ-VOUS LA SUPPRESSION DE CES CINQ MESSAGES.
VALIDEZ .
  

mercredi 29 août 2012

mardi 28 août 2012

TIENS

Voisin ! Ce matin, t'as du bol. Je te mets " l'Essentiel Bob Dylan ". Une trentaine de chansons qu'ont tricoté au Siècle Dernier un pull qu'il n'est pas prêt d'enlever tellement il tient chaud... Tellement il est doux au toucher... Un alpaga de première estampillé 1963/1970... Rien que des sucreries qui fondent sous la menteuse, qui remettent la chaudière en route... Qui te font oublier cette foutue rentrée dont tout le monde parle... Rentrée des classes ( la vache l'ardoise t'as vu le prix ! ), rentrée politique ( putain ! le bronzage ! Ressemblent tous à des moricauds nos élus ! Mais le soleil brille pour tout le monde après tout ) Rentrée des sondages qui grattent, des téloches qui blablattes... Bref le Carnaval des Animaux qui met nos Saint-Saens en alerte...
Paraît que t'es nouveau dans la cambuse.. Ben, tu vas apprendre à me connaître... Enfin tu vas m'entendre plutôt, parce que pour ce qui est de tailler le bout de gras dans l'escalier, c'est pas ma tasse de T... Je serais plutôt vieux barbon avec du jus de navet dans les rainures et des gammes dans le ciboulot... D'où la zique perpétuelle en perf. La nuit le jour et les fériés... Tu vas en avoir pour ton pognon garçon ! Pas besoin d'investir dans le transistor, dans la machine à musique... Je suis là ! Trente ans de bons et loyaux services ! Au taf dés le matin ! Jamais en feuille ! Et attention ! Rien que du bon ! Garanti sur facture ! Des machins que si on voulait on reboucherait le trou de la sécu avec... Un catalogue qui te sort de la crise ! Qui te fait oublier Copé et les femmes infidèles ! De la jouvence pur jus je te dis Voisin !
Bon, t'es pas obligé d'adhérer non plus ! Je suis pas borné quand même. Trois coups de balais et de cuillères à soupe et l'affaire est réglée... Je comprendrai qui t'aime mieux le foot ou la petite maison dans la prairie... Et puis on se connaît pas encore... Si çà se trouve en 7O t'étais encore dans le calendrier de ton père...
Allez je te remets " Like A Rolling Stone " on sait jamais....

VILLEVALEIX FESTIVAL 2012

Brian and Bob behind the scènes.

dimanche 26 août 2012

POST MORTEM

Alors on n'en est où ?
Ben la routine Patron...
Il y a un nouveau qui voudrait prendre des parts dans la société et créer une émission qui s'appellerait "Ca m'rebute ".... Un truc où chacun viendrait raconter ses petites misères... Enfin des trucs qui tracassent les vivants, genre " Mon mari est amoureux de la femme à barbe " ou " A dix-huit ans ma fille collectionne les emmerdements ". Paraît que sur terre il faisait un tabac avec ces conneries... Il gueulait qu'il était un roi du Paf, alors je lui en ai mis une sur le Pif... Pour l'instant il est calme... Il a même partagé un bout de saumon avec une " fesses en l'air " à la cantine...
Autrement, on a toujours l'Abbé qui râle parce qu'on a pas fêté son centenaire dignement.. Mais vous le connaissez le ratichon ! Grand coeur, grande gueule... Toujours à demander des nouvelles de ses pauvres... On a beau lui seriner qu'il y en a trop, qu'on peut pas être partout, il nous braille dans la pèlerine qu'on est là pour ça ! Qu'on ferait bien de zigouiller quelques débris, ça f'rait de la place dans les casemates pour les autres ! Et qu'une masure çà aide la reproduction les soirs d'hiver ! Il a pas tort le saint homme, mais nous on en fait quoi des ancêtres ! Faudrait agrandir le gourbi, pousser les frontières , mais là ! Attention ! Le Belsébuth il va voir rouge si on piétine ses plates bandes !  
Sinon la routine. La Marilyn qui pleurniche que cinquante ans de purge c'est long...
On a récupéré aussi un gars de la Nasa.. Encore un héros de l'humanité ! Un de plus ! Ils en raffolent en bas des gus qui voudraient vous ressembler... Le plus rapide, le plus beau, le plus riche, le plus costaud, celui qui gagne au scrabble, le roi du bilboquet, z'ont vite fait d'en faire une statue, une idole qui occupe leurs pensées le soir au fonds des bois... Depuis votre fiston, z'ont toujours besoin de nouveaux grains de chapelet à tripoter pour oublier leur grande trouille de l'au-delà...  Il a l'air gentil ce ricain étoilé...  A demandé des nouvelles de ses vaches et souhaité avoir  une chambre avec vue sur la Lune...
Sinon on fait quoi avec le Bachard ? 
Ah ! ça ! C'est pas mes oignons ! Voyez avec Mahomet !

jeudi 23 août 2012

LES FELOUQUES

Voilà ! Fini ! Basta ! On plie les gaules ! On range les pompes au fonds du placard ! Marre ! On s'en retourne au cromagnon ! A fonds dans la matrice...
Tu sais ce qu'on va faire Bibi ? On va louer une bicoque isolée avec une cabane au fonds du jardin. On plantera trois tomates, deux raies de haricots... Trois poules, deux canards et des petits lapins qui cavaleront dans la grande cuisine glacée... Deux clebbards revanchards aussi... Histoire d'éloigner les importuns...
L'hiver on se chauffera au vieux bois ou avec des boules de neige... On bouffera des racines s'il le faut... Toi qu'es maligne de tes dix doigts, tu nous tricoteras des écharpes, des bonnets et des pulls qui grattent la couenne... Il nous faudra des biquettes pour le lait, des abeilles pour le miel et peut-être un bourricot pour tirer la carriole... J'apprendrai à poser des collets et à taquiner le goujon...
On écrira des bouquins. Des histoires de gars qu'ont du sang sur les mains d'avoir trop fricoté avec l'existence... On les vendra au poids... Ca vaut pas plus mais on s'assurera un petit revenu... Quand on sera très vieux, très fatigués on descendra voir la mer une dernière fois et comme d'habitude, tu me parleras des felouques qui tracent sur le Nil...

Je me  suis réveillé d'un coup, trempé comme un qui a pris l'averse. La canicule ou la bibine va savoir...
Même la nuit n'en pouvait plus de cette chaleur. J'ai pensé à ce film de Boisset " Canicule " justement, Lee Marvin coincé par une armée de culs-terreux dans la fournaise à transpirer comme un goret pour retrouver le pognon et échapper à ces malades...
Je sais pas si les éléphants rêvent, ou les tigres, les poiscailles, les fourmis... Les ours polaires, les marmottes quand ils pioncent la moitié de l'année, tu crois qu'ils voient des choses dans leurs caboches ?
En trempant ma biscotte dans mon café ce matin, je me demandais d'où pouvait venir cette histoire de felouques...
On vit des temps bizarres...




mercredi 22 août 2012

UN JOLI SOURIRE

D'abord, j'ai eu la trouille quand j'ai vu le grand cornichon qui venait vers nous. Comme tous les autres, il avait ce sourire narquois qui pousse sur la tronche des vacanciers quand ils nous matent, pris dans leur béatitude de glandeur patenté... Bicorne qui, depuis une éternité me tient compagnie dans notre coin de verdure a baissé les yeux sur les fourmis qui tournicotaient dans les herbes... Il craint toujours le saccage, l'enlèvement, le braquage de nain... Cette habitude qui s'est répandue dit-on dans les cités pavillonnaires... Cette forfaiture revendiquée par des groupuscules moitié arnars, moité goguenards, qui  font  tant de mal à notre joyeuse confrérie.. Nous en avons tant perdu des biches, des bambis et des ceps de bordeaux tous victimes des machinations de ces bandits qui ne pensent qu'à faire chier leurs voisins... Qu'un pareil malheur arrive dans nos contrées reculées m'étonnerait beaucoup, mais le mal n'a pas de frontières c'est bien connu...
Quand l'énergumène aux grands pieds a sorti sa machine à photos, j'ai compris qu'il n'y avait pas de danger, encore un qui remplissait son moulin à souvenirs... Fallait pas le décevoir gugus, alors je lui ai fait mon plus beau sourire à ce con...

mardi 21 août 2012

BOM BOM

DIMANCHE

La route. Chaleur.
Le monde de Ballard ou Kafka, c'est selon. Ou vont-elles s'échouer ces voitures qui transgouttent en file indienne... La première à disparaître au-delà du dernier virage a certainement manqué d'attention. Les enfants pressés d'arriver, énervés par le bruit de la climatisation, les fesses gâtées par les miettes du choco à moitié mangé, la bouteille d'eau renversée... Et soudain, l'abîme... La seconde a suivi par habitude, parce que prendre la bretelle était trop compliqué, ainsi que toutes les autres... Par delà le ciel noir d'orage, la tête du lombric a disparue... Mais se reforme aussitôt très vite comme par peur de se dissoudre, de laisser un vide dans les anneaux du serpent...
J'allume un clop sur une aire de stationnement, l'air de ne pas y toucher. Les grosses cylindrées se la joue Mad Max sur la voie de gauche.. Visages entr'aperçus au travers des vitres fumées... Je suis pris dans la fureur et le bruit... Et cet oiseau - rapace, corbeau, mauvaise augure - qui ricane dans le bleu du ciel...
Et john Lee Hooker qui chante " Bom Bom ".

LUNDI

Allongé sur le lit. Tout n'est déjà plus qu'un souvenir...

dimanche 12 août 2012

ON

Est complet ! Surbouké ! Les patounes impatientes et les cheveux en pagaille... Faudra rien oublier ! La brosse à dents, le transistor, la réserve de bibine... Un bouquin qui tienne la route, le chargeur du téléfon, les couches pour l'incontinence et la carte routière... Quel bazar Baltazar !  Les valises surprises d'être réveillées branlent des poignées, se gonflent, font les belles, un peu inquiètes quand même de la destination... Faudrait pas qu'elles se retrouvent coincées dans un wagon ou au fonds d'un coffre de bagnole oubliées au soleil dans un parking de super marlek... " Ou c'est qu'on va " demande le fil dentaire aux rasoirs jetables... Même le rouleau de pq d'habitude bien tranquille sur son étagère au-dessus de sa cuvette préférée se fait du souci. La bombe au "Pin des Landes" s'en fout, elle fait pas partie du voyage... Elle aurait bien aimé, mais tu sais ce que c'est, on peut pas emmener toute la ménagerie ! Et puis, il parait que là-bas, ils ont " Brise Marine " alors.... Qu'est-ce que j'ai foutu de mon doudou moi ? Ma langue fourchue, mes doigts crochus et ma réserve de pince-fesses sont là... On sait jamais... La cane à pêche, le colt 45 et les oeuvres complètes de Monsieur Ferdinand aussi... On peut y aller René ! Nous vl'a en partance pour l'Autre Monde...
- C'est facile d'aller loin,
- C'est partir qu'est pas rien...
Qu'il dit l'Allain. Il a raison le bougre...


vendredi 10 août 2012

AU

Coin d'la rue là-bas
Y'a des chiens et des chats
Un poubelle retournée
Une fille qu'aimerait bien pleurer.
Au coin d'la rue là-bas
Y'a des marlous de passage
Un bonhomme qui a perdu sa vie
Qui la cherche - Mais où est-elle bien passée -
Y'a des types
A cervelle de jockey
Qui jouent sur la fortune
Y'a l'ombre de Ferré
Qu'en finit pas d'gueuler
Et celle de Leprest
Qui clope et picole sec.
Y'a des vieilles en peignoir
Qui trimballent leurs yeux fous
Et un enfant qui pleure
Parce qu'il a mal aux pieds...

mardi 7 août 2012

Scu'zez si j'interviens pendant que Nini la Mantille est en train de se qualifier pour la finale du débouchage express de la MAL * une épreuve réservée aux ménagères de plus de..... ans et encore plus si vous voulez... J'insiste,  je m'impose... je me glisse, m'insère dans les vieux paniers de crabes, je ratafiole et bamboula dans les crânes déplumés, chez les rhumatisants ventripotents,  les vilains grognards, les demi-soldes, les culculs du siècle précédent... Moi, la Castafiore du Champs de Navets, la Camarde, la Faucheuse, la Pas Belle... Appelez-moi comme vous voudrez... Je vous annonce que je viens de niquer ce bon Michel Polac... Ca mérite pas une médaille ? Bande de sportifs...
D'autres que moi raconteront avec plus de talent les mirettes en billes de loto du garçon, son sourire pareil à c'ui qu'a avalé un clown et sa voix de crooner fumeur de bouffarde... Cette maladie qu'est la vie nous laisse pas de " Droit de Réponse " c'est ça qu'est con...

* Nos lecteurs amateurs d'énigmes trouveront la solution d'eux-même... Sinon tapez trente six roupettes et compagnie. Communication facturée dix euros la minute, le reste est pour la dame pipi.

J.O. ( SUITE )

PIEDS BOTS AVANT L'EPREUVE DE PIEDS D'ESTALE.
ON ESPERE UNE MEDAILLE DANS LA CATEGORIE PIEDS NICKELES.

dimanche 5 août 2012

VICTOIRE !

Le Grand Michel a grimpé sur le comptoir pour entonner la Marseillaise. Ca y est ! Le voilà médaillé ! Couvert d'honneurs, de gloire et de panneaux publicitaires ! Va pouvoir rouler des mécaniques, maté les miches de la femme à barbe et serré la louche du Président... Il y va de sa larmichette le baudet. Tu parles, récolter la one place dans la catégorie reine - Apéro Anisé sans glace et sans caouettes - c'est d'la bombe comme dirait Bachar qui lui joue dans l'épreuve " Boucherie à toute heure "...
Déjà que ce matin, il a fini au pied de l'estrade dans le concours du " Pt'it Blanc Sec du Matin " coiffé par Juju d'un quart de muscadet... Grosse déception dans le clan franchouillard... A une lichette près  le Grand il était sur le podium. Deux breloques ça ne s'était pas vu depuis Riri la Fiole qui, dans les années avant-guerre ( comme dirait Jean René ) avait raflé toutes les récompenses et  finit par une cirrhose artistique encore dans toutes les mémoires dans la finale " Un Pt'it Digo pour la route "....
- " Il est parti trop vite " a dit Maurice le chroniqueur de " Beaujolpif et Saucifflard "...
Mais le rustre a remis les macchabs à leur place comme on dit à Damas... S'est même permis d'ingérer quelques olives pimentées avant la dernière tournée... Trois mètres de pastaga en douze minutes trente, record absolu, mondial, imbattable... Que même Bacchus là-haut tirait la tronche... Frankie un adversaire méritoire venu tout droit de la " Belle de Mai " avec Escartefique élu coach de l'année a terminé dans la sciure et le dégueulis bramant qu'il voyait la Madonne... Un vrai combat ! Pas de quartier comme dit Hassad en cirant les pompes de sa grognasse !
- " C'était une épreuve de dingo... Je remercie Roger de la Maison Bibine qui m'a permis de m'entraîner correctement, la Brigade de Gendarmerie qui m'a raccompagné chez moi après moultes libations, le maire, le curé... Ma femme si compréhensive... Paul Emploi qui m'a donné du temps à perdre...  Mes sponsors et Monsieur Pagnol qui n'y est pour rien mais que j'aime quand même " a dit notre héros national en buvant le coup de l'étrier....
Bon. Faut vous dire quand même, après la grande fiesta, tout le monde rentrera dans son gourbi et oubliera le feu de camp... Fini les agapes, les embrassades et les pirouettes entre deux feux d'artifice... C'est comme ça, j'y peux rien...
Ca me rappelle Tatane qui chaque année emmène sa Babette au commice agricole... Un  beau bestiau la Babette... Se ramasse chaque fois la cocarde... Le médaillon suprème qui consacre ses beaux gigots et ses cornes de chef de gare... Après les bises de la sous-préfete, le vin d'honneur, les félicitations du jury, le Tatane il refourgue la Babette dans la camionnette et s'en va aux putes...
Qu'est-ce que je peux dire de plus... C'est le temps qui passe... On oublie tout...

samedi 4 août 2012

CONSTAT

Bon, je suis d'accord. Gribouiller le matin, c'est bien aussi con que de se dire " Tiens, j'vais m'faire un jogging ! "Mais si tu veux dégraisser la bête, chasser le vilain cholestérol, redonner un peu d'entrain aux globules, t'as guère le choix... Soit tu tournes comme un baudet autour du stade, soit tu sors les doigts de ton nez et tu te secoues ce qui te reste de neurones - ceux qui n'ont pas fondus lors de la dernière canicule - Point
à la ligne.
Mais attention garçon ! En scribouillant, tu peux t'enfumer peinard les éponges, voire t'hydrater d'un peu de jus de la vigne, la bidoche au repos, les patounes en éventail et les résultats des J.O. en prime, mais, mais et remais, pour accrocher trois pauvres petits mots après l'hameçon... C'est coton, comme disait un nègro qui chantait le blues dans un champs... Faire un semblant de convoi avec deux wagons, une brouette et une trottinette sans faire tousser la loco, c'est pire que de se taper la Grande Bouffe du Marco un jour de ramadan... Surtout si t'as les idées aussi raides que les tresses de Becassine, qui je vous le rappelle, n'est pas ma cousine... Et pis, c'est pas tout, même si t'as l'air d'un vieux kiwi déplumé ( tu sais celui dessiné sur les boîtes de cirage... non, tu sais pas... ) tu voudrais bien en choper quelques unes de ces foutues phrases, trouver la formule comme on dit dans les hôtels du même nom,  jonguler un peu, te faire rigoler les boyaux avec des trouvailles dignes du canard déchaîné, mais bernique te vl'à plus sec que le désert de Gobi... Plus chauve que la tronche à Egdar... Tu roupilles devant la St Axe comme ton beau-frère devant les chiffres et les lettres...
Vaut-y pas mieux transgoutter dans ses baskettes ? Je vous le demande.
Allez je vous laisse, j'ai des courses à finir...

jeudi 2 août 2012

ASPHALTE JUNGLE ( 2 )

L'étudiant des champs :
- Quand je pense que mes potes trempent leur biscuit dans la grande bleue et gigotent autour des bikinis en folie... C'est chiant d'suser la couenne entre deux marguerites... Mais bon, faut payer le permis !

L'ouvrier des villes :
- T'en fais pas môme ! Dans deux heures c'est l'apéro. Roger a ramené  des saucisses ! Et pis ta nouille t'as ben l'temps d'la faire friser... T'es jeûûûnnnne toi....

 H                                                                                                           U                              ...