vendredi 30 novembre 2012

CHOMEUR

Le Père Noël tapait le carton avec Cendrillon. Cette garce avait sorti un brelan de citrouilles.
Du coup, il était refait d'un traîneau et d'un attelage de rennes...
Ça sentait le chômage technique...
A moins que Mittal lui refile des pions...

BREVE

On a retrouvé
la copine du boucher
de La Villette...

jeudi 29 novembre 2012

SANS TITRE ( 2 )

Cinq cent mètres à pince dans trente centimètres de poudreuse... Ca te change la vision du monde, et te convaincrait presque d'arrêter de cloper... Au pays des " peaux de bêtes ", t'as intérêt à avoir la santé et un bon bonnet... Un paletot en pure laine de bison et un fute doublé en poil de matou.. Moi, j'ai rien de tout ça évidemment... Du coup le blizzard qui nous souffle de travers à nous secouer comme les flammes des bougies d'un gâteau d'anniv, y me glace le slip et tout son contenu...
La cambuse au-dessus de la colline, j'te jure que t'as l'impression qu'elle te regarde arriver, qu'elle s'apprête à te faire un acceuil croquignolesque... T'imagine vite qu'un tas de bûcherons venus d'outre-tombe astiquent leurs tronçonneuses pour te souhaiter le bonjour... Les parcs à chiens sont vides et le grillage qui bringueballe dans les bourrasques te fout les jetons.. Pour un peu, tu verrais le grand Jack débouler avec son traîneau... Taïau... Taïau... Un bonnet en peau d'ours et un bout de barbaque saignante entre les dents... Le Grand Nord j'ten fous... C'est plutôt l'enfer blanc, la face cachée de la lune, la foire aux courants d'air, et la crève assurée....
Moi, je pleure la civilisation, les lumières de la ville, le bruit de bagnoles et les cris des minots qui d'habitude me foutent la chair de poule... Je vois la tronche à Kinski dans le " Grand Silence " ça me remet pas dans le bon sens de la marche, et j'ai les arpions qui commencent à gémir de froid...
A l'intérieur, c'est pas mieux. Désolation Row... Des planchers qui grincent, des amas de crottes de souris, quelques meubles qui s'emmerdent et toujours ces fantômes qui te secouent la caboche...
On a fait le tour du machin, vidangé la flotte, coupé le courant, ramassé quelques trucs qui encombraient le passage des mulots, fermé la lourde et caché les clefs... Quel genre de malade envisagerait de braquer cette baraque... Je vous le demande...
La descente fut encore plus périlleuse... Et je me suis dit en tremblant des ratiches que dans une contrée pareille soit tu passes ta vie au bistro à taper le carton avec des êtres venus d'ailleurs, soit tu deviens champion du monde de scrabble...
T'as pas le choix...

mardi 27 novembre 2012

RETROUVAILLES

Non d'un boyau d'chat ! Qu'est-ce que t'as fait ?
Ben rien... C'est la tirette qu'a cassé..
Faudrait un outil pour ouvrir ce machin...
Ouais, mais j'ai plus rien, j'ai donné tous mes ustensiles
à la dernière foire à la ferraille...
.... C'est pas possible....
Si, j'ai même rajouté cinq ratiches, un demi-poumon...
Mais ça, c'est déductible des impôts faut le savoir...
Et mes fesses ! Elles vont chez le percepteur ! T'es
vraiment con !
On pourrait la mettre sur la tranche, y'a pt'être une languette
de s'cour...
Ou la mettre sur le gaz,  ça f'rait chauffer l'air à l'intérieur...
Pour que ça nous pète à la gueule !
Je sais... On va la mettre au bain-marie, ça décollera l'étiquette
Et après on bouffe le papier !
Ben.. Ch'ais pas...
C'est pas croyable, on se voit une fois l'an..
T'es pas foutu d'acheter des produits frais....

lundi 26 novembre 2012

SANS TITRE (1)

Je suis allé chercher mon vin pour la semaine. Trois litres suffiraient si le rationnement était correct. Il y avait peu de chance... La météo annonçait des perturbations dans tout le pays... 
Comme souvent le dimanche matin, le magasin était désert si ce n'est deux vieilles tiges qui s'accrochaient à leurs cannes au bout ferré qui m'ont fait penser aux camelots du roy... Deux vieux copains, deux anciens collègues, deux cousins ou encore deux voisins qui blablataient des banalités qu'ils prenaient pour des certitudes... Deux veufs du chagrin de la vie... " Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable " écrivait Romain Gary... Voilà maintenant qu'ils se prenaient le bec pour une bagatelle trentenaire, un coup de canif dans leur belle amitié - Ils se connaissaient donc depuis l'éternité - Peut-être amis d'enfance jouant de la fronde derrière le cul des vaches dans ce pays paysan qui ne s'ouvrirait que tardivement aux futilités de ce que l'on appelait alors " le progrès ".
- D'abord, ta femme c'était pas mon genre... J'aime que les petites grosses....
La caissière croisait ses doigts minuscules autour d'un rouleau de pièces qui ne voulait pas s'ouvrir, et espérait que le temps s'accélère.. Qui donc l'avait installé à cette place depuis si longtemps et pour combien de temps encore. La sarabande des conserves, du lait en brique, des gâteaux secs et du soda premier prix lui donnaient le vertige, et ces deux moineaux qui en venaient aux mains, se poussaient des épaules, ces pauvres choses du passé qui dansaient la valse à l'envers.. Celà n'avait aucun sens comme cette chanson des Beatles qui lui trottait dans la tête... Elle n'était pas fichue de se souvenir du titre...

dimanche 25 novembre 2012

GRD *

Cent treize femmes ont signé un manifeste pour dénoncer le viol dont elles ont été victimes.
C'est louable, mais dérisoire comparé aux vingt millions de signatures recueillies par la pétition des " Georgettes en colère " qui voudraient que les Roberts ventrus et poilus sous les bras laissent tomber le foot et arrêtent de pèter au lit...

* C'était la participation gratuite et amicale de Madeleine Fourretout de la Potinière aux vingt ans de la république de Groland qui sait de quoi elle parle... Gloire soit rendue aux seins flasques et aux fesses en goutte d'huile des vieux lubriques, qui, s'ils n'ont plus rien à perdre, n'ont plus rien à gagner..
Saluons également les grands bouffeurs de pissenlit j'ai nommé Messieurs Dac, Blanche, Raynaud, Reiser, Choron, Desproges, Devos, les Coco Girls, Pieplu et son Palace, et ce bon Siné qui est en train de calencher et qui a déclaré " MOURIR JAMAIS ! PLUTOT CREVER ! "
" Les gens à force de les déranger, ils arrivent qu'ils s'aperçoivent qu'ils n'étaient pas bien rangés " 
J.M. R.
Sinon, il vous reste Zlatane... A vous de voir...

samedi 24 novembre 2012

SAM 09.26

L'HUMANITE TE TOMBE SUR LE RABLE
SITOT QUE TU METS LE NEZ DEHORS.

A FORCE DE RENIFLER LES FLAQUES
IL ARRIVE QU'ON SE MOUILLE LE MUSEAU.



vendredi 23 novembre 2012

GARDE A VUE

C'est un matin - comme les autres matins - Au réveil - comme les autres réveils - qu'il constate que ses yeux - comme les autres yeux - refusent de s'ouvrir... Les paupières closes comme les volets d'une résidence secondaire à Trouville, renaclent à effectuer le moindre mouvement, qui d'ordinaire vous fait voir le jour qui se lève ou la fissure du plafond qui s'étire d'est en ouest...
Merde... Qu'il se dit, parce qu'il parle le Cambronne couramment... Faudrait pas que le compteur ait disjoncté pendant mon absence... Il tend l'oreille le plus loin possible, entend la cloche de la chapelle Saint-Frusquin qui sonne matines, tire la langue, fait des bulles avec sa bouche, joue des orteils et croise les doigts... Tout semble en place. Comme d'habitude - comme les autres habitudes - si ce n'est ces foutus quinquets qui tournent bourrique au fonds des orbites comme les billes dans un sac, - Roman qui connut un grand succès au siècle dernier - et cette nuit qui commence à le gonfler et n'incite pas au Voyage...Voilà que des vilaines pensées lui viennent. Des idées de complot... Il pense à Roland Panouillard, le vendeur de la droguerie " Colle et Bricole " qui lui en veut terriblement depuis qu'il les a surpris, lui et son épouse Sophie Panouillard ( née Frisotine ) à se papouiller au fonds d'une boîte échangiste une nuit de pleine lune... Le cornard serait-il venu nuitamment lui noyer les phares avec cette glue liquide qu'il expose au cinquième rayon du magasin en partant de la droite entre les manches à balais et les plumeaux en autruche véritable, et qui, selon la rumeur publique vous encolle plus durablement que la misère sur le pauvre monde... Celà ne se peut... La lignée femelle de la famille Frisoline étant atteinte de nymphomanie chronique depuis cinq générations, il est peu probable que le droguiste ne soit au fait de son infortune... Et puis, soyons raisonnables... Pendant cette soirée d'échanges énamourés, notre droguiste profitait des largesses de Maurice Tupillard, employé aux Postes et Télécommunications venu tout exprès de Bourgenvieux pour oublier une déconvenue amoureuse avec son chef de service...
Peut-être est-ce simplement sa conscience qui le tarabuste et lui reproche journellement de ne pas regarder les choses en face qui a voulu le punir en éteignant les bougies... Une intoxication alimentaire, un abus de jaja premier prix au discount qui comme on le sait nuit gravement à la santé. Le fameux grain de sable qui, quand vous avez oublié vos clefs, fait que la concierge est dans l'escalier... 
C'est un bien grand mystère qu'un réveil difficile... Faudra suivre cette affaire de près, comme l'avocat son client qu'est en garde à vue...

jeudi 22 novembre 2012

LES FEUILLES

Fallait se rendre à l'évidence... Les feuilles, voulaient plus rentrer dans le tuyau.. Les gars de la ville z'avaient beau mettre le ventilo à donf, j' t'en fous... Les malignes s'étaient regroupées en paquets, en bouchons, en grosses bouses bien serrées, et au premier virolo... Bingo... le compost devenait béton armé, mur des lamentations, tour de babel... Le genre de saloperie que t'as juste à implorer le bon dieu des jardiniers pour qu'il donne un pt'it coup de pouce... Qu'il souffle un vent céleste dans le boyau pour dégager tout le fourbi... Mais le bon dieu, vous savez ce que c'est... Jamais là où il faut... Les employés municipaux, il s'en fout comme de l'an mille... Préfère regarder les couillons de l'ump qui se machouillent la couenne pour attraper la queue du mickey ou les intégristes qui bastonnent les donzelles à poil dans les manifs...
Faut appeler l'ingénieur qu'il a  dit Maurice... Avec ces conneries on va rater le casse-croûte....
Ouais... Mais l'homme de science suivait un stage grassement rémunéré par les riverains sur le comportement des feuilles au début de l'hiver... Comment réagir en cas de bourrasques intempestives...  Contre ces tapis merdoyants qui s'étalent partout et que c'est très dangereux... Tu glisses dessus et tu te retrouves le fémur en miettes... De quoi foutre la Sécu dans la panade... Les urgentistes en rogne et le Président en carafe... Qu'avait pas besoin de ce charivari végétal pour aggraver tous les soucis qu'il a le bougre...

mercredi 21 novembre 2012

mardi 20 novembre 2012

LES NOMS

- Ah ! Mais c'est pas vrai ! Ce vieux croûton, y se rappelle de rien ! Jean-Claude Griafon... Le gars qui faisait le facteur... Que le père s'amusait à lui piquer la ruche quand il amenait le calendrier en fin d'année... Un drôle de pochtron je te le dis... Qu'avait marié la dernière des trois soeurs Pissiou... Bon Dieu ! Tu devrais te souvenir leur père tenait le magasin " Cycles et Motobécane " dans la rue des Carrières... Tu vois toujours pas vieux bougre ! Pourtant t'es allé au lycée avec la Marinette... L'aînée qui vivait avec Roberto Rogliano le rital qui distribuait les journaux...
- Non... Ca me dit rien... Moi, c'était la Juliette Dugomard qui me plaisait bien... Une blondinette rondouillarde qu'était sacrément forte en calcul... Mignonne comme tout... Je lui aurais bien fait des bisous dans le cou, mais elle " sortait " avec le grand Julien du Bas Pays... Alors, pas touche...
- Ah ! Ouais ! J'me souviens d'elle... Elle devenue journaliste c'est çà... J'en discutais dernièrement avec Madeleine Mignon à l'épicerie... Paraît qu'elle aurait divorcé de son député de mari...
- Mais pourquoi tu me demandes tout çà ?
- Ben, figure-toi que j'en ai rêvé cette nuit du Jean-Claude... Je nous revoyais dans la cuisine, lui et le père s'arsouillant au jaja, tandis que nous, on choisissait les chats ou les chiens sur les calendriers... La mère, elle préférait toujours les paysages ou les acteurs du cinoche, mais le Jean-Claude, il en avait pas des acteurs... " Vous savez Mame, c'est surtout les bestioles que les gens aiment bien... " 
D'un seul coup, voilà qu'un foutu boucan fait trembler la maison... On s'est tous retrouvés dehors avec les voisins à lever les yeux au ciel... Y'avait un engin qui tournait au-dessus de nos têtes, comme une soucoupe volante... Plutôt un croissant en ferraille... Je sais plus... N'empêche que ce machin, on voyait bien qu'il allait nous tomber sur la tronche si on se garait pas... Le père Machinou a gueulé " Tous aux abris " juste quand le bazar piquait du nez pour exploser dans le petit bois derrière la maison des Dumongelle... Tu sais la grande bâtisse avec le parc où on allait chiper les cerises qui nous foutaient la courante.... C'est pas croyable les rêves... Ça te fait rappeler des choses que tu croyais avoir oublié avec le temps...
- Ouais ! Mais c'était qu'un rêve ! N'empêche que t'as une sacrée mémoire des noms...

dimanche 18 novembre 2012

LES CHEMINS CREUX

Essayez de comprendre... Ca fait un demi-siècle que je bavouille... Depuis les premiers zézayements, les gouzi-gouzis qui enchantaient la sainte famille, les hoquets rigolos. La bouillasse qui ne voulait pas sortir parce que DEJA j'avais des choses à dire, et qu'ils ne comprenaient pas... 
Une décennie que je bafouille, bavasse et fabouille... Que j'articule des machins, que je baragouinne des inepties, que je sussure des fredaines... Que je jacte des faribolles avec les pochtrons ou converse doctement avec mes patrons... J'ai joué de la menteuse au creux des oreillers, craché du venin et des calomnies diverses, marmonné des sorts à maudire la princesse. J'ai tourné mille fois ma langue dans ma bouche au point de lui donner le tournis... J'ai jargonné sur la politique, les finances, le temps qu'il fait, le sexe, la mort et l'infini... J'ai gâché ma salive à hurler avec les loups ou à paître chez les brebis....
Alors, vous comprendrez qu'aujourd'hui,
Après tout ce temps,
Je ferme mon clapet et fréquente
Les chemins creux pour entendre
CHUCHOTER LES  ARBRES....

samedi 17 novembre 2012

J'ETAIS VRAIMENT
J'ETAIS BIEN PLUS HEUREUX
BIEN PLUS HEUREUX
AVANT QUAND J'ÉTAIS CHEVAL...

J. BREL.

jeudi 15 novembre 2012

GRAND -PERE

Je suis pas allé voir ce qu'il y avait derrière cette porte. Sans doute des vieux cagouinces,
une planche avec un trou au milieu, et les éditions de la semaine de " l'Est Républicain "
pour se torcher.
Comme chez Grand-Père.
Minot, j'avais une trouille bleue de cet endroit. Fallait traverser le poulailler, et ça compliquait
la chose... Avec les poules qui te tournaient autour et le jars qui te volait dans les plumes au
moindre geste déplacé... J'ai su plus tard que toute cette volaille était promise aux casseroles
en cuivre suspendues au-dessus de la cuisinière, mais ça m'a pas consolé pour autant...
C'est depuis ce temps-là que je souffre de constipation chronique...



mercredi 14 novembre 2012

LES GEANTS

- Maman ! J'ai fini ma page d'écriture ! Je peux aller jouer ?
- Oui  Mais ne tripote pas la Terre, tu fais que des bêtises !
- Mais j'aime bien souffler, ça fait des vagues et les maisons
c'est rigolo,  elles tombent toutes seules  quand on les secoue !
- Non et non ! Laisse les terriens tranquilles ! C'est fragile ces
petites bêtes ! Ils se font déjà bien assez du mal tout seuls !
- Ah ! Si ! Dis à ton père de ramener un morceau de banquise
j'ai plus de glace pour l'apéro !

lundi 12 novembre 2012

DOMMAGE

MOI, CE QUE J'AIMERAIS À CT'HEURE
C'EST FAIRE UNE OMELETTE SANS CASSER
D'OEUFS. MAIS, PARAIT QUE C'EST PAS
POSSIBLE.
DOMMAGE...
C'EST COMME METTRE LES PIEDS DANS LE
PLAT, CA ME PARAIT COMPLETEMENT
IMPOSSIBLE...

dimanche 11 novembre 2012

MOI

Je vais vous dire... Si j'étais moi, j'aimerais pas être ce vieux kroumir tout cabossé qui se réveille l'oeil à la retourne et qui voit que ce foutu temps est encore plus moche qu'à la Toussaint... Que pour un peu on retournerait chez " La Veuve Pinaud " remettre une couche de chrysanthèmes sur nos chers maccabs et tailler une bavette avec nos allongés, histoire de tirer les vers du nez à la grand'tante pour savoir où elle a planqué le magot... Que même Maître Cornu, le tabellion bien connu sur la place, y dit qu'y en a pas des titres... Que les lingots, y sont partis chez les bonnes soeur du couvent ( qui souffle et emporte les chapeaux )... Les héritiers y tirent une bignole de quatorze pieds de long, mais c'est comme ça... C'est têtu un qu'a passé l'arme à gauche... Muet comme une tombe...
Je vais vous dire... Si j'étais moi, j'aimerais pas être Simone la Baronne qui s'emmêle les pinceaux dans ses draps de soie et renverse les croissants et le jus d'orange.... Elle s'énerve la bourgeoise et trois anti-dépresseurs plus tard, se désole que Xing Yu, le nouveau maître d'hôtel chinois soit un pédéraste notoire...Mais c'est comme çà avec les Chinetoques, faut toujours qu'ils nient l'hirondelle ( Pardon... )
Je vais vous dire... Si j'étais moi et Wallabie, je serais pas fier, et regagnerait mon île vite fait après la toise que nous ont passé les mangeurs de grenouilles... Je me lancerais dans l'élevage des kangourous de compète et demanderait illico à la reine-mère de me rayer du Commonwealth ( en anglais dans le texte ). Mais c'est comme çà avec les rugbymens, sitôt qu'ils foulent un bout de gazon, faut qu'ils se foutent sur la margoulette...
Je vais vous dire... Si j'étais moi, j'aimerais pas être ce vieux kroumir tout cabossé....
Bon je vous laisse, j'ai choucroute...



samedi 10 novembre 2012

LES ANGES ( SUITE )

ANGE LUS ( VOIR MILLET )
ANGE BLANC ( VOIR CATCH )
ANGE BLEU ( VOIR MARLENE )
L'ANGE ET LA MARMITE ( CONTE PERSAN )

vendredi 9 novembre 2012

RETOUR EN FORCE ( SUITE ET FIN )

- Nous, l'Assemblée, réunis ce jour en séance extraordinaire pour statuer sur les faits et méfaits de l'Oteur,  sur réquisition du Parquet ( n'ajoutez pas "ciré", c'est un outrage à magistrat )et du président de la principauté du Outuvala qui passait justement par là décidons que :
- l'interruption de cette histoire est rendue indispensable suite aux loufoqueries qu'elle comporte et qui nuisent au développement des têtes bien faites.
Article 1 : Les tauliers du ciel sont priés de rester là où ils sont, puisqu'un poête a dit " Notre Père qui êtes aux Cieux, Restez-y et laissez nous nos mystères de .... "
Article 2 : L'homoncule James-Harley, chef présumé de cette bande de malfrats est assigné à résidence à sa place habituelle. Sur le côté gauche de la fenêtre, au-dessus du radiateur. En cas de non-observation de cette consigne, il réintégrera illico la corbeille à papier. 
Nota Bene : L'Oteur fait part de sa décision de " bailler aux corbeilles " Objection rejetée..
Article 3 : Le Grand Michel et la Belle Hortense sont lavés des soupçons de " Crime contre l'Humanité " qui pesaient sur eux. Ils convoleront en justes noces à la mairie de Meaux, le mariage étant célébré par l'Affreux JF Copé, ce qui vous en conviendrez est une triste fin...
Article 4 : Le sieur " Couscous-boulettes " bénificiera d'un " Contra d'Avenir " à la boucherie Marteaux ( Depuis 1830 ). L'Assemblée dans sa " grande clémence " le dispense de préparer le pâté de tête, la saucisse à cuire et les côtelettes dijonnaises, sa religion lui interdisant de fréquenter tout ce qui est bon.
Article 4 : La grande Blonde qui fut l'instigatrice de bien des tourments de l'Oteur pourra faire du cinoche et poser dans les magazines. Elle n'est bonne qu'a çà...
Article 5 : Le gendarme Trouille et sa brigade dont les agissements délictueux ont été dévoilés dernièrement dans la revue " Un pètard pour Tous " sur les déclarations des " infiltrés " Cruchot, Gerber, Fougasse, Merlot, Tricard, Berlicot, venus tout essprès de Saint-Tropez avec madame Bardot qu'avait rien à foutre là, sont condamnés à la surveillance du Marché de Brive-la-gaillarde les semaines paires, et à celle de la cage au Gorilles les semaines impaires... Les lecteurs ayant dépassés la date de consommation comprendront que ce n'est pas une mince affaire pour les lardus...
- Article 6 : Tonton Cristobal s'en branle. Il se dore la couenne au soleil mexicanos.
- Article 7 : Charbon de Bois, Nini et le chien Boccuse resteront dans le gourbi du bas et bénificieront d'une allocation supplémentaire pour l'achat d'une nouvelle machine.
- Article en solde : Les autres personnages de cette triste saga sont blanchis. Z'ont déjà bien du mal à remplir leur gamelle par les taons qui courent ( Pourquoi pas ? ).
L'Oteur a-t-il quelque chose à ajouter pour sa défonce ?
- J'vais bien m'ennuyer sans mes croquants... Et puis, c'est pas ma faute, c'est M'sieur Droopy qui m'a mis le pied à l'étrier avec ce foutu blog. Qu'on me prenne la main dans le sac quand je coupe les cheveux en quatre, c'est pas juste NA...

jeudi 8 novembre 2012

OUBLIS

Je vous écris pour vous dire que j'ai oublié d'écrire... Rien que ça... La journée est passée comme du café moulu dans la cafetière et tout d'un coup.. Pffuit... Je branche ma frontale pour chercher un tire-bouchon - ouais,  j'allume la cambuse qu'en cas extrême, genre visite inopinée, incendie ou alerte nucléaire c'est vous dire... les éconocroques que je fais... Et puis c'est rigolo, tu fais de la spéléo pour aller pisser, tu butes sur le matou qu'est plus noir que mes idées... J'en voulais un blanc ou tigré mais celui-là était de la race des bestiaux qu'on balance dans le feu, qui te foutent la trouille et lorgnent la litière ( parfumée pourtant...) d'un air dégoûté comme Mélinuche devant le patronat, alors, il m'a bien plu le greffier... 
Donc, j'ai tout oublié comme une rengaine à la mode... Ça arrive... Des fois, tu zappes un rencart ( pas amoureux s'entend ), un rendez-vous chez l'arracheur de dents... Pour être franc, celui-là à moins de faire partie de ces malades qui prennent soin de leur santé, t'as fais un peu exprès... Moi, personnellement mes ratiches c'est comme mon trou de balle, on n'y touche qu'avec parcimonie... On évapore le larfeuille, le portable, la déclaration d'impôts ( c'est comme les dents ), la garce du bas de la rue ( comme les dents aussi ! ), les bonnes résolutions du jour de l'an, la bataille de Marignan... On se souvient plus qu'il fallait tourner à droite après le rond-point, que le prix du gaz avait encore augmenté, et que si on fait pas gaffe on pourrait omettre ( Coleman* ) de respirer, ce qui, avouez-le est  préjudiciable à une vie bien rangée...
Du coup, à l'heure où mes potes prennent l'apéro - çà y risquent pas d'oublier les malotrus - me vl'a à vous tartiner quelques mots, histoire de vous dire que je ne vous oublie pas...
* Jeux de mot vaseux destiné aux jazzeux.

mercredi 7 novembre 2012

BLOW TO HARRY

- Putain ! On va se cogner encore ce métèque pendant quatre ans !
Ca lui chauffe les esgourdes au vieux Harry. Il en boufferait son stetson, ses tiags et son étoile
de shériff... Du coup, il astique ses flingues pour la prochaine...Rien que le rock and roll de ce
bouseux qui braille dans les enceintes, ça lui fait monter la température...
Tu l'as " in the joufflu " Inspecteur... Tu peux retourner à tes petites affaires vieux débris...
Remarque bien, que comme partout, quand le carnaval est fini, la gueule de bois n'est pas loin...
Il est pas prêt de " casser la Barak " ton nouveau président, on lui souhaite, mais vu l'état de la
rombière, la " Liberté qu'éclaire le Monde ", c'est pas pour demain...
De notre envoyé spécial à Ploucville.

mardi 6 novembre 2012

SWING STATES

Tous les matins c'est la même rengaine. T'as la téloche qui s'étire pour mettre au rencard la nuit qu'a finit son taf, les bagnoles qui commencent le leur et la sensation de "déjà vu" qui s'installe sournoise comme le cancre boutonneux au fonds de la classe, qui dessine des guignols entre deux équations...
Toi, tu t'es déjà ruiné un orteil contre un obstacle imprévu ( eh oui ! si t'avais prévu, tu l'aurais évité, benêt que tu es ! ) et t'as renversé le jus d'orange rapport à l'augmentation prochaine de la te ve ah ! Du vécu je te dis !
Dans la lucarne, y'a un groupe de blacks qui s'époumone comme les Bee Gees façon Stayin Alive... C'est funk et chiant à la fois... Au réveil, tu préférerais quelques roucoulades, un coup de bignou tranquille, au pire, une vieille bossa de Baden Powel, mais bon... Si t'es pas joyce, t'as qu'a tapé dans ta boite à dominos... T"en as des piles de ritournelles qui font passer le café-rhum...
Vu aussi le Boss pousser la chansonnette avec Obama... Il est burné comme un vieux bordeaux de vingt ans d'âge... Petite Maison dans la Prairie cherche ravalement de façade en urgence... M'a fait penser à notre Jean-Philippe national...  Ce qu'on devient tout de même disait le moribond après dix années de caisse en sapin...
Enfin tant qu'on peut swinguer encore un peu...
Pense à mettre la nappe dans la machine, le jus de fiotte c'est fatal pour les petits carreaux...
De notre envoyé spécial aux States.

dimanche 4 novembre 2012

TRISTE DIMANCHE

C'EST AVANT LA DERNIÈRE REPRÉSENTATION
CE DIMANCHE 4 NOVEMBRE TANDIS LES ÉLÉPHANTS
ASTIQUAIENT LEURS TROMPES, QUE LA FEMME-TRONC
COUPA EN DEUX L'HOMME-ÉLASTIQUE POUR UNE HISTOIRE
DE JAMBES EN L'AIR...
C'EST TRISTE UN DIMANCHE EN NOVEMBRE...

vendredi 2 novembre 2012

 H                                                                                                           U                              ...