vendredi 27 septembre 2013

XXL

Elle souhaitait qu'à sa mort on la compresse... Qu'on l'a transforme en cube, en machin invraisemblable qui,  même s'il n'était pas " signé " lui rappellerait dans l'au-delà ce vieux Baldaccini qu'avait levé le pouce un triste jour de  l'année 1998... Elle avait toujours apprécié ce vieux barbu rigolard, couperosé, copain comme cochon avec le Beaujolais et le Moustachu dont nous avons parlé dans de précédentes chroniques... Et qui sait... Sur un coup de bol, finir dans au musée de St-Frusquin valait mieux que d'être recyclée en voiturotrinette électrique... Rappelons qu'elle était de la génération Essence pas chère et Gasoil qui pue...
Les croques-mobiles qui s'en battaient l'oeil comme de leur première Traban accédèrent aux désirs de la famille et des héritiers chafouins qui espéraient bien tirer quelques profits d'une courroie de distrib et d'un carburateur qui venaient d'être remplacés... Foi d'un pt'it garagiste qui maquillait les voitures volées, on aurait pu la sauver si ces grippes-sous avaient mis un peu de blé dans l'escarcelle... Mais qui se préoccupe de l'ancêtre au fonds de son mouroir, de la Mort Subite qui vous met en bière ( hé! hé! )plus vite qu'une effeuilleuse que se rhabille... je vous de demande... Au moins elle avait gambilloné ( C'est nouveau ) sur la grand'route, les lanternes en sapin de noël, fière comme une baraque à frites qu'a fait le plein de moules de sa tenue de route et d'un coup... Plouf ! Comme on dit vulgairement, elle avait pété un joint de culasse... Fini les  petites promenades, les joyeux voyages pour voir la mer.. Le Mécano du Ciel l'avait rappelé à lui... Du coup, on se retrouvait pétibus-jambus à pleurnicher de l'heureux temps d'avant qu'elle explose la pôvre... " Les Morts sont tous de braves types " disait le Croquant cité plus haut... Et les carrioles aussi finalement...
Quand le sale type ( parce que c'était vraiment un sale type, les ongles en deuil, les mains sales comme mes pieds, la salopette pleine de tâches que même Ariel en voudrait pas ) a vu notre procession lambiner dans son fatras de ferraille, il a ricané dans ses chicots ( J'vous disais que c'était un sale type ! ), il nous a dit - Vu que déjà elle était pas bien grosse, j'vous la fais en XXL, sinon, j'vous sors un dés à coudre... -
On a pris l'option XXL, on lui devait bien ça...
Après on est allé boire un coup... On a parlé du prochain vélo... Un super avec garde-boue et sacoches  en cuir de peau de zébu qui craignaient pas la pluie...
" On est bien peu de chose qu'il a pensé le cube. Si seulement ce con de César avait pas calanché si tôt, je s'rais peut-être à Beaubourg à c'tte heure... "

jeudi 26 septembre 2013

QUAND TOUT S'AGITE...

C'est quand même bizarre... Quand j'ai fini de gribouiller, de lire, de musaker à droite à gauche, que s'en est fini des joyeusetées dans le parking... Que mes charentaises baillent d'ennui et que si j'insistais vraiment je vous ferais tomber la nuit en plein midi... Quand je me dis qu'il est temps de ranger mes pots de moutarde, de m'inscrire sur les listes électorectales et d'avoir un avis tranché sur les affaires du monde, je sens comme un vertige, un gouffre sous les patounes, un entonnoir qui te tire vers le fonds comme le calamar géant du cap'taine Nemo...
J'admets... Je me bidonne, je rigole bien de mes pirouettes au soleil quand je trempe mes doigts dans le pot de confiture et quand, tout s'agite autour de moi...

mercredi 25 septembre 2013

MAUVAIS CHEVAL

Ils l'ont dit dans le poste ce matin. Z'ont retrouvé ses osselets dans un champs de navets là-bas dans la Somme... Dans l'Oise pour être précis... J'y suis allé quelque fois avec le regretté Nicolas... C'est plat, c'est triste... Les bleds semblent toujours courber l'échine sous les nuages et ce foutu accent picard qui vous hache les mots en tartare... Y'a des monuments partout, des " Morts pour la France " à chaque carrefour que ça vous donne une idée de la pouillerie... Et puis des calvaires aussi, comme pour conjurer le sort... Le Diable d'un côté, le Bon Dieu de l'autre... Ça crée un équilibre entre les fripouilles...Chez nous aussi on a notre quota de bonhommes écrabouillés par la connerie..Plutôt ceux de la boucherie d'après... Des maquisards, des francs-tireurs " Morts pour des Idées ", mais les stèles sont dans la montagne, c'est pas pareil... Tu vas me dire qu'un macchab reste un macchab et que les cadavres deviennent charogne comme ailleurs... Ouais... Mais pas comme dans la Somme, quand la bise  te frise les moustaches,  que tu sentirais presque le souffle de la Faucheuse si t'avais l'imagination morbide...
Bref, z'ont retrouvé sa plaque au biffin... Du coup, l'est plus inconnu le Soldat... S'appelait Maurice Babe, mort le 30 Août 1918... On se demande ce qu'il foutait là... Si près de l'armistice... Les grandes manoeuvres dans ce coin, c'était en 16... Comme disait mon grand-père...
Pour moi, c'est sa bergère qui l'a trucidé pour convoler avec un valet de ferme... A fait croire qu'il avait disparu dans la tourmente la garce... Mais ce n'est qu'une hypothèse... Non je rigole... Vous me connaissez blasphémateur et mauvais cheval...

mardi 24 septembre 2013

ORAL

- John Coltrane... Connais pas.
- Pablo Picasso... Ah ! Ca je sais, c'est une marque de bagnole... Un peintre peut-être j'hésite...
- Georges Brassens... J'suis sûr... Un auvergnat...
- Rien d'autre... Ben.. Non..
- Victor Hugo... Un misérable.
- Bob Dylan... Zimmerman, c'est par un peu youpin ?
- Charles De Gaulle... Un aéroport non ?
- John Lennon... Un binoclard qu'a joué dans un groupe... Mais j'ai oublié le nom.
- Dalida... Ah ! Bellissimo !!!
- Philippe Pétain... ?????????????????????????
- Serge Reggiani... Acteur chanteur alcoolo connu pour avoir roulé une pelle à Simone Signoret dans
  " Casque d'Or ".
- Céline... Louis-Ferdinand Destouche dit " Céline ". Ecrivain français né le 27 Mai 1894 à Courbevoie, mort le 1 Juillet 1961 à Meudon.
  Considéré comme l'écrivain le plus novateur du XXe siècle mais contesté pour ses écrits antisémites
  lors de la deuxième pouillerie mondiale... Un fou furieux...
- Hum... Vous avez révisé...
- Charlie Chaplin.. Un Charlot de génie.
- Sylvia Kristell... Merde, ça m'échappe... Ah ! Oui ! C'est pas elle qu'a inventé le fauteuil en osier ?
- Bon... C'est pas mal...
  Vous donne la moyenne mais, y'a des lacunes... Rattrapage en Septembre.



dimanche 22 septembre 2013

X 28 DU DIMANCHE

L'ADI ( Agence de Décryptage Interstellaire ) nous signale dans son dernier relevé qu'un petit humanoïde en parfait état de vie aurait été découvert au lieu-dit " Jardin d'Eden " sur la planète Terre.. La " chose " serait dotée de plusieurs membres apparents, et aurait une facultée de pensée presque égale à nos vieux clones X28 - dits du " Dimanche " - mis au rebut dans les années 2040... La créature aurait déclaré avoir été conçue par un Dieu Unique ( Ce qui ne cesse d'intriguer nos scientifiques ) et posséder une côte en rab au cas où... Le CSAC ( Comité Scientifique des Affaires en Cours ) l'aurait baptisé Adam... On attend de plus amples informations...

samedi 21 septembre 2013

LE CIRQUE

- Patron, j'ai vérifié tout est en règle...
- Bien... Bien... Les acrobates ?
- Toujours aussi girondes... Z'ont récupéré une polack qui fait du trampoline... Je vous dis pas... Me taperait bien quelques pirouettes avec elle, mais elle parle pas la langue... 
- La paperasserie ?
- Pile poil... Comme l'année dernière à Marienbad ( Voir Alain Resnais et tous les films où l'on s'emmerde grave... )  Même date, même endroit... A croire qu'ils avaient pas bougé... Y'a guère que la femme tronc et le lama qu'ont pris un coup de vieux... Cette saloperie a encore failli me cracher à la gueule ( Je parle de la donzelle... Pas du lama qu'est une gentille bestiole ).C'est incroyable comme le temps passe... Vous est rien arrivé c't'année à vous ?
- Bof... Une petite allergie au polen cet été, sinon rien..
- Passe que moi j'ai morflé... Ma femme est partie avec un cousin du côté de ma mère... Mon grand c'est acquoquiné avec une bande de trafiquants de pare-chocs siliconés pour bimbos en manque de télé réalité, et j'ai toujours pas réussi à enlever la tâche de sauce tomate qu'est sur mon veston depuis le banquet des Joyeux Boulistes... Sans compter mes cors aux pieds qui me font à nouveau souffrir... On a beau dire mais en un an, s'en passe des choses...
- Ouais...
- Hein ?
- Rien, je pensais que vous êtes aussi con que l'an passé brigadier... Le temps ne fait rien à l'affaire...**
** Vous savez qui c'est maintenant...Sinon à quoi ça sert que je me décarcasse...

vendredi 20 septembre 2013

RIEN

A DIRE
RIEN A ECRIRE
ALORS JE VOUS LE DEMANDE
QU'EST-CE QU'ON FERAIT
SANS LA MUSIQUE...

jeudi 19 septembre 2013

ENCORE

                               Heureux qu'il aie fait beau et qu'la Marie-Joseph soit un beau bateau
                               Encore heureux qu'il aie fait beau et qu'là Marie Joseph soit un beau
                               bateau...
                               Ouais je sais... Vieux chanteurs, vieilles idées, vieux machin... Demain,
                               je vous conterai la saga du Vieux Tino...









mercredi 18 septembre 2013

MA BOULE

C'est bien joli de perdre la boule ! Mais encore faudrait-il savoir où et quand on l'a perdue... Ça permettrait de situer un peu le truc, d'affiner les recherches, de faire l'enquête... Bon... Je suis passé à la boulange, aux cigarettes, chez Robert... Je suis sûr qu'à ce moment-là, je l'avais encore... Mais après... J'ai discuté un moment avec la Violette de la rue St-Vincent... Elle me l'aurait pas piqué des fois... Un moment d'inattention et la mignonne serait bien capable de la fourrer dans son cabas pour la refourguer à une tireuse de carte, qui justement en manquait ou à un vieux chinetoque qui a son boulier qui déconne... Je ne vais tout de même pas aller comme pour un larfeuille plein de biffetons, signaler la perte de ma boule à la Marée Chaussée ( de bottes en caoutchouc, puisque c'est la marée )...
Je vois d'ici le pandore : Mais vous êtes maboule d'avoir perdu la boule... Et là, j'y comprends plus rien... Du coup, ça me fout les boules...

mardi 17 septembre 2013

TRIO

                               Z'étiez prévenus ! Je vous lâche pas !

lundi 16 septembre 2013

JAZZ O'BISTROT

Le rock, la pop, les groupes anglish ou ricains, Jean-Pierre ça l'intéressait pas trop...Le garçon était plutôt blues et jazz... Enfin, sachant que pour lui le blues commençait et finissait avec Lady Day, je dirais qu'il était plus jazzy que bluesman, et s'il consentait à écouter un bout de Kinks ou de Clapton, c'était seulement pour me faire plaisir pendant que je préparais le bourguignon... Il ne vivait que pour les cymbales d'Elvin et le bignou du Président ( Ca tombait à pic because Lady Day ) et d'autres trucs dont vous connaissez même pas le nom... 
Il avait pris l'habitude de venir deux fois le mois à la maison. Réglé comme du papier à musique... Je fournissais le coucher, la bouffe, lui amenait la boisson et des substances que " rigoureusement ma mère m'a défendu d'nommer ici ". **.. 
Comme je suis pas Bocuse, que le pastaga coulait à flots, que le bougre avait de l'appétit  et que la nuit s'annonçait longue, je préparais du lourd... Du qui te met la panse au niveau des pinceaux mais qui colmate dur... Blanquette de veau, mironton, tartiflette du pays, fromage, dessert et allez bourriques... Quelques apèros, quelques " Cuvée du Père Jules " plus tard, on avait les feuilles qui chauffaient comme le fourneau du père Landru...
On partait alors bras dessus bras dessous au concert. " La Maison du Peuple " ça s'appelait... J'invente rien... C'était tout près de chez moi... Juste une rue à arpenter en mesurant conscieusement le trottoir selon le degré de libations... On arrivait toujours un peu en avance pour avoir la meilleure place au bar, parce qu'à partir d'une certaine heure, la concurrence était rude... Et la Cathy était encore de bonne humeur pas comme en fin de soirée où elle pètait régulièrement les plombs à force d'accepter toutes les tournées que lui payaient les loulous qui rêvaient de son décolleté...
On en a vu ( enfin quand je dis " vu " c'est limite tellement la fumée des clops nicotinait vite fait les projos ) et entendu des bons, des un peu célèbres... Trottignon et son piano, Clavis et son délire... Des big-bands, des bands tout court, des quartets, des trios... De "l'expérimental " du free, du classique, des chanteurs de blues, de gospel, même une fois un folkeux qui s'était gouré de direction... Mais bon, tout le monde avait sa chance et l'ambiance était plutôt bonnarde... Y'avait des " jolies mômes " **, des mecs qui passaient par hasard, des tapeurs de clops et de canons, des barbus de l'éducation nationale, des punkies qui dealaient... Mais la mayonnaise prenait et après le concert, les musicos venaient te taper sur l'épaule en disant qu'on était un sacré bon public... Ca rigolait, ça chahutait un peu, ça gueulait que " Vingt dieu ! Creuse un peu qu'j'y mette ma dose ! ", ça tanguait pire qu'un vestiaire de gros ** quand ils ont gagné le match... On sortait pisser dans la cour vu que les chiottes étaient sans cesse complets... Y'avait même des sandwichs pour les crèves-la faim et la tournée du patron pour finir en tire-bouchon... ( Pour les débutants je conseille pas le tire-bouchon, ça rend les pt'its matins blêmes ).
Ca a duré comme ça quelques années, et puis on a perdu le fil... Y'a eu des problèmes de pognon, de paperasserie administrative, des riverains qu'on gueulé, porté le pet devant la justice, fatigués qu'ils étaient d'entendre piailler deux cent mecs dans le pt'it matin qui pensaient qu'un métro ou le samu allaient les ramener chez eux... On a remplacé les tauliers dinguos par des cerbères en chemisette et tiré le rideau du guignol...
J'y suis allé une dernière fois invité par des gus propres sur eux qui croyaient en mes connaissances be bop... ( fausses bien entendu ! ) C'était plus pareil. Z'avait installé des tables mignonnes avec des napperons, la scène était cirée comme mes pompes à l'enterrement du grand-père... On enfumait plus son voisin et le bar était fermé... Seules circulaient quelques bières tièdes sous le manteau et plus personne ne venait s'asseoir au bord de la scène...  Le public aussi avait viré de bord. Fini les dingueries, les gigolpinces et les mignonnettes à cheveux rouges... L'estaminet était devenu un " lieu d'art et de rencontre "... Tu parles Charles ! Rien que des SPECIALISTES, DES MORDUS DU DETAIL qu'étaient capables de t'expliquer qu'effectivement un La dièse est un Si bémol, et qui, au plus fort de la tempête tapaient discrètement de la bottine...
J'ai trouvé la musique moins bonne, sans doute trop occupé à reluquer ma voisine en pensant à autre chose...
** J'en ai pas fini avec vous. Z'allez en manger du Georges sans blague !
** J'en ai pas fini avec vous. On va pas oublié Léo sans blague !
**Premières lignes.

samedi 14 septembre 2013

C'EST DIMANCHE

C'est Dimanche
C'est Dimanche
On met le journal sur la tranche
On se détend on fait la planche
On enfile sa chemise blanche.
C'est Dimanche
C'est Dimanche
On fait honneur à la boutanche
On écoute pousser les pervenches
On rend visite à tante Blanche.
C'est Dimanche
C'est Dimanche
On se mare on s'en paye une tranche
On voit Drucker qui se déhanche

Et l'on s'emmerde
Comme des manches...


THE RUBBER

                               Quand j'y pense, c'était pas mal ce petit film : l'histoire de ce pneu
                               en pleine déconnade dans le désert... Celui-là est beaucoup plus calme,
                               il fait la sieste sur un tas de bois... Faudra penser à le rentrer avant
                               l'hiver... Pourrait choper la crève, voire une pneu monie ( Oh ! c'est
                               vilain ça ! Je le ferai plus.... Promis )

mercredi 11 septembre 2013

TAQUINER LE GOUJON...

J'en étais sûr.. J'aurais donné ma tête à couper avec la main gauche de Django en prime... D'ailleurs vous avez entendu aussi, j'en suis certain... Les prévisonnistes météo, ces Madame Irma New-âge qui rigolent devant nos tronches qui se défont à la première averse et qui disent " C'est pas d'ma faute " comme les gosses qu'ont trempé les doigts dans le pot de confiote... Ouais... Une bien sinistre engeance... Ces pourvoyeurs de gros nuages, qu'on écoute à genoux comme s'ils nous filaient le saint sacrement... N'empêche que ce matin, on voit pas le fond de la tasse et il faudrait des yeux de hiboux pour retrouver cette fichue chaussette ( Vous le savez, j'ai une aversion pour les chaussettes ! ) partie on ne sait où...  Un zonard de chiroptère pour retrouver son chemin dans la cambuse....
Moi qui voulait taquiner le goujon à l'Ombre des Jeunes Filles en Fleur... C'est raté.

mardi 10 septembre 2013

MELO MELI

J'y peux rien si je ne connais que des vieilles souches qu'ont la tête à l'envers ! Des machinous qui se dandinent à reculons... Des poncifs ponçeurs... Des pensifs penseurs.... Ca fout le tournis quelquefois...

lundi 9 septembre 2013

SI

Je peux donner mon avis suite au dernier " Manifeste Canin " de Monsieur Droopy ( Voir le Fermoir ), je dirai que mon patron avait les lundis la gueule de bois suite aux cuites prises le vendredi...
Signé : Zozo, Chien d'Ivrogne.

CHANTEUR POPULAIRE **

La dernière fois que je suis allé au cinoche, on parlait pas encore de la Syrie et le Nabot se demandait si oui ou non il allait épousailler sa Carlita... ( Il avait de quoi s'inquiéter le bougre... Une chanteuse milliardaire, gaucho, plate comme une limande au régime ça donne à réfléchir, mais c'était du sérieux avait dit Sarkoton et c'est pas nos oignons... ) C'est vous dire... Presque le moyen-âge... On s'en souvient plus de ce temps béni où le bon peuple croyait que Le Pen était un gros mot... Et poussait le zinzin à talons vers la sortie.... Entre temps, j'ai regardé filer les heures, pris cinq kilos et compté les étoiles les soirs où j'avais trop picolé et que le balcon jouait au yoyo... J'ai fait d'autres trucs aussi, mais ça mérite pas...
Et hier, j'ai repris le sentier de la guerre... Me suis " payé une toile " comme disaient les zazous dans ces années où je rêvais encore aux miches de la femme à barbe...
Une peloche pleine de drame, d'amour, de tatouages et de musique... Une histoire belge où des gars jouent aux cow-boys en grattant le bluesgrass... Et je vous jure que ça déménage... Que la vie est belle, insouciante, les bières toujours fraîches et l'héroine bien bandante avec ses tatous partout... Voilà qu'on s'aime, qu'on s'accouple comme des lapins en rut,  sous le soleil, dans la bagnole, au fonds de la cambuse qu'a l'air accueillante comme la niche à Médor avec son poêle à bois, ses poutres et le thé qui tient chaud aux mimines...  Enfin vous voyez comme ils font dans les films... Dans la vraie vie c'est autre chose... Et qu'est-ce que vous pensez qu'il arrive à nos héros... Ben oui, une petite lardonne bien toute mignonne, enjouée comme tout quand elle enfile ses premières tiags dans sa petite jupe de cow-girl.. Là tu te dis qu'un bol pareil c'est pas possible... Et t'as raison petit polisson... Zozo le clown enfile soudain sa vilaine pelure, la vie tourne casaque et Pif Pam Poum... Fatalitas  et Patratas ! Le vilain crabe s'amène en ricanant, s'empare de la gosse et la pousse de l'autre côté du miroir... Du coup, ca déchenille de partout.. Le train déraille et ça tourne foldingue sous les stetsons... C'est normal la mort d'un enfant... Moi, personnellement un car de vieux débris qui loupe la rambarde et s'éparpille dans le ravin ça me laisse froid, mais un loupiot qui s'en va avant le terme, c'est pas dieu possible...
J'admets, ça tourne un peu mélo sur la fin... Mais je vous la raconterai pas... Z'avez qu'à deviner ou aller voir le film...Sinon les acteurs sont nickels, le montage efficace et comme disait un chanteur populaire " Quand la musique est bonne... "
** Alabama Monroe dans toutes les salles.

samedi 7 septembre 2013

C'EST DIT

- Il faut toujours être content de ce que l'on écrit. Un texte, une histoire, une chanson.
  La lettre à un ami ou à la femme qu'on aime.
  G. Servat.

vendredi 6 septembre 2013

LES BEAUX HOMMES...

J'ai rencontré Mademoiselle Zizou... Elle porte encore bien la garce dans son tailleur imitation Chanel ( On ne dira jamais assez comment un tailleur transforme une donzelle ), son cabat et ses breloques qui brinqueballent sur son cou fripé... C'est tout du faux. Comme elle dit " Tu crois pas qu'avec ma pt'ite pension j'peux m'payer de la joncaille de chez Dior "... Elle est posée sur des escarpins qui la poussent vers le haut... " J'ai toujours été courte sur pattes, c'est pas maintenant que je vais grandir..." et comme d'ab, elle est maquillée comme une voiture volée... A grands coups de truelle... Tu dirais le Joker avec son rouge à lèvres qui fait ce qu'il veut et le fard à paupières qui fait ce qu'il peut... Elle me fait penser à la Jeanne dans ce film " La vieille qui marchait dans la mer ", un petit air de maquerelle revenue des asperges... Salope jusqu'au bout des ongles mais classieuse... J'imaginerais bien sa vie, mais je suis  à cours d'inspiration... Si j'avais pas du jus de navet dans le ciboulot, je l'aurais bien placé entre Mata-Hari, Sarah Bernhardt,  la Folle de Chaillot et peut-être Piaf pour la gouaille... Je lui aurais fait traverser les siècles, vivre des aventures que même Indiana en reste baba.... Infirmière dévouée ( Au fonds d'son hôpital )**, maitresse de Lucky Luciano, sorcière du moyen-âge ou rescapée des Tours Infernales... Ca nous aurait fichu des frissons de jeunes filles...
Mais bon, tu sais ce que c'est... Quand ça veut pas, ça veut pas...
On papote un peu... Le temps, les enfants, les bourriques qui nous strangulent... Qu'est-ce qu'on devient quand même... Cette pauvre Gisèle... Mais que finalement, c'est mieux comme ça... Les baudruches habituelles quoi... Les pétards mouillés de la discute....
Elle me dit qu'elle a bien aimé " Jour de Fête " que ses enfants lui ont offert pour son anniv... Qu'elle aurait préféré un Delon ou Belmondo, parce que franchement... C'est des beaux hommes ces deux là...
On se r'fait pas je vous dis...
** Pour les connaisseurs seulement.

jeudi 5 septembre 2013

C'EST PAS GAGNE !

Y'avait ces matins, où il se réveillait avec l'impression d'être une roulotte de romanos... Une vieille cambuse qui manquait d'air... Alors, il ouvrait grand les fenêtres,  javellisait les meubles, faisait les vitres, astiquait les planchers et la cuvette à caca... Il faisait des courants d'air pour secouer la bicoque, coursait les cafards et autres bestioles qu'étaient sans domicile fixe mais qui s'incrustaient volontiers dans les planchers, histoire de se goberger gratis au frais du contribuable... Les minons, la poussière et les toiles à Lycose  disparaissaient sous les coups implacables de la brosse et du balai... Il aurait bien secoué les carpettes sur les bigoudis de la voisine du dessous, mais elle gardait ses petits-enfants et attendait son grand corniaud de fiston qu'était en vadrouille dans les steppes moscovites pour décider si oui ou non on torchait le cul du méchant larbi... C'était la fête à " Monsieur Propre " l'autre pomme qui souriait, les bras croisés et le clavier du piano - Plus blanc que moi, tu meurs - sur les étiquettes des bouteilles en plastoc qui fallait pas que les chiards y touchent parce qu'on risque l'accident domestique etc... etc... C'était la sarabande des serpillières, des seaux et du plumeau... Mickey et ses balais pouvaient aller se rhabiller...  La fée Clochette pourrait pioncer dans des draps propres et se laver le museau dans le lavabo que tu te vois dedans tellement il brille le salupiaud...
Bon ça durait jamais longtemps l'enthousiasme... On fait pas du neuf avec du vieux et quand tu sors le costard du placard, t'as beau le lustrer jusqu'au trognon, il est plus pâlot et froissé que la tronche à Nénesse qui reçoit un redressement fiscal... Suffisait que le ciel se couvre, que le blizzard se lève ( ça fout un bazar un blizzard qui se lève... aussi pénible qu'un soleil qui se couche... ) et tout redevenait comme la crèche du pt'it Jésus qui, m'a t-on dit était pas top question sanitaire avec la paille, les bestiaux et les odeurs d'encens qui faisaient pleurer les yeux de ce bon Joseph et foutaient  la gerbe au bambino qu'avait pas fini de souffrir le pauvre...
Comme quoi, c'est pas gagné...

mercredi 4 septembre 2013

C'EST DIT

- Pique ma fille tu s'ras mon gendre...
- Rangez vos poules, je lâche mon coq..
  C'était les deux expressions favorites de mon père.
  Et l'on voudrait que je sois malin... ( J.B. )

mardi 3 septembre 2013

TOP SECRET

CACHE DU VIEUX BARBU
( Document top secret déclassifié ) On attend une intervention imminente des feuilles mortes, des pt'its matins frileux, du raisin, des vendanges et de la pluie qui mouille... C'est l'automne quoi...

lundi 2 septembre 2013

MALINS

Pour éviter de vous taper la tête contre le mur, soyez malins... N'ayez pas de tête....

dimanche 1 septembre 2013

PROUTT

Qu'est-ce qu'on est serrées au fonds de cette boite
Chantent les sardines... Chantent les sardines...

 H                                                                                                           U                              ...