mercredi 29 novembre 2017

EPILOGUE...

- Bon d'accord... Ce Bob dont nous rebat les oreilles l'Oteur en mal d'inspiration, en perte de vitesse et en route pour de nouvelles aventures ( ? ), a fait une belle carrière... Rien à dire là-dessus... Folkeux ou poncif nobelisé, adulé par les foules ou honni ( refusé ! ) par la critique, j'admets que le bonhomme laissera une trace dans l'histoire,  qui en est tellement remplie ( de traces ! ),  qu'on sait plus où on met les panards, mais faut garder la tête froide et les savates au chaud, il est pas le seul à remuer les foules... Prenez mon cas... Question notoriété, je suis pas en reste... Et j'en fais pas tout un plat...
BOB L' EPONGE.

mardi 28 novembre 2017

BOB ( LA FIN... )

Bien sûr que les Temps ont changés... Les vieux moujiks qui ont trempé leurs orteils dans la fontaine de jouvence le savent bien... Le scandaleux Sacre du Printemps, la Norma enrhumée, le fiasco d'Altamont, jusqu'au " Judas ! " de Birmingham, tous sont entrés dans l'histoire... Même le Diable s'en est mêlé ! Tu t'en souviens Bob ? Les vieilles bourriques ont eu leur dose de bluesmans maudits, de légendes à deux balles, de génies en herbe... Des petits soldats qui sont montés au front, la gratte en bandoulière et les tifs au ras du col...  Ont remplis leur besace de morts célèbres - tu t'en souviens Jim ? - et de tagadas en Mi bémol à n'en plus finir... Le vieux R & R tirait la patte des caves enfumées jusqu'au stades de foot... On le disait fini, crevé de sa belle mort, anobli par la Queen, vieille lune mitonnée aux petits oignons pour les anciens... Les ceusses d'avant la troisième guerre... Troquant ses tiags contre des pubs de bagnoles ou de parfums cacas boudins... Mais le coquin revenait toujours par la petite porte de la mémoire... Il gribouillait les monuments, taguait les stèles, et il n'était pas rare de croiser, revenant du marché, ou sortant du bistrot,  un kroumir qui sifflotait Mr Tambourine Man, rabâchant des litanies de vinyl noir, l'air toujours un peu ahuri devant cette histoire qui n'en finissait pas...
So long Bob !

lundi 27 novembre 2017

BOB ( LA SUITE )...

Il a posé sa cervelle sur la table - si peu fournie, mais si lourde à porter - a remis le chauffage et quelques souvenirs à leur place... Là où ils doivent se tenir.... C'est à dire nulle part... Dehors le type est parti, laissant la fin du monde à d'autres que lui, et les donzelles se sont rabibochées, échangeant des nouvelles de leur animaux de compagnie et de ces prothèses mamaires, que vraiment, si on en avait besoin ça se saurait... Roro rentre chez lui en béquillant du moignon, s'en allant faire dormir les tripes et le Beaujolais Village ( Ets Pichon, mis en bouteille à la propriété ), râlant tout de même un peu après ce froid qui tombe sur le pauvre monde, parce que le baudet est un râleur, et que l'hiver ressuscite ses vieilles douleurs...
- Est-ce que les temps ont vraiment changés, soupire Bob en lorgnant sur sa longue carrière...
C'est une bonne question Baby...

dimanche 26 novembre 2017

BOB...

Assis au fond de son canapé, il prépare la troisième guerre mondiale, en écoutant une guitare tordue qui ne peut être que celle du blakos à frisettes... Ca bastonne dans les coursives, Trio Manic Depression, Makine électrique qui tourne à pleines chaudières... Après... Un café et l'addition.. Circulez, y'a rien à voir, comme on dit dans les salons populos ou dans la cuisine de Madame Suzanne, quand on jette les tickets perdants des vieilles carnes qui ont loupé le départ...
Dehors, un type piaille que la fin du monde est proche... Que l'important, c'est de savoir d'où viendra le prochain verre, pendant que deux donzelles s'harpient la couenne, se traitent de morues et de noms d'oiseaux pas répertoriés dans l'Encyclo... R & R Baby !
- Les bras m'en tombent ! dit Roro en torchant son assiette de tripes...
- Si Bob passe dans le coin, y va nous en faire une chanson !

samedi 25 novembre 2017

                                                 CEUX QUI VOUDRONT ME POURSUIVRE
                                                 DEVRONT APPRENDRE A COURIR
                                                 TRES VITE...

vendredi 24 novembre 2017

AVANT LA PLUIE...

On s'est arrêté au-dessus de la bosse pour allumer un clop, étaler nos guibolles dans l'herbe mouillée et compter nos orteils, qu'on pensait bien en avoir perdu quelques uns en cours de route ( quel charabia ! ). Le Bon Dieu a l'air tout riquiqui dans sa cambuse au milieu du patelin... Ça nous change  de son omni-potence proverbiale... Fait moins le malin le Pater quand on le regarde de haut...
A vrai dire ( refusé ! ), on n'est pas bien loin de l'épicerie-bar-tabac ( pain sur commande ) dite " des Couloirs ". N'importe quel piaf qui joue en seconde division pourrait d'un coup d'aile rejoindre la base en moins de temps qu'il n'en faut à votre Serviteur pour écrire ses bêtises... Mais nous, sur nos pattes d'équilibristes, faudra qu'on se cogne le sentier, qu'on dévale le pierrier où même les chamois ne s'aventurent guère... On traîne la gravité comme un boulet... L'étourneau en rigole encore...
- Y'a plus d'saison !  dit Madame Bobinneau en retirant son pull qui s'accroche après sa montre, que ça devient un vrai fourbi pour qu'elle se déloque... Le temps qu'elle dise trois gros mots, et perde une boucle d'oreille dans son col roulé, j'imagine la Suzanne, Topless sur la butte en plein mois de Novembre... Vision vite emportée par un coup de bise frisquet qui se lève comme pour me remettre dans le droit chemin... Dans l'ordre des choses... Revenir à la gravité...
- Bon, on y va... J'commence à me cailler...
J'opine du chef ( tiens... tiens... ), rhabille Madame Suzanne au fond de ma poche, et nous voilà partis pour la grande descente avant que le givre nous colle sur la paroi... Au moins, on est sûrs d'une chose... Il ne pleuvra pas...
- Pourquoi tu rigoles ?
- Pour rien... Je pensais à un truc...
Journal Confus.
22/11/2017.

jeudi 23 novembre 2017

COUP DE FROID...

Vous le sentez pas venir vous le coup de froid ?
Comment le dire sans passer pour un affreux jojo ?
Pour un amoureux des poings d'interro ?
Même ma gentille chienne ( grande amatrice de clebards en tout genre... ) m'a prévenu...
Elle se battrait désormais contre le harcèlement de la race canine,  et si je lui gueulais dessus
ou lui piquais son os, elle porterait le pet sur la place publique et les séreaux zozos...
Le masculin, le féminin... Moi je sais plus trop... J'croyais qu'on étaient tous pareils...
R'heusement que j'ai dépassé la date de consommation...

mercredi 22 novembre 2017

ENFANCE...

" VOULOIR CHOPER LA VIE PAR LE BON BOUT, C'EST COMME CHASSER LE TIGRE AVEC UNE FRONDE A ELASTIQUE "
Faut être bien couillon pour s'imaginer que David va ratiboiser le Philistin en deux coups de cuillière à pot... Que le loup d'un coup, va devenir végétarien, bienveillant, et se contenter de tondre l'agneau pour se faire un bonnet pour l'hiver... Que le pot de terre ect...ect... Ou que votre garagiste va vous faire la vidange gratos, et va vous filer en prime, le calendrier de nanas à loilpé qui trône au-dessus de son bureau... Regardez les petites guerres qui polluent l'atmosphère, c'est toujours les mêmes qui ramassent... Nous, on se plaint pas trop... On est du bon côté du manche, on a des soucis d'intendance, des fins de mois en guenilles, mais pensons un peu aux Syriens, aux Yéménites, aux Africains qu'ont perdu le goût du tam-tam, tellement ils en chient dans leurs burnous de malheur... Tous ces petits " David " qu'en prennent plein la poire sous les drônes à Goliath... 
- C'est biblique ce truc ! s'écrie le vieux Mahomet qui recopie illico l'histoire dans son Coran, manière  de dire qu'il peut lui aussi jouer sa petite musique et manier les foules à sa guise,  quand il s'agit de blablater avec le Suprême, l'Indicible ou l'Inavouable, comme vous voulez...
Si j'avais le temps et la tête bien mise, je chercherais la morale de cette fredaine, consulterait Mathuvu-z'alem...  Savoir s'il parlera au journal de vingt heures du bien contre le mal, du mal en pis, et bien sûr, du pis de ces vaches sacrées qu'on tripote depuis notre petite enfance... Celle où l'on tirait les piafs avec nos frondes à élastique sans se soucier de savoir si l'on prenait la vie par le bon ou le mauvais bout...

mardi 21 novembre 2017

ECCE HOMO

- Dis p'apa le bonhomme il est enterré là-dessous...
+ Euh... Non...
- Alors explique-moi...
+ J'sais pas trop... C'est compliqué... Et pis j'ai pas ma licence en Jésus...
Anaïs 7 ans.

lundi 20 novembre 2017

AVANT LA PLUIE...

Les quelques gouttes qui sont tombées, nous ont prévenu... Magnez-vous les aminches, sinon, vous finirez trempés comme des chats maigres, les quatre poils raidis et la truffe mouillée... Allongez les pinceaux et mettez-vous au pas de course façon Zatopeck... Plus le temps de flâner pour mater les piafs qui se tirent la bourre pour avoir la meilleure place dans le nid, de s'extasier sur la belle pelisse d'un champi qui pue la mort ou d'appeler les deux vieilles bourriques en forme de canassons qui profitent des dernières touffes, s'imaginant sans doute - les niaises - que la boucherie chevaline est définitivement fermée, et que tous les bons hommes ne bouffent plus que du pissenlit...
On s'était mangé quelques kilomètres avec grand appétit, histoire de garder la cuisse légère et le nez propre, de décrasser nos éponges de vieux phoques... On avait traversé le pont du Diable la bave aux lèvres, et les lèvres on ne sait où, salué un taïaut qui reniflait partout, et comme d'hab, on s'était paumés, prenant la droite pour la gauche, comme des sociaux-démocrates en goguette.... Fallait se rendre à l'évidence, si l'on continuait à papoter comme des commères sur la santé de Jooony et l'influence de Manu Jupi dans la construction européenne, on finirait rincés comme une lessive de draps... Faut bien comprendre, qu'ici, une goutte sur le pif se transforme vite fait en averse, en trombes d'eau, capables de te noyer comme une portée de matous, parce qu'évidemment on est des benêts qui voyagent sans bouée de sauvetage, et que les jeunes minous ont une durée de vie aléatoire ( ? ).
Arrivés devant la ferme - celle où les oies viennent t'houspiller les guiboles - le chef de la météo avait décidé que finalement, un bon petit vent suffirait à l'affaire... Les deux baudets pourraient rentrer peinards s'engueuler à la maison et se partager les six oeufs - des vrais, sortis tout droits du cul de la poule - que le bonhomme, gentil comme une chanson du Moustachu, leur avait donné en guise ( voir le duc ! ) de dédommagement pour services rendus aux petits chemins qui s'emmerdent grave quand ils ne  voient personne...
Finalement, c'était une bonne tournée...
Journal Confus.
18/11/2017.

dimanche 19 novembre 2017

CAILLOUX DANS LA MARE

Miss Bergman mordille un crayon et paraît désolée. Elle a égaré quelque chose. Durant les cinq dernières années de sa vie, elle a passé son temps à retrouver les choses égarées pour divers Rolling Stones, Mick Jagger en particulier, s'occupant de leurs voitures, de leurs mariages, de leurs nounous, trouvant des avions là où il n'y avait pas d'avions, faisant des choses qu'aucune personne civilisée ne devrait jamais faire. Avant, elle travaillait pour une firme nommée Nems, qui s'occupait des Beatles.
                                                                             ... / ...
A Détroit trente mille lettres arrivent porteuses de cent vingt mille demandes pour les douze mille places disponibles. A Chicago, trente-quatre mille billets sont vendus en cinq heures et demie. A Los Angeles, cinquante mille lettres demandant des places arrivent lorsqu'un secont concert est ajouté. A L.A., cette semaine-là, un billet pour un concert des Stones valait mieux qu'un bon négociable. Tout ce que désiriez, vous pouviez l'obtenir.
Greenfield. 
S.T.P. 1972.
Bonne route à vous aussi.

samedi 18 novembre 2017

PERDU !

Non d'un petit bonhomme ! Voilà que j'ai perdu mon briquet, mes papiers, mon adresse et mon bulletin de naissance - une année qui soyons-en sûrs ( sur ? ) ne restera pas dans l'histoire - Egarés aussi mon porte-monnaie et l'argent de poche de François, mes amours d'antan ( tiens tiens... ), la Bonne du Curé ( que de souvenirs ! ) et, vous vous z'en doutez, les illusions d' Honoré, soeurs jumelles des illusions d'optique qui me faisaient boire le monde à l'envers... J'aurais pu perdre aussi quelques amis, par bonheur, je n'en n'avais pas...
J'ai touché le fond de la chopine pour voir si quelques souvenirs d'embryon surnageaient dans ce fameux liquide amniotique - Euréka ! m'écriais-je il y a longtemps, en sortant du ventre maternel, j'vais enfin couper le cordon! - mais bernique ! De ce côté-là aussi, on avait fait le ménage, passé la serpillière et la machine à décerveler... J'étais emmerdé comme la baleine qui savait pas quoi foutre de ce con de Jonas qui racontait sa life sur radio-Jéovah... Perdu le goût des sucettes à l'anis ( tiens tiens... ) du petit pull marine et de Napo à Saint-Hélène ( ceci n'ayant rien à voir avec cela... ).
Oubliés les gars qui défilaient au pas de l'oie, les vilains, les méchants, le bon, la brute ( ouais.. Je sais ), le bon roi Henri, la première jambe de bois au fond du lit,  et mon père criant " debout,  tu vas rater la messe ! "... ( ouais je sais aussi... ).
Ne craignant pas le temps qui passe, têtu comme un baudet, j'ai fait une grande lessive de sentiments pour retrouver un peu d'amour-propre ( ? ). Ce qui clôture cette kronique d'une bien gaillarde façon... Enfin, je trouve...


vendredi 17 novembre 2017

HIPS !!!!

- Tu vas voir que comme tous les ans, il va nous tanner avec :
   Le Beaujolpif que l'on soudoie,
   Qui rougit le pif
   Et les doigts...
N'allez pas croire que ça m'amuse... Moi qui boit de l'eau de chagrin depuis qu'une nuit j'ai vu courir des bestioles sur les murs de la chambrée comme Jansen le tireur d'élite ( des litres bof... ) du Cercle... Quand au monument, j'ai surpris la sous-préfete faire un pince-fesse au capitaine des pompiers, pouffer de rire à l'énoncé des blazes de nos glorieux pious-pious, j'ai compris que la coupe était pleine et faisait déborder mon vase... J'ai pensé qu'il valait mieux se mettre à l'abri, changer les chaussures à bascule contre les godillots du Père Goriot ( ? ). Le gosier en pente est devenu un chemin tristounet où les ti'tis potes à Bacchus ne viennent jamais, préférant se piquer la ruche dans les bouchons lyonnais... Et comme l'a dit notre ami à tous :
< Hélas il ne pleut jamais du gros bleu qui tache, qu'elles donnent du vin, j'irai traire enfin les vaches...
< Que vienne le temps du vin coulant dans la Seine, les gens par milliers iront y noyer leurs peines...>
Moi je vous dit qu'on est pas prêts de boire la tasse...
Allez, santé quand même...

jeudi 16 novembre 2017

SOUPE A LA GRIMACE

Tout le monde s'en souvient ( même les lecteurs de Télérama qui font la tronche, les costauds du bulbe, les analystes en chef, les kritiques qui biberonnent à la sainte kulture, les penseurs qui pensent et votre serviteur qui ne comprend rien à Joyce ), tout le monde a son avis, bon gré mal gré ( refusé ! ). Faudrait habiter une planète inconnue ( ce balourd de petit prince ! ), n'être pas encore né ou déjà mort, pour n'avoir pas connaissance de la chose... Vvvooui... Vous m'avez compris, chers lecteurs qui, chaque jour, vous prosternez devant la prose éclairée de votre Oteur favori, qui donnez un peu de temps à la synergie intemporelle qui gravite autour de ce bloog à deux balles ( ? ), vous avez droit ce matin... Au perniflard ! Le perniflard de notre regretté Carmet...
- Ah mon Glaude ! Le perniflard dans l'eau fraîche d'mon puits...
Avouez ! Fallait être gonflé pour faire deux cent pages avec deux vieux qui pètent, qui picolent et se font la belle avec un martien... En faire une peloche de quatre sous et deux morceaux de zan... Moi qui suis un " vieux de la vieille ", je m'en lèche les babines ( et tant pis pour Télérama ! ), m'en pourlèche les neurones, me fout pas mal que la réalisation soit bidon, et que le grand Louis en fasse des caisses... Ca vous donne un coup de chaleur ( ouais je sais... pinard, saucifflard et populo, franchouillard et franchouillot... ) dans les arpions et un sourire pour le jour à venir...
C'est qu'en 1981 ( année de sortie de cette galégade ), la Mite a fait main basse sur le trésor et tout le monde s'en réjouit... Comme d'hab, les quarante voleurs viendront plus tard... On écoute les radios libres, les Baby Dolls nous harcèlent gentiment et nous faisons la moue du haut de notre virilité en bandoulière ( ... / ... ),  Mahommet se fend la poire à la terrasse des cafés en tétant la chicha ( les quarante cinglés viendront plus tard ! ). Bref, on glougloute doucement vers le ko sans penser un instant que les tours du monde vont un jour exploser... D'accord, on a Dalida, Jack Lang et le Bonjour ! de Mourousi, mais je crois sincèrement qu'on servait pas encore la soupe à la grimace aux Gourdiflots... Je vous le dis en toute bonne foie ( de veau ! ) parce que je suis guère client du " c'était mieux avant " des chignons choucroute et du Général qui fait le gandin à Colombey...  C'est comme ça que voulez-vous : Demain... Mireille et Jean Nohain, soyez à l'heure...

mardi 14 novembre 2017

FAIT D'HIVER

- J'aime pas la mort quand elle vient nous chercher,
  Quand à tribord, je l'entends rigoler
  Qu'elle prend la barre du vieux rafiot rouillé,
  Devant le bar, où le vieux est tombé...
J'le connais même pas ce grigou... Il a dû lever les yeux au ciel pour mater les premiers flocons, les nuages si bas que tu pourrais les toucher et paf ! s'est emplâtré dans une carriole qu'a dérapé sur l'asphalte mouillé ( refusé ! )... Juste devant le Panier Fleuri... Ça la fout mal... Y'a des malfaisants qui caquettent, qu'il était encore saoul de la veille... Vilaine engeance que ces corbaks du bitume...

lundi 13 novembre 2017

HOBBIT...

Vous pensez... Encore des cascades !
Je vous comprends... Moi aussi, je suis fatigué de jouer les grenouilles...
Faudrait que le gars s'active sur autre chose... Qu'il nous mitonne des poissons exotiques, des tarentules, des nénettes en liquette... Des cactus dans le désert ( sur lesquels les nénettes accrochent leurs liquettes ! )... Des monuments aux vivants, des portraits de la famille Duraton qui va au monument, des chiens de ma chienne et des matous mignons qu'on mettrait sur la toile pour faire rigoler les séreaux zozos... Pourrait faire dans le noir et blanc sublime de chez Harcourt, ou tirer le portrait des stars comme cette Leibovitz qui en 1972 colla aux basques des Caillloux en Amerloke... Bien avant toutes ls Trumpitudes d'aujourd'hui... Mais vous connaissez l'histoire... Ces paysages de Hobbit, ça va un moment, mais c'est moins distrayant que des embouillages ( ? ) sur le périphe, des images de guerre de pays lointains ( où on est bien contents de ne jamais aller ! ), la foire au pèbroque  ou la devanture de mon boucher qui vaut le coup d'oeil à l'approche des fêtes à Neuneu...
Rajoutez à cela que ces endroits sont une perdition pour l'honnête homme. Ca pue la vase pire la godasse d'un marcheur de Compostelle qui a dérapé dans une bouse, ça te gèle les glaouis et si tu glisses sur ces cailloux vachards, t'as toutes les chances - toutes les malchances devrions-nous écrire - de finir entorsé de la cheville, emplâtré du genou, le burnou trempé et la mauvaise humeur qui s'approche à grands pas...
Comble d'ironie, on n'a jamais croisé Bilbon Sacquet dans ce foutoir...

dimanche 12 novembre 2017

WHY DON'T YOU GET...

Voilà la petite chanson du matin... Celle qui demande rien, qu'on avait planqué quelque part dans la Makine Box, qu'on pensait même pas à soulever sa jupette pour voir ses gambettes... L'était perdue dans la play-liste, coincée entre le Wonderwal d'Oasis et le Roi sans carrosse d'Oxmo... Vous dire qu'on allait pas lui chercher des noises... 
Et puis au réveil, badaboum ! La voilà qui vous saute à la gueule comme une bombinette de l'an quarante... Vous donne des envies d'ouvrir la fenêtre ( t'es fou ou quoi ! ), de quitter les pantoufles sans regret pour entamer la danse du scalp... Elle vous frise les moustaches, vous krame les sour-cils... Vous met un coup de bise dans le zinzin... Sans doute a-t-elle été number one dans les charts... On sait pas... Avec ces années quatre-vingt dix faut s'attendre à tout... Déjà qu'il fallait se coltiner le grunge, ses djins troués et ses cheveux crades... D'accord " Nevermind " est un bon album... Je conteste pas... Et le petit Kurt fait une icône parfaite pour les mal peignés de cette époque, comme Casimir dans des temps encore plus anciens...
Ça ne dure que le temps de coiffer ses tifs et de se polir la barbichette,  mais c'est suffisant pour commencer gaillardement un Dimanche de Grosmanche...
Grosses bises à vous aussi.
Why don't you get a job.
The Offspring.

samedi 11 novembre 2017

CONTRE SENS...

Faut pas être trop méchant avec lui... C'est un bon petit gars au fond... Seulement un peu maladroit. L'a jamais su se garer correctement, faire le créneau idéal, les roues bien parallèles avec le caniveau de la vie... Pif ! Paf ! Il a laissé quelques enjos, quelques parchoques ( ? ) dans des manoeuvres douteuses... Devait pas avoir l'oeil assez aiguisé, le réflexe aisé pour doubler à droite ou faire une marche arrière en gueulant après ces bahuts qui livrent des merdes, et se croient tout permis... Y'en a marre. Prendre le sens interdit au mépris des bonnes moeurs et se refaire une beauté dans le rétro viseur d' on ne sait quoi... S'il s'est embouteillé quelquefois, il n'a jamais dépassé la dose prescrite, ni la vitesse maximum autorisée... Même piéton, il est resté dans les clous, s'est gardé à droite, à gauche,  comme ce bouffon de roi de France à la bataille de Poitiers..
Rajoutez à cela que même en cas d'urgence, il ne s'est jamais garé en double-file et n'a jamais pris l'autoroute à contre-sens...
Un bon p'tit gars je vous dis...

vendredi 10 novembre 2017

TABAC...

Sur un chemin pareil, tu vas au bout du monde... Tu grimpes doucement sans jamais arriver au bout du quai... Pas besoin de ticket... Tout est compris... Le temps pourri, les crampes dans les pattes et la mer qu'est tout au bout mais que tu verras jamais... Parce que la mer, tu sais bien... Ça se mérite. D'un autre côté, faut être bien couillon pour aller se perdre dans les rugissants ou bien désespéré, je sais pas...
Faut s'attendre à tout... Croiser un crapaud qui traverse hors des clous, des ours qui promènent leurs vieilles années, des singes en colère ( ? ) et des joggeuses en tutu qui te regardent d'un air méfiant...
Tu verras qu'un jour, on écrira les rêveries d'un fumeur solitaire... Ça fera un sacré tabac...

jeudi 9 novembre 2017

VIEUX MEGOT

- J'suis encore tombée sur le vieux... Ym'e saoule avec ses histoires à la noix... Des trucs qui datent de l'ancien temps, que j'connais même pas... Comme si c'était ma faute à moi... J'voulais t'envoyer un texto, mais ym'e tenait la jambe comme un clebard... Ym'e fatigue l'ancien avec ses contes à rebours, mais ma mère elle dit toujours qu'à défaut de respecter les vieilles badernes, faut bien qu'on les supporte... On va pas les piquer... Faudrait les mettre tous ensembles, qu'ils nous lâchent la grappe... Et tu sais quoi... M'a dit que j'avais le sourire triste... Lui qui lui reste que trois dents ( deux derrière et une devant hi ! hi ! ) Tu trouves que j'ai le sourire triste toi ?
- laisse beton, mon daron c'est le même... Ym'e gave avec les années quatre-vingt,  Mitterand et sa gauche caviar comme il l'appelle, que j'sais pas pourquoi, Saint Coluche et ce bouffon de Renaud... C'est pas mieux...
- Tu trouves que j'ai le sourire triste toi ?
- Te biles pas... C'est des salades tout ça... Tu veux un clop ?

mercredi 8 novembre 2017

VIEUX CON...

Si tu avais connu l'époque où nos belles usines brillaient comme des lampions. Où nos gentils z'ouvriers s'en allait gaiement au chagrin la tête pleine d'un avenir de machines à laver, de frigidaires tout neufs et d'eau chaude à l'évier... Les grandes cheminées fumaient comme des locos dans le cinoche de Zola et le poêle à charbon était de rigueur... C'était des temps pas faciles certes, mais les vieux communards, les métallos, les mineurs du Nord et les révolutionnaires poilus s'affairaient autour de la machine à explosion qui - ils en étaient sûrs - ferait le monde meilleur... Si tu avais connu l'air pur de nos montagnes qui jouaient les gros bras avant qu'on ne leur plante des poteaux Edf et des remonte-pentes mécaniques dans le flanc, avant que des zozos viennent casser leurs pattes de canards boiteux sur leurs pentes... Leurs poumons blafards planqués derrière des ray bans à deux sous avec leurs tronches de photoshop... Si.. Si.. Si.. Si tu m'avais connu plus jeune. Je virevoltais, jouais des prunelles et faisais des claquettes sur le lino usé du couloir... J'étais Diego de la Vega, le Capitaine Crochet et Jean Gabin tout à la fois...
" C'était des temps déraisonnables, on avait mis les morts à table " écrivait le sinistre Aragon, mais le poête parlait aussi des Yeux d'Elsa, des kiosques à journaux, des pt'its noirs au comptoir et des trottins sur les boulevards... La Quatre-chevaux de Monsieur Dupneu ( qu'est mon chef du contentieux, merci Jacques ! ) descendait la rue en pétaradant des quatres fers, pendant que le patronat prenait les eaux à Vichy, se planquait sous des grands chapeaux à Chantilly... C'était dans l'ordre des choses...Mais " on leur mettrait des clebards aux fesses à tous ces bourgeois ! " gueulait l'oncle Roger qui rentrait d'une sale guerre et agitait son chiffon rouge... Après il reprenait une Kro en rêvant d'une téloche qui bientôt serait en couleur... Petite consolation pour un grand malheur qui parlait de pieds-noirs, de harkis tous logés à la même enseigne, déracinés, estropiés sous le soleil qui inondait leur trouille...
Si tu avais connu tout celà, tu n'aurais pas ce sourire triste, ce regard d'Iphone éteint, et moi, je ne serais pas ce vieux con qui rabâche des niaiseries...
Le temps et l'Histoire ne font pas forcément bon ménage...

mardi 7 novembre 2017

TRALAL'AIR ( des lampions )

1 ) Après une évasion fiscale ratée - il avait blanchi par inadvertance un billet de dix dans sa lessive dominicale - un voyage avorté aux iles Crocodiles ( Caïmans pardon ! ) dans la soute d'un jet privé de dessert pour sècher le dit billet ( une vraie fortune quand même ! ) l'écrivaillon en herbes folles et épineux vachards, décide de prendre une retraite dorée dans un paradis pépère ( en français dans le texte ) situé juste sous la chute de reins d'une demoiselle rencontrée récemment, dont il n'a hélas,  pas pu obtenir les coordonnées même sous la menace d'un fusil d'assault vendu par la NRA et recommandé par le vilain Donald pour " flytoxer la vermine " dixit Madame Monsanto qui s'y connaît en défloraison de terres vierges et en pollutions nocturnes...
2 ) Accusé et lynché dans les résos zozos pour détournement de fond de culotte, harcèlement textuel, radotage intempestif sur un chanteur à moustache, le baudet à court d'arguments et de t'it rosé de Provence ( le temps ne s'y prête plus guère ) courbe l'échine devant tant de mauvaise foi et de Fakesnews... ( ? ). Il s'en va illico demander un entretien ( voilà du boudin ! ) à Monsieur Paul Emploi, un type qu'on dit en pleine croissance et qui se fout pas mal des vieux croutons en mal d'amour ( Un peu de douceur, dans ce monde de brutes ! ).
3 ) C'est bientôt le Beaujolais nouveau ! sifflote gaiement Madame Suzanne sur l'air des lampions, pendant que l'Oteur cherche comment éviter les courants d'air et les mauvais coups distillés par ce monde en folie...
4 ) Je prépare un mironton... Si ça vous dit...

lundi 6 novembre 2017

PAULO

J'avoue j'ai honte ( un peu seulement, faut pas déconner ! ). Je t'avais complètement oublié, rayé de mon agenda de petites misères, fumé jusqu'au filtre et écrasé dans le cendrier... Tout occupé que j'étais à courser l'échalotte, à soigner mes petits bobos et à repasser sans cesse mes liquettes, que j'en avais les doigts crochus et des coups de chaud dans le ciboulot... Que veux-tu... Trop d'eau dans les globules, trop de mourron ( aux t'its oiseaux ! ) dans les rotules... Trop d'bidules dans les mandibules qui finissent en Ules, ça donne pas envie courir le monde comme toi... Moi, je suis resté comme un ado fragile, accoudé au bastinguage de ses interminables branlettes... Tu vois le genre... Les dérapages de seringue, la blonde qui te faisait du gringue et la poésie à peur de peau, c'est pas pour moi... A peine si je me souvenais du Sacristain, ce tueur frapadingue que tu incarnes dans le " Grand Pardon " - J'aimais bien la scène où tu danses le flamenco, avant de te faire dézinguer... Vraiment un beau rôle pour ta tronche de bandit de Grand Chemin...
Et puis voilà que je croise un de tes bouqins... Un coup de griffe au crabe qui te lorgne en se frottant les pinces... Un travelling arrière où tu racontes tes potes, tes z'amours ( ça on s'en fout un peu ! )... Tous ces acteurs dans la pellicule et moi, devant l'écran... Des souvenirs en vrac partagés par procuration... Le Mocky jeune premier ( Ah ! Solo ! ), encore acteur avant d'entrer dans la cour des Grands... Les Léotard en guenilles, les Terzieff, Clémenti ou Léaud bien frappés... J'imagine bien qu'au milieu de ces gredins, t'étais heureux comme une levure dans le pinard... Michel Auclair ( qui s'en souvient aujourd'hui ? ), Roland Blanche plus frapadingue et inquiétant que le grand Jouvet...Cette canaille de Serrrault, le gentil Villeret... Les deux Laffont ( mère et fille ) des pétroleuses de première,  et puis tous les autres... La liste est trop longue... Laissons le choix aux lecteurs... Que chacun sorte son lapin préféré du chapeau...
Un jour d'été, j'ai croisé J. F. Stevenin qui trempait ses mômes et son bermuda un peu crade dans l'eau du lac près de chez nous... J'aurais aimé le saluer, lui parler de Lune Froide, un film que j'aime toujours beaucoup encore aujourd'hui, après toutes ces années... Mais l'orage menaçait et le petit dernier voulait une glace... On aurait peut-être discuté le bout de gras... J'aurais pris de tes nouvelles, va savoir...
Quinze rounds
R. Bohringer.

dimanche 5 novembre 2017

AUTOMNE HIVER...

La pluie, le vent... Chacun fait son boulot. L'un bazarde les boites de bière sur le bord du caniveau, l'autre ( la pluie ) fait le ménage. Passe la serpillière, nettoie les traces des ivrognes tristes... Elle pose des notes cristallines sur la partoche de mes vitres un peu sales... On imagine la montée des eaux, on se noie doucement... L'amertume c'est l'écume des jours, et la nostalgie glougloute doucement dans la gouttière... Désolé de revenir toujours sur les mêmes marottes, mais c'est un temps de " Gymnopédies ". L'automne est une peinture triste, une nature morte de Manet sur le calendrier des Postes... On sent venir la tempête, mais on hésite encore... Entre chiens et loups. Entre le vieux Cohen et sa voix de feuille morte et cette harpie de Koko Taylor que j'ai longtemps pris pour un homme... Rien de bien méchant dans tout cela. Je suis un peu con, et j'ai pas l'oreille absolue... Sorry Koko !
Le gourbi ondule doucement sur la toile cirée du temps qui passe. On sent que le couvercle de la marmite se referme sur l'odeur aigre du chou qui mijote avec sa couenne de lard... C'est pas bon signe... Le chou se marie pas avec la chopine, il donne des aigreurs comme une rengaine de bastringue qui vous remonte dans les tuyaux et vous serine le ciboulot...
On aimerait un peu de légèreté... Mettre du swing dans les navets, faire danser les poireaux et les mômes à jupettes qui traînent sur le parking entre deux coups de parapluie ( ? )... Que nous promet la collection Automne-hiver de cette année ? Asaf Avidan, le dernier M.C. LP ou Christine on the Machin... Tous ces jeunots qui ont le vent en poupe, la voix androgyne et la musique qui glisse comme une savonnette ( ? ) sur nos peaux de métalleux... La grande Catherine et le cuirassier Nanard... La " nouvelle chanson française " bof...    Pas sûr que tous ceux-là nous tiennent chaud sous la pelisse... Sinon on peut toujours - en attendant l'été - s'en retourner vers la piste aux étoiles... J'en connais qui, même mortes, brillent encore...

samedi 4 novembre 2017

AMOUREUX...

La petite fille en rose qui te faisait des choses
Et celle tout en bleu qui maquillait tes yeux...
La petite fille en rose, excusez-moi si j'ose
Mais j'étais amoureux de celle tout en bleu...








vendredi 3 novembre 2017

SOUS X

Pour comprendre, il faut avoir goûté.. S'être allongé au milieu de la nuit, à côté de la vie... Dans le tragique ou le voluptueux... Sur un lit à clous ou sous l'édredon bedonnant d'un canard boiteux qui vous plume de fausses illusions... Avaler la ciguë de la rue ou tartiner le doux sirop d'érable d'un moment d'éternité sur une tranche de pain frais... C'est facile... Souvenez-vous de la rivière qui coulait entre vos pieds de gamin pendant que le père Schubert composait sa foutue truite et que le bouchon au bout de la canne se faisait la belle... Foutue partie de pêche et de marelle ! Il suffisait d'atteindre le ciel, de garder au fond de ses poches une paire d'osselets... Les cartes biseautées viendraient plus tard... Et les soldats du monument à qui l'on rendait hommage en file indienne en se demandant qui était cette Marseillaise qui rivalisait avec nos poms poms girls en tutus... Des grandes peurs pour des petits dangers, c'était dans l'ordre des choses... Des grandes joies pour des cabanes au fond des bois, des cerfs-volants en maraude dans des ciels de cendre...
Souvenez-vous, nous l'avons tous eu cette mèche de cheveux planquée au fond d'un tiroir, cette trombine un peu nunuche chopée dans un photomaton qui promettait des jours de faïence... Les autres ne pouvaient pas comprendre... Ils s'échinaient sur l'échelle, la pomme toujours bien trop haute... Les plus grands qui vous lorgnaient d'un air satisfait en dansant la gigue sur leurs jambes de bois....
Cette nuit, je me suis tranché la gorge avec les lames du passé - Un sacré couteau suisse le passé ! - me suis ouvert les veines pour faire comme ci... J'ai sorti les boyaux de ma tête pour faire le tri, vous savez, le bon grain de l'ivraie... J'ai marché un peu dans la rue, avec Roro mon manchot, qui rigolait  des mes frasques et au réveil, j'avais la tronche des mauvais jours, comme un qu'est né sous x et qui voudrait bien qu'on lui raconte des histoires de famille...

jeudi 2 novembre 2017

MOI ET TOI

Bon, le mois sans tabac... A quand le mois sans bagnoles, le mois sans torgnoles... Sans crimes et châtiments, sans joggeuses carbos, san pédos, sans Espinguos et sans infos... Le mois sans peur et sans reproche ( déjà qu'on a celui sans beurre et sans brioche ! Applaudissements de la foule )... Le moi sans toi, le moi sans foie ( ni loi ! ) le toit sans moi... Le moi je... Le moi j'ai... Le mois sans gnons ni bosses, le mois sans Carabosse... Le mois sans soif ( osons ! )...  Le mois du dernier mois et... Cette fin du mois qui nous revient à chaque fin de semaine... Et moi, et moi, et moi, chantait le petit Dutronc avant le joli mois de Mai qui, croyait-on serait un mois Sans Culottes...
Et les mois sans soldes, sans illusions, sans vergogne et cent sous de plus ( pour faire l'appoint ! ) vous y pensez... Moi, non.

mercredi 1 novembre 2017

GEORGES...

Tous les ans à la Toussaint ( ? ) c'est la même chose...
J'effeuille le chrysanthème ( qu'est la marguerite des morts, vous le savez... )
Et je suis triste comme un saule.
Que voulez-vous on a les macchabées que l'on mérite...
Quelques décennies sans Brassens valent bien un mois sans tabac non ?
Georges Brassens.
1921 - 1981.

 H                                                                                                           U                              ...