La Belle et la Bête...

aïe !

Plié comme un roseau, je fais des galipettes. J'ai une bosse dans le dos, le cerveau qui s'émiette.
Vous dire comment ça va, ben ça va pas si mal. On s'accroche, on se bat, le coeur comme une timbale;
Vous dire comment ça va, ben ça va pas trop mal. Je fais gaffe pour le cas où la mort cannibale,
Viendrait à m'inviter pour le banquet final, j'suis pas sûr de guincher autour des pierres tombales.
Vous dire comment ça va, ben ça va pas si mal. Je fais gaffe pour le cas où la mort cannibale,
Viendrait à m'inviter pour le bouquet final, j'suis pas sûr de rester, d'attendre la fin du bal.

J'me suis cassé le dos en soulevant ma fourchette, j'me suis pèter deux crocs en bouffant mes croquettes.

Vous dire comment ça va, ben ça va pas trop mal. On sursaute comme les chats, on garde le moral.

J'me suis tordu un bras en faisant une pichenette, j'ai perdu quelques doigts coincés dans ma braguette.

Vous dire comment ça va, ben ça va pas si mal. On marche, on se tient droit, c'est déjà pas si mal.
J'suis tombé de vélo en faisant mes emplettes. Depuis comme les bobos, je fais d'la trottinette.
Vous dire comme ça va, ben ça va pas si mal. Comme tous les petits rats, dans la cage on pédale.
J'ai pissé de traviole en allant aux toilettes, laissé quelques babioles au fond de la cuvette.
Vous dire comment ça va, ben ça va pas trop mal. A part les crises de foie, les grippes intestinales.
J'me suis brisé les os en f'sant une pirouette, je voulais faire le beau devant une gigolette.
Vous dire comment ça va, ben ça va pas si mal. J'suis raide comme un bou'dbois qu'a mal aux cervicales.
Aïe !

" Fait un temps à pas mettre un machab dehors ! ". Il a raison Roro. Il tombe un saloperie de crachin  qui vous glace jusqu'aux baleines de pébroque. Sûr que par un temps pareil, on va pas convoquer la fanfare, ou s'en aller danser sur la boite à dominos. On aimerait qu'il y ait un peu de chagrin, que le t'it cheval de P. Fort se mette de la partie, mais j'ten fous, le coeur n'y est pas... Les croques-morts lorgnent le ciel et la famille, pourtant concernée, il me semble, tape la discute avec le ratichon - savoir si on quête pour N.D. ou pour les L.R en pleine déconfiture électorale -. Moi qui n'aime les églises que quand je suis seul dedans, que je peux pinailler peinard avec le t'it barbu sur les suites à venir ( comment qu'ça s'passe là-haut ? ) je m'attarde pas trop. J'allume une cibiche, fait un prout discret, regarde passer la gendarmerie nationale qui pourchasse un voleur de parapluie, et après avoir serré la louche à tout le monde, faux-cul comme je suis, je me carapate. Un bien triste cérémonie, je vous dis...

La vie du zoo.

MASTER'S CLASS...

encore Philippe...

< Quand mon esprit se sent attaqué, je me défends en mitraillant des mots, des propos à dessouder l'ennemi inconnu. Sans savoir s'il vient de l'intérieur ou de l'extérieur. >

- Pareil pour moi mon vieux filou... Quand ça déconne dans la cafetière, que les fourmis me grignotent le bourrichon, j'emploie les grands moyens. Seulement, n'étant pas écrivaillon, étant doté d'un vocabulaire plutôt réduit - par exemple, je ne cite jamais le mot " corollaire " dans mes converses - je me contente de faire des nouilles...

< Je suis assis sur une chaise, sans qu'aucun de mes muscles, de mes membres, de mes organes, ne suscite l'impression que j'y suis posé >

Je suis, mais je ne pense pas.
Philippe Curval.

- Ben moi c'est pareil, mon vieux filou.. Je pense pas, sauf que je danse la gigue sur mon tabouret. L'impression d'avoir des épines au derche. J'ai des fourmis dans les yeux. Je gambille comme un poireau dans l'eau bouillante, et comme le gentil Raymond, j'ai un métro dans la tête...

R'heur'sement, y'a Nick Drake qui me susurre des trucs que je comprends même pas,  mais ça suffit pour calmer le gourbi... Rebattre les cartes...

Ce coin là ne me plaît guère...
Je les sens les bestioles qui nous matent, nous jaugent...

Quel goût ça peut avoir des branquignoles pareils ? Elles s'interrogent les vilaines, nous imaginent déjà en pot-au-feu ou en rôti, pendant que moi, toujours sur le pont, j'essaie d'extraire mes arpions de la boue, et de chasser des moustiques qu'ont un tigre dans le moteur...

N'empêche, si l'une de ces engeances s'approche pour me taper un clop, je me sauve à toutes jambes....

Le premier qui s'avise de à se foutre de mon grand âge, de ma décrépitude naissante ( oxymore ? ), et de mon hit-parade ( ? ) de l'autre siècle, je lui défonce la mouille...
Merlin l'Enchanteur.

euro ( deux )

                                           Pas de Brexit pour les Garçons please !

euro...

Quand les chemises brunes chassent les gilets jaunes, moi, je dis que ça pue des pieds... Ca fait frissonner les ceintres dans l'armoire à balais... Au début, des années 2O, le Parti national socialiste faisait même rigoler les juifs allemands. Jamais le pays de Goethe ou d'Abert Einstein, ne tomberait dans les conneries braillées par le sinistre moustachu... La République était forte, et cette bande d'allumés n'avaient aucune chance de la renverser. On sait ce qu'il advint plus êtard...

Alors, faisons gaffe avec nos petits bulletins à ne pas réveiller la bête qui sommeille, toujours prête à se goinfrer sur la couenne des peuples...

simone

Tout ça parce que le vieux gars de la tsf,
a programmé ce matin " Sunny Afternoon "...
Et que l'été 1966 brûlait ses dernières cartouches.
- La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était.. -
écrirait Simone quelques années plus tard, mais
nous serions devenus grands...

GARAGE BAND...

Qu'est-ce que t'as foutu toute la sainte journée ?

                                                                          J'ai cherché la petite bête...

Franchement, y'a d'autres choses à faire toute la sainte journée...
Noyer le poisson, par exemple...

- L'avantage avec ce Festival de pellicules, c'est que les chaînes de téloche rivalisent pour nous montrer les pelures des temps anciens. Celles sans " fond vert ", sans zombies, et sans blablabla - que si ma femme m'a quitté pour vivre avec un teckel, ça me fout la gamberge, et m'interlope sur les problèmes du monde - bref, du cinoche quoi...

Tenez hier soir, deux poids lourds. Pedro l'espingouin catalan, chaud comme la braise,  face à l'énigmatique Kaurismaki, le finlandais froid comme une tranche de colin... Almo, nous a souvent tordu le coeur et réjouit l'âme au cours de notre Movida à nous... Quand " nous étions jeunes et larges d'épaule " comme dit Nanard. Aujourd'hui, toutes ces couleurs criardes et ces femmes au bord de la crise de nerf, nous fatiguent un peu... Enfin pour ma part... Tandis que l'autre, le Finlandais, tout près de Blier fils ou de Beckett le Samuel zarbi, nous donne envie de nous pendre ou d'écouter BFM TV...

Le choix s'avère difficile...

- L'inconvénient avec ce Festival de pellicules, c'est que mon coiffeur n'ose plus me passer le ciseau dans les douilles... Le chaos de mes crins, lui donnent envie de se remettre à la boisson...

Le choix n'est pas facile...

Cinétoc.

Au grand bal
des jambes de bois...

Qu'est-ce que t'as fout de toute la sainte journée ?

                                                                             J'ai pris le taureau par les cornes.

Tu parles d'une corrida !

Un gros vent qui souffle dans les éponges, vous secoue les esgourdes et vous piquote ( ? ) les gencives. Et les alvéoles qui se gonflent pire les baudruches qui vont grimper les marches Cannoises... C'est reparti pour quinze jours de blabla cinoche... Paillettes, et jolies dames qui se trémoussent sur le tapis rouge, vous connaissez la chanson... On ne va pas faire les ronchons non plus, y'a toujours quelques bons films qui sortent de la lessiveuse...

Faut grimper courbés comme des roseaux pour éviter la rafale et surtout, pisser dans le bon sens : les pompes bien en retrait, et la baguette bien tenue... On ne sait jamais avec ces bourrasques... Faudrait pas que le vermicelle soit emporté par la bise. Se retrouver eunuque à nos âges... Quelle blague !

Bref, nous revoilà sur les hauteurs ( oteurs ), avec quand même le Monseigneur, qui  s'active à nous tanner la couenne et les mélanomes, et à nous donner grand'soif. Les vaches et les biques ont chassé les marmottes, ont retrouvé " leur plancher ", histoire de nous préparer un frometon de première, qu'on grignotera la saison prochaine avec quelques noix et une gouliche de blanc sec. De quoi voir l'avenir en rose cirrhose et les éléphants en prime... Je vous parle pas des canassons, qui la crinière dans la tourmente se croient à Chantilly tellement y sont contents d'avoir quitté l'écurie, et des deux baudets, qui voyant l'heure tourner ( hé oui, les heures tournent, c'est comme ça ! ) se disent qu'il est grand temps de rentrer avant de ressembler aux vieux moulins de Don Quichotte ( ? ).

Bien à vous.

Qu'est-ce que t'as foutu toute la sainte journée ?

                                                                          J'ai peigné le cul des singes...

Mon père disait souvent cette phrase à propos de tout et rien...
Comme " peindre la girafe " une autre expression de " chez nous ".

beauté pour tous.

La Maison Tellier

Il ne fallait surtout pas que la bécane tombe en panne. Qu'elle nous lâche dans la côte ou se pète une rotule dans le premier virolo venu. Que ses micro-processeurs fondent comme la banquise, que son écran tactile et ses icônes disparaissent comme - nous dit-on dans la gazette : les hérissons - mais nous aurons l'occasion de revenir sur le sort de ces pauvres bestioles, qui souffrent déjà bien assez de servir de casse-dale aux romanichels.

" Prudence est mère d'écriture " m'avait soufflé un vieux barbon de l'académie, alors on surveillait plus la techno que la syntaxe... La tour, le clavier, la souris qui lorgnait ( la souris ) sur les trognons de fromage d'un vieux sandwich oublié, à jamais rassis devant Qui vous savez et les hommes, faisaient l'objet de toute notre attention... On se cassait tout de même pas le dos et les méninges pour finir comme un con dans le fossé, à tripatouiller des fils, des machins, des alt-contrôle-sup, que l'on savait jamais comment remettre le bazar dans le bon ordre... On manquait d'idées, de subventions, bref de pognon pour reconstruire notre cathédrale, ce qui, vous en conviendrez, est plutôt croquinolesque quand on pense à tous les dons offerts, pour retaper une cambuse dont tout le monde se fout, alors que nous sonnions les cloches à tout berzingue pour régaler nos joyeux lecteurs...

" Pas juste " avait soupiré M. A. devant la guillotine, ce qui était une façon bien délicate et maligne de finir une histoire...
Quasimodo.

Qui t'es toi ?

< Soyez bref.
> Ben... C'est que je sais pas trop par où commencer...
< Et concis.
> Franchement, c'est duraille d'appréhender les choses...
< Vite, j'ai dit.
> C'est qu'il faudrait poser des bases solides pour avoir une vraie discussion... On se lance pas à l'aveuglette pour raconter des choses pareilles...
< Mais encore.
> Ben... Tout a débuté un vendredi...
< TAISEZ^VOUS !

Qu'est-ce que t'as foutu de toute la sainte journée ?

                                                                              J'avais le feu aux fesses.

Pas simple pour s'asseoir...

Crever, crever... C'est vite dit... Faut d'abord se prendre le grisou, sentir qu'au fil des jours, on part en petits bouts... Le Grand Belge le disait bien " Mourir... La belle affaire, mais vieillir... " et vous n'allez pas mettre en doute la parole de Jacky, bande de moribonds ! 

Quand est-ce qu'on ne se fout plus en rogne après les vermicelles qui désertent le potage, que l'on s'en va tranquille, faire des guignolades devant la boite à dominos en serrant la paluche du bedeau qui rigole en loucedé parce qu'il en a une " bien bonne " sur cette sacrée Mélanie... Quand est-ce qu'on se chie dessus sans rouspèter, qu'on s'en remet au billard ou à la sacristie... Je vous le demande vieux Doc...

Pas besoin de lambiner, de raconter des charres ! Quand on est cuit, on est cuit... Les pantalonnades des bien-portants, on s'en bat le crucifix ( ? ) et c'est tant pis...

D'après S.A.

J'ai prévenu les carabins. Un gars comme moi rempli de sulfites, capable d'endoctriner des perturbateurs ou pire, de perturber des endoctriniens, ça se trouve pas sous les sabots d'une ordonnance ( ? ). Pouvez m'analyser sous toutes les coutures, me perfuser ou me tirer par les cheveux, vous n'empêcherez pas les résidus de coques, de fruits exotiques, de glyphosate en poudre ou de sans plomb 95 qui a vachement augmenté ces temps-ci, que ça va faire redescendre les poussins jaunes sur les ronds-points...

Pas la peine de chercher les émulsifiants de moutarde, les anti-oxydants ( occident ? ) ou de la farine de vache folle, j'ai tout ça en magasin, et je vous assure que mon bilan sera plus catastrophique que celui du branquignol Castagner...

Alors on fait quoi ? j'ai demandé aux hommes de science. On perfuse, on seringue, on infuse, on déglingue ? On bidouille, on tripatouille, on carambouille ? Les Nimbus du fond de la classe ( des cancres invertébrés ) ont proposé qu'on me coupe le sifflet, qu'on me découpe en morceaux et qu'on me donne à bouffer aux cochons, qui n'auront plus jamais besoin d'antibiotiques...

Vous dire comme la médecine a changé... Le chef-mandarin, l'Homme-médecine, le Grand Sorcier, toujours à cheval sur la déontologie est descendu de sa montagne ( à cheval ! ) et a prononcé un discours à réjouir nos belles ( Nobel ).

" Laissez le vieillir tranquillement, finira bien par crever... "

Qu'est-ce que t'as foutu toute la sainte journée ?

                                                                          J'ai soufflé le chaud et le froid...

Du coup, j'ai chopé la crève. C'est pas très malin...

Qu'est-ce que t'as foutu toute la sainte journée ?

                                                                                  J'ai mangé mon pain noir...

Franchement, c'est pas terrible... Comme disait M.A.  ça vaut pas la brioche...



    

GUIGNOL'S BAND

Qu'est-ce que t'as foutu de toute la sainte journée ?

                                                                      J'ai gardé le silence.
C'est un sacré boulot...

Comme de garder un chiot fou. Faire gaffe qu'il ne bouffe pas tout l'espace ou un môme qui bouge tout le temps, jacte à n'en plus finir, et pleurniche parce que le silence lui fout la trouille....

en panne..

Boris prétend que les gribouillis seraient plus profitables au fonctionnement de la cervelle que la parlote. Il a bonne mine l'ancien. Lui a bonne tête... Il se lève le matin en se disant " tiens, je vais me pondre une petite théorie... La résilience, par exemple... Un bien joli machin qui va en étonner plus d'un ".

Comme l'autre qui, au réveil, se tape un petit concerto pour violon à trois pattes ( ? ) parce que ça lui piquote les gencives d'imaginer un t'it dèj sans génie...

C'est pas simple non plus pour le troisième qui s'est relevé en pleine noche pour soulager sa vessie et qui a profité de cette miction impromptue pour peinturer une croute qui vaudra une fortune à la foire aux jambes de bois...

Perso, ce matin, j'ai beau me gratter le chou, je suis en panne... Alors, me cherchez pas des noises, des poux dans la tonsure... Je vous dis que la cuve est vide ! Le baudet est plus crevé qu'un manifestant du premier Mai... Tu vas me dire depuis le temps que ça dure... Pas de quoi s'inquièter...

Le Merle bidouilleur.

                                                       On n'en a marre d'entendre vos vies de cons !
                                                       Eteignez vos portables !
                                                       Anonyme du 1er Mai.