Sans déc... Comment peut-on imaginer que l'on ne puisse plus pisser droit dans la cuvette sans un machin pour nous ternir la teube ! Enfiler ses chaussettes à l'endroit, ou écouter les hymnes des années 70 sans une play liste, un mode d'emploi, qui pense à votre place, et vous balance allègrement des pubs de bagnoles entre deux saignées de nos Vieux Cailloux, ou vante les mérites d'une croisière à la con, quand vous lorgnez le corsage de Margot. Que je vous explique... Quand les manitous des écrans vous annoncent tout de go, qu'ils ont des problèmes sur le réseau, et que le mieux pour vous, serait de vous remettre à la belote pour passer le temps, en attendant le remise en état du machin, et ben, on est à poil... Cons pire le roi des cons. On se gratte l'occiput, on compte, et recompte ses doigts de pied, on sonne chez le voisin, savoir si lui aussi est victime de cette malversation... Bon, ça nous donne l'occasion de voir sa fiole au voisin... D'habitude on s'ignore cordialement... Surtout que les nouvelles ne sont pas bonnes comme disent les Ukrainiens en regardant le ciel... L'interruption durera le temps qu'il faudra... On va louper toutes nos émissions préférées, ne plus pouvoir bavasser sur les zéros, pire, impossible de contacter Marinette pour l'inviter à une partie de jambes en l'air. Même notre deuxième cerveau ne répond plus ! Où sont ces foutus anti-dépresseurs ? Comment qu'on commande la pizza, et la bibine pour le championnat qui commence ? Et si on chope une fluxion de poitrine, ou un de ces virus à la con qui masquent l'avenir, t'y a pensé ? I can't get no satisfaction se met à gueuler une femelle hystéro, fervente admiratrice de Mick Jagger, et de Michel Drucker !
Qu'on se rassure. L'accroc fut vite réparé par les bonnes fées de l'informatique. Mais deux heures sans sandwich vous font réfléchir sur ce que l'on est devenus..
On est tombé, bien bas, bien bas...
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