vendredi 28 février 2014

C'EST DOMMAGE...

Mon père me disait toujours :
" T'es plus con que la Lune n'est vieille ! "
J'ai jamais pensé à lui demander s'il connaissait
VRAIMENT l'âge de la Lune...
C'est dommage...

jeudi 27 février 2014

YESTERDAY

Yesterday
Tombe la Neige
Ghost Dog

Je sais c'est un peu con... S'en faut d'un rien qu'on se crame la moustache, qu'on file chez son docteur lui avouer nos bas instincts, qu'on demande à l'archiprêtre une absolution bien méritée... Un truc à faire amande honorable ( comme dirait... Ben oui ! L'écureuil... L'Almanach Vermot je vous dis ! ) devant l' Académie des Neufs et la bande à Ruquier...
Je vous dois quand même un aveu ce matin. Et me torturer ne vous servira à rien, d'autres s'y emploient suffisamment...
J'ai des problèmes de trombinoscope...
Démonstration : Ce matin, devant la fenêtre à regarder tomber la neige. Vous z'allez me dire il était temps... Toutes ces journées à se dorer la pilule en plein mois de février, ça fait pas rire les nounours de la banquise... Mais là n'est pas le propos chers pingouins... ( Tiens le " pingouin " c'est dans quel Batman déjà ? ). Bref...
" Tombe la Neige " pas de souci... Du premier coup. La main sur le buzz. Salvatore Adamo évidemment...
" Yesterday" Ça va... Y'a que les sourdingues pour prétendre ne pas l'avoir entendue... Un pt'it doute quand même... C'est bien Paulo qui chante ? Est-ce qu'à cette époque il portait la moustache... - J'aime pas les chaussettes mais j'adore les moustaches ! - Non,  je crois pas... C'est venu plus tard... Quand il a enfilé sa tenue de petit marquis... L'essentiel ( Mon mari ! Je l'adore celle-là j'y peux rien ! ) c'est que c'est une ritournelle qui calme les esprits quand la Neige Tombe...
" Ghost Dog " là c'est déjà plus choucard... Comme dit Gilbert, un bon gars qu'est maton aux Baumettes et qui revient tous les ans se goinfrer de Morbiflette ( rien à voir non plus ), les évènements sans chaînes ( pardon s'enchaînent ! ). J'ai visionné dernièrement un navet amerloke pour détricoter le temps. Y'avait un grand black dans le premier rôle : Impossible de remettre un nom sur sa tronche... Vous voyez le genre... " Faut dire ils se ressemblent tous les bamboulas " ( J. Ellroy ).... C'était qui le gonze ? Denzel Whasington ? Forest Whitaker ? L'otre du Silence des Agneaux dont j'ai perdu l'étiquette ? Une seule certitude, c'était pas Clint Estwood... Du coup j'me dis... Oui, mais dans quel film  il a " joué " le gugus ? " Bird " le machin qui racontait l'histoire de Charlie ( Ça je me rappelle ), " Devine qui vient croûter ce soir " non ça c'est trop vieillot... Et le réalisateur ? Bon Dieu ! Ça se corse ! Wenders... Non... Linch... Non plus... Ferrara encore moins... Bien que... Je patauge... J'extrapole ( Emploi ), je baragouine et m'égare dans mes bacchantes...
Et soudain paf ! Le Bon Dieu qu'en a ras l'auréole de me voir tourner bourrique dans la cambuse pointe sa dextre implacable et impénétrable ( comme ses voix qu' on se demande bien si c'est la peine de les chercher ) sur mon insondable épopée... Forest Whitaker dans Ghost Dog, ce film de Jarmusch ça te dit quelque chose tête de piaf ! Ça te parle où je t'envoie la foudre ! C'est lui qui gazouille dans ton nanar...
Finalement, j'ai regardé Tomber la Neige en écoutant Yesterday et en pensant à Ghost Dog sur le toit à s'occuper de ses pigeons... " Quand le ciboulot va, tout va " comme on dit chez Bouygues... Mais n'empêche que ça ventile dur à l'étage du dessus et ça me fout les miquettes...
Bien à vous.

mercredi 26 février 2014

LES FEUILLES MORTES

MICRO-CHANSON DU MERCREDI.
Bon Dieu ! Si la bise t'emporte
Comme les fameuses feuilles mortes
Du Jacquot qui nous fait chialer
Comme les scénarios de Carné

J'te jure sur la tête à Marcel
Jt'e ramasserai pas à la pelle...

mardi 25 février 2014

DE QUOI J'ME MÊLE ( 7 )

Bon t'imagine...
Le type est un peu tristounet...
La femme de sa vie est sortie en claquant la porte...
C'est le matin...
Et il discute avec ses potes Jack Daniels et Johnny Walker...
Y'a un piaf tout heureux qui vient le narguer sur le bord de la fenêtre...
Et ça l'énerve...
Et Merde... Qu'il se dit...
" EN AMERIQUE EN 69, ON AVAIT L'IMPRESSION QUE DE TOUTES FAÇONS, ILS
  VOULAIENT VRAIMENT NOUS FOUTRE EN L'AIR " K. Richard...
Il sort la galette ( noire )...
La pose sur la platine ( noire )..
Allume un clop ( noir )
" YOU CAN'T ALWAYS GET WHAT YOU WANT "
Ça devrait suffire pour la journée...

lundi 24 février 2014

POURQUOI PAS ?

" J'AIME PAS LA GUERRE, PARCE QUE LA GUERRE
  CA SE PASSE À LA CAMPAGNE ET QUE LA CAMPAGNE
  CA M'EMMERDE.. "
  La caméra nous fait un petit travelling et se pose sur cette citation ** inscrite sur le mur dans la chambre du môme... On est en 1974. Ces années incertaines... Pompidou zappe le 1er Avril. Il se découvre d'un fil le 2 pour pas que le bon peuple en marcel ne croit à une mauvais farce et la tronche de fiotte à Giscard envahit la Une des canards... D'après mes " Brouillons de culture " Nixon avale le Watergate, Coluche enfile sa première salopette et Lucy a trois millions d'années. On va pouvoir aller en cabane à partir de 18 ans... Si tu rajoutes à celà que j'ai eu la crève, qu'Annie Cordy cartonne avec la Bonne du Curé et que les St.... sortent It's Only... T'as planté le décor...
Tavernier tourne " L'horloger de St Paul".
350400 heures plus tard ( je vous le fais à la louche... Z'allez pas me gaver avec les années bissextiles et les heures perdues à ronfler sur le divan ! ), l'Arte du Dimanche nous rembobine la pèloche... Pas de quoi se bastonner sur la place Maidan Nezalezhnosti ( Là je vous le fais aux pt'its oignons non ! )... Je suis d'accord... Mais n'oublions pas que c'est la fin du week-end, que le cassoulet de midi hésite sur  sa prochaine destination et que demain on renfile des chaussettes propres...
Tavernier n'est pas Melville ou même Verneuil quand il s'agit de fouler les plates-bandes du grand Belge, Noiret n'égale pas le Jeannot Gabin des " Maigret ", mais bien au chaud sous la couette en se curant le nez pourquoi pas ?
** Inutile je pense de vous préciser l'Oteur de cette tirade...




dimanche 23 février 2014

PHILIPPE BAVARD

" ASSURANCE OBSÈQUES : MA SÉLECTION.
  ORGANISATION ET FINANCEMENT... COMPAREZ "
  Voilà une journée qui s'annonce bien...
  Si nous avions une once (apostolique) d'humour en ces temps de désintégration chronique, d'altération cosmique, nous pourrions dire que cette journée s'annonce sous les meilleurs HOSPICES **
**  Bravo ! Vous avez gagné un séjour complet aux " Grosses Têtes " de Philippe Bavard.





samedi 22 février 2014

CA M'ENERVE...

Ah ! la vieille carne ! Le sinistre baveux ! Le vieux baudet ! L'écornifleur, le vilain maroufle ! L'australopithèque déjanté... Quand il ne rêve pas d'être le clone de J.J. Goooodmannn ( Ce qui vous l'avouerez mérite bien le carton rouge de l'arbitre ), quand il ne mate pas avec envie sur la prose éclairée du Pornographe, quand il ne baille pas aux corneilles en pensant à Pinuche l'homme au balai brosse frelaté et au mègot vengeur, il me serine tous les ans à pareille époque avec la même litanie... Il  me prend pour un pélican, un brise-glace avec ses discours ampoulés...
- Moi, cqu'e voudrais c'est s'rais ( Ouais il parle comme ça l'enflure ! ) aller voir la Grande Tour en ferraille, loucher sur les miches des nanas de Maillol et sur le Balzac de l'Autre, faire un tour par la rue des Pt'its Champs, remonter la rue Blondel ( Honni soit qui mal y pense ), me taper une bavette à l'échalotte chez Chartier... Ca f'rait un sacré touropérator non ? Après on se goinfrerait une choucroute à la Bastille ( On a des nouvelles du Génie au fait ? ) pis on irait au Pt'it Montparnasse écouter les souffleurs de bignous... Une virée d'enfer j'te dis... Et pour finir bien sûr, une journée complète au Salon de l'Agriculture avec tous l'attirail des bestioles, le défilé de barbaque pas sous plastoc pour une fois,  les gourmandises de nos belles régions et le pinard mon pote ! Le pinard à déguster sans modération...  Ouahhh ! C'est s'rait un truc de Oufff ** non ?
Il me les brise ce bouffon. Quand on pense qu'il a la trouille de prendre le dur, de se tromper de quai ou d'arriver en retard... Je vous dis pas la Capitale...
** Expression inconnue de nos services
     Mais courante chez les bobosses sûrement inscrite
    A notre prochaine séance de ronflette ( L'Académie ).






vendredi 21 février 2014

LIKE A ROLLING STONE **


C'est rien qu'une histoire de vieilles souches qui prennent le soleil, qui bavassent sur le temps qu'il fait. Pt'ête qu'elles z'ont des souvenirs de jeunesse, quand bon pied bon oeil elles s'élançaient vers le ciel qui rigolait de tant de prétention... Le ciel, lui y savait bien que jamais on lui couperait les branches, qu'on en ferait du bois de chauffage ou de la pâte à papier... Juste quelques aéroplanes qui le chatouillaient lui et ses nuages en laissant des traces de traîneaux sur sa taïga insondable... Le Mahomet et sa copine qui clignaient des mirettes selon les saisons, et puis des piafs de toute sorte qui braillaient à l'unisson " Like a Rolling Stone "... C'était en 1965 se souvient l'un des deux machins... Rien que l'intro te mettait les feuilles à l'envers et te faisait monter la sève...
Sûr qu'on en vu passer des tempêtes, de la flotte jusque dans les sous-bois, des bestioles qui nous grattaient la couenne, des pt'its amoureux qui croyaient que ça durerait toujours... En ce temps-là fallait pas nous prendre pour des fougères et on craignaient pas les tronconneuses... J'suis prêt à parier qu'aujourd'hui encore, y'a un vioque qui fredonne cette chanson...
** Le 12 Janvier en après-midi.
     Journal Confus.

jeudi 20 février 2014

DE QUOI J'ME MÊLE ( 3 )

Ouais ! Je sais ! Guère à l'heure aujourd'hui... Mais vous qui croyez que je passe mon temps à m'astiquer les circonvolutions, à me remplir les feuilles de musiques prohibées ou à plonger dans les poubelles de mon incontinence ( mentale pour l'instant ! ) détrompez-vous mes chérubins ! Vous imaginez pas que le gars passe son temps à faire l'idiot du village ou à contempler les palmipèdes qui cancanent...  C'est à tort que l'on place d'un côté les " actifs " et de l'autre les gugus qu'ont dépassé la dâte de consommation ! Prenez  ma pomme par exemple. Rien qu'aujourd'hui j'ai traversé la ville en long en large et en travers ( de porc ) pire qu'un pompier volontaire du côté de Quimperlet... Vous dire l'effort... Même pas eu le temps d'allumer latéloche ( c'est exprès que j'attache l'article je trouve ça joli ), de massacrer un standard des  Ramones ou de faire frire un pt'it blanc de poulet que pourtant j'adore avec un chouia de crème fraîche... Du coup j'ai le dos en vrac, les éponges en charpies et les guibolles qui zigzaguent comme quand t'as trop mouillé la meule...
J'imagine bien vous petites cervelles en ébullition... Mais qu'est-ce qu'il a donc fait l'affreux ?
Et ben, je vous le dirai pas ! De quoi j'me mêle !

mercredi 19 février 2014

CINOCHE

LES PRODUCTIONS " VIEILLE MIMINE " PRESENTENT " LA MAIN, LE COUTEAU,
ET LE VIEUX MEGOT " UN FILM RÉALISÉ PAR JACK LA PALUCHE.
PRODUCTEURS ASSOCIES : MANO A MANO ET CIE .
STUDIOS " LA MAIN DANS L'SAC ".
Jack La Paluche a également réalisé :
" Serre-m'en Cinq " ( Primé au Festival de la Main Balladeuse " )
" La Pince du Pt'it Prince "
" T'en as une jolie Menotte " ( Interdit aux plus de dix ans ).

mardi 18 février 2014

dimanche 16 février 2014

LA CHANSON DU DIMANCHE **

Tout seul avec le minibar dans cette triste chambre d'hôtel
Dans cette province où le cafard allume l'enseigne du motel
Au régal des voyageurs qui sirotent dans le journal
Le décompte de toutes les heures qui s'abiment au fond du CANAL.
Tout seul avec le minibar dans cette triste chambre d'hôtel
Où la vieille porte de l'armoire grince et cache un morceau de ciel
Au régal des trimailleurs qui laissent passer le dernier train
De tous ces amputés du coeur qui n'attendent que le lendemain.

Tout seul à mater le brouillard qui s'étire au fond d'la ruelle
On n'est pas sûr de vouloir entendre le chant de l'hirondelle
Tout seul à mater le brouillard qui tourne autour des réverbères
On n'est pas sûr de pouvoir atteindre le bord de la mer.

Tout seul avec le minibar dans cette triste chambre d'hôtel
On repense à tous les clebbards qu'ont pissé dans notre escarcelle
Aux pt'its batards qu'on a laissé parce que ça nous faisait trop mal
Et que c'était trop compliqué d'les noyer au fond du CANAL
Tout seul avec le minibar dans cette triste chambre d'hôtel
On voit briller sur le trottoir des tapins qui replient leurs ailes
On repense à tous les mouchards qui donnent tant de fausses nouvelles
Qui allument tant de pètards et nous explosent la cervelle.

Tout seul à mater le brouillard qui s'étire au fond d'la ruelle
On n'est pas sûr de pouvoir entendre le chant de l'hirondelle
Tout seul à mater le brouillard on s'dit que parfois ça fait mal
D'être un pékin que le hasard emmène dans le fond du CANAL.
** Extrait du deuxième opus " Fermer sa Gueule ".



samedi 15 février 2014

LES VICTOIRES...

Hé! Ben ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise...
C'est SAMEDI...
Et je me demande si le Capt'ain Coeur de Boeuf a fêté
sa Valentine comme il se doit...
Si le Momo de Belleville a acheté sa pt'ite rose ou son
brin d'amour...
Ben ! Ouais ! c'est SAMEDI
Et j'ai encore loupé les Victoires de la Zizique...
Je suis vraiment un bon à rien...

vendredi 14 février 2014

SOTCHI

L'ERE DU TEMPS.
- Voilà un joli titre n'est-il pas ?
- Assurément cher Tartuffe...
- On sent l'influence Sartrienne...
- J'évoquerais peut-être Debord, Bourdieu voire Houellebecq dans son meilleur...
- Je vous l'accorde cher confrère...
- Evidemment, ça secoue un peu les pharisiens, les gardiens du temple et autres béotiens...
- Je verrais bien le début d'une pièce de Boulez avec tel intitulé,  ne vous semble-t-il pas ?
- Tout à fait cher Cassandre... Vous honorez l'Académie avec pareil jugement...
- Je dirais sans être insolent ( Monseigneur l'Evèque m'en soit témoin ) que ça sent un peu
  le souffre...
- Dommage que le style ne soit pas à la Oteur...
- Ouais. C'est pire qu'une figure de slopestyle qui finit dans la poudreuse...

jeudi 13 février 2014

DE QUOI J'ME MÊLE ( 2 )...

" JE SUIS DE BONNE HUMEUR,
   MAIS J'AI LE GLAIVE VENGEUR ET LE BRAS SÉCULIER ".
Voilà de quoi j'me mêle ! De rien et de tout... De pt'ites babioles, de fredonneries** qui vont à gauche à droite, de pirouettes qui font pouet pouet sous la couette... Je picore des " encore ! encore " dans les bacchantes du Mauvais Garçon, j'investigue dans les gigues, je croasse dans les basses et m'alanguit dans les mélodies du Pianiste des " Parapluies "...
M'arrive aussi d'emprunter des impasses pas très classes... D' être hilare et malpoli devant les débats télévises, les tocs-chauds imbéciles, les reportages animaliers et la dernière trouvaille du buzz...
M'arrive aussi, et vous le savez, de faire mes choux gras dans les sillons de ce foutu XXe Siècle... De tirer ma charrette dans des sillons bien épais où les bottes en cayoutchouc enfoncent si profond que t'en as de la gadoue au-dessus des chaussettes... ( On reparlera des chaussettes plus loin Svp )... J'ai rien que du bon dans mes tiroirs... Tiens, cette petite tirade... Vous connaissez ?
Bien sûr... On devrait l'inscrire au fronton des écoles, des mairies, des bénitiers et autres estaminets plutôt que le sans piternel " Liberté, Égalité etc..." qui hélas ne ressemble plus à grand-chose en ces temps de " crispation" ( Comme ILS disent dans les débats où je suis malpoli.. ). Au moins, ça tirerait un sourire sur nos têtes d'endives, ça remplirait nos larfeuilles de bonne intentions...
Rien que la tronche à Blier**, quand il vient de se faire exploser, et la binette d'André Pousse** et sa boite de sardines dans les égouts, ça donne envie de repeindre le paysage... De se glisser dans la même baignoire que Marlène qu'a perdu son pognon, mais pas son joli joufflu... Pour rappel, chers Paroissiens plus jeunes, la Jobert était en cette année ( 1968 ) la concurrente directe question fantasmes de la Grande Sauterelle chez les poilus en maillot de corps... On libérait les envies plutôt que les dames ! Je sais c'est réac, mais vous me connaissez et puis, un peu de provoc ne nuit pas...
Bref, je me suis payé une bonne marrade, les doigts de pieds en éventail, les chaussettes en vrac, en me disant que sûr ! " Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages "...
La semaine prochaine on fera gaffe au " Cri du cormoran le soir au fond des jonques "... C'est la même dinguerie avec d'autres foldingues, tous allumés comme des feux de bengale...Ça promet...
Bien à vous.
** Faut consulter l'acacadémie pour plus de précisions.
** Charles le Téméraire
** Fred l'Elégant.
** N'oublions pas Françoise Rosay impec.


mercredi 12 février 2014

CONTREBASSE

S'il vous prenait un jour l'envie de tapiner dans les petites ruelles de ma boite à soupirs, vous seriez surpris de la fluidité de la circulation...
Si vous aviez un jour le temps de mettre mon âge en bouteille ( embouteillage ) vous seriez contents d'apprendre que les pt'its squares et les bancs publics sont légion...
Si vous poussiez la porte de mon théâtre, sous seriez étonné des comédies qui se jouent derrière le rideau, et les " trois coups " vous feraient sourire...
Si vous preniez la piste vers mon Sud, vous verriez que les clebbards n'aboient pas quand la caravane passe...
Si vous posiez des Sibémol sur la portée de mes paroles, vous plongeriez tout droit dans le ventre de ma contrebasse...

mardi 11 février 2014

DE QUOI J'ME MÊLE ...

Bon, ce matin j'avais envie de vous parler un peu de zizique... Pas celle que j'écoute, rassurez-vous... Je sais bien qu'elle vous agacerait les feuilles et me donnerait mauvaise réputation dans le landerneau ( Ou au Village sans... Vous la sentiez venir celle-là j'en suis sûr ! )... Ça vous ferait le même effet qu'à mézigue quand le pater sifflotait Tino ou que la mère nous serinait avec Enrico... J'avais l'âge des roupettes énervées et tout était bon à jeter... Vous voyez le genre...
Non, j'aimerais vous entretenir ( au coin du bois de préférence ! ) des ritournelles qui font l'air du temps... De celles qui grésillent dans les " balladeurs "... Ouais ! Je sais ! On dit plus ça... Mais j'connais pas d'autres termes... Et puis, le vieux réac aime encore bien " l'électrophone " ou le " mange disque " ça tient à la désuétude du temps... Comme il préfère l'appellation " péripatéticienne/fille de joie " à " taspée merdique ( La Fouine )", comme il préfère les moustaches à Tonton aux implants mammaires de Beyoncé, mais ça vous le savez déjà... Vieux con un jour, vieux con toujours, comme disait Tante Yvonne en parlant du Général... D'accord elle l'a pas dit... Mais elle a bien dû le penser quelquefois en voyant son grand échalas sous son képi...
Tiens, si on papotait un  peu sur " Fauve ". Ce pt'it groupe qu'arrive à l'heure, qu'esbaudit les internets et la jeune génération... Un quart de mystère, un quart de militantisme, et cinquante pour cent de matière grasse... Rien à voir avec les méchantes bestioles qui se goinfrent les gentilles antilopes et autre gnous innocents. Peut-être une référence au " Fauvisme " ? Tu te dis que c'est du lourd... Que même si le Figaro n'en parle pas, z'ont eu trois pages dans Libé...Sacré casse-croûte... Bon t'écoutes... La vache ! Ca rigole pas ! Est-ce que ces garçons nous feraient pas une poussée d'acnée juvénile ? Je pose la question c'est tout... Vous le savez, du fond de mon poulailler, j'ai moi-même un goût certain pour les textes et les  musiques qui te karcherisent et te javellisent la culotte... Mais là, je suis un peu inquiet pour leur santé... Rien ne va plus ! Comme dirait le croupier du sanatorium en sortant son brelan d'as... Calmez-vous les garçons... Y'a encore de belles loupiotes qui s'allument, de pt'ites moeufs qui rigolent, le goût exquis de la terrine de lapin... Et notre Président qui s'en va trousser les liquettes en scoot... Tout n'est pas si grave après-tout... Et pis, je vais vous dire bande de petits sapajous, depuis que le Père Adam a envoyer chier son beau-père au jardin de je ne sais plus quoi, on le connais le discours...La chronique du temps qui fait mal au bide... Là-dessus - c'est mon avis - le pt'it gars qui débite son slam à la mitraillette, faudrait qu'il prenne du volume, qu'il se passe le gosier à la limaille de fer, qu'il clope, qu'il picole... J'en sais rien, moi, y fait comme y veut... Donne un coup de tube à Joe Starr, y verra bien... On n'est pas obligé non plus d'avoir été pondu dans un ascenseur du neuf trois pour réussir, j'en conviens, mais un peu de raclure de gorge ça aide...
Question grattes, tambours et picolos... Bof... C'est assez bien foutu... Mais bof...
Hé ! J'ai dit que je vous parlais de zizique ! Je critique pas ! Je constate. J'attends seulement la suite...
Demain nous décrypterons un morceau du jeune Léo Ferré intitulé " Le Chien " qui a fait cailler des laitances y'a bien longtemps, et qui, dans le genre " Je broie du noir et j'vous merde " Fauve bien l'avouer tient toujours la route...
Sinon écoutez Sarcloret " La chanson du balourd "c'est comme qui dirait... Couillu...


dimanche 9 février 2014

HUIT HEURE DU MAT**

Moi, je dis que 8h du mat, c'est une heure raisonnable pour réveiller sans trop de risques les voisins...
8h du mat et déjà la pluie qui baragouine sur les carreaux... Le drapeau d'en face ( nos couleurs je vous le rappelle ! ) se croit en Poutinie à l'heure de l'ouverture du cirque... Bien horizontal, raide comme une érection matinale ( Rassurez-vous Mesdames ça durera pas... ) le bougre nous signifie qu' Eole a gonflé ses biceps et se la joue " méchant détrousseur de tuiles "... Moi, je verrais bien quelques congères de neige, histoire de sortir le traîneau et d'étrenner ma belle chapka en poil de zébu, mais balpeau... On fait dans le bouillon cet hiver, dans l'humide, la foire aux grenouilles, le ciré Guy Cotten... Faut s'y faire... C'est une belle époque pour les canards, pas pour les Bretons c'est comme ça...
8h du mat, la bonne heure pour taper la converse avec le gros François dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs... Pour installer le paillasson sur les marches d'un Dimanche pluvieux... Gonfler la roue de secours et attendre l'éclaircie... Chasser les mauvais rêves de la nuit... Commander un " pti'it noir " au comptoir de la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs...
** Journal Confus.

vendredi 7 février 2014

CHANSON DU VENDREDI

Les pt'ites laitures sur les boulevards, les pas perdus devant la gare
J'en ai connu bien des histoires comme des rebuts dans  ma mémoire.
Les pt'ites vertus leurs longs regards, leurs jambes nues dans leurs bas noirs
Comment vas-tu Mimi Bonne poire
Les pt'ites perdues seules dans le noir.

Les pt'ites laitues et leurs affaires au coin d'la rue sous l'réverbère
La pt'ite Lulu qu'aime son Bébert comme le pt'it Jésus aime sa mère.
Les pt'ites vertus y'a rien à faire, leurs jolis culs et leurs yeux verts
Les pt'ites laitues et leurs mystères
Celles qu'on tout eu, celles qui galèrent.

Les pt'ites laitues sur le trottoir, celles qu'ont mordu trop dans l'espoir
Les pt'ites bossues qui prennent le quart au coin de la rue du cafard.
Les pt'ites vertus et leurs grimoires posés sur les miches du hasard
Les pt'ites laitues et leurs moutards
Qu'elles ont eu d'un client d'un soir.

Les pt'ites laitues qui savent y faire, celle qu'ont bu le sang de la terre
Qu'ont connu de beaux militaires a jamais perdus dans les guerres.
Les pt'ites vertus c'était ta mère, t'en souviens-tu jolie bergère
Cocues par la vie la misère
Chapeaux pointus et têtes en l'air.

jeudi 6 février 2014

MERCREDI **

Comment lutter contre un pareil temps de cochon... Faut faire le dos rond en attendant que ça passe... Allumer la télé, lire, dormir... Pas s'imaginer qu'on va " Chanter sous la pluie " comme l'autre pomme... Non ! Alors, on rallume la télé, on lit, on dort... On jacte un peu avec ? J.H. les quatre barbus et les quarantes voleurs... Savoir si y'avait bien des barbus chez les voleurs - C'est bien possible, ces mécréants connaissaient pas Gillette Xtrème - Au fait, t'as remarqué... Tout est Xtrème aujourd'hui... On écoute le Grand Frère qui joue le Blues de la Tortue sur les tresses à Janis... C'est bizarre ce morceau avec cette ambiance " Bar à putes " rajoutée derrière le piano, la guitare et la voix... Devaient pas trop savoir quoi faire les garçons... Ca sent le moisi et ça agace les esgourdes.. Vaut mieux rallumer la télé, lire et dormir...
Y'a des grosses gouttes qui percent les parapluies... Des nuages de chagrin qui font des petits... On aligne des sarabandes de mots, des charades rigolotes " La coccivélocinelle qu'a volé le violoncelle à vélo va finir au violon"...
Bon ça marche pas... On rallume la télé, on lit et on dort...
** Journal Confus.

mardi 4 février 2014

CAMISOLE

Retrouvé au fond de mon char à foin Monsieur Tardi qui gambille avec Monsieur Ferdinand.
Vous dire  que cela ne m'a pas fait plaisir, serait une atteinte aux bonnes moeurs....
Un vieux ch'val de retour comme moi ne peut que s'émouvoir devant tant de talent...
- Ca va ! Ca va ! Moi Guérandec ! Moi je te dis mange ! Fin Parisien de la grande jacasse ! Attends minute que le pied se ramène ! Tu vas voir ces petites allures ! Tu vas jouir grand cagneux guignol ! Il t'en fera bien pisser du sang. Tu lui feras point peur culeur d'âne !... -
Essayer de brailler cette tirade dans votre salle à manger, vous verrez :
- Les mômes ferment leur clapet illico.
- Les voisins appellent les pandores.
- Et vous voilà tout joyeux dans votre camisole....

lundi 3 février 2014

RICHARD PARKER ( OCH !!! )**

Un peu de CINOCHE si vous le voulez bien... Une toile matée sur la TELOCHE  bien calé dans les SACOCHES d'une soirée sans ANICROCHES... Qu'est-ce que c'est que tous ces OCHE me direz-vous ? 
J'en sais rien...
Sans doute quelque chose qui CLOCHE dans ma CABOCHE...
Une contine pour faire marrer les MIOCHES ?
La nuit qui s'barre et S'EFFILOCHE...
Ah ! Oui, le CINOCHE. 
Un joli petit film comme le cinéma devrait nous en pondre plus souvent. Une jolie histoire qui fricote avec l'onirisme... Un truc qui t'interpelle, qui te scotche les mirettes sur l'écran, pendant que tes pt'its doigts s'accrochent dans ton pull qui BOULOCHE...
Ca commence avec un type qui raconte son enfance en Inde avec des animaux dans un zoo... Là tu te dis... Attention... Soit tu te retrouves avec des VALOCHES pleines de bons sentiments... Soit tu te cognes de l'espion, de la baston à grands coups de PIOCHE. Au pire, tu peux te farcir, si c'est une pipoterie d'Oteur avec un Monsieur et sa FOLCOCHE qui fleurtent avec SADER MASOCH et çà, c'est MOCHE...
Mais rien de tout celà mes bons amis... Je vous la fais courte... Un pt'it gars seul rescapé d'un naufrage, au milieu de la mer avec un tigre... Faut en avoir dans les BALLOCHES pour se lancer dans un tel fouchtras ! Mais je vous jure ça tient la route... Allez voir vous-mêmes, vous en ressortirez tout guillerets... Z'aurez un peu de soleil au fond des POCHES...
** L'Odyssée de Pi.
** Richard Parker, c'est le nom du tigre !! Pas mal non...

dimanche 2 février 2014

ALCHIMISTE

Pièce à con-viction enregistrée le 12 février de l'An 2010 à 11H19. Classée sous le n° 12° au-dessous de zéro dans la rubrique " Des mails à l'endroit, Des mails à l'envers ".
Destinataire : Le Directeur. J.T.
NON CONFIDENTIEL. 
- Il neige... Il neige... Voilà le grand retour du bloggeur fou, du vieux yéti mélancolique, du nervis de ces dames qui traverse le parc dans ses nikes trouées en évitant la glissade fatale, la galipette aléatoire qui conduisent à la chute définitive, dérisoire et moqueuse. N'y'-a-t-il  sur cette terre rien de plus ridicule qu'un grigou les quatre fers en l'air dans la posture du hanneton sur le dos essayant tant bien que mal de remettre son gps à l'endroit.
Il neige... Il neige... Et ce vieux salaud de Verdi se tape la Callas pendant que le sinistre homoncule J. H, sorti tout droit du Petit Larousse Illustré ( Edition 2010. Cadeau improbable mais bien utile pour quorriger les fotes d'aurtofrafe ) ricane, posté à nouveau sur le rebord de la fenêtre. Notre baudet lorgne les alentours... Prêt à snipper les vieilles en peluche qui patinent dans leurs pelisses usées..
Je les avais chassé lui et son compère, Léo Trouvère, dépossédés de leur territoire, bannis à vie, chassés  du bord du fleuve où ils répandaient leur mouvance... Un peu de tranquillité pour savourer les siècles à venir... Une petite éclaircie en fin de vie... Le doigt du Bon Dieu trempé dans le bocal de Saint-Doux...
Mais voilà ces malfaisants sont revenus prêcher la bonne parole, devisant peinards sur le monde en lassitude... Va falloir lutter contre l'abordage/sabordage...
Sont plus dangereux qu'une patate chaude les bougres.... -
2 Février 2014. 9H55. Il neige... Il neige...
Et le vieil alchimiste continue sa tambouille...

 H                                                                                                           U                              ...