dimanche 31 mai 2015

LE CHAMPS D'EN FACE...

SAMEDI....
Moi je dis... Faut que ça cesse... Tous les matins que le Bon Dieu fait - et le Dab n'est pas en reste pour nous tirer des draps aux aurores - l'armada des clebbards entonne la Grand'Messe... Comme un seul homme le trio infernal enclenche la Symphonie en os majeur pour cabots affamés, la sarabande des jappements et autres incongruités qui font mal aux oreilles, le grand sabbat des taïauts à moitié givrés qui se prennent pour Pavarotti en extase devant la Carmen ( Ndlr : A vérifier,  pas sûr que Luciano ait fait le toréador dans sa longue carrière ).
Toi, bonne pomme, qu'est encore dans les circonvolutions vignassières de la veille, l'instant délicat où tu moissonnes des rêves de fin de nuit et les érections de fin de vie, je t'assure que la version de la Belle et du Clochard façon couinements ACDC et autres hurleurs patentés, ça fait mal aux gencives.  Je dirais même sans exagérer que ça fout la trouille... T'as la pendule qui s'affole, qui paume d'un coup l'heure du fameux méridien... Tu cherches l'air comme une truite sur un tas de fagots ( ? ) ou comme votre serviteur quand son verre est vide... ( Marisol sort de ce corps ).
Faut faire fissa pour sortir des toiles... Sinon les funestes bestiaux te retournent la chambrée, s'escaguassent pire que Marseillais devant le maillot du PSG... T'en as de telles envies de meurtre, d'euthanasie qui t'enverraient tout droit aux assises, que t'en oublies d'enfiler les pantoufles... Le carrelage se rappelle à ton bon souvenir et une fois la lourde tirée, quand les Chiens de l'Enfer sont enfin tranquilles ( enfin, je comprends pas tout... Sitôt dehors, ils se remettent à pioncer comme des bienheureux les sagouinces ! ) tu te retrouves les patounes dans la rosée du matin à faire des sauts de cabris pour éviter l'angine de poitrine... Pour un peu que tu dérapes sur un bouquet d'orties qui passait par-là ( déconseillé en ce jour de fête des mères ) te voilà bon pour brailler pire que le baudet qu'est dans le champs d'en face...
Je persiste et signe... Faut que ça cesse... 

samedi 30 mai 2015

RETOUR VERS LE FUTUR

QUE PENSER DE CHAT ?
Gris sur gris dans le petit matin.
L'a fait sa nuit la bête... Faut bien qu'il récupère un peu...

mercredi 27 mai 2015

BALLE DE MATCH

J'insiste... Ca file à toute vibrure... Voilà qu'on a rangé le rouge-karpet, les peloches et les robes de princesses... Tourné la page du dernier livre, chopiné un dernier quart. Et nos Charlies devenus de vieilles armoiries vite remisées dans les placards du temps qui passe et du populo ambiant... Le sage au-dessus de sa montagne, il est vite bousculé par les tsunamis de l'actu, les perf sportives, les féés d'hiver qui se calfeutrent tellement fatiguées par les faits divers, les alertes enlèvement et les reines du shooping... Tu vas aux gogues et hop ! Une nouvelle guerre, un nouveau virus... Machin qui trompe Machine, le castor à queue bleue qui disparaît, les nounours blancs, la banquise... "  Demain on taillera la bavette avec un truc en titane qui prendra nos états d'âme et notre température d'un simple klic... " C'est José qui le dit, ses grosses mains de maçon posées sur le comptoir du Panier Fleuri...
Je pense un instant à ces glorieux morts ( et aux autres ) dans leur boite à domino qu'on panthéonise aujourd'hui... Y prennent leur temps ou pas ? Lambinent dans les grandes plaines ou comptent ce qui reste de leurs abattis... Les grains de sable dans le cercueil du Jean... Faudrait éclaircir le mystère mais bien sûr... On a guère le temps...
J'suis ronchon moi ce matin... Incroyable ! Comme un qui vient de louper la balle de match...

mardi 26 mai 2015

MESSAGE PERSONNEL

- La teinturière s'était teinte -
- La teinturière s'est éteinte -
Dites les gars, c'est bientôt l'heure du casse-croûte...  Comme le temps passe... Et les bètises n'y peuvent rien...


dimanche 24 mai 2015

PETIT PRINCE

 Moi... J'suis désolé, mais si le Dimanche avant la pente-côte y'a pas de journaux... Où va-t-on je vous le demande.. Restera plus rien à croûter... Paraît d'après nos sources que le livreur de canards a eu un accident de poussette... Pas grave j'espère ? 
Bon, y'a le GP... J'irais bien serrer la pince au Prince, mais vous connaissez la chanson... Le pt'it Prince a dit... Lundi matin....

samedi 23 mai 2015

SAMEDI

Faut tirer la queue du Mickey, rester sur les chevaux de bois
Faire gaffe à ne pas trébucher, la vie c'est très con quelquefois.
Tenir dans sa manche un carré, des dimanches et des jours fériés
Même si les cartes sont truquée, c'est la vie qui paye la tournée.
Faut balayer devant sa porte, avant que le vent nous emporte
Aimer les fourmis les cloportes, aimer la vie en quelque sorte.
Faut tirer la queue du baudet, montrer la lune avec son doigt
Faire gaffe à pas se crucifier,
Pas trop vouloir porter la croix...

vendredi 22 mai 2015

CHOU

J'ai la ferme impression d'être né comme un caillou. De m'être détaché une nuit de la paroi... D'avoir quitté soudainement le cirque qui surplombe les grands sapins pour atterrir je ne sais où. Sûrement dans un coin de luzerne entre deux pneus, un vélo rouillé, quelques canettes cabossées et mon bulletin de naissance échoué sur le bord de la rivière toute proche, comme pour signifier que la vie était là... Une vie de caillou, mais une vie quand même...
Les herbes et le temps ont fini par me recouvrir. J'ai vu passé les saisons, les années et mes frères humains sans bouger un cil...
C'est pour cela que certains prétendent que j'ai un coeur de pierre...
Vous me direz... J'aurais pu naître dans un chou... Ca ne changeait rien à l'affaire...

jeudi 21 mai 2015

C ' DIT...

1) Voilà notre centenaire en fin d'aprèm.. Une boisson de voyou main gauche, la droite racontant des fables à réveiller un bambino mal entendant. Vous dire la hauteur des propos... Comme ceux tenus par notre nicois national ( C. Estro... ) quand il affirme que les mômes du transfo tristement célèbre " étaient en excès de vitesse ! " alors que l'enquête prétend qu'ils se sont barré pédibus jambus... Faut oser C... Doit faire bon batifoler sous les platanes de Marine... La France aux Français non de Dieu ! Cette manie des amalgames, des manip et récup garanti bleu blanc rouge...  Nous autres, les pt'its gars ordinaires, les ceusses qui sont pas " aux responsabilités " une telle connerie ça nous f'rait honte... On se planquerait... On sortirait plus des gogues... On aurait la salade César qui nous resterait en travers... Je proposerais bien, comme il fait de la bécane de l'envoyer quelque temps à Waco pour qu'il sache ce que le mot délinquant veut dire... Je lui conseillerais aussi de relire le Bûcher des Vanités, mais je deviendrais idem celui qui fait monter la mayonnaise... C'est compliqué une vie de piaf...
2) " Le passé n'a pas d'autre destin que de s'anéantir dans l'invisible. " C'est à la page 18 d'Eden Utopie de Fabrice Humbert. C'est une jolie formule en littérature... Mais pas forcément vrai... Quand tu zoom, t'as vite fait de comprendre qu'il est installé dans la ménagerie et qu'il sent fort le moisi ce fameux passé..  Faites gaffe, les aminches, la bestiole a encore de beaux jours devant elle....
3 ) J'avais une vanne à vous raconter mais je m'en souviens plus... Dommage...

mercredi 20 mai 2015

DE QUOI J'ME MÊLE...

Ça commence mal. D'abord, d'après Suzanne, il fait pas un temps de saison et moi ça perturbe mes habitudes... J'ai beau faire ce qu'il me plaît en mai ( ces proverbes à la con... ) faire péter le short et le marcel, je me caille... Mais j'insiste. J'ai un côté bourrique à fonctionner avec le calendrier... Je bourgeonne au printemps, pèle en été, perd des feuilles en automne et l'hiver je me fais vieux bison dans la carrée avec la tronche à Jérémiah Johnson le mangeur de foie paumé dans les Rocheuses... Tout ça pour dire qu'avec mon pichet de blanc-cass, mes tartines de rillettes et cette foutue main gauche qui campe sur un do mineur sans bouger le pt'it doigt, coincée comme Najat avec sa réforme, les pt'its matins sont pas faciles... Ajoutez à celà qu'une vilaine bise souffle dans mes hémisphères, que Pete vient d'avoir soixante-dix balais ( My Génération ) et que les starlettes sur la croisette n'existent plus ( y'a plus qu'à feuilleter quelques Cinémonde pour rêver un peu ) j'affirme in petto qu'on s'emmerde un peu...
On parle même plus du Gros Con et de sa blondasse - bien que la nièce M. Maréchal ( nous voilà.. ) soit pas en reste pour débiter des conneries et nous friser les moustaches - les gars de Charlie se mélangent les pinceaux, la beuh et les bolosses rentrent dans le dico ( qu'en a rien à foutre because y'a belle lurette que plus personne ne l'ouvre !  ) et toutes les saloperies des turbannés, toute les misères des migrants s'affichent entre deux pub pour le dentifrice qui fait pousser les ratiches ou la gonzesse qui se dépoile avec sa fiole de parfum...  J'ai même vu pas plus tard qu'hier un vilain matou faire alliance avec un taïaut pelé pour faire la peau à un tout petit garenne qu'avait la vie devant lui... Le monde est cruel tout de même... Tout s'barre en nouille et pis c'est tout !
Pourtant y reste quelques trucs, quelques bougies qui tremblotent encore comme cette réplique que je vous cite de mémoire*: " Je préférerais tailler une pipe à un camionneur que d'avaler une saloperie pareille ".  C'est un texan qui bande mou derrière son stetson, ses flingots et sa chasse aux clandestins mexicanos qui dégoise ce morceau choisi pendant que sa bergère fait la folle avec le pompiste et le garde champêtre ( enfin ça c'est moi qui le dit... ).  Ca finira pas bien pour lui et Trois Enterrements du vieux T.L. Jones est un putain de bon film... C'est toujours ça de gagné...
* En parlant de mémoire, je sais plus où j'ai foutu mes clefs, mon briquet, mes idées boutonneuses et les restes du soufflé au comté qu'a cramé tout seul dans le four... Faut que je pense aussi à renfiler un pull... Le monde est cruel je vous dis...

lundi 18 mai 2015

RHUMATISMES

J'ai perdu la clef du coffre. Oublié la combinaison, le mot de passe qui me permettaient d'accéder à mes jeunes années. J'ai consulté les registres, les archives, les cold case de tout poil. Bernique ! Impossible de retrouver quoi que se soit... Y'a bien quelques brides qui me reviennent de temps en temps, des machins flous - genre fantômes dans la brume - comme une représentation des Fourberies de Scapin dans la cour de l'école ou une liquette en nylon qui me zébrait les d'ssous de bras, mais à par cela, c'est le désert du Buzzatti, la mare aux canards par grande sécheresse... Pas un souffle de vent sur la contrée...
Me reste plus qu'à me tourner vers le futur... Ça va être coton avec mes rhumatismes...

dimanche 17 mai 2015

HARD

C'est pas nos aïeux qui diraient le contraire : Un beau militaire ça vous remue les broussailles...
Ca vous met les idées en bataille...
C'était une " image " posée sur la cheminée de Grand-Père. Ca devait le faire saliver le vieux
gredin... Lui rappeler des souvenirs...Quand il valsait sur les parquets cirés et que l'on offrait
une limonade aux damoiselles qui froufroutaient sous les lustres cristal.
C'était hard cette époque non... Jusque avant la première grande pouillerie... Après, il a rangé
sa redingote, ses bandes molletières. Il a enterré sa baïonnette et il n'a plus jamais parlé.
C'est con, il aurait pu nous apprendre des trucs...

samedi 16 mai 2015

LUCILLE

a pété une corde... Le vieil ampli s'est éteint tranquillement. Rh'eusement qu'il nous reste The Trill is gone et d'autres sur nos tablettes.

jeudi 14 mai 2015

RAYMOND

Comme disait ma mère en rentrant de l'épicerie, ça fait du bien de se retrouver chez soi... Faut jamais trop s'éloigner du nid... Sinon, vous savez hein... Le coucou... Les choses qui se passent pendant votre absence...  Incroyable ! La vieille rue toute cabossée à votre départ est devenue une demoiselle qui se la pète avec son revêtement tout neuf... Ses jolie bandes blanches comme des peintures de guerre pour chasser le Custer, que ça lui donne même des envies de  s'en aller faire la dandine sur les marches d'un  quelconque festival de cinoche, histoire de montrer son bitume tout 9...  Ses trottoirs rasés de près que tu penses illico que si tu étais malhonnête, albanais ou arrière petit-neveu d'un proxo embagousé de la rue des Pt'its Champs, tu mettrais en chantier un régiment de gagneuses, rien que pour te goinfrer de pain de fesses... C'est des fredaines tout ça vous me direz... Des balourdises de vieux gâteux qui se fait des films comme au festival, d'un bancroche qu'en n'a pas fini de se raconter des bétises... Z'avez sûrement raison...
Si vous rajoutez à tout celà le piaf qu'est devenu papa d'une bande d'oisillons gueulards, la boulangère partie faire la pomponnette ailleurs, le Panier Fleuri transformé en agence bancaire, vous avez une idée des dégâts causés par mon absence... Promis à partir de tout de suite, je quitte plus la vigie...
J'ajouterai pour être con-plet qu'à force de branchaille, de débroussaille, de fauchaille je suis  devenu -  dixit*  Raymond - un assassin en herbe, vous voyez le topo...
* En latin dans le texte.

lundi 11 mai 2015

SCOTCH

Voyez ! lecteurs !
La chronique s'arrêta là. Posée comme un crotou sur le trottoir, ridicule comme un couple de jeunes mariés devant la pièce montée... Y'avait plus rien à dire... Panne de gazoline. Le piaf faisait ses valises, et Madame Suzanne avait peur de louper l'autobus... On aurait pu encore gloser sur les malheurs du monde, la nouvelle musique cubaine, l'importance du diminué dans la gamme chromatique ou la nouvelle carriole acquise pour quatre sous et deux francs... Allumer une cibiche devant l'appentis en plissant un peu les yeux passque le soleil d'en face se la jouait pyrotechnique et regretter le premier mostiquo de la saison qui venait de s'en prendre une sur la margoulette...
Mais foin de tout cela. 
Fallait que je fasse mon sac comme un piou-piou. La mission si je l'acceptais consistait à couper quelques branches pourries et faucher un coin de luzerne parce que la tondeuse était encore en panne... J'en bavais des courbatures d'avance, mais après tout, quitter le pigeonnier quelques jours n'impliquait pas non plus de se ruiner les phalanges dans des boulots de plein air... On prendrait le temps de feuilleter un journal de l'année dernière, d'allumer la cheminée pour que les flammes se reflètent dans un verre de Chivas* de vingt ans d'âge... Essayez... Avec un peu d'imagination, il s'en passe des choses dans cinq centilitres de scotch...
A bientôt.
* Publicité gratos. N'importe quel autre pétrole fera l'affaire.

dimanche 10 mai 2015

MALDONNE

Quand vis, il m'arrive quelquefois d'être comme sous hypnose D'errer du lever au coucher avec des yeux de hibou aux côtés de Mandrake le Magicien ( pour les plus jeunes, c'est le premier " super-héros" ) sans savoir exactement comment va la pendule. Je sors pour voir le monde tourner et les enfants du parc bruissent dans mes oreilles, tandis que les tacots font des embardées pour éviter la moitié de zombie qui traverse en catastrophe...
Heureusement que la rumeur publique pense que je ne suis qu'un ivrogne de plus sur ses pompes à bascule... Je laisse faire les ragots... Les chuchotis derrière mon dos et les agents de la Municipale me lorgner d'un air bizarre...   Radoter qu'il y a maldonne sur le baudet ne servirait à rien. 

vendredi 8 mai 2015

SANTE !

Glou... Glou... Ce matin, le centenaire a dix mille ans... Faut voir la tronche sous la casquette... Le miroir dans le couloir a contacté son délégué syndical. Pas question de renvoyer un reflet pareil si tôt le matin ! C'est un coup à ce que la vilaine reine le brise en morceaux le machin, qu'il se pique de dépit et renvoie des effluves déconseillées au plus de soixante ans... Vous allez me dire que les nuits de tangage vous emmènent au naufrage... Forcément... 
Vous donnent l'envie de poser une gerbe,  et pas au pied du monument qu'est tout fier avec le sous-préfet au garde à vous et les pompiers qui jouent la Madelon...
Vade retro Satana ! Qu'il a dit le centenaire au pt'it rosé de Provence, avant de se dire - comme son papa jadis - qu'il faut soigner le mal par le mal...
Santé !

mardi 5 mai 2015

BON APPETIT

Pop ! Pop ! Voilà notre centenaire qui s'étire et s'ébouriffe derrière ses gamelles. Nous sommes actuellement sur le découpage d'un poulet label rouge garanti sans hormones et rasé de près. Je vous raconterais bien comment la grand-mère plumait la volaille coincée entre ses cuisses, la bassine d'eau bouillante à ses pieds, les plumes volant partout et dégageant une odeur de lessiveuse et de chats crevés,  ou comment le grand-père dépiautait le garenne et donnait la boyasse à bouffer au cabot, mais j'ai pitié de vous... Tôt le matin vaut mieux rester autour du thé-biscotte, et remercier les pontes de l'agro-alimentaire qui nous évitent la gerbe matinale...
Voilà la duxelle de champis qui s'approche sournoisement* accompagnée de la garniture classique. L'oignon qui fait pleurer dans les chaumières, l'échalotte qui pique les naseaux et l'ail qu'est bon pour la circulation sanguine d'après l'Académie des Sciences, mais pas trop pour les baisers d'amour, il faut le savoir...  Notre volaille en salive d'avance, et tous les estomacs de la contrée commencent à glouglouter quand s'avancent les épices exotiques, la gouliche de vin blanc et le cuistot rigolard qui pense aux artères des invités et se demande si une petite lichette de crème normande ne serait pas bienvenue...
Demain c'est promis, je vous ferai renifler un calendos au lait cru, affiné dans nos caves et prêt à s'enfuir à toutes jambes devant un défilé d'asticots bien de chez nous...
Bon App. A vous.
* La duxelle de champis est sournoise, c'est bien connu.
HUGH ! TOI HOMME BLANC
MOI HOME CINEMA...
Alors....                                   Un truc comme ça....                  Ça mérite...

Un...                                                                            BLANC...
Donc je vous fais....                  Un Blanc..........
Avec plein de petits points........ Parce que j'adore les points.............


lundi 4 mai 2015

PASTIS

Pop ! Pop ! Dés pochtron-minet, voilà le centenaire déjà sur les raux ( Je sais jamais si on écrit rails, raux, chevails, chevaux... ) à secouer la patte folle sous la statue de Voltaire. C'est qu'avec tous ces jours fériés, on sait plus comme on vit... En aparté, je vous dirais bien qu'avec ou sans jours fainéants, on sait plus tellement non plus comment tourne la bourrique... ( Pas prêt de rentrer à l'Académie, si tu écris des " tellement non plus " à faire dresser les poils du bon Bernard Pivot...  Le  style... Bon Dieu ! Le style... )  me serine mon rédac dans l'oreille droite, la gauche étant restée au défilé du premier mai à brailler des slogans qui font rigoler le fantôme de Louise Michel...
Bref, notre débris clapote, crapote ( ? ), bloblotte, lorgnant le tabagiste qui tire sa grille, et un plus vieux que lui ( peut-être un bi-centenaire ! ) qui semble avoir perdu son chemin...  Mais bon, on va pas se mêler des affaires des autres... Chacun son poulailler et le coq est content ( Proverbe bourguignon ). La boulange est déjà sur le pied de guerre comme Lucien qui charge déjà la mule au Panier Fleuri... Les éboueurs s'ébrouent derrière leur charette. Aujourd'hui c'est la poubelle verte... Ah ! le tri sélectif... Le rêve de tout dictateur... ( Voir FN ) et les mômes pensent à la prochaine connerie à faire en regardant la rediff de Games of Trones ou de l'Amour est dans le Pré. Pourvu qu'on voit un bout de nichon se dit le pt'it Sébastien en lappant son choco...
L'antique pense un instant qu'il est bon d'avoir un environnement stable et bien ordonné dans ce monde en charpie et que même que si ( le style... le style... me rabâche mon baveux... ) il voulait bien s'arrêter de flotter on serait heureux comme un glaçon dans le pastis...

dimanche 3 mai 2015

FICTION & CIE ( 6 )

Il ne faut pas croire tout ce que l'on raconte. Les faits relaté dans les tablettes, les parchemins, les livres et autres écrans pourvoyeurs d'images n'ont jamais vraiment existé. Ce ne sont que des rêves qui ont fleuri dans la tête des Grands Animaux, des racontars que le dernier des hommes divulgua comme un testament... L'empreinte du monde d'avant le grand désert, d'avant les insectes et les mares putrides.
On veille. Quand je dis On, je veux dire Nous... Je parle ici des derniers Grands Gardiens... Des Pharisiens en guenilles, matons zélés du Temple et de la Tradition...
Il ne reste que quelques landes rabougries autour des anciennes piles encore en activité. Des chaudrons, des marmites... Des soupes que les vieilles remuent quand elles  racontent des histoires.
Nous les écoutons. C'est notre devoir.
Peut-être qu'un jour nous reprendrons les armes, traverserons les plaines, chasserons les Grands Animaux pour que nos machoires s'aiguisent à nouveau..
Mais ces temps restent à venir.

samedi 2 mai 2015

SAMEDI

Imaginez... Un monde sans Samedi... Une erreur dans le calendrier des Postes, des Pompiers, des Eboueurs... Me parlez pas de celui de Pirelli ou des Rugbymens, c'est de la daube... Une semaine qui bascule un Vendredi comme un pochtron sur son plumard un soir de biture... Et hop ! Te voilà déjà Dimanche en habit de messe, poulet rôti autour du cou, le Michel en bandoulière... 
Y vous manque pas quelque chose ?
Ben si... Les pt'ites agapes du Samedi. Le Marché-trocson, les paluches à serrer, le Bernard en vadrouille... Les violettes toutes perdues le cabas en jachère. Elles tournent bourrique, recherchent la camionnette du boucher-tripier... Z'avez pas vu mon pot-auf qu'elles chouinent les mamies comme des Femen énervées ( Rh'eusement qu'elles z'ont pas les miches à l'air me susurre Bernard derrière sa Suze Cassis - Boisson qu'au demeurant, il ne consomme que le Dimanche, ça le trouble forcément le gaillard - ).. Quand la tête de veau disparaît, c'est le grand binz...  Te voilà tout chafouin... Paumé comme une taulière sans cravache, un Che sans béret... Comme si tu prenais l'autoroute à l'envers... Qu'une moitié de Bouddha te tombe sur la gueule quelque part au Népal... 
La question à se poser. Si t'enlèves un jour de la semaine, est-ce que ça raccourcit ta vie ? Est-ce que les bébés grandissent plus vite ? Sûr, que les fins de mois où tu danses devant le buffet se rapprochent l'une de l'autre dangereusement... T'as tout juste le temps de ranger les bouées que déjà, tu te pèles au Monument... Tu prends des rides plus vite que Suzanne qui fait une poêlée de champignons... ( Elle est bonne Suzanne pour les champis, manie le beurre blanc et la persillade comme personne... ).
Personnellement, je suis plutôt d'avis que l'on rajoute quelques jours... Un Bondi, un Zarbi, un Vardedri, ça ferait des semaines à rallonges comme la table en bois que ma mère mettait en place quand on recevait " du monde "...
En ces temps bénis, je faisais pas gaffe aux Samedis... Faut dire que quand t'es jeune, tu le sais pas... Quant t'es vieux, c'est une autre histoire...

vendredi 1 mai 2015

MAI

VIVE LES FEIGNASSES !
ET VIVE MADAME PATACHOU !
Sans elle, le Moustachu serait peut-être resté Impasse Florimont
à flemmarder  avec la Cane de Jeanne..
Ce qui, pour certains aurait été fort dommage...
Pour les autres, qu'ils profitent de ce moment pluvieux, au fond
des draps... Avec la fée Clochette de préférence..

 H                                                                                                           U                              ...