samedi 31 août 2019

Au soir du 30 août de l'an 2019, Mézigue était bien déçu.
Encore une journée sans extra-terrestres...
Pas un seul ovni à l'horizon.
Y'avait bien quelques vieux éléphants qui secouaient
leurs trompes d'eustache ( ? ), quelques oies qui prenaient leur ticket
pour ailleurs,
mais c'était d'un ennui sans fin...

vendredi 30 août 2019

La vie continuait...
Et mézigue, comptait les angiomes, les hématomes, les tomes ( I et II ) qui fleurissaient sur sa vieille couenne d'indien buriné. Monsieur Berri, le voisin de la rue des Martyrs,  avait, dans sa cent et unième année, finit par manger son missel. Il avait les félicitations du Jury. Rue Sans-soucis, Clémentine annonçait à son Jules ( Cesar, Verne ou Bonnot, des sacrés lurons ! ) de mari, que ça y'était... La graine était au four... Fallait plus que le soufflé prenne... On disait qu'à l'autre bout du monde, une forêt pliait l'échine. Les hommes jouaient avec le feu... Ah ! les hommes... Je les ai tant aimé, soupirait la vieille Marinette, en ramassant du bois mort... La vie continuait... On n'avait pas de nouvelles de Bobby, et Mick soignait sa breloque dans un paradis fiscal... Les employés municipaux, les présidents, les jardiniers en herbe, les femmes de mauvaise vie et les chats noirs râlaient après la sécheresse, qui s'en foutait comme de la dernière pluie. Les catastrophes n'étaient pas que nucléaires... La preuve. Monsieur Loti venait de perdre son chien. Un caniche qui avait fait les beaux jours du cirque Zavatta... La vie continuait... Clémentine s'inquiétait pour ses vergetures futures... Elle aurait des jumeaux, c'était sûr, deux pour le prix d'un... Monsieur Loti se décidait pour un matou, n'ayant pu s'acoquiner avec une souris... Monsieur Berri, arrivé plus tard que prévu dans la cabane du bon dieu, cherchait une place de parking pour sa voiture à pédales. Il avait conduit des voitures à chevaux, des triporteurs et des engins à moteur, mais n'avait jamais, au cours de sa longue vie, obtenu son permis...

jeudi 29 août 2019

L'été...

Entre l'eau glacée du petit lac du haut, qui hérissait les poils des autochtones les plus rustiques
et
celle plus douce du grand lac du bas qui caressait les palmes des Bashung dedans les criques ( ? )
la saison était passée plus vite que le TER sous le tunnel des " Hirondelles ".
Les jolies jupettes et caracos remplis de couleurs et de glaçons anisés seraient vite remplacés par les vilaines écharpes, les bonnets malfaisants, et - terrible fatalité des temps mauvais - ces pantalons en flanelle qui faisaient aux dames des fesses en gouttes d'huile, et des formes diffuses. 
Merde ! soupira Roro... Va falloir se remettre au grog. Déjà que je supporte pas le miel...
< Parlez-moi de la pluie, parlez-moi du beau temps > chantait le Moustachu dans le poste...
La vie continuait.

mercredi 28 août 2019

< Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche... > Hum... Hum... Permettez...Moi qui ne suis ni l'un, et espère n'être pas trop l'autre, cette phrase énoncée ( refusé ! ) par le bougon Lino dans le cadre d'un film culte, réjouit mes esgourdes, comme vous j'en suis sûr, lecteurs élevés au biberon d'Audiard ou du Commissaire, pour les plus chanceux, ou de Dorothée et  ses croissants,  pour tous ceux que la vie a oublié..
Mais bon, l'époque a changé Amédée ! Les costauds en marcel, les dialoguistes Célinien ( si ! si ! ) ont disparu, bouffent les racines des vieux pissenlits gaullistes de ce pays moisi qui sentait fort la gauloise et vivait sans portable au coin du museau... Epoque bénie ! diront les zozos qui se croient malins d'avoir enfanté des lardons chômeurs... Epoque révolue ! diront les totos qui sont fiers de Républiquer en marche derrière un libéralisme qui rendra leurs lardons chômeurs... Rien ne se crée! disait mon voisin de palier, phisolophe dans l'âme... Faut bien reconnaître que les prox, les julots, les harengs de la téloche en noir et blanc, étaient bien aussi cons que les bandits d'aujourd'hui,  qui se kalachnikovent pour deux versets ou un kilo de coke.... Reste que nos cons-temporains, ont, je trouve, une tendance à marcher en cadence, au pas de l'oie, le flingue sur le couture du pantalon, les burnes en pendentif sur des uniformes caca, qui rappellent à nos aînés que les cons du XXIe valent bien ceux du XXe...
Pour les intellos, je sais pas... On a aussi notre lot de pointures, il me semble...
Le tonton flingueur.

mardi 27 août 2019

Et patata..

Je vous l'avais bien dit. Absent pour cause d'absence... Envolé le perdreau... Volatilisé comme les tours d'il y a longtemps... Vite oublié comme une chanson à la mode... Désintégré, fondu au noir ( ? ), complètement cuit... Petit pet lâché à la sauvette pendant la messe, rototo à la mode de Caen... Liquide pire les cierges de Mélanie... Chiasseux... On l'entend plus tousser le bourricot... Le monde va trop vite. Remisé au fond du jardin entre la cisaille et la faux, le capitaine quitte le rafiot... En oublie sa Moby et quelques migrants qui restent à quai, le vieux Achab s'en bat les trompes. C'est un méchant.
< Les femmes et le pastis d'abord > chantera le Moustachu, toujours sur le feu. Comme la petite Nénette, qui ce matin, taille la bavette avec une copine. Faudrait que l'on écoute, qu'on épie, et qu'on délationne comme un morveux... Qu'on retranscrive pour la postérité, ce charabia urbain, ces soucis d'hirondelle... Mais on est à moitié sourd. C'est con...

lundi 26 août 2019

Et patati...

Bon, aujourd'hui, je vais pas vous retenir plus longtemps... Faut que je filoche, que je m'esbigne, et me poudre d'escampette. Déjà que l'Amazone brûle, que les gugus du G7 comptent votre pognon, et votre avenir à deux balle,  qu'il vous faut préparer la rentrée, trouver une place à la krèche pour le petit Dylan ( qu'a un prénom à coucher dehors ! ) et mettre en révision la carriole après tous ces kilomètres, vous pensez bien que je vais pas vous emmerder avec mes états d'âne... Je me tire... Je m'absence (interdit ), joue la fille de l'air - un air difficile à jouer avec les filles justement - et vous donne rendez-vous au prochain arrêt de bus.. Ah si, pendant que je vous tiens... La petite Nénette est revenue... La suite à bientôt...

dimanche 25 août 2019

Magali


Un drôle de pétroleuse dans la chanson dite " française, à texte et tuti quanti ". Une qui fait du bien et renvoie dans les cordes autant les moutons qui bêlent que les loups qui hurlent... La donzele a des bras de camionneur et la gouaille salvatrice d'un poisonnière...
Quand elle se fait gentille ( ça doit arriver quelquefois ) elle nous pond une reprise des " Philistins " de Messieurs J. Richepin et de Qui vous savez. Reprenons en choeur :
< Mais pour mieux vous punir / Un jour vous voyez venir / Sur terre / Des enfants non voulus / Qui deviennent chevelus /
Poêtes.
Une bonne année, et une bonne rentrée quand même...
A vos souhaits !

vendredi 23 août 2019

MOI  :  Je serais Mélancol-hic, Obsédé, Immature.

TOI   :  Tu serais Tueuse, Ogresse, Ingénue.

NOUS SERIONS : Nébuleuse, Ouragan, Ubu ( père et mère ), Salmigondis.

Vous dire comment ça va... Ben ça va pas si mal...
On marche, on se tient droit... C'est déjà pas si mal...




        





jeudi 22 août 2019

                                                                ... / ...

C'est vrai que dans le bocal de nos préocupations journalières et ordinaires, on zappe vite l'essentiel. On oublie qui, un baiser volé, qui une promesse dans les marguerites, qui un gros mot venu du fond des âges... On se souvient vaguement d'une taloche reçue, d'une main balladeuse ou de Waterloo ( ? ). Est-ce que la grande Zoa et son boa ont vraiment marché sur la lune, pendant que les zouaves amerlocks faisaient la pige aux étoiles ? On ne sait plus... On perd le fil... Impossible de retrouver tous les chemins qui mènent à Rome... La rombière sur la photo à droite, c'est la cousine Bette ou quoi ? 
Au milieu de la nuit, on a ratissé large. Pataugé dans le marigot ou les sables émouvants... Une belle soirée quand même...
                                                                ... / ...

mercredi 21 août 2019

les ouvreuses...

On s'est regardé un peu de travers comme deux vieux matous qui se rencontrent sans avoir jamais été présentés. Deux bigorneaux entourés de fumées toxiques, chacun échoué sur son rocher, secoué par les embruns...
Elle m'a parlé " D'une vie à coucher dehors " du fils Tesson, ce coquin qui nous régale avec ses aphorismes en bouteille, son " livre de chevet " comme on dit dans les salons de mes deux... D'Altamont et de P. Fonda ( heureusement que la jeunette apprécie les Cailloux et Consorts des années de braise, ça rapproche les continents... ). Moi, comme d'hab, j'ai fais le malin avec les concertos pour piano de Rachma, des diableries de gandin abonné à France Musique... Des machins que t'écoutes les yeux au ciel, comme quand tu te barbes aux vèpres du matin, que tu lorgnes les ogives du bon dieu, prètes à te foutre sur la margoulette si tu te mélanges dans les Avé ( César ! ).
Et pis tout le reste. Les mal peignés du cinoche : Ces seconds rôles dont on oublie les noms, mais jamais la gueule. Ferdinand bien sûr... Georges Moustachu et Georges Moustaki... J'ai pris des nouvelles de François Bertillon, d'Anne-Lyse Crochet et d'Emile Leborgne, des gens que vous connaissez pas... On s'est un peu chamaillé autour des chansons de mon dernier album en cassant la croûte, et, au moment d'aller se pager, les chopines aidant, on ne savait plus dans quelle travée on habitait. C'était pas très grave. L'écran s'était rallumé, et les ouvreuses avaient foutu le camp.


mardi 20 août 2019

Help !

Quatre heures du mat

                                 Quatre vingt et un

Quatre mousquetaires

                                 Qu'at Z'arts

Quatre garçons

dans le vent.

lundi 19 août 2019


Tu poses sur le fourneau, quelques chansons, quelques mots.
Tu m'as l'air d'un drôle de Pierrot
Qu'a pas les pieds dans le même sabot...
Tu poses sur la photo, devant la mer et les bateaux.
Tu m'as l'aire d'un drôle de zozo,
Qu'a pas les pieds dans le même canot...
Tu m'as l'air d'un drôle de moineau, avec tes rimes, avec tes maux,
Fier comme un paon, mon vieux Léo.
Tu m'as l'air d'un drôle de piano...
Le Piqueur de rappel.

samedi 17 août 2019

- Qu'est-ce que t'as foutu toute la sainte journée ?

                                                                             J'ai fumé la moquette...

Après, j'ai toussé...

vendredi 16 août 2019

l'absence.


- Ne quittez pas, je vais voir s'il y a quelqu'un. Restez en ligne...
- Ben non, y'a personne. Veuillez rappeler plus tard...
Février 1998.

jeudi 15 août 2019


Tôt ce matin, la police a dû intervenir à la maison de retraite " Les Gais Pinsons ". Les pensionnaires se baladaient tous loilpé dans les couloirs en singeant les grimaces d'un certain monsieur Cocker, qui en ce siècle de débauche, faisait la peau à une t'ite chanson d'une bande de gars musclés bien connus dans les charts...
Refusant de prendre leurs médocs, et les tartines beurrées du matin, les papys et mamies enragés, gambadaient dans le parc, montrant leurs attributs fripés à des touristes égarés qui cherchaient les horaires de la messe, et une St Vierge à qui se confier. 
Un plainte a été déposée par le voisinage qui ne goûtait guère que la Vierge coquine se soit barrée avec un grand black qui écrivait l'histoire dans un petit matin triste...
- La suite serait délectable, malheureusement, je ne peux... et c'est bien dommage, vieux Moustachu. Y'en aurait des choses à dire...

mardi 13 août 2019

Avec Fifi, on se quitte rarement. Il suffit que j'aille enterrer un loquedu de mes connaissances ( j'en ai peu heureusement ) qui a rangé ses affaires trop tôt et n'importe comment, pour que du parvis de la boite à bon dieu, j'entendes l'animal geindre pire un larfeuille en fin de mois. Que j'aille taper le carton avec des apaches de mon cru... Même topo...
Il trépigne comme un miochon devant le sapin du vieux Noël ou comme votre serviteur devant Marylin qui, malgré son grand âge et une absence remarquée dans les magazines, reste une bien belle personne. Pas le temps de chopiner avec les héritiers à la santé du maccab < qui avait à coeur d'mourir plus haut qu'son... > vous connaissez la suite...
Faut que je rentre fissa pour éviter les ennuis, les feux de broussaille, et la tronche au frichti du soir...
On est un vieux couple quoi...

lundi 12 août 2019

On disait sur la terre des ancêtres que quand Paco empoignait l'instrument, les plus fines gachettes de la contrée rendaient les armes, et que les piafs dansaient le flamenco dans ce qu'il restait d'arbres, battant des ailes en cadence et poussant des Olé ! de torero en transe...
Des pointures qui jouaient plus vite que leur ombre, s'étaient risquées à défier l'espingouin. Les meilleurs d'entre eux, avaient même commis des albums qui doivent, aujourd'hui, dormir dans les bacs de disquaires centenaires... Collaborations fructueuses qui chauffaient les feuilles des béotiens, des apprentis sorciers qui n'auraient jamais le feu sacré...
Prenez donc un peu de temps sur vos vacances pour chatouiller les gredins... Et surtout ne désespérez pas, petits gratteurs de guitares, un jour peut-être... Dans mille ans...
Rémi.

dimanche 11 août 2019

music box


Jimi a poussé la porte de la roulotte. Le vieux gitan, qui comptait ses amis sur les doigts de sa main gauche, mais n'était pas manchot pour autant,  était encore dans les " Nuages "et Djangonisait à tout va, avec le violon du Stéphane venu, entre deux rince-cochons,  faire le boeuf.
- Putain, il est bon... soupira le frisé en caressant sa vieille strato...
Jimi, en son temps, et sans renier les grands anciens, avait été le premier de la classe... Paraît qu'Eric le poltron, en l'écoutant jouer la première fois, avait quittté la salle, et mis sa guitare au clou... C'est vous dire...
Mais là, au fin fond de la gargotte du bon dieu, c'était une autre histoire...
- Hé mec, viens vite voir... Y'a Paco qui joue...
Le manouche qui avait l'oreille fine, la tendit ( l'attendit ), fit une prière à la Madone, et soupira un "Et Merde... " qui voulait tout dire...
Olé !
Paco de Lucia.

samedi 10 août 2019

Rire... Rire... Faut rire...

                                      Mais pisser en l'air,  et dire qu'il pleut,

C'est pas drôle du tout...
Proverbe Belge.

vendredi 9 août 2019

solo

Je me souviens encore du générique. Une bande de mômes planqués dans les buissons, armés de sulfateuses, qui s'apprêtent à zigouiller des notables qui partouzent dans une villa. Un acteur beau gosse, plutôt Delon que Bébel, qui se dépatouille avec tout ça... Ca finira mal, on s'en doute. Un film noir comme on disait à l'époque...
Un beau merle grande gueule, qui réalisera des pépites à la va-comme-j'te pousse, mais des pépites quand même... Tous les farceurs du vieux monde se bousculeront pour être sur la péloche. Toutes les ogresses ( et pas des moindres ) montreront un bout de fesse ou de nichon, et nous, les pauvres gens, on rigolera comme des bossus... Comme quand on regardait un dessin de Cabu ou des autres... Qu'on lisait un bouquin de Cavanna ou du fameux Commissaire...
- Mais c'était quand ?
- Je sais plus... Bien avant la mort de Mocky, en tout cas...
Journal Confus.

jeudi 8 août 2019

c'est dit...

- Quand j'enlève mes lunettes, je suis vieux, gros et chauve.
  Quand je mets mes lunettes... Je suis Jack Nicholson...

mercredi 7 août 2019

Les héritiers auront vite fait de torcher le ménage. Je n'ai pas grand chose... Quelques rimes du Moustachu, quelques lignes de Ferdinand et Jacques Tati que j'aime beaucoup... Bon, y'a d'autres trucs encore, mais la liste serait trop longue et n'intéresse personne... Mais c'est pas bézef comme  barda... Ma descendance va pas s'emmerder chez le notaire à savoir qui ramasse les assiettes en porcelaine ou l'horloge comtoise... Les médailles de Grand-père, c'est peau de balle... Vont dépoter le bestiau, le découper en morceaux avant d'aller le faire voir chez les Grecs, puisque y'a que là qu'on voit quelque chose...
La cousine Bette dira que c'est quand même une belle plante, mais comme avec une portée de chats, on va pas s'embarrasser... Le prendrait bien en pension. Qu'il finisse ses vieux jours dans l'entrée avec le porte-parapluies et les factures qu'on ouvre jamais, mais ses cactus, ses palmiers et les cocotiers de l'oncle Archibald ( ramenés en transat des colonies avec son palu ) vont faire la gueule... Les plantes, c'est comme les hommes, ça se chamaille au moindre changement...

mardi 6 août 2019

< Quand l'un de nous deux partira, j'aurai beaucoup de peine... > Il singe Bedos * le Fifi pour montrer qu'il a de la Kulture et de l'humour en rabe. Que c'est une plante joyeuse qui s'en laisse pas conter... Le coquin a raison. Si je connais à peu près la durée de vie d'un être humain ( homme, femme et addition comprise ), celle d'un Ficus : Mystère et boules de pus. Je suis pas jardinier... Plutôt amateur de " salades " je dirais... Les choux et les navets, c'est pas trop mon rayon... Sauf dans le brouet de ma grand-mère, une auvergnate qui faisait la potée comme personne.
Un peu con aussi, l'humoriste en pot. Calcule pas l'avenir si je venais à calancher avant lui. Qui pour s'occuper de ses osselets ? Le dorloter, lui raconter des blagues, et les " Milles et un Buis " quand il s'apprête à pioncer ou que les nouvelles du jour le dépriment. D'ailleurs, depuis J. Chirac et J. Crie, les blagueurs ont disparus. Le cul des vaches et des cathos s'ennuie... Quand aux Une des canards, ça donne envie d'être Martien ou de retourner dans l'utérus maternel... D'attendre peinard la prochaine décennie... On sait jamais.
* Humoriste de gaûche comme on n'en fait plus.

                                                                        ... / ...

lundi 5 août 2019

Tous les ans, le CINQ Août - surtout si la journée tombe un lundi - je sais jamais quoi foutre...
Alors, j'attends avec une certaine impatience le SIX Août.
Parce que,
le SIX Août, j'ai toujours plein de projets...

dimanche 4 août 2019

O. K. CORRAL
- J'ai pas voulu aller trimer
  Chez c'gros ventru, m'faire exploiter,
  J'men suis couru dans l'potager
  Me tremper l'cul dans l'eau glacée.
  Anonyme.
  

samedi 3 août 2019

Chaque matin, le même rituel s'affaire autour des petits croyants de notre chapelle. Le jour à peine levé - c'est pénible le jour qui se lève, ça dérange les noctambules - Fifi frétille des feuilles, allonge son rameau le plus souple, et allume la cafetière. Le vilain râle pire un gilet jaune en fin mois, qu'il bosse en dehors des heures de service, que pour ce qu'il gagne, ferait mieux d'aller faire le zouave sous l'pont de l'Alma ( y'avait longtemps ! ). Nourri, logé, blanchi... Le salopiau ne manque pas d'air me dit le dromadaire qui roule des r et fait le beau sur le petit tableau en sable " Souvenirs du Maroc " que j'ai chiné à la foire aux affaires ou dans la casba de l'Abbé, je sais plus...
Moi, j'ouvre un oeil. L'autre. Quelquefois le troisième ( rarement ) ou le mauvais ( oeil ), plus souvent... Je cherche le point G, et la meilleure façon de mettre en route la manivelle. Je tire des bilans de somnambule : Boudiou ! Quelle nuit... Une vraie bagarre de matous en chaleur... J'ai des épines où vous savez, et l'autre qui gueule " c'est prêt ! ". Je sens l'odeur de la caféine qui couine ( ? ) alors, je sais qu'il est l'heure. Quelle heure il est au fait ?

vendredi 2 août 2019

Faut bien reconnaître que parfois, Fifi est chiant comme un pote de chambrée... Jamais les racines dans le même pot. Toujours à vouloir changer d'horizon... Là, c'est la lumière qu'est trop forte. Ici, c'est le terreau qu'est trop froid, ou pas assez soluble ( refusé ! ). Trop sec ou trop humide... Une feuille qui jaunit sur la branche du haut, et ces mouches qui le prennent pour un crottin de cheval, copulent dans sont feuillage, " que j'ai l'air d'un lupanar " qu'il râle l'ostrogoth.. Moi, ça me fait plutôt rigoler... Vaut mieux ressembler à la chambrée de Madame Claude, qu'aux bonnets de nuit de la manif pour tous... Enfin je trouve... Et pis c'est pas si grave... Les mouches ça tient compagnie au claquos, ça te chatouille le bout du pif pendant la sieste... C'est vivant quoi... D'accord elles ( les mouches ),  chient sur les vitres et les loupiotes, salopent le riz au lait, mais en règle général, sont plutôt cools les diptères de par chez nous... Et si, une vilaine s'avise à chercher des noises, nous faire des misères, paf ! le coup de tapette fatal... C'est de la légitime défense, monsieur le juge... Perso, j'empoigne la serviette, ouvre la fenêtre et hop ! la bestiole se fait la paire... " Y f'rait pas de mal à une mouche ce garçon " disait ma vieille mère. Comme souvent, la daronne avait raison...

jeudi 1 août 2019

Quand les Béberts rentrent de la plage, tous contents de retourner au taf et sur les ronds-points, de retrouver leurs potes de chagrin - passe que ceux du camping, c'était bien, mais c'est pas la même chose... Ca bidouille autour des boules et de l'apéro, mais ça vaut pas une portion de tripes avec Roro  - bref, quand les violons de l'automne se radinent et que t'as plus besoin de mettre le beurre au frigo vu la tempé du gourbi, avec Fifi on espace nos arrosages... Deux par semaine suffisent à nous hydrater la couenne. C'est dommage, on se parle moins... La t'ite radio tousse les conneries de la rentrée, les restrictions d'usage et le nombre de noyés qu'ont bu la tasse. Les mioches retournent  se faire taper sur les doigts et fumer des bédots dans les chiottes du lycée, en se disant qu'un jour ils monteront sur les barricades pour foutre en l'air le vieux monde... Mais ce n'est pas possible maintenant. Faudra attendre le prochain printemps. Avec Fifi, on se demande si on passera l'hiver. Ca suffit à nous occuper les journées de tempête...

 H                                                                                                           U                              ...