Evidemment...

que je ne serai plus de ce monde quand Petit Mowgli sera devenu un homme... Qu'il piochera la terre comme des millions de piocheurs avant lui... Evidemment, que je ne suis qu'un outil qui défouraille à tout va  pour éviter l'obsolescence ( programmée ou non )... Qu'il faut sans cesse écrire, même si l'on a rien à dire... Tendre toujours la feuille, même si on entend plus les cloches... Mais au fond, je sens bien que mon tambour tourne moins vite, le linge sort moins propre. Et à bien y regarder, mes brûleurs chauffent moins vite... Va falloir changer tout ça... Rallumer la chaudière, duriter les durites, nettoyer les tuyaux et la grande échelle ( ? ), pousser fort pour éviter les bouchons, et pourquoi pas, remettre la pendule à l'heure. C'est pas gagné, je vous l'accorde... On est tous dans le goutte à goutte... Même Petit Mowgli sera, un jour, un Vieux Mowgli, assailli par une marmaille de tourments... Des jeunes lupus,et des Marquises tourneront autour de lui, comme vent d'autan, à faire frémir ces vieilles oreilles, et rigoleront de ses airs de chien battu... Il aura beau leur siffloter ce petit air :
< Marquise même si mon visage a quelques traits un peu vieux,
   Souvenez - vous qu'à mon âge  Etc... Etc... >
Rien n'y fera.... Les minots traverseront la rue en riant aux éclats, et lui feront un doigt, qui, quoiqu'on en dise, n'est pas souvent " d'honneur "...

Petit Mowgli a quitté
Shere Khan, et Bagheera,
pour s'en aller dans le Grand Nord. Devenir Petit Lapon.  Avec les chiens, les rennes, et les gloutons.
Petit Mowgli est bienheureux...
Vilhelmina.

Petites fleurs.

On a compté une dizaine de maisons, serrées l'une, l'autre, au fond du ravin, comme les moutons quand ils ont perdu leurs chiens, et leur berger, passque, comme c'est jamais dit dans la fable, le loup les a bouffé tout cru...  En longeant le ruisseau, j'ai pensé un instant au gars de Rimbaud qui pionçait dans un trou de verdure, cette scie que j'ai jamais pu apprendre par coeur, et qui m'a valu bien des déboires avant que je commence à boire... Après, j'ai regardé où je mettais les pieds... C'est que, avant d'arriver à la fontaine, la pente est rude, les racines vicieuses, et les vieux Tartarin  comme nous, n'ont plus le pied très malin ( ? ). Bon, on pouvait prendre la route, mais avouons-le, c'est beaucoup moins drôle...
J'avais une soif de chameau en arrivant dans le patelin, et bien sûr, pas de bistrot... Pas de terrasse ombragée où siroter une t'ite anisette/cacaouette, une chopine de rosé qui délasse les papilles. J'ai voulu téléphoner pour commander une trappiste bien fraîche... Vous le croiriez pas... Ce bled est en zone blanche, au-dessus de tout soupçon... Tu peux laisser tout ton attirail de gougeuliste à l'entrée... Ton aie fone, tu le files au premier clebard qui passe ( y'en a quelques uns qui se baladent, viennent prendre des nouvelles du nouveau monde... ) Tu peux tweet tweet tant que tu veux. Si tu te casses une patte, faudra te traîner jusqu'au téléfon public goguenard, qui te diras que les lignes sont encombrées, et les secours absents pour cause de manif... Après, il faisait beau. J'ai soulagé mes arpions dans l'eau glacée, et Madame Bobineau a dit qu'on vivait une drôle de saison... La coquine avait raison. Il neige à gros bouillons depuis deux jours, et les t'ites fleurs, poussées trop tôt, font la gueule...
Glandeur nature.

Un matin au réveil, Machin s'aperçut qu'il n'allait pas très bien. Ca grognait dans les tubulures, ça coinçait dans les doublures, et une armée de faucilles montait au front pour faire la nique aux marteaux... Il toussait fort, crachait comme cobra, et reniflait des miasmes que pour la bienséance, nous ne décrirons pas ici... Vite, il se rendit là où l'on ne va qu'avec du papier, et, incrédule comme Gudule, constata que le grêle et l'autre faisaient une nouba d'enfer, soufflaient les trompettes d'Aïda, en Mi septième, comme l'intro de " Satisfaction ", ce qui ne le rassura guère sur le choix de sa playliste... Sujet, comme beaucoup, dans cette époque anxiogène, aux friselis du malaise, soumis à la loi des zéros zozos qui foutent la trouille pire la Métamorphose de Franz,  il décida de consulter le marabout qui tenait commerce rue des Monte-en-l'air, là où son pote Momo avait fait un casse qui resterait dans les anales...

La chose ne fût pas simple. Il fallut soudoyer la secrétaire pour obtenir un rendez-vous, forcer quelques vieillards au bord du gouffre qui pionçaient entre deux pages de Gala et Paris-match, bousculer deux siamoises ( pléonasme ? ) et une femme de mauvaise vie,  pour arriver au cabinet du grand homme qui masqué comme Zorro, un thermo dans chaque oreille, suçait des pastilles pour la toux, et avalait à grosses lampées, un élixir de jouvence, jus de crapaud et confiture de fraise des bois... Le pauvre souffrait de paranoïa aïgue, ce qui n'est pas rare, chez les hommes de science, nés sous le signe du Cancer, et patati et pataère...
Il ne fallut que quelques gouttes d'herbe au pendu, quelques impositions des mains, et deux billets de cent euros glissés sous la table ( le bakchich est obligatoire chez les guérisseurs ) pour que le diag du Grand Sorcier tombe : Mon pauvre ami ! Vous avez chopé le Chopinavirus... Et bien sûr, vous avez infecté toutes les mouches de bar du coin... Va falloir éviter les gargottes, les marmottes, et autres estaminets où vous aviez vos habitudes... Vous mettre à l'eau fraîche et au pain sec !
Dépité, Machin retourna s'enfermer dans le gourbi, envisagea un suicide par noyade, et pour couronner le tout, se souvint de quelques vers de Monsieur Georges : Jadis aux enfers, certes, il a souffert Tantale, quand l'eau refuser d'arroser ses amygdales. Etre assoiffé d'eau, c'est triste, mais faut bien dire... Que l'être de vin, c'est encore vingt fois pire...
Le Merle blagueur.

alités...

Sans doute, qu'ouvrant les gazettes, trouverions-nous, ce matin, quelques Ténardiers venus fleurir les faits divers...
Quelques nouveaux-nés en mort clinique...
                                                                    Mais la météo n'est pas bonne,
                                                                    La boulangère de mauvaise humeur...
Ne reste plus qu'un
mélanome mélomane,
qui met l'usine
en sourdine...
comme une fine fée...                                             C'est tout pour aujourd'hui.

Actu...

Voilà le topo... Malone cavale dans les rues d'Harlem, zigouille les méchants, soudoie les indics... Malone est un flic pourri qui dézingue les dealers, chope la came, et la revend en loucedé à Nègreville, ou dans les quartiers que la République a oublié... Quand il a vu le bazar de la réforme des retraites, les gugus qui font la foire dans le pot de chambre de l'assemblée, qui s'amandent comme des écureuils en rut ( ? ) il n'a pas hésité. A sorti son 49/3, quelques affaires foireuses, quelques chantages sur la toile, et hop ! Par ici, la plage et les cocotiers. Qu'importe la manière...Histoires de fesses, détournements de fonds publics, comme ce François F. qui taillait des costards à sa Pénélope ( combien de P... passeraient illico pour de fieffées... ) histoire de retaper l'aile gauche de son manoir... Le bougre va manger ses ourlets et ses boutons de manchettes... Et un paquet d'autres " affaires " qui ronflent sur les zéros, de quoi faire son beurre pendant un moment... Franck ( ouais, il se prénomme Franck... ) a la rage contre tous les cochons des confessionnaux, les mafieux du pain de fesses, et les cols blancs qui siègent à la Mairie... Comme tout le  monde, il rêve d'un bon coup de balai dans les rues, d'un monde blanc et ségrégationniste, comme la Mèche Folle, ce président qui s'épouille avec les démocrates, et le réchauffement climatique... Partout dans le monde, jusque dans la patrie des droits de l'homme,  ça pue le fuel, çà toxique à tout va.... Et ce n'est pas Julien A. qui dira le contraire... Franckie se demande quelquefois, s'il n'est pas devenu un gros con... La vérité ne se trouve pas toujours dans les urnes...
Tu parles d'un merdier ! qu'il se dit l'affreux, en soufflant dans son masque... Pas certain qu'il voit les cocotiers, et les vahinés, avec ce foutu virus qui galope sur toute la planète...
Bonne semaine.

La chasse.

Dans la cuisine, les hommes fument. Autour d'une tasse de café et d'un verre de goutte, ils bougonnent, discutent... Faut-il traverser la sapinière par ce temps de cochon, ou se mettre en poste au bord du champs de la Jeanne ( ? ), là où la harde a ses habitudes... Ils ont laissé leurs fusils et leurs cuissardes dans l'entrée, pendant que la sorcière sort du four une morbiflette à vous chauffer les entrailles, un morceau de gigot froid, et aligne les chopines, au cas où...

Dehors, enfermés dans une cage de Sparta, les chiens enclenchent leurs gps, rameutent tout le patelin en gueulant que faut y aller... Le sang n'attend pas...  Les caniches à pompons, les bassets à rallonge, les " Trente millions d'amis " ne sont pas invités à la noce... Ces bestiaux-là ont les crocs, les poils qui se dressent, et les oreilles tombantes... Des taïauts plein de muscles, de bave, et de mauvaises intentions... Comme leurs tristes cousins de Sologne qui traquent le cerf, rabattent la bête, et dépècent ses entrailles... C'est con les chiens. Ca marche au sifflet, à la trique, à la gamelle... Mais ça pisse aussi sur les tapis des rombières ( libérez les bichons ! ), ça bouffe les pantoufles et, pardonnez-leur, ça chope aux mollets les pandores et les facteurs, histoire de défrayer les chroniques martiennes ( ? ) et de rigoler un bon coup. C'est pour cela qu'on les aime aussi...

A l'instar du vieux Clifford, j'ai vu les clebards installés autour de la table, grignotant des vieux os tous rongés, et des rêves femelles, pendant que les hommes tiraient sur leurs chaînes en gueulant à la mort... C'est con les hommes, ça n'entend jamais la colère qui gronde...

Demain les chiens.

Clifford D. Simak.

Music pope..

- Faut pas s'étonner qu'après une nuit passée à boire de la vodka, au réveil, tu aies les Choeurs de l'Armée Rouge qui défilent dans ta boite...
Kalin, kakalin, kakalin et kalinka...

POMMES DE MAIN
( Le Marais )

Banco !

< Moi,  tous les matins, je prends un petit porto.
- Et moi, je r'garde un petit porno...

< Me faites pas rire ! Vous n'êtes pas l'genre... Je vous vois plutôt à croupeton, à gloutonner vos satanés bouquins... Z'avez la tronche de bouffeur de pages, d'un chiasseux littérophage..

- Ouais !  Vous avez raison ! C'était juste pour la rime...

< Et si je vous dis que tous les matins, je me fais un petit mélo, vous répondez quoi...

- Je vous réponds... Piano, banjo, Rolling Sto et Bob Dylo... Une chanson d'Adamo...
<Ho ! Ho !

- Et si je vous dis fayots et gigot ?
< Plutôt une jolie tête de veau...
- Autour d'un pt'it porto ?
- En matant un porno ?
< En jouant du banjo ?
- Tout. Sauf les infos...
- Banco !
Le Merle Gigolo.

Faut bien reconnaître que quelquefois, toute cette verdure, humide et moussue comme une couche de centenaire, me barbe... Je rêve de ronds-points, de feux tricolores, d'embouteillages sur le périph, de klaxons, et d'autobus avec plein de morts dedans. J'aimerais sentir les fumerolles qui s'échappent des pots des diligences, où les cow-boys enragés font des doigts aux indiens en scoot, et gueulent après cette conne qui déboite sans clignoter... Les piétons qui se bousculent pour échapper aux tire-laines toujours avides d'aie-fones, les clochards qui s'engueulent autour d'une chopine, quelques chinois dignes du Grand Jacques, les sirènes, les pinpons, les giros qui girotent, les livreurs en double file, les " va chier hé connard ! " bref, toute la panoplie du bazar... Tout ce monde sur la piste que les grands fauves prudents, ont délaissé pour s'en aller boire le long des golfes clairs... Je voudrais les terrasses des bistrots qui débordent sur les trottoirs, les loufiats à plateaux, le gilet hargneux, déjà fatigués de prendre leurs jambes à leur cou, les hommes-sandwich, les négresses vertes ( ? ) la foule sur les Champs ou sur la Cinquième où je n'irai jamais...

Et puis, un méchant coup de vent me secoue les osselets...  Pas besoin d'être Jérémie pour d'viner l'sort qui m'est promis ( ? ), je finirai au fond d'une de ces marmites qui bouillonnent, où des pêcheurs silencieux, taquinent des gougeons qui rigolent... C'est toujours mieux que d'être écrabouillé par un taxi qui roule à contre-sens...
Glandeur nature.

Vu d'en haut, les sapins ont l'air tout petits. Des fantassins d'une armée de minus qui dressent leurs pointes acérées comme des aiguilles ( de sapin ! pouf pouf... ) et te font croire, les coquins, que tu pourrais mettre une étoile de noël sur leurs cimes sans trop te casser le bonbon. 

Puis faut se dévisser les mollets sur la vilaine pente de la Roche Blanche, un raidar adoré des vététistes et des joggeurs qui se crèvent les poumons à mettre à jour leur podomètre, et leur palpitant qui, soyons en sûrs, explosera ( le palpitant ), un jour,  l'autre, dans une histoire d'amour mal ficelée. Ca ne sert donc pas à grand-chose d'aller se casser la binette à ch'val à pied ou en voiture sur ce petit chemin qui sent pas la lavande, mais plutôt le jus de sportif, les d'ssous de bras qui puent des pieds, et les barres protéinées, pour finir à pleunicher que L'amour est enfant de bohême, et patati et papatère...

Faut se péter les rotules pour arriver près de l'étang, tourner à gauche devant la maison, là où Gégé ( pas D. l'autre... ) est entré dans l'histoire en faisant une cabriole dans la mare aux canards justement... Les grenouilles se tapèrent sur le ventre en voyant le guignol, de la vase jusqu'au guidon, gueuler " Accident ! Accident ! " De mémoire de batracien, on n'avait jamais vu pareille rigolade... Des poules goguenardes te regardent ramasser tes osselets en faisant leurs emplettes  de vers de terre à tout faire ( ? ), patauger  deux cents mètres dans les bouses de cornus Trumpiens, qui se foutent pas mal de polluer la planète et, comme indiqué sur la pancarte,  entrer dans la sapinière...

Et là, mon colon ( pas le boyau, l'autre... ) c'est toi qui a l'air d'un nain. D'un lilliput ( pas Lili, l'autre... ) chez ces géants débonnaires, qui ne savent même pas, les fragiles, que demain, une bande de malotrus viendra décheniller leurs troncs, pour en faire du papier cul.
La vie des arbres, comme celle des hommes, ne dure qu'un instant. Le " recyclage " s'avère quelquefois malheureux. C'est dommage...
Glandeur nature.

.

Oh cesse de geindre, y'a quand même plus tragique que tes problèmes dans le monde..

- Par exemple quoi ?

Jools...

Comme c'est courant à cette époque, et sous l'influence de Giorgio, qui drive tout ce beau monde, Brian Auger - le pianiste sus-nommé - se trouve une rythmique bien huilée, chope Julie par le colback, et pif, paf, poum,  devient " Brian Auger and the Trinity " pour la postérité, et quelques dollars de plus... Les voilà sur la route... On les entend dans tous les clubs, même parisiens,  où il font un tabac avant de pondre un album et de toucher le jackpot avec une chanson " Season of the Witch " écrite par Donovan, un folkeux anglische, copié-collé par si mal réussi du grand Bob... Vous pouvez ( pour les plus curieux ) voir sa tête d'enfant buté dans Don't Look Back le film sur la tournée du grand frisé sur les terres de la reine-mère... On sent bien qu'il en a gros sur la patate le petit Philip, comme la Madone Baez qui pleurniche dans son coin, parce que ce flandrin de Bobby fait la foire et branche ses rengaines sur dix mille volts. Mais celui-là n'en a fait qu'à sa tête pendant trois décennies, avant d'être élu, excusez du peu,  par le Grand Jury en noeud pap, alors...
Julie, devenue entre temps " Jools  " se paye du bon temps. Comme une pierre qui roule ( ? ) elle visite les Ricains, lorgne sur Aretha ( Save me ) fait la Une de Vogue, empile les hits, et devient une petite reine qui fait baver les gogos qui se trémoussent devant la scène. D'autres qu'elle, la belle Marianne F, la fumeuse Maggie B, même notre franchouillarde Françoise H, font dresser les santiags de tous les béberts de la planète... Il faut le signaler. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si d'un seul coup, et pour des raisons qui ne nous regarde pas, elle quitte le bazar pour devenir Madame Tippett, la femme de Keith donc, un jazzeux des plus respectables... Pour les fouineurs, j'ai dans mes archives un album de Centipède, le groupe de son mari, où elle va officier quelque temps, mais, franchement, c'est une drôle de moutarde... Les maniaques du point sur les i, me soufflent qu'elle poussera encore la chansonnette sur un album de l'aphone Daho en 1989... Bizarre... Bizarre... Vous avez dit Bizarre... On suppose que par la suite, elle tâte encore de la zique, taille ses rosiers, et  la bavette avec Robert Fripp, venu chercher son Keith de mari pour quelques bagatelles avec le King ( Crimson ). Ainsi va la vie,  à la va comme j'te pousse...
Voilà les enfants, j'espère que cette histoire vous aura plu, et que Julie, devenue aujourd'hui une grand-mère ( elle est née en 1947 ) se porte bien, et sourit en voyant sur les écrans toutes ces chanteuses à tètons qui se trémoussent en cadence, ignorantes qu'elles sont, des femelles mastodontes qui ont ouvert la route... Après il y a Janis, mais c'est une autre histoire...
Vous avez quartier libre.
* Tous les acteurs de cette fredaine ( qui ne sont pas une coïncidence ), les références artistiques et musicales sont extraits du livre de Jacques Barsamian et François Jouffa paru en 2005 " L'Histoire du Rock " aux éditions Tallandier. 
Les Vieilles Galettes.
Uncle Meat.

Dites-donc, mes petits amis ! Perdu dans le calendrier de tous ces chevelus, gratteurs de guitares et joueurs de tam-tam, je m'aperçois que cela fait un bail que je n'ai pas rallumé la flamme du Moustachu bien connu < Y'a un mort à la maison, si le coeur vous en dit, venez l'pleurer avec nous sur le coup de midi > Pas désappé la brave Margot ou volé quelques parapluies... Heureusement que le Roi des Cons est encore là pour nous faire sourire... Vous avez vu, dernièrement, il montrait son zizi sur les zéros zozos, et voulait transformer les gares en parcs animaliers... Ah ! le paltoquet ! Vous allez me dire qu'il fait ce qu'il veut de sa teube... D'accord, mais le baudet aurait dû méditer les paroles de l'Ancêtre < Trompettes de la renommée, vous êtes bien mal embouchées > Et oui... Quand on est con, on est con...
Pire, le Vénéré est sorti à croupeton de ma boite à musique, sans doute occupé à ramasser du bois mort avec la femme d'Hector... Le coquin... J'y pense, et ça me rend triste comme un saule...
Tous les carabins, les pandores, les quat'zarts, les ratichons et les deux oncles  m'ont dit de reprendre le traitement vite fait, de peur que les flons flons du  Vieux Léon ne fassent plus danser les filles de joie...
Voilà, c'est fait. Ouf ! 

Giorgo est un manager-né. Propriétaire de boites, découvreur de talents, allumeur de brasiers quoi...  Malin comme une fouine et maquignon dans l'âme, il va prendre en main toute cette génération de chevelus, qui s'usent les dents sur un harmonica et badaboument ( ? ) sur un rythme binaire, essayant ( vainement ? ) de retrouver l'âme de ce bon vieux blues qui mettra sur les fesses ( avec son pote le country-blues, ne l'oublions jamais ! ) ) tous les  vilains moineaux de la décennie...  L'histoire raconte qu'un blondinet viendra un jour le tarabuster pour qu'il programme le nouveau groupe qu'il vient de fonder, un combo appelé " Rolling Stones " qui, nous le verront par la suite,  deviendra quelque peu célèbre lui aussi. 

C'est dans cette furia, que notre petite Julie s'acoquine avec un loustic, musico de jazz, qui a délaissé le piano, laissé pousser ses cheveux,  s'est mis au rythme and blues, et à l'orgue,  après avoir quitté le Steampacket, groupe dans lequel, un certain Rod Stewart a fait ses premières armes avant de défrayer la chronique. On suppose que le gredin avait des vues sur notre Julie, et qu'ayant en outre l'oreille fine, s'aperçut que la donzelle possédait un joli filet de voix, ce qui, vous en conviendrez, ne gâchait rien... Soyons raisonnables tout de même, Julie n'avait rien non plus des aboyeuses magiques, des grandes prêtresses du blues, sur lesquelles il y a tant à dire... Les dures à cuire qui charriaient déjà des pierres, bien avant que notre petite chérie ne s'essaye à la goualante. Ces  pétroleuses qui seront à votre programme l'année prochaine si vous passez cette classe, bande de petits chenapans incultes !
C'est une époque qui foisonne de talents... Les déjà grands-pères  Mayall, Long John Baldry et bien d'autres, sur le pavé depuis longtemps,  embauchent, débauchent, et mettent en selle toute une armada de tueurs ( vous trouverez leurs noms en annexe ) qui flatteront pendant un bail les oreilles de vos grands-parents, ces benêts qui pensaient pouvoir changer le monde avant que Coca-cola et Steve Jobs ne prennent le pouvoir....
                                                                    ... / ...

Juju...

Ah ! Mes bons... Nous voilà revenus dans ces années où la chaudière commence à faire  des étincelles  et à chauffer rudement dans les chaumières - nos Glorieux Garçons ne viennent-ils pas d'inverser la vapeur, d'allumer les braises avec quelques singles ( Love me do ? ) qui mettront le feu partout, jusque sous les robes des minettes en folie ? - Pendant que nos Beatles bien nommés grimpent à l'échelle,  plus vite que Jésus au paradis, nos  Vieux Cailloux qui n'ont pas encore de sympathie pour qui vous savez,  ( sont trop minots pour ça, mais déjà bien indisciplinés au fond de la classe, avec leurs blagues salaces et leurs cheveux crades ) s'activent avec d'autres spadassins, à faire jaillir du fourreau des lames bluesy qui sortiront la tripaille des chanteurs de charme, ou de skiffle, pour conduire les vieux Big Bill, les Fats coquins, et autres Muddy sur les chemins de la gloire. Il  vous faut savoir que notre vieux forban d'aujourd'hui, fut un élève appliqué ( contrairement à vous ! ) et dût ouvrir des yeux comme des soucoupes en entrant dans les studios Chess de Chicago... La bougeotte du grand " Crazy Legs " Chuck, et sa marche du canard firent le reste...
C'est dans ce charivari qui nous rencontrons la t'ite Julie, déjà frisée comme un mouton, jolie brin de fille au demeurant, qui bosse dans les bureaux de tonton Giorgio, et fait la secrétaire pour le fan-club des Yardbirds. N'hésitez pas à prendre des notes sur ces drôles d'oiseaux qui ont tracé la route, TOUT INVENTE disent les spécialistes, et compté dans leurs rangs quelques gâchettes qui seront célèbres dans les westerns à venir... Ils deviendront tous des stars, grimperont  dans les " charts ", ce qui ne leur portera pas forcément bonheur.. Mais passons...
Vous pouvez ranger vos instruments, rallumer vos portables... La suite à demain.
Les Vieilles Galettes.
Uncle Meat.
                                                                        ... / ...

actu...

- On raconte dans les gazettes qu'Howard Hughes avait des sosies pour déjouer les agents du fisc qui lui courraient aux fesses. Je me demande si notre Manu Jupi  n'a pas lui aussi quelques sbires qui lui ressemblent, connaissent ses discours, ses tics, et ses manies, apparaissent à sa place, histoire de semer le trouble dans les médias, et les ministères quand il a un coup de pompe, ou une gastro... On le voit partout... Il est sur tous les fronts... Des réformes qui font renâcler même les godillots de son clan,  à la mer de glace qui prend l'eau, le garçon est partout. Veut tout connaître des pensées du bas peuple, intervenir dans la distribution de brioches ou de pains dans la gueule... Tout juste s'il ne nous tanne pas la couenne avec la reproduction des lapins de garenne ou la pousse des plantes vertes en pot... C'est l'omniscience faîte homme ce gars-là... Je ne vois que deux solutions : soit il est curieux comme une pie, à vouloir chercher la petite bête dans la toison des moutons, toujours à fourrer son nez dans les gamelles à Marinette, soit il veut diriger le troupeau ( Jupi... Jupi... ) tout seul comme un grand...
Faut qu'il se calme not' bon maître ! Lui, qui, il y a peu, était  joli garçon, voilà qu'il est tout fripé, tout malmené de l'intérieur... D'ici qu'il se mette à bafouiller, à tourner la carte, à partir du mauvais pied, y'à pas lerche... Madame Bonineau dit toujours qu'à force de cirer le plancher, il en devient glissant... Elle a raison la bougresse...
- On a demandé à " l'homme le plus fort du monde ", vous savez, les gugus qui tirent des camions, soulèvent des cailloux plus lourds que la dette du pays, comment il faisait, pour être " fort comme un boeuf " sans manger de viande ( il est végé depuis 15 ans ).
Réponse : " T'as déjà vu un boeuf manger du boeuf ? Réplique plutôt pertinente non ?
- Pour finir, me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne Sans Valentin...
Le Merle Kroniqueur.

B. B.

                                                              Bernie Dupontel
                                                              Bernie Bonvoisin
                                                              Bernie Taupin
                                                              Bernie Sanders
                                                              Bernie " Don "
                                                              Balkany ( ? )
                                                         

J'ai acheté quatre cahiers en solde... Quatre cahiers " open flex " 96 pages, grands carreaux Seyes, lignes deux couleurs... Une couleur par matière, et plus besoin de protège-cahier... Elle est pas belle la vie... Manquerait plus que je trouve une démarque sur les stylos Pilot Acroball 10 et je suis paré pour l'éternité...
Mais, voilà que coincé entre un tube de colle Uhu stic, stark&schnell&strong&fast, et une poignée de trombones qui coulissent, l'Acrobat Reader DC fait des siennes, et me renvoie à ce crétin d'Avast antivirus qui ne sert à rien,  puisqu'on sait que le bonhomme planqué derrière l'écran; le big brother d'Orwel ou de Nanard, connaît tout, est capable de vous envoyer un Corona dans les narines, en moins de temps qu'il n'en faut pour mettre sa fiole sur Instagram ou lire un tweet de ce crétin de Mèche Folle...
On vit une drôle d'époque..
Le Merle scribouilleur.

                                                     Il a pleuvu, il a ventu,
                                                     j'suis revenu
                                                     tout trempu,
                                                     tout crottu
                                                     dessous-dessus,
                                                     tant pus.

Remake...*

Bon, je sais, Chef... J'aurais pas dû la secouer la rombière... Mais, comprenez... Je suis pas un perdreau de l'année... Et vous me connaissez, quand on me marche sur les pinceaux, je rue dans les brancards, et retourne la charrette... Y'avait qu'une torgnole qui pouvait la calmer la donzelle. Elle braillait comme un goret, menaçait d'en appeler au maire, au proc, de soudoyer l'archevêque, la sainte trinité et toutes ses ouailles... Tout çà parce que sa joncaille avait disparu. Envolées bagouzes, gourmettes, et camés de sa grand-mère, qui d'après mes sources, avait fricoté, la garce, du marché noir pendant la grande disette, entassé des lingots, et dénoncé des youpins... Avec un pédigré pareil, pouvait toujours faire la maligne, cette sorcière ! Moi, j'vous le dis Chef... Je les connais ces argousins de la haute... Sous leurs grands airs, et leurs cambuses à cent mille boules, valent pas mieux que les miteux des rades pourris que je fréquente les soirs, où, seuls, le grand John et son bignou, Johnny Walker et sa fiole magique, peuvent me sortir de la poisse... J'ai maté le Gang de la Clef à Molette, résolu l'affaire du Collier de la Reine ( justement ! ) et envoyé Pablo Escobar en cabane ! J'ai des états de service impecs ! Je suis pas un blaireau ! J'veux bien porter le chapeau, mais je le mangerai pas...  Alors, pouvez toujours me foutre un rapport aux fesses, je m'en bats le Code Pénal.
Votre dévoué.
* Tiré d'une histoire vraie.
   < Le Fermoir > du 7/02/2020.

Music flop...

Voilà que je me paume encore en sortant de chez Béa. Je sais pourtant bien que tirer la chevillette sur les tapis persans ( faux ), les robes gitanes, et les fleurs en papier, ça me fout le gps en godille. Béa est une vieille hippie qui ,ne jure que par Joni Mitchell, et les groupes de la West Coast... Entre deux tasses de thé, et une fumette à l'eucalyptus, elle vous refait Woodstock en un clin d'oeil, comme si vous y étiez... Carlos et ses tam-tams, Alvin Dix ans aprés* Joe qui nous fait Ringo, la madone Baez, les franges de Tommy, elle vous sort toute la panoplie... Je sais pas pourquoi, elle zappe souvent Jimi... Pourtant... Comme quoi, l'âge n'arrange les affaires de personne, et que les rencontres de seniors usent les cordes des sanglots longs des violons, qu'un poète à deux balles glissa dans la boite à gants dans notre carriole de souvenirs de moineaux... Perso, je suis plutôt Patti que Joni, mais les pétroleuses de cet acabit, ça me va aussi... Surtout si elles fricotent avec Mingus et consorts...

En parlant de cordes, il en tombe pire le déluge, comme quand Noé repêchait le rock and roll, paumé au milieu des flots déchaînés du disco des années de braises, des épinettes des folkeux en peau de mouton, pendant que le Bon Dieu faisait les gros yeux parce qu'Iggy montrait sa biroute, secouant ses Stooges, et oubliait de payer l'addition ( ? ). Le vieux débris ne lâcherait rien, histoire de faire la nique au non moins vieux Mick, un autre grognard célèbre pour ses Nervous Breakdown...

Faut que je fasse gaffe où je mets les pieds, que je suive le chemin qui borde le champs du père Ubu, ( un pèquenot pas commode ) Je sais que la salle polyvalente n'est pas loin. J'aperçois des yeux de hiboux qui clignotent, des girophares qui puent le pandore en goguette, le contrôle de fafs, et le délit de sale gueule, mais impossible de voir plus loin que le bout de mon mégot... 

Faudra bien qu'un jour, je remette ma boussole à l'heure, et m'en aille voir si Ludwig a retrouvé ses oreilles...

Salutations.
*En français dans le texte.

LE MUR DE JACOB

Montée de l'hopîtal ( 6/02/2020 )

Allez, on va se mettre au diapason. Il est trop tôt pour faire une fausse note... On va y aller de notre petit hommage. Rendre à Kirk ce qui est à Douglas. Faut dire que Ned Land porte la marinière ( plutôt sexy ) bien avant que notre Jean-Paul national la réinvente dans les salons de la Fashion Week, et la colle sur des flakons de parfum qui sentent le pipi de chat.. < Un bien beau garçon ! > aurait soupiré le Cpt'ain Nemo en lorgnant le marin...

Le vieux Viking est parti sur les Sentiers de la Gloire.

Le Doc a réglé ses comptes une dernière fois. OK.

Ave Spartacus.

Bien sûr que je possède des cahiers secrets, des journaux éponymes, des petits carnets et des pages cachées, recouverts de peau de hérisson dont les épines se dressent à l'approche d'un étranger, d'un impétrant qui ne connaîtrait pas le mot de passe, et voudrait faire le malin, persuadé, le guignol, qu'il pourrait craquer mon disque dur d'un seul coup de clic... Qu'est-ce que vous croyez ? Que je vous laisserai pousser avec moi une barque de souvenirs sur le Styx, en attendant que ce benêt d'Orphée se retourne, histoire de mater ce qu'il a laissé derrière lui... Que nenni mes bons... Il n'est pas né, celui ou celle, qui trouvera au fond de mes tiroirs la moindre trace, reniflera les fragrances ( refusé ! ) du parfum de mes lettres d'amour, de ruptures... J'ai, cachée, sous mes tapis, planquée dans mes armoires, une foule dont vous ne connaissez pas l'étendue, des chevaux qui galopent par-dessus les croix oubliées dans la grisaille du temps, quand j'écrivais sur mes feuilles blanches et mortes, des mots  pour le faire passer le-----------------------------------------------------------------------------------------
temps.

Voilà ce qui arrive,
quand on ouvre les archives...
Elles empiètent sur le calendrier du présent,
et se foutent pas mal que les mômes aient grandi...
Que le bonhomme ait pris les eaux,
au fond du seau...

L'hiver...

< Il est bien bon votre vin chaud >

Voilà le topo. Un après-midi,  comme l'autre, chez M. Maurice. La salle est petite ( quelques tables seulement ), ambiance bar à vin rustique, fin du XXe avec ses sous-bocks, ses lambris en vieux chêne qui ont sûrement vu l'autre guignol rendre la justice, sa musique irlandaise en sourdine, et le gros poêle à bois vosgien qui vous pollue les bronches depuis qu'on ne peut plus fumer dans les lieux publics.. Avec un fourneau pareil, tu crains pas les virus, je te jure ! Ça s'ébroue, ça discute autour de brunes qui pétillent, de t'its verres de blanc qui sautillent, et pour ne rien gâcher, le tôlier ressemble à un Garçon Boucher* bien connu des promeneurs de la rue des Martyrs et autres fariboles punkies. Il a dépassé le quintal depuis longtemps, secoue des bras en forme d'autobus ( ? ) et ses pognes ont la taille d'un gant de base-ball, ce qui ne l'empêche nullement de se poiler quand Riri la Poisse lui raconte comment il a mis le bazar au dernier Conseil Municipal. On voit sur la terrasse quelques tubards qui se les gèlent un peu, s'activent autour des mégots, comptent les bagnoles, et font des mimiques aux frileuses qui passent, le portable en bandoulière, et l'écharpe au ras du pif...
C'est que - et il faut pas se gourer - malgré la température clémente, les moustiques qui rôdent, les mouches qui se mouchent ( ? ) on est en hiver...
* F. Hadji-Lazaro.
Journal Confus.

L'Equipe.

Je sais. C'est pas joli, joli, de tirer sur une ambulance, surtout quand elle sucre les fraises ( de Wimbledon ) comme la Queen, qu'elle roule à gauche, et chope la tronche de Mister Bean avec son brexit... Déjà que Harry a foutu le camp avec les joyaux de la couronne en faisant un doigt au protocole, que le pays se démantibule entre une panse de brebis et un pudding tout sec, elle avait pas besoin ( la Queen ) de manger son chapeau à cause de ce foutu Quinze qu'est venu se faire cruncher par un rétro-frenchie qui a foutu le bazar pire le corona dans les pétales de la rose. Tu parles d'une tôle ! On n'a vengé Azincourt et Jeanne Darc ( pas Mireille, l'autre, la moins sexy ! ). Ce matin, les gazettes sont plus heureuses que si Manu Jupi avait retiré sa réforme... On se gausse ( refusé ! ) dans les vestiaires... On se voit déjà en haut de l'affiche du petit Charles... Vous savez bien, notre coq a les pieds dans le fumier, mais il est très fier de lui...
N'accablons tout de même pas trop la < perfide Albion >. Z'ont inventé Henri VIII, Charlot, Alfred, Winston, le sacré graal des Monthy, Marie Quant et ses dix centimètres, le T à toute heure, des hordes de chevelus qui ont dévalé sur Picadilly, des footeux qui avaient la classe, et pour terminer quelques petits groupes de zizique qui ont fait une belle carrière...  Des associations de malfaiteurs qui ont fait pousser notre acnée pendant le Swinging London ( ? ) et nous ont laissé de bons souvenirs...Nous ne citerons pas de noms, mais chez nous, comme fanfare, on avait les Frères Jacques ou les Compagnons de la Chanson, vous dire... Y' pas de quoi se moquer...
Bien à vous.

L'Epique.

Bon, récapitulons... Les Ritals se sont encore une fois mangé une calzone fourrée au Poireau ( 42/0 quand même... Même cuite au feu de bois, l'addition reste sur l'estomac... ). Les spécialistes l'avaient prédit, ces Gallois sont plus teigneux qu'un Salvini qui se prend une mandale aux élections...

Mais s'il vous plait, ne chicanons pas trop les héritiers de Dante Alighieri ou du grand Guiseppe. Depuis Ave Jules, z'ont inventé la pizza, la vespa, la strada, la gina, la sophia, l'anita, la pasta, le casa, le nova, le scola... Plein de trucs qui se terminent en a, sauf le parmezan, un fromage qui pue de pieds, l'A.C. Milan, ou Fellini, Pasolini, Comenchini et spaghettis qui font exception à la règle.. Ils nous font bien rigoler aussi avec leur papounet qui se gondole en robe de chambre, et mules à pompons. Alors, n'accablons pas la Squadra Azzura, et reprenons ensemble, une goulée de limoncello, histoire de titiller nos papilles...
De l'autre côté du monde, le quinze du Trèfle a mouillé le maillot pour choper au kilt ces Ecossais, jamais battus... Le Chardon se meurt mais ne se rend pas... aurait dit un grognard soucieux de rentrer dans l'histoire, et de sortir de son château en T ( ? ).
Ne reste plus qu'une devinette : Est-ce que les Rosbifs auront ou non digéré le Brexit ? Est-ce que nos piou-pious remontés par la réforme des retraites vont mettre la pâtée à nos ennemis les plus chères... Nous le saurons dans quelques heures... Allez les petits ! aurait braillé notre Couderc national dans un autre temps, bien avant que nos Italiens chéris fassent partie du Tournoi...

actu...

< On pensait être tranquilles avec le jeu des Guerres Saintes contre les Poussins Jaunes, avec le coffret des séismes et tsunamis, qu'on déclenche d'un coup de patte, avec le questionnaire sur l'avenir de l'humanité et de la cinquième république, mais j't'en fous... Ce petit saligaud n'en fait qu'à sa tête ! Il ne s'amuse même pas avec la boite des Petits Présidents de plomb, tigres de papier ( ? ) offerte dernièrement avec la tronche de Brexit Johnson en puzzle sur le couvercle... Je n'en peux plus de ses conneries !  >

Ainsi pleurnichait la mère Gromaille dans le giron du père Gromaille. C'est vrai que les deux patauds n'avaient pas de chance avec leur loupiot. Non content d'avoir foutu le feu à la moitié de la planète, voilà qu'il balançait des virus qui emmerdouillaient bien les humains du bas.

< Fais-le jouer avec la lune > a suggéré le Père Gromaille...

< Y veut pas ! Y croit qu'il y a des Pierrots qui se planquent sur sa face cachée... >

Grimaille.