jeudi 31 décembre 2020


Allez une dernière salve...
Comme un clap de fin.
Fêtes sauvages, mise en danger de la vie d'autrui...
On fait le ménage. On tire le rideau. La Coméd'ia
est finie, mais le show dure encore.
Paraît qu'à cause du couvre-feu, les feux tricolores
s'emmerdent sur nos avenues...
Ce soir,
Une soupe, et au lit.







mercredi 30 décembre 2020

Les choses de l'esprit

 " Rigodon " est un livre difficile. Le dernier de la trilogie allemande de Ferdinand, Lucette et compagnie... Terminé le jour même de la mort du Baudet de Meudon, le récit de cette danse macabre est plein de mots ( maux ? ), trop quelquefois...  Un verbiage qui gicle comme les shrapnels des grandes pouilleries, et vous donne le vertige...
Pourquoi je vous raconte tout cela, petits lecteurs ? Pour vous convaincre ? Pour faire le malin ? Que nenni mes bons... Simplement aujourd'hui, je me demande si " les choses de l'esprit " chères au vieux François ne nous joueraient pas une mandoline digne d'une tarentelle maligne.
Figurez-vous que l'autre matin, m'en allant chercher mes chopines pour la semaine, et fêter dignement le jour où maman me fit pousser ma première gueulante, ma petite boite à lettres me fait de grands signes, prouvant à la fois qu'un courrier important m'attend, et que les boite à lettres sont capables de se démener au fond d'un couloir même quand le temps ne s'y prête pas...
Un ami, dont je ne citerai le nom que sous la torture ( gardez-moi de mes amis, je me charge de mes ennemis... ). m'envoie une jolie carte postale où l'auteur de " Rigodon " justement, pose avec son clebard, devant une tapisserie pourave... Qu'il en soit remercié ! ( L'ami, pas la tapisserie ! Suivez bon dieu ! ). Le gredin me connaît bien... Même s'il ne partage pas mes langueurs...  Sur la photo, le chien a l'air plus éveillé que le maître ( ce qui est bien souvent le cas dans le monde animal ! ). L.F.Céline en exil 1949 dit la légende. Photographie Pierre Vals. Ainsi le vaurien se laissait tirer le portrait ! J'aurais aimé être présent à ce moment, comme à celui de la remise du prix Nobel à Bobby ( qui tire une gueule tout à fait Célinienne ! ). J'étais à la page 92 de " Rigodon ", histoire de terminer l'année sous de bons auspices... Vous la voyez la moutarde ! la coïncidence ultime qui vous ferait croire aux remèdes du docteur Raoult !
Bref, mes bons, relisez Céline. Si vous avez la chance d'avoir un ami, qui vous a à l'oeil, peut-être vous fera-t-il un cadeau. C'est tout le bien que je vous souhaite...
Journal Confus.

mardi 29 décembre 2020

 Un petit grattage de cornes te fera le plus grand bien, m'a dit l'homme serpent en ajustant ses écailles. il zézayait un peu ( sans doute sa langue fourchue ), et je n'ai émis aucune opinion sur la chair flasque, d'un rose fatigué qui plissait sur tout son corps ( la mue sans doute ? ).
Tu nous arrives barbichu, piaffant, et puant comme jadis dans ta peau d'homme, mais, ici, sache le, nous ne sommes que des personnages qui s'agitent derrière le grand rideau rouge du bestiaire. Ce n'est pas un hasard si tu échoues en bouc, ensaboté de crotte, le poil raide, et les yeux tristes. Le grand trieur connaît son métier, et la barque du père Charon a pris son temps... Je fus moi-même, dans un autre monde, un sérieux prédateur pour mes congénères, enroulant dans mes anneaux toute la misère du monde. Tu n'auras que le choix de la paille, et des amours caprins. Tu défendras le troupeau contre les lupus qui rôdent, et les rats qui grognent, parce pour l'éternité, ce sera ta place.
0n raconte encore aujourd'hui, que Monsieur Seguin en fût tout déconfit..
Autres contes.

lundi 28 décembre 2020


 Voici un machin, qui selon les légendes de nos campagnes aurait traversé la Sibérie, l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Kelsaltan, et le Kukustan... Bref, tous ces bleds perdus où des minus en peaux de bêtes cavalent sur des canassons de poche, en braillant les codes de leurs CB fournis par le chaman du coin...
Il aurait aussi fricoté du côté de Che Monsieur Guevara, subit les quolibets des vigognes, qui sont de sacrées farceuses, participé à la prise de la Pastille dans une république bananière. On l'aurait même aperçu en Kalifornie, baladant une armée de hippies bariolés persuadés ( les hippies ) que le monde ressemblerait bientôt aux rengaines de Bob, un gourou bien connu des fumeurs de ouinjes...
Enfin, c'est ce que prétend le proprio de la carriole... Moi, je veux bien... En cette fin d'année, je suis prêt à gober toutes les fariboles... Vous me diriez que l'on a vu le virus se barrer son baluchon sous le bras, en route pour de nouvelles aventures;  je vous croirais dur comme fer...

dimanche 27 décembre 2020

 Ca me rappelle une bonne blague... Un type va voir son docteur :
- Docteur, je suis désespéré. Je me sens seul, et malheureux. Catastrophé par le monde en charpie, la vilainie des hommes... Aidez-moi...
Le Doc lui répond :
- J'ai le remède qu'il vous faut, pour mettre fin à vos angoisses... Le clown Paillasse est en ville. Allez le voir, il mettra fin à vos soucis... Le bougre vous amusera par quelques facéties, quelques pirouettes, et vous retrouverez le sourire...
- Mais, Docteur... JE SUIS PAILLASSE.
Une bonne blague...
The Watchmen.

samedi 26 décembre 2020

 C'est vers les containers à verres que l'on fait les plus belles rencontres... Il y a les habitués... Ceux qui tous les jours, viennent tirebouchonner des boutanches encore fraîches, comme on va à confesse. Les rubiconds à gros pif, et panse pleine, que l'on devine jamais bien loin du goulot. A chaque cadavre extirpé du cabas, ils poussent un soupir, remplis de gratitude pour ces Mercurey, ces Chablis, ces Rosés de Provence ou ces Grands Crus Alsaciens qui vous mettent la géographie au ras des papilles.. Consommateurs sans modération, ils papotent autour du moloch, trinquent au temps qu'il fait, et à la mère Tapedur qui s'approche comme une chaloupe dans la tempête. On va savoir très vite les derniers potins du patelin, les nouveaux virus qui s'amènent, et si vous insistez, le rapport qualité prix de la vignasse que nous refile en loucedé, le bougnat de la rue de la Soif. On regrette amèrement le temps des consignes... On aurait fait fortune autour du pot...
Ainsi vont, vont, vont les petites chopinettes... Ici, pas de distanciation sociale... Le Marquis qui ne jure que par le Chambertain, copine avec Roro, grand amateur de piquette, celle qui vous racle les tuyaux, et vous fait chanter a capella... Même le Commissaire, et son adjoint ( Turlupin, souvenez-vous ) sont de la partie. Profitent pour faire discrètement quelques contrôles d'ébriété... On ne se refait pas, mais les gredins participent gaiement au grand lancé de canettes dans le déversoir... J'en appelle à Bacchus ! A Bacchus j'en appelle ! fredonne une Epave qui passe par là, et le tour est joué...
Chacun rentre chez soi, biberonner pour une prochaine rencontre, en faisant quelques vers...
Vers le container à verres...
Kroniques à boire.

jeudi 24 décembre 2020

 Lu quelque part, qu'au IV Siècle, un papounet rital, décida que Sol Invictus, la fête qui célébrait la fin du solstice d'hiver, et l'allongement des jours, deviendrait le bulletin de naissance officiel du petit barbichu... Du coup, les rois mages, les tankers chinetoques, l'économie de marché, et Manu Jupi, guéri de la covid, débarquèrent dans la masure du Père Joseph, avec des cadeaux, et des crédits longue durée, pour rendre hommage au marmot, qui gueulait déjà que les marchands du Temple étaient des bons à rien, et que si Marie voulait bien lui tendre un nichon, ça l'arrangerait bien, vu qu'il avait la dalle...
C'est donc sans aigreur aucune, que je souhaite un Joyeux Noël à tous les petits hommes d'en bas, aux bestioles en rut, à celles enfermées dans des cages, aux petits n'enfants qu'ont des mouches au coin des yeux, aux faims de mois difficiles, aux amoureux, à ma boulangère... Je n'oublie pas mes amis, le Dodo, ce piaf disparu, la messe et ses burettes, les grands arbres, et les cailloux, les Rolling Stones toujours sur la brèche, et Tino, qui de l'au-delà nous emmerde toujours avec sa chanson à dormir debout.
Sur ce, je retourne me coucher...
Bien à vous.

mercredi 23 décembre 2020

 La mort de Claude Brasseur m'a fait souvenir de Pierre Brasseur, devenu Frédérick Lemaître, sur le Boulevard du Crime, dans les Enfants du Paradis. Le fils du père, parlant au téléphone sous une pluie battante, plein de respect pour le grand homme,  dans Les Acteurs de Bertrand Blier... Souvenirs, souvenirs...

                                               L'ECRIT / URE

                                               L'ECRIT / VAIN

                                               L'ECRIT / VIN

                                               LES CRIS / DURENT...

                                           

mardi 22 décembre 2020

Le Pacha

 Je connais des proches qui me surnomment " le Vieux "...  Z'ont pas tort... Je suis pas né de la dernière tempête, et pas " sage " pour autant comme celui de la Montagne... Tant qu'ils ne me tapent pas sur l'épaule en m'appelant " Mon pauvre Vieux... " ça me convient...
Je tire même toute honte bue, une certaine satisfaction de cette appellation à la noix. Les jeunots ( qui ne sont plus tout neufs non plus ) Alain, et Jean-Paul, ne surnommaient-ils pas ainsi Monsieur Jean Moncorgé ? Même le rital Lino, et le Gégé de Châteauroux ne faisaient pas les fiers à bras devant lui... Que dire de plus...

dimanche 20 décembre 2020

Les moustiques.

 Bon Dieu ! Ca fait deux heures qu'on poiraute, Mézigue, et tous les chenapans de la contrée, à attendre que le jour se lève... Deux heures sous la lumière électrique des loupiotes du salon, qui se demandent quand tout cela va finir. C'est que les loupiotes ne sont pas les dernières à tailler la bavette, à réclamer des heures sup, quand le tôlier passe des nuits blanches... Et vous le savez, le soleil ça fait chier les gens qui se couchent tard, disait le gars de Monaco qui trimait derrière la The Nana, mais quand il vient à manquer, on s'emmerde grave... Godillot dans un accès de parano dont il est coutumier après la douzième tasse de caoua, a déclaré que plus jamais, on ne verrait le jour... Tout le monde est d'accord. Le bougre est un peu zinzin. D'avoir attendu si longtemps que quelque chose arrive, lui a plombé la calebasse, comme Vladimir et Estragon, les deux pégreleux de Samuel. 
A que c'est pas fini ! enchaîne un chanteur à succès de l'autre monde, en sifflotant " Retiens la nuit ", une rengaine qui vous scie le peu de neurones qui vous reste... Rejoint illico par une armée de chats gris, qui eux sont bien contents, puisque la nuit, tous... Vous connaissez la suite... Bonnet de nuit, propose de retourner se pager, en attendant des jours meilleurs, pendant que les gabelous rallongent le " couvre-feu " histoire de faire chier tout le monde...
J'ai émis l'hypothèse d'une tournée de frites, en guise de prothèse, mais la bande a regimbé que l'huile de friture, le matin, c'était pire que le comptage des macchabées du Covid énoncé par le Sinistre de la Santé...
On a pas fini de bailler aux corneilles avec ce foutu solstice... Vivement le retour des moustiques !
Journal Confus.

samedi 19 décembre 2020


 Verra-t-on le bout du tunnel ? Si

l'on met Grand-mère dans la cuisine à la corvée de peluches...

Si on enferme Grand-père dans le cagibi avec une chopine...

Si on attache les enfants aux radiateurs, et les cousins dans la niche du chien...

Mon amour, toi, et moi, avanceront masqués vers la dinde qui de dépit, nous mettra quelques marrons dans la margoulette...

Nous le ferons, ce sacré réveillon !

Petit patapon !

vendredi 18 décembre 2020

Arrêt-Zizique...

                                                            " Quand j'aurai soixante-dix huit ans,
                                                            j'aimerais être Paul Mc Cartney, avec
                                                            de la musique plein la tête "

Sir Paul Mc Cartney.

Hop ! Hop ! Hop ! Tout le monde sur le pont ! Fini de lambiner ! Finies les pignolades du matin pour savoir qui paie la bûche ! Petit Paul sort un nouvel album ! 
J'en connais qui vont être heureux comme le virus dans les trompes d'Eustache ( Pardon de Manu ! )...

jeudi 17 décembre 2020

 J'en parlais récemment avec un confrère bloggeur, un ami d'avant les meubles Ikéa, et les portables caca-boudin (?)... L'âge des cavernes, quoi... C'est vrai que les morveux qui balancent leurs fioles, les cabrioles de leur matou, ou les restants de bouffe à la cantine sur les zéros zozos, ne fréquentent guère la prose des vieux fourneaux qui racontent leur life, et font des galipettes sur la toile. S'attarder sur un blog n'est jamais qu'une parenthèse, un pantin qu'on agite doucement au milieu des marionnettes du net. C'est la pilule du lendemain qui remet les neurones en place, qui vous fait penser à Fernande, à Félicie, à Lulu ( à Léonore aussi, Sale petit bonhomme ! ) A toutes les pirouettes loupées qui font de vous bossu, et jambe de bois, carton-pâte, et Sancho Panza sous les moulins du temps qui passe.
Ne voyez aucune amertume dans ces propos. Chacun son clapier. Chacun sa petite mare... Y'a d'la place pour tout le monde, et puis, qu'est-ce qu'on a pu rire, et chanter, quand Tonton Nestor, un peu saoul, entamait la Danse des canards aux Noces de Jeannette... Combien de fois avons-nous vibré à l'intro de Get off of my cloud et de bien d'autres bagatelles qui nous mettaient en joie... Les rimes de Bob Nobel, à tout jamais, donnent de la corne dans notre Guernica. Nous pourrions dire,  fiers comme des coqs, " Nous étions là ! " mais ça ne serait que prétention, et calembredaines... Nos aînés avant nous, avaient tracé la route...
Allez, un petit dernier pour la route...


mercredi 16 décembre 2020


 Tambouille 1 à la base.

 Il apparaît certain, qu'Oméga 3 est entrée en éruption, et provoque la fonte de Planta pire celle de la banquise où les nounours vont cul-nus...

Prévenir d'urgence Madame Bobinneau, qu'un coup de spatule énergique faciliterait l'émulsion des lipides,et autre glucides. Un rajout d'Elle§Vire ne serait pas de trop pour lier la sauce.

Avons aperçu M. Cholestérol et sa bande qui rôdaient dans le coin. Les malfrats ont déguerpi à l'arrivée du régime sans gras de M. Desgraisses ( et des pas mûres ) charlatan, et pourfendeur bien connu du grand Monsieur Paul, et de sa cuisine au beurre.
Retour à la base après cuisson.
A vous.


mardi 15 décembre 2020

Arrêt-minute...

 Une question pertinente va se poser à notre flamboyante jeunesse. A nos vingtenaires (?), trentenaires, quarantenaires célibataires, qui manquent d'air... < Qu'est-ce que tu fais après le couvre-feu ? > Les jeunots vont s'organiser des société secrètes, des sabbats à faire danser les petites sorcières en tutu...  Dans les ephads, des centenaires débonnaires vont filer en loucedé  des rencarts à des nonagénaires en jachère... Va y avoir des embouteillages de fauteuils, des perfs en goguette, et des couches-culottes en balade... Ca va être un sacré fourbi... Verra-t-on des armées de calotins, cierges à la main, se glisser incognitos dans les allées du presbytères, voir si l'Abbesse de Pourras, qui fut, qui reste, et restera, a un laissé-passé en règle...
Moi qui suis couche tôt, et bonnet de nuit, je me dis devant ma tisane, qu'heureusement que nos super-markets sont encore bien achalandés... Imaginez qu'à pareille époque, on vienne à manquer de sucre, et de pâtes... Sûr, qu'on croiserait des Martin/Grandgil en cavale, poursuivis par les sbires du Préfet Lallemand...
Ce qui ne manque pas de sel, avouez-le..
Le Merle blagueur.




lundi 14 décembre 2020

 J'ai perdu mes données personnelles... Je ne sais plus où. En traversant la rue ? Dans la queue du super-market, ou dans ma soupe de lentilles ? J'en sais plus rien... En tout cas, c'est pas au sortir du bistrot, parce que vous le savez, en ces temps de " revoyure ", on n'est pas prêts de faire les blaireaux sur les terrasses... Pour être franc, je ne savais pas que j'en avais ( des données )... Depuis le temps que je barbotte dans la mare, avec les canards, je croyais qu'on avait tous les mêmes... Chacun avait bien des montées de fièvre, des chutes de tension, des rêves ou des envies à ne pas mettre dans toutes les mains ( les rêves... Demandez au Pasteur King... ), ça c'est personnel. Tous les tics, les manies, les machins que tu gardes au fond de toi, ça c'est personnel ! Comme quand tu te planques pour pisser, à l'abri des regards, ou que tu te cures le pif pendant la messe... Mais des données ? Qui-y-at-il donc de " personnel " dans des données...
Tu perds tout ! me sermonne Madame Bonbinneau. Mais comme c'est une brave femme, elle rajoute très vite, N'en prend pas ombrage, vu ton âge... Y'a rien de personnel...

dimanche 13 décembre 2020

Song Box

 Signalons à tous les faiseurs de rimes, à tous les ceusses qui ont des hémistiches sous la moustache, qui font couin couin dans la mare des alexandrins, et qui posent leurs pieds en vers dessus la table, que dans l'écrin que nous a laissé Madame A. Sylvestre, il y a quelques pépites...
Le Merle Rimeur.


vendredi 11 décembre 2020

Catherine

 Oui... Bon, et alors... Bien sûr, qu'on est sorti de la bulle. Du cercle magique, où tout à chacun peut meugler, et ronger son frein, avec la bénédiction des saintes huiles de la Kommandantur... C'est incroyable comme ces petits chemins qu'on prenait jadis sans souci, deviennent jeux de piste... L'aventure est au coin du bois...  Va-t-on jouer aux gendarmes et aux voleurs avec les gabelous du Roy ? On a vu les hommes du guet faire des tournantes dans la vallée, et nos " Ausweiss  "tout pourris pleureraient leur misère en cas de contrôle... Mais de contrôle, il n'y en aura guère... Fait trop froid, dans ce trou à rats... Même les clebards restent au chaud dans les cheminées, alors vous pensez, les pandores... Au fond du canyon, tu ne fais pas le malin, petit insecte misérable laminé par un microbe qui fait tousser... Les cailloux millénaires te courbent l'échine, tu as les oreilles qui frisent, et tes arpions rêvent de charentaises... Sommes allé voir l'Homme des Arcs, un barbu blanc comme neige, taillé comme un menhir, qui vous transperce une biche sans états d'âme, et ne rapporte jamais le coeur ( de la biche ) à la vilaine mégère de la fable... Un bel après-midi Sibérien... On a loupé les ours, et les marmottes... Ces bienheureux se foutent pas mal de nos petits soucis d'ici-bas...
Ils pioncent.
Vous pensez que j'exagère... Bien sûr. Ici, pas plus d'ours que de marmottes... Nous ne croisons que quelques écureuils, quelques mulots, ou sur un coup de pot, une harde de sangliers qui ravage le champ du père Latrique... Je vous fais grâce des troupeaux d'éléphants, des libellules, des bestiaux à grosses mandibules... Menteries, et compagnie tout cela ! Comme si je vous disais que je n'ai pas apprécié Catherine Ringer et sa bande de loups, qui sautaient  partout dans le chaudron des Ritas, ou chopé un bouton de fièvre en voyant David Chapman dans un doc à la téloche...
C'était un concert de 2019 ( Catherine, pas John ! ). Un temps qu'on ne s'Imagine même plus...
Portez-vous bien.
Journal Confus.


jeudi 10 décembre 2020

 - Au four et au moulin, on s'est tourné les pouces / Tous les fainéants du coin se la sont coulé douce / Les mangeurs de bitume, les cloches, les croque notes, Ont posé sur l'enclume un marteau sans fausses notes /
 - Les chats de la voisine grimpés sur la gouttière / Ont maté la cuisine, et puis la cuisinière / Qui s'activait dare  dare les mains dans la farine / A rouler des bâtards, des choux, des tartes fines /
 - Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse / Aux comptoirs des bistrots, y'avait quelques apaches / Qui parlaient en loucedé de faire des mauvais coups / De s'en aller braquer des coffiots de bijoux / Y'avait quelques chinois, des copains du père Brel / Des voyous, des malfrats qui s'étaient fait la belle / Jeux de mains,  de vilains, y'avaient des petites fées / Celles qui rendent bredins les bourgeois enfumés /
 - Par l'odeur des cigares, qui regardent trimer / Des milliers de trimards par l'odeur alléchés / Des Havanes à grosses panses qui gardent bonne mine / Regardent à la dépense jusqu'au fond des usines /
Dans ce triste bestiaire, il y avait encore / De très beaux militaires, très fiers dans le décor / Au fond des cimetières, on avait mis les morts / Qui du fond de la terre chantaient " encore ! encore ! encore !" 
 - Au four et au moulin, tous ces morts de misère / Faisaient pas les malins sous les croix des calvaires /
De proverbes, pas besoin, on n'en avait que faire / On savait que demain, il y aurait la guerre /
3 Septembre 1939.

mercredi 9 décembre 2020


 


Les " Particules Elémentaires " ne sont
pas loin de la " Soumission "...

Reste,
" La Possibilité d'une Ile "...

ou, comme diraient nos amis Gustave,
et Benoît :

" Effacer l'historique "...

Avec l'aimable autorisation de Soulaé.
Marianne.

mardi 8 décembre 2020

                                                         IL A OSE LE DIRE...

                                                         La lecture est un plaisir masturbatoire
                                                         qui ne nécessite aucun phantasme, ni
                                                         aucune manipulation.
                                                         Pas même un partenaire ( ou une )
                                                         consentant ( tante ).
                                                            

J.H.

R. A. S.

 

lundi 7 décembre 2020

... / ...

 J'avoue. J'aurais aimé être une chanson de Ray Davies. Lola, par exemple, ou mieux encore, A Well Respected Man, deux petites balades à vous faire dresser les poils... D'autres aussi... Trop nombreuses pour être citées ici. Les mammouths se bousculent au portillon du magasin de porcelaine... Faut pas mettre la barre trop haute... Comment tu veux, petit Serguei, sauter plus haut que Bob, John, Bruce, et les autres... Les autres... Jaloux comme des poux à faire des soubresauts sur les étagères... C'est que l'on parle ici, d'une époque bénie des Dieux... Pendant que Petit Paul posait les fondations, le vilain Mick, et ses acolytes faisaient les zouaves dans le mouchti, salopaient les murs, et troussaient les mini-z'upes de Piccadilly... Les frères Davies étaient de la partie... Jabots en bandoulière, et brushings impecs, n'avaient rien à envier aux autres... Les Ricains entamaient des campagnes qui nous laisseraient sur le flan... Bobby le joueur de flute de Duluth entrainait toute la troupe, Lou le Roseau ( en français dans le texte ) chérissait son Héro, pendant que l'Iguane grimpait partout, à poil dans les travées... Faudrait rien de moins qu'un Angliche pur jus, pour calmer les deux zigotos, de l'autre côté du Mur.... Et ça continue... Le  chef de chantier ne savait plus où donner de la tête. Si Elvis revenait, il pourrait vous raconter...
En ce temps-là, nous courrions sur des boulevards remplis de zinzins décolorés. Aujourd'hui, Y'A PLUS GRAND MONDE...
Si je peux me permettre... Quand les héritiers en tutu poseront la tente devant ces galettes d'un autre temps, qu'ils fassent ce qu'ils veulent... Le premier chiffonnier venu, fera l'affaire... It's All Over now, Baby Blues...
                                                                           FIN.



dimanche 6 décembre 2020

... / ...

 Il n'y a guère qu'avec les " écritures " que je me secoue un peu les plumes. J' m'épouille vite fait... J'enfile les mots comme d'autres les perles, et histoire d'aller plus vite, je rogne la syntaxe, la grammaire, et tout le charabia du dictionnaire ( j'aime aussi les dictionnaires joufflus ).  Je défie les bandes d'arrêt d''urgence, saute entre les clous, comme un impala foldingue qui voit venir les grands fauves. Plusieurs fois, je me suis surpris à ne pas savoir comment m'arrêter... Dérapage incontrôlé, et galipettes pour retomber sur mes pattes... Les plumitifs qui logent chez moi se tapent sur le ventre devant de tels excès... Ils sont quelques uns à avoir pris un viager sur ma pomme... Ma tête mise à prix au plus offrant... Eux stationnent en pères peinards sur des étagères poussiéreuses, bouddhas poussifs qui racontent des histoires, gazettes fragiles, pamphlets incantatoires, feuilles mortes, fiers comme des poux, qui s'étrillent sur mon dos. Je me demande souvent ce qu'il adviendra d'eux quand je serai parti... Finiront sans doute chez un Emmaüs quelconque, entre deux " 45 tours " de Sheila ou Cloclo... Nous n'avons pas de bouquinistes par chez nous... Pas de quais où coule une Seine de chalands... Ces zèbres ne sont ni rares, ni précieux... Risquent pas de finir dans une bibliothèque en chêne massif chez un académicien pompeux, alors pourquoi font-ils les malins ?
Si je peux me permettre... 
J'aimerais bien, qu'après mon départ, on les dépose sur le boulevard. Les pékins choisiraient à leur guise, comme je le fais parfois, quand je ramène un ( une ) inconnu à la maison... Même, si SUR LE BOULEVARD Y'A PAS GRAND MONDE...

                                                               


samedi 5 décembre 2020

                                                                 Y 'A PAS GRAND MONDE 

                                                                  SUR LE BOULEVARD...

Il faut attendre. Parfois longtemps. Ca ne me gène pas, j'adore attendre.. Le temps que je mets pour faire les choses impressionne les fugitifs, les sprinters, et les coureurs de jupons. Je ne peux pas ouvrir un livre " machinalement " ou lire dans les trains, les avions, écroulé au fond d'une limousine conduite par un croque-mort qui avale ( la  limousine ) des kilomètres, en attendant le coup de sifflet final. Je ne feuillette jamais de magazines. Tout va trop vite... Seules les encyclopédies m'intéressent. Les gros pavés qui macèrent devant les cathédrales, et posent pour la postérité... Il faut que je pense les opéras pour apprécier Caruso ou Callas. On me fait des reproches... Ma musique, beaucoup trop lente, mes idées trop longuement mûries... J'ai des souvenirs d'escargots. La bave glougloute doucement, laisse des traces à l'entrée de ma coquille.
Quelquefois, je prends des drogues qui mettent des bolides dans ma tête. Je tourne en boucle sur le circuit d'Indiana, je vrille dans les lacets de Monaco, pour finir dans le silence d'Ayrton Senna... Les pilules Ramones m'agacent les gencives, et, quand lassé de sauter au plafond, rangé des voitures, j' m'attarde un peu sur Yesterday, c'est le vieux Rock and Roll qui m'accuse de traîner en route, ( je laisse le Jazz et la Java au fougueux Nougaro ).  Si vous croisez Petit Paul, saluez-le de ma part...
Il faut attendre. Parfois longtemps. Ca ne me gène pas, j'ai tout mon temps.
Je déambule sur le boulevard. Y'a pas grand monde... 
                                                                                 ... / ...
Journal Confus.


vendredi 4 décembre 2020


 Le Monsieur qui cause dans le poste l'a dit :

Gentle Giant est au rock progressif, ce que Bach est à la musique classique... Hum... Je doute que les amateurs de grandes orgues, de fugues, et autres Variations Goldberg, goûtent les pirouettes musicales de Kerry Minnear, et ses compères.. Mais pourquoi pas après tout ? Les garçons n'étaient pas manchots sur leurs instruments,

et les musicologues ont l'oreille fine, et connaissent la zique sur le bout des touches...

D'ailleurs, perso, je leur fais plus confiance qu'aux épidémiologistes, et faiseurs de vaccins.... C'est vous dire...

Journal Confus.



jeudi 3 décembre 2020

Arrêt-minute...

 Ne riez pas jeunes macronistes ! 1974 fut en France la dernière année où le  budget était à l'équilibre...

Pour le reste, consultez vos livres d'histoire... Si notre Manu national joue du pipeau, celui-ci jouait de l'accordéon, et nous dansions sous les flonflons...



 

mercredi 2 décembre 2020

 La Bobinneau ! Toujours à m'critiquer ! La vieille ronchonne, bougonne, et tirebouchonne (?) comme un chapon qui voit venir le mauvais temps ! Voudrait que je lise les journaux, les gazettes à succès... Que je me colle les feuilles aux infos en boucle... Que j'interpelle le pauvre monde ! Hé ducon, tu vois rien venir ! Tu les sens les désastres prochains ! Savoir ce qu'il advient de la prothèse mammaire, et des orchidées de Miss Blandish... Comment le nouveau Castex va régler son compte au Gégé de l'Intérieur ? Et le fameux vaccin ? Une affaire de pognon, sans doute... Les musulmans qui braillent après quelques dessins, mais pas un mot sur leurs frères Ouïghours, bien aussi croyants qu'eux ( les muslims du vieux Malcom ), tranquillement rayés de la carte par les Chinetoques sous les regards tranquilles des tankers qui transportent les prochaines merdes de Noël... 
La vilaine me montre du doigt quand je tousse un peu fort,  par manque de poésie... L'imaginaire en berne, dans les tours de la Défense... Les mendiants de partout, les bêtes au fond des bois...
J'suis mieux à faire le gandin sur mon lac. Demain, j'y retourne... Je tente un triple axel à réveiller les morts...

mardi 1 décembre 2020

 Je me demande souvent ce que ressent un poisson d'eau douce quand il prend un bain de mer... Et les gouttes de pluie sont-elles bien parallèles, choisissent-elles leur terrain pour s'épancher ? Peut-on voir le fond de la bouteille avant de l'avoir vidée ? Est-ce que l'âme des arbres se consume dans les braises de nos cheminées ? Deviendrais-je un jour, téléphone fixe qui attend patiemment au bout de son fil, plutôt qu'un phone aphone, et rempli de tweets à la gomme ?
Quel simplet celui-là !  bougonne Madame Suzanne, en traversant le salon sur ses chaussons à roulettes... Toujours à voir le monde autrement ! Comme si que on avait pas assez de problèmes comme cà... J'ai des envies de le tremper dans l'huile, de le passer à la casserole... De le faire frire comme une truite... Fera moins le malin le grand fada... Hier, ce benêt prétendait qu'il marchait sur l'eau, comme le Jésus des Evangiles... Tu parles, gros malin, le lac était gelé ! D'ici à ce qu'il se mette à multiplier les pains...

 H                                                                                                           U                              ...