vendredi 31 mars 2023

 Appelez moi Bill. C'est ce que j'ai trouvé de mieux pour voyager... Quand je dis voyager, je ne parle pas de traverser le pays d'est en ouest, ou d'aller me faire bronzer les fesses dans des iles lointaines. Ne comptez pas sur moi pour grimper dans un avion, sur un bateau, enfourcher un vélo, ou une motocyclette.  Je n'ai que deux jambes, une paire de pieds cornus, et des godasses qui dansent devant le buffet, et baillent pire Mézigue devant la chapelle Saint Vit, quand le ratichon fait ses simagrées parce que la Camarde a fait son boulot... Je fais l'impasse sur les chemins de croix, ou de compostelle, les G.R. vingt dieux que c'est pénible... Partir baluchon à l'épaule, l'aventure en bandoulière, ne me concerne pas. Je ne suis pas curieux de la haute montagne, des machu picchu, et autres belvédères qui foutent le vertige. Je ne respire pas mieux au bord de la mer. J'ai bien assez de mes propres moustiques, sans aller chercher la petite bête ailleurs. Les autochtones abrutis de traditions, et de racines, si fiers de leur luzerne, ne m'attirent guère non plus. Mes voisins de palier m'indiffèrent comme les sauts de cabri d'un monde en motion de censure (?).  Je fais dans l'immobile. Je voyage en classe éco dans des tortillards qui ferraillent, et si je change de compartiment, c'est uniquement pour regarder ailleurs... N'allez pas croire pour autant que j'ai une vie de moule sur son rocher ( et d'ailleurs que sait-on de la vie des moules ?), des allures de lamantin qui machouille en attendant le déluge. J'ai des voyages désorganisés dans la caboche, des zoom qui m'envoient aux pâquerettes, et des pâquerettes qui me poussent dans les oreilles. Ca me fait une sacrée sarabande, un drôle de rigodon dirait Ferdinand...
 Appelez moi Bill. Même si l'abus de caramels mous,  une débauche de fausses nouvelles, et la lecture assidue du Vieux Caulfield m'ont fait perdre mon flair, et prendre du poids.
C'est pour cela que dans le landerneau des gens qui craignent la pluie, on me surnomme Gros Bill.
Gros Bill.
 

jeudi 30 mars 2023

 Les mois les plus difficiles étaient ceux où l'hiver refusait de quitter ses positions. Peu enclin à faire des concessions, il menait une guerre de tranchées contre les journées plus ensoleillées, l'ouverture des terrasses, et les pelures qu'on remisait dans l'armoire. Il (l'hiver) reculait petit à petit. Pas décidé à signer une trêve, à quitter ses places fortes, il gardait des nuits froides, et des gelées matinales qui faisaient exploser les bourgeons trop vite éclos. 
 Accablés de privations, les hommes s'emmitouflaient dans l'espoir de matins sans froidure, essuyaient la morve qui coulait de leurs yeux, mouchaient leur pif, victimes des saloperies qui traînaient, entre deux pollens assassins. Les hommes sont des petites choses fragiles. Des éphémères dans la nature chaotique, et leur impudence face aux éléments n'y change rien. Les hommes ont grandi trop vite, sans prendre le temps de la patience des pierres. Ils sont devenus futiles...
 Viendraient ensuite, les mois de grosse chaleur, les mois de sècheresse, et des grands incendies; On s'inquièterait du manque d'eau, en ouvrant les fenêtres la nuit pour trouver un peu de fraîcheur. On craindrait les insectes piqueurs, les orages électriques, et il y aurait bien quelque part, des hurluberlus pour annoncer l'apocalypse... Les hommes aiment à s'inventer des peurs, des dieux qui bafouillent entre le ciel, et l'enfer... Les hommes sont de grands enfants. Etonnez-vous qu'après tout cela, ils aiment se faire la guerre dans la cour de récré, flinguer les merles chanteurs, et les amoureux des vieilles choses, histoire de clôturer le débat... Ils se révèlent pour ce qu'ils sont. Des bestioles cruelles, des péteux qui se rêvent premiers de la classe, le nez posé sur la météo qui reste instable...
Etat des lieux.

mercredi 29 mars 2023


 L'ami Droopy, le plus futé d'entre les futés, l'amoureux des chiffres, des Beatles, et de Mozza Rella la reine du pays transalpin, le défenseur inconditionnel du petit grain de sable qui fait dérailler le monde de Franz, nous l'avait fait remarquer dernièrement.1 2 3 4 5 6 était la combinaison idéale qui marquerait à jamais l'histoire de notre petit charabia. La martingale qui porterait au pinacle, et redonnerait à l'Oteur le peps nécessaire pour batttre le fer, devenu plus froid que la cote de popularité du Président auprès des zigotos qui défilent entre le Panier Fleuri, et les sanisettes de la Cathédrale. 1 2 3 4 5 6, une jolie main dans ce poker menteur...
 Les lecteurs, pourtant aussi rares que la benzine dans nos pompes, plus volatiles, et incertains que les élucubrations de L'Empreinte, voyeurs occasionnels, ou assidus, ont franchi sans coup férir, la jolie formule mathématique sans se soucier le moins du monde du théorème du club Med, de la théorie des cordes, et du nombre de manifestants entre Bastille, et Nation. Aléa jacta est aurait dit Jules Martinez, fervent défenseur des écrivaillons à petit budget, pendant que Kafka préparait sa Métamorphose...
Le Merle moqueur.

mardi 28 mars 2023

Le défi (suite)

 Vous imaginez ( allez, faites un effort !). Trois jours sans pointer le museau dehors. Trois longues journées à tourner bourrique dans des effluves de vieux mègot, et de mauvais vin. Et soudain, pire le singe en sortant de sa cage, l'envie furibarde de se glisser entre deux averses, mouiller sa vieille peau d'amphibien dans les zônes humides du marigot, là où les rombières râlent après ce temps de chien. Réaffirmer fermement devant l'assemblée de mégères, cette conviction que, les clèbards, ne sont pour rien dans le mauvais temps (le pt'it cheval à la rigueur) pas plus que les canards ne sont responsables du grand froid. La question se pose devant de telles affirmations ! Et, plus vicelard qu'un cumulo-nimbus, terminer les aventures du quadrumane de la chanson par la fameuse saillie qui fit rêver tous les puceaux de la contrée : c'est aujourd'hui que je le perds ! Jubilatoire !*
* défi relevé.


lundi 27 mars 2023

 Il pleuvait dru. J'étais trempé, et je me demandais entre trois gouttes, s'il était bien convenable de commencer un texte par Il pleuvait dru. D'autres que moi, plus talentueux, auraient écrit Il pleuvait fort. Quand j'étais minot, après chaque représentation, mon père me traitait de couillon. Souvent ça se terminait par un rire tonitruant (?), ou un formidable coup de pied au cul, c'était selon. Un uppercut qui m'envoyait aux fleurs, et qui, aujourd'hui, le ferait passer (mon père) sous les fourches caudines de la justice.
 J'aimais déjà les mots dans les livres, chez les chanteurs à rimes, et je dégustais des musiques chevelues qui mettaient en rogne la famille hypocrite de Pierrot l'arsouille que j'aimais bien aussi. Je pataugeais dans les robinets qui coulent, les trains qui se croisent, les études pour piano, et les longues jambes de Françoise qui me mettaient (les jambes) en émoi. Hardy ! Hardy ! que je pensais tout bas... Ton tour viendra... Hélas, mes projets tomberaient à l'eau. On raconte dans les milieux bien informés, que des petits britishs qui deviendraient grands, convoitaient aussi les guibolles de la Silphyde...  
J'ai évité une flaque pour sauter dans une autre, maudit ce temps de mécréant, Gene qui chantait (sous la pluie) et me suis juré de ne plus jamais écrire sous les fourches caudines, c'était triste à pleurer.
 L'averse terminée, et le soleil revenu, il était inévitable qu'un matin je glisse jubilatoire dans un prochain blabla. Un vrai défi...
L'écrivaillon.
 

dimanche 26 mars 2023

Actu.

 Perso, le changement d'heure me fait toucher l'une, sans faire bouger l'autre, comme disait l'escroc Chirac - je cite de mémoire, que les pinailleurs de la Ve viennent pas me chercher des poux - Ce gredin qui nous a bien fait marrer pendant qu'il nous enfumait... C'est bien le dernier qui nous ait fait bidonner avec sa tête de veau, sa bière, et le cul des vaches. Naïfs que nous étions, tout le monde avait fini par l'aimer ce grand couillon... Ensuite tout est allé de mal en pis (de vache ?), entre le karcher énervé, les croissants en scooter, et le divin Jupiter, ça pue la fin de banquet, quand les loufiats ramassent les miettes, et le dégueulis laissés dans les gogues de la Répu... C'est vrai que depuis René Coty, avec le temps, on a vu tomber quelques quilles. Mon préféré, restant Valy crâne d'oeuf, qui jouait de l'accordéon chez les gueux, aimait les diam's, et les camions poubelles au petit matin, avec des belles de nuit. La classe... Bon, le petit dernier n'est pas mal non plus, mais il ne nous amuse pas plus que ça...
 Quand vous ouvrez un oeil, j'ai déjà terminé ma journée, et quand je me couche, vous commencez la votre (de journée). Alors, un peu plus, un peu moins de temps à se gratter les arpions, n'empêche pas le réveil des cors (corps). .Le seul regret au demeurant, c'est que ça fait une heure de moins à rêver d'un monde meilleur, ou des frous frous divers, et variés.
 

samedi 25 mars 2023


 Ce maitn, Radio flons flons, entre deux missiles, et trois lacrymos, nous informe de la réédition de l'oeuvre de Monsieur Ray Dévisse (en français dans le texte), et de ce qui reste des Kinks bien nommés... Ca nous change de l'état de catastrophe qui règne sur ce foutu pays, de la trouille imbécile des vieux kroumirs, tous prêts à s'abriter sous un parapluie douteux  à la prochaine... Paraît même qu'un bon nombre de jeunots seraient décidés au nom du changement, à endosser les attributs de l'ordre sans la méthode. Coquin de sort ! me souffle un moustachu habitué à plus de modération. Mais revenons, à nos oignons. Ce brave Ray avec sa voix de canard enrhumé, ses "chansons" souvent au-dessus de la mêlée, ses hits enfilés comme des perles dans les années de braise, a dirigé sa "petite entreprise" d'une main de maître, et mérite bien que l'on s'acoquine encore une fois  avec nos souvenirs de vieux chauffe-eau. Le bougre, aujourd'hui, d'un âge canonique aura fait passer de belles heures à nos éruptions de minots sur le grill. Nous fêterons donc dignement les soixante années de carrière du garçon, en attendant de souffler les bougies du centenaire des fameux Rolling Stones, ces Vieux Cailloux toujours sur la brêche...

vendredi 24 mars 2023

                                                                 L'avantage sur l'ile déserte,
                                                                 c'est que quand le défilé passe,
                                                                 personne ne te gâche
                                                                 la vue.

Radio manif.

jeudi 23 mars 2023

 Tôt le matin, faire mariner une tête d'homme dans une journée de grève nationale frémissant à petit bouillon. Surveiller de près la cuisson. En cas de débordement, les forces de l'ordre sont prêtes à intervenir. Inutile de saler, l'addition s'en chargera quand vous jugerez que la cuisson est à point. Saupoudrez d'une bonne dose de Callas qui relèvera le plat. Les plus démunis remplaceront Maria par un exhauseur de goût quelconque. Un chanteur (euse ) à la noix vendu dans les super markets de la zizique en boite, feront l'affaire. Avant de servir penser à dépieuter les diverses poils dans le pif, ou les oreilles. 
Servir frais, entre Bastille, et Nation, accompagné d'un solide Mort aux vaches ! si bien sûr vous avez un gosier q'une armure d'acier matelasse.
Arrêt minute.

Nécro.


Bobbi Kelly, et Nick Ercoline... Bien sûr que l'info est passée sous les radars ( elle n'a d'ailleurs guère d'importance, au vu du bordel ambiant ), et que les jeunots de zéros zozos ignorent tout de ces gugus. Je n'ose parler ici des vieux cons des neiges d'antan, on m'accuserait d'addiction mal venue... Pourtant quand on y pense (honni soit), on parlait déjà à cette époque (1969) de "changer le monde" parce que le monde, justement, tournait déjà sur trois pattes... Bref, un petit hommage posthume à Bobbi, qui posait enlacée tendrement par son bonhomme de Nick sur la pochette du "Woodstock 1". Ils ont passé toute leur vie ensemble, tout près du champs de luzerne, où, croyait-on à cette époque, l'amour, la musique, et la paix allaient révolutionner la planète. Z'ont fait la nique à Roméo, et Juliette, et en plus, ils auront vu Jimi, et les autres... Nostalgie quand tu nous tiens...

mercredi 22 mars 2023

 Il faut bien que l'on reparle de la manif d'hier, pour rester dans le game comme disent les morpions aujourd'hui. Ils étaient douze d'après les syndicats. Onze d'après la préfecture puisque les deux culs de jattes ne comptaient que pour un, à défiler entre le Panier Fleuri, et la chapelle du St Vit. Un peu plus si l'on comptait les harpies du marché qui s'engeulaient à propos de bottes, et d'oignons. Douze salopards (Robert Aldrich) qui brandissaient des pancartes en rigolant des deux flics qui, d'un pas débonnaire, encadraient le cortège. Ca ressemblait plus à l'association des portos quand elle défile pour la défense de la danse folklorique, ou de la brandade de morue qu'à une quelconque revendication. Cortège bon enfant, et calicots joyeux.  Bébert avait emmené ses petits enfants qui se curaient le nez pendant Bella Ciao, et, Marinette la coquette, lorgnait en loucedé les soldes du magasin de pompes en rêvant que Jean-Luc, son tribun préféré, lui faisait des choses, que même son chef de gare de mari n'imaginait pas...  Les petits enfants de la maternelle en vadrouille, applaudissaient les vieux fourneaux revenchards, un peu inquiets du chambard que leur promettait l'avenir, conscients que le port des couches culottes allait leur coûter un bras dans le futur (?).
 Quand sonnèrent les douze coups de midi, tout ce beau monde s'en alla négocier, en buvant l'apéro. On saucissonna en brocardant Manus, et ses apôtres ( au nombre de douze, hasard du calendrier ), et Judas Lemaire, le sinistre comptable, fut sommé de payer la tournée parce qu'il avait gagné trois sous en votant contre la motion de censure, et la libéralisation des cols roulés. La Madone fit une scène ( cène ) pour défendre son lardon qui, non content de porter la croix du libéralisme, supportait sa Guiguitte, suppôt de Louis Vuitton le XVIe, qui faut-il le rappeler, est un chouette arrondissement aux poubelles propres, et bien élevées... Comme prévu François Grands Oreilles, se lava les mains devant tout ce bazar... Une belle journée finalement, en attendant les prochaines (journées), et une affaire à suivre si on ne manque pas d'essence. 
Le Merle moqueur.

mardi 21 mars 2023


 





Je
suis
tellement
anar
que
je
traverse
dans
les
clous
pour
ne
pas
avoir
affaire
aux
flics.

G.B.
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 

 
 

lundi 20 mars 2023

                                                                La Vénus de Milo
                                                                est-elle Callipyge ?
                                                                La mère Caspienne
                                                                est-elle plus casse-pieds
                                                                que l'océan pas si figue
                                                                que ça ?
                                                                                
Vous avez quatre 
heures...
                                                                


dimanche 19 mars 2023

Actu alité.

 Faut-y vraiment que tu viennes nous les briser un dimanche matin avec des fredaines pareilles ? Réveillés que nous sommes avec une gueule de bois, genre 49/3, loi scélérate, manifs, et inflation qui nous font dégobiller dans le lavabo, et salir les serviettes (?), tu dois être au bout du rouleau à venir nous les gonfler avec un gars disparu des radars depuis Pompidou (rien que le nom m'amuse...). Cet Alexandre Tarta, qui voit Trente six chandelles avant que le peuple foute le feu à la Concorde, envahisse le Château, et coupe quelques têtes, c'est vraiment pas de la tarte. Ca n'intéresse personne... Un gus qui, à l'heure des téloches connectées sur le moindre moustique qui pète, des quéquettes influenceuses qui se promènent sur la toile d'est en ouest, et de Maurice Drucker* qui ne veut pas lâcher la rampe, ressemble plus à Toutentescon, la momie; qu'à la barbiche hanounesque qui ravit tous les loquedus de C8.
" Franchement, avec de telles salades, je suis pas prêt de réouvrir L'Empreinte de Citeaux." comme  disait le chamoine...  Depuis le temps que tu nous rases avec tes âneries, faut te mettre à la page, vieux baudet ! Tes histoires de Vénéré, pouf ! pouf ! Tes vieux cailloux ! Tes points de suspension ! Autant nous donner la météo, tu serviras à quelque chose !
Et ne vient pas me dire, que devant ce "petit écran" en noir, et blanc (on n'y croit pas ! Qu'une telle chose ait pu exister !) quand la Denise faisait la belle devant le beau Serge, c'était du grand art...
- N'empêche... Discorama, on n'en fera plus des comme ça... Mes pantoufles en frémissent encore de plaisir, et petit con de la dernière averse, tu peux toujours tweeter tes conneries, tu ne m'impressionne pas  ! C'est dit.
* Voir Michel.

samedi 18 mars 2023

Toulouse Lautrec.

                                                                    Petit bonhomme
                                                                    énigmatique
                                                                    regarde faire
                                                                    les passants.
                                                                    Les vieilles qui tiennent
                                                                    boutique sur quais de 
                                                                    Seine.
                                                                    Il a oublié de grandir
                                                                    dessous sa canne et son 
                                                                    chapeau. 
                                                                    Mais sur l'affiche il faut le dire
                                                                    ce rapin émerge
                                                                    du lot.
Jean Bombeur.

vendredi 17 mars 2023

 Les voies de l'informatique seraient-elles plus impénétrables que celles du seigneur ? C'est couru mon vieux Boudu ! Le seigneur, c'est assez simple... Le bien, le mal... Toute la sinécure que rabâchent les ratichons de tout poil... Les péchés Céliniens tête de chien, les coups de canifs, toutes les petites saloperies, les vilainies coupables d'un Mauvais sujet repenti, les copines qu'on oublie (?), et paf, t'as droit au poulaillier... Sinon, t'es dans les premiers rangs, au parterre, avec tous les noeuds pap, pour mieux apprécier l'Artiste... Si ce n'est qu'on ne sait pas trop si l'Artiste existe vraiment, personne n'est jamais revenu pour le rappel...
 Je vous comprends chers lecteurs... Je compatis par avance à votre inquiétude, voire à votre frustration de ne pas pouvoir savourer au réveil nos petites bagatelles... Ces fredaines, c'est, pour Mézigue, comme le sucre dans le café du matin, ou la petite goutte qui décoiffe... Moi qui me turlupine dés l'aube, me secoue les poils jusqu'aux orteils, pensez comme ma déconvenue est grande, de ne pouvoir vous contenter en temps, et en heure... Bref, la Soft Machine* est allée chez le (la) machiniste, l'alchimiste des clics, des disques durs, du cloud dans les nuages. En gros, des machins qu'un homme sensé, n'est pas (sensé) connaître. Nous revoilà donc à pied d'oeuvre, à pied bot, ou pied de mouton, nous excusant platement à pied, à cheval, ou en voiture, avec ce bon Noël-Noël, de ces contretemps fâcheux pour une juste réforme des retraites, une répartition équitable des richesses, des robinets qui glougloutent sans 49/3, et des lendemains qui chantent...
Bien à vous.
*Pour les connaisseurs.

mercredi 15 mars 2023

 Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu'on vit dans un monde de zombies entouré de fantômes. Les plus optimistes nous parlent d'apocalypse prochaine, quand les pessimistes ont fermé depuis longtemps les écoutilles, occupés qu'ils sont à courser le temps perdu.  Pour peu que vous ayez une tronche de bouledogue, que vous fassiez les gros yeux en grognant après la hausse des produits frais, le prix des matières premières, et les bourses qui font du yoyo, les zombies vous foutent une paix royale. Ils vaquent (refusé !) à leurs petites affaires, traversent dans les clous, attendent patiemment la prochaine fournée à la boulange. Tout juste s'ils (les zombies) s'énervent un peu devant les ectoplasmes qui font les zouaves à l'Assemblée, émettent quelques réserves sur l'I.A. qui veut les faire tchatcher avec les revenants (deadbots) cette nouvelle arnaque qui rêve d'abandonner le vieux guéridon, qui jadis taillait la bavette avec les esprits... Mais les fantômes, c'est pas pareil... Hormis (quel vilain mot !) les gentils, ceux qui persécutent les fouetteurs de chats, ceux qui font rêver au fond du lit, et vous déçoivent au réveil, ( c'était mon père criant debout... ),* les coquins qui font du gringue à Fantômette, ou font du cinoche en lançant des S.O.S. les autres sont de sacrées saletés qui vous chopent au coin du pucier, vous embrouillent le sommeil, et sans cesse, vous demandent de rendre des comptes. C'est faux de croire qu'ils vous tirent par les pieds en faisant claquer les portes du vieux manoir. Faux de croire qu'un bon exorciste ferait l'affaire pour les chasser d'où ils viennent. Ces petits salopards font la loi dans le bazar de notre passé, et il est bien rare qu'ils vous tirent un sourire au réveil... Résumons cette triste affaire. Il est plus simple, de pioncer avec un (une) zombie, que de se coltiner une armée de j'en foutre qui vous savonne la planche à souvenirs... Vous me direz, le mieux serait de faire le hibou dans des nuits sans sommeil, mais non d'une chouette, quand Morphée vous tend les bras...
* J'en demande pardon par avance...

mardi 14 mars 2023

                                                               L'apparition d'une grande fatigue
                                                               doublée d'un grand mystère sur le
                                                               fonctionnement de la makine
                                                               empêcha l'apparution de nos
                                                               petites bagatelles...

Nous avons longtemps prié,
et tout s'est remis en ordre...
Saint Windows nous aurait-il
exaucé ? On ne sait pas trop...

                                                               

vendredi 10 mars 2023

 C'est quand même incroyable ! Il suffit que l'on tourne le dos un instant, que l'on mette le pied là où il ne faut pas, je veux dire qu'on s'occupe de la "vraie vie", pour que la Camarde, cette fieffée salope, profitant de notre absence, tire à vue sur ses ouailles, toujours en sursis. C'est vrai, que nous sommes tous ses jouets, ses quilles qu'elle choisit, où non, de faire basculer d'un méchant coup de boule.
 Ainsi j'apprends que le petit Marcel a mangé le chapeau de Mireille. J'ai failli avaler de travers ! M'étouffer avec un noyau de cerise d'une tarte pourtant excellente. C'est encore un gentil de l'autre siècle qui met les voiles. Un rigolo qui ressemblait à mon oncle, celui, qui jeunot, était revenu d'Algérie tout cabossé. Ce n'est plus d'actualité me direz vous, mais je vous rappelle, qu'en Amont de la frontière, les putains de drones veillent toujours, et font du dégât... Rappelez vous aussi, que le Vénéré avait "donné" cette chanson à son petit pote qui pataugeait dans sa carrière, ce qui prouve bien, qu'étant non seulement perclus de talent, comme moi de rhumatismes, le bougre était aussi un généreux qui ne  regardait pas à la dépense...
Journal Confus.

mercredi 8 mars 2023

 Gros Bill passe son temps devant les jeux vidéo, et les séries télé. A peine s'il se lève du canapé pour se laver la couenne, faire quelques pas jusqu'à la cuisine pour remplir la cafetière, et ramasser un quignon de pain rassis à tremper dans un café noir comme le temps qui passe. Au plus fort d'une course poursuite avec une créature pixelisée à mort, il a même pissé dans sa boite de soda, c'est vous dire... Gros Bill est le Grand Maître d'une armée de chevaliers errants, chasseurs de dragons, dézingueurs de zombies. Il change d'univers comme vous changez de slip, ou de maitresse,  évite le dentifrice qui donne mauvaise haleine, et les produits d'hygiène bien inutiles quand d'un seul clic, vous pouvez tremper dans une fontaine de jouvence. Bien que l'abus de barres chocolatées, de plats cuisinés par des empoisonneurs patentés, de boissons trop sucrées (d'après les Nimbus de l'académie),  et de mégots rallumés pendant les batailles le privent d'une autonomie guillerette (?) il sait que Lapin Agile le propulse plus vite qu'un pet, pendant qu'il pourchasse des barbus enturbannés dans les ruines de Raqqa... Gros Bill fréquente aussi des réseaux asociaux, des avatars planqués derrière des mots de passe compliqués, des communautés virtuelles, et si vous lui demandez de sortir un peu, si vous lui dites soulève tes cent kilos, fais bouger ta carcasse, avec l'air de celui qui veut rendre service, si vous essayez de le convaincre des bienfaits du thé vert, des lavements au jus d'ail, ou de l'existence de Dieu, si vous insistez pour qu'il sorte de son monde, il vous regardera sûr de ses fesses, et vous posera la question qui tue : Pourquoi faire ?
Gros Bill.


mardi 7 mars 2023


 Pas de réforme des retraites pour les vieux "borderline" du rock. Pas de défilés, pas de syndicats moustachus, ou de grève générale. Le pays peut compter sur eux pour sauver la Reine...
 


lundi 6 mars 2023

                                                                  L'oeil poché,
                                                                  et l'oeuf poché
                                                                  ne font pas bon
                                                                  ménage...
                                                                  Reste l'oeil
                                                                  au beurre noir
                                                                  et l'oeuf miroir,
                                                                  mais c'est une
                                                                  autre histoire.
Pensées
du matin.

dimanche 5 mars 2023

Wink for Droopy.

 < Un samedi soir au bar du Dôme, je rencontre Joan Mitchell, et son mari, en pleine forme en train de mijoter une chasse au sanglier en Sologne pour le lendemain. Je veux aller au cirque avec eux un de ces soirs, peut-être y a-t-il un avenir pour moi... > S. Beckett.
D'après Philippe Lançon.

samedi 4 mars 2023

 Je me suis réveillé tout froissé. Le genre de réveil où tu crois avoir fait la foire avec un humoriste chauffard, ou avoir échappé à la troisième guerre mondiale. Pourtant ni l'un, ni l'autre ne sont ma tasse de T. D'habitude, je suis un type plutôt tranquille qui pionce en père peinard dans des nuits sans histoire, qui flotte en apesanteur pire un bébé baigneur dans la piscine de maman, ou plus prosaïquement (refusé !) comme une olive au fond d'un Martini bien corsé. J'avais les oreilles de Gainsbourg* qui trépignaient d'impatience, me démangeaient furieusement ( signe de beau temps ? ) et quand j'ai voulu mettre fin au supplice avec ma patte arrière, j'ai tout juste réussi à faire un trou de plus dans la couette que Babette m'avait offert à la Saint Valentin. Vous parlez d'un cadeau ! Pourquoi pas un aspirateur à gonzesses (?), une brosse à reluire, ou l'intégrale de Daniel Guichard. Ca m'a fait penser à mon père qui avait aussi un vieux par-dessus râpé, et à des gonzesses mal aspirées, pire ! Mal inspirées ! J'avais les yeux collés au mur comme une affiche électorale, la langue honteuse et ma foi, je n'aurais pu l'a tourner sept fois dans ma bouche pâteuse, ce qui n'arrangeait pas mes affaires. J'espérais seulement qu'un étudiant miteux ne s'en prenne pas à ma liquette, et si vous trouvez que mes allusions à l'Oeuvre du Vénéré deviennent lourdingues, tant pis pour vous, gens de peu de foi ! Finalement, après avoir renversé la loupiote, deux bouquins hors d'usage, un tire-jus en papier, et le cours du temps, j'ai eu comme un Vertige de l'amour. qui m'a foutu la gerbe... J'ai dû rêver trop fort que j'ai pensé. La boucle était bouclée...
* Pépée.
Instant Karma.


vendredi 3 mars 2023

 Le corps sans vie du Chef a été retrouvé dans la fosse de l'orchestre. La Cantatrice chauve a un alibi en béton.  Elle était sans voix ce soir là, occupée à refaire le mouchti de sa datcha, répudiée par la direction du corps de balais, au prétexte futile qu'elle était Russe. Russe, aphone, les mains dans le cambouis, vous avouerez que l'on touche de près l'Opéra Comique, et ce n'est pas Vladimir, ce salopard qui mériterait de finir les deux pieds dans une bassine de ciment, qui dira le contraire...
 Désiré Mineur, le premier violon qui rêvait de prendre la place du Maestro, reste le suspect numéro Un.
 L'enquête est en cours...
Faits d'hiver.

jeudi 2 mars 2023


D'après le gugus qui m'ouvre les oreilles, le matin, celui qui, parfois me fait tousser avec ses fumerolles de premier de la classe qui sait tout, voilà que le Dark Side entre dans l'Histoire, entre Debussy, et Chantal Goya... C'est vrai, qu'un demi siècle, ça fait un bail, et que cette galette à Money est montée aux étoiles, et nous a fait planer sous la boule à facettes...
Je me demande, freluquets que nous étions à cette époque, si nous aussi rêvions de la face obscure de la lune... Est-ce que l'Ami Pierrot nous a prêté sa plume comme dans la comptine pour les mioches ? Rien n'est moins sûr...
P.S : La poussière, et les gratouillis sont d'époque.
Music Box.

mercredi 1 mars 2023

Ronchon.

 Faites pas chier les fumeurs, faites chier les dictateurs ! Faites pas chier les buveurs, faites chier les dictateurs ! Faites pas chier les rondeurs, faites chier tous les menteurs ! Faites pas chier les rêveurs, faites chier les dictateurs ! Faites pas chier les dormeurs, faites chier les mitrailleurs ! A grands coups d'gueule, à grands coups d'coeur, faites chier les dictateurs !

 H                                                                                                           U                              ...