Au milieu de la grisaille, nous sommes tout de même des humoristes qui souvent s'ignorent...

 J'avais déjà pris des fous rires en voyant ces pauvres gens, tête baissée, épaules basses, faire la queue pour se faire vacciner contre on ne sait quel virus, d'autres piaffant d'impatience devant des magazins en faillite, pour des achats compulsifs, et voilà que dernièrement, lorgnant l'écran noir de mes nuits blanches, j'aperçois une bande de clampins alignés comme à la parade, à la queue leu leu, attendant patiemment leur tour pour obtenir des larves de coccinelles, parce que ces machins bouffent les pucerons qui déglinguent leurs rosiers, et leur joie de vivre... Voilà notre Attila du dimanche qui lance ses troupes à l'assaut des myrmidons qui ne comprennent  rien à cette invasion soudaine. Faut dire que les pucerons, sont plutôt cons... D'habitude, c'était un pesticide ordinaire, la poudre magique dans les narines qui vous envoie aux fleurs, et fait déraper votre bagnole dans des brumes incertaines, (je ne cite personne), mais là, se faire boulloter par une chenille, c'est pas chrétien, braille Raymond le morpion...  Limaces, doryphores, courtillières, pucerons, petit patapon, voilà de quoi occuper tout l'été nos petits jardiniers en rogne, pire le Créateur qui se rend compte que ça merdé du côté d'Adam, et d'Eve, et décide que les humains vont se démerder tous seuls.... On ne va pas Paul Emiquer sur l'avenir des pucerons, des femmes afghanes, des gamins soudanais ou ukrainiens, on aurait l'air de quoi au milieu de la pelouse... Ubu n'aurait pas fait mieux...

Arrêt minute.

 Ah mes bons amis ! Il faut l'entendre comme il bat encore le coeur des vieux du marché... A petits coups, je vous l'accorde. Mais quand même, empêtré dans les roulettes des caddies, sous les perruques en peau d'fesses des uns, osant les nuances roses bonbon tirant sur le mauve - la dernière trouvaille d'un merlan psychédélique - sur la mise en plis des Paulettes, il (le palpitant) entame une bourrée d'enfer, à se faire péter les artères, et autres tuyaux qui zigzaguent entre ventricules, et oreillettes, tous très fiers de tenir encore la cadence...

Mais c'est le cousin de Madeleine tu l'as pas reconnu ? Il tenait la mercerie, qu'a été remplacée par un kebab, passeque ces gens-là, y savent y faire pour picorer notre grain ! Y nous bouffent la laine sur le dos, petit à petit... Mettez m'en deux tranches... On va prendre deux barquettes de couscous chez l'arabe, ça nous f'ra l'midi, et ce soir, poisson, et riz, ça t'vas ? La gamine a l'air toute perdue dans son accoutrement gothique. Elle lève les yeux au ciel, invoque en douce Vlad Tepes, qu'il vienne sucer le sang de tous ces débris...

 On sent l'odeur des poulets qui rissolent, on renifle en douce les fraises, on tâte les jambons de la charcutière. Ca baragouine entre deux nems avec la chinetoque, et son mari, un jap tatoué pire un yakusa. Les cgtistes tractent pour le prochain défilé, avec le sourire en forme de faucille, et l'envie d'enflammer tout ce beau monde, mais aucune chance. Nos valeureux vieillards ne sont intéressés que par le cours du poireau, et la note du pharmacien. Chacun y va se son petit commentaire sur le temps, les saisons, et Macron qui ferait bien de la prendre lui, sa retraite... Bon c'est pas le tout, y sonne onze heures, faut rentrer Médor à la niche, y'a des travaux rue de la Pompe, ça nous fait faire un détour. Voilà où il passe notre pognon, dans des ronds-points où y'a même plus de gilets jaunes... J'te jure ! Dracula regarde sa grand-mère, et se dit qu'avec sa tronche cabossée, elle ressemble de plus en plus à Frankenstein.... Roulez petits caddies !

Jeudi 27/04/2023.

La pipelette jurassienne (3).

                                                                Cacochyme

                                                                Culbute

                                                                Croulant

                                                                Pituitaire (?)

                                                                CCCP

                                                                Union des Républiques

                                                                Socialistes Soviétiques.*

 *En français

   dans le texte.

                                                                

 Ecrire sur tout et rien, malgré tout, ce n'est pas rien. Le bon Raymond, déjà cité maintes fois dans nos pages, vous dirait avec le talent qui le caractérise que deux fois rien ce n'est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà s'acheter quelque chose... Non, rien de rien, piaffait une chanteuse à succès, d'il y a longtemps. Et Eugène Voltaire* le roi du picon bière, la vigie du Panier fleuri, le philosophe catastrophe, de rajouter que tous ces petits rien finissent par faire un tout.. Tout cela pour rien, bien entendu...

* Prenon garde à ne pas confondre Eugène, avec François Marie Arouet, dit Voltaire, dont la statue trône à l'entrée du parc, défenseur de la "Main morte", pourfendeur des puissants, et un peu râleur, la faute à ces pigeons mal élevés qui chient partout, en se foutant pas mal de la philo,  du picon bière, et des puissants qui promettent tout, et ne font rien.

La pipelette jurassienne (2)

 L'autre matin, regardant l'arbre minus qui zône sous mon balcon, je me faisais la réflexion - Oui, je ne réflexione que le matin. Le reste de la journée étant consacré à des siestes douillettes, des digestions coquettes (?), et l'observation attentive d'un nombril sournois planqué dans les replis d'une bedaine bien méritée. Il m'arrive aussi,  quand l'ennui me ronge les neurones, de mettre la clef sous la porte, et en souvenir de la vieille Queen que j'aimais bien, de filer à l'anglaise. Bref, je regardais l'arbrisseau, clignant des yeux comme un touriste japonais devant la Joconde, ou les promos de godmichées, et autres babioles exibées dans la vitrine d'un rade à Pigalle, et pensais doctement que ce petit salopiaud avait bien du mérite à pousser au milieu du fouillis des fleurs de pissenlits, des boites de bière, et des vieux tracts de la mairie qui promettait (la mairie) des abris bus tout neufs, et des crèches pour les animaux de compagnie, qui, on le sait, salopent tout l'appartement, pendant que leurs maîtres, pleins de sollicitude bossent comme des ânes pour payer les croquettes, et les nonos en plastoc. Nous parlons ici des canidés/matous/poissons rouges, et canaris, à ne pas confondre avec les moufflets, les miochons, les petites graines d'humain, qui sont parfois bien pénibles aussi et mériteraient un séjour en fourrière, histoire de leur montrer qui est le chef...

Une chose en amenant une autre, j'ai senti des petites feuilles guillerettes me pousser dans les oreilles. L'arbustre, comme moi, avait crevé de soif l'été dernier, perdu ses atours à l'automne (J'avais bien perdu mes illusions, tout est possible), s'était déclaré en mort cérébrale tout au long de l'hiver, et voila que, transfusé de chlorophylle, il fjaisait le beau, prêt à accueillir tous les avatars du printemps en goguette. Prêt aussi à faire la foire avec tous les piafs, et autres bestioles qui me faisaient la misère quand j'ouvrais mes fenêtres, campaient sur mes tapis pire des zadistes, et me piquaient vicieusement la couenne pendant mes nuits de sénateur. Et ça, c'était moins drôle... J'étais jaloux. Le renouveau des saisons ne me concernait guère.  J'avais les racines en carafe, un avenir de Grand chêne, et me dépieutais pire la côte de popularite du président dans les sondages.

J'en aurais bien fait du petit bois de l'arbris-sot, mais je n'ai pas de cheminée... 

 - J'ai pris la formule "Après septante, lâchez moi les basquettes"

   Et toi ?

 - Euh... J'hésite encore entre "Potins, et cancans" ou 

   "Parler pour ne rien dire".

 Caillou et  plumeau.

Connexion particulière. 

Coquins !

   Hier, il a soufflé tellement fort sur le pont, que notre petit souffl'à cul et son fameux soufflet se sont envolés sans avoir le temps de faire courant d'air sous les jupes des demoiselles. Le ciel, et ses sbires avaient décidé d'un commun accord de tremper de pluie les histrions rigolards censés "raviver la cheminée" des donzelles en tutu... N'allez surtout pas croire que ces joyeuses agapes quelque peu paillardes, si l'on apprécie Georges Rabelais, François Brassens, ou Tonton Nestor tristement célèbres, se sont terminées en orgie générale, où des mégères chassaient le pandore à grands coups de mamelles. Il n'y a guère que votre serviteur pour imaginer pareille situation. Ce vieux bougre a l'esprit tordu, et mérite le pilori ! auraient fustigé les Marlènes, Sandrine, et toutes les furies qui nous serinent à cette heure, avec l'éco féminisme, le genre, et toutes les trouvailles de ce XXIe siècle empêtré dans ses "sciences au culte". Vous auriez entendu hululer les censeurs, le doigt toujours levé, la trique de Darmachien sous la main, et le bec bien pendu contre ce vieux débris qui sent le tabac, et les mauvais coups. Il faut bien admettre, qu'aujourd'hui, les femmes ne portent plus beaucoup la jupette, et que le pantalon est roi chez la gente féminine, ce qui ne facilite pas l'usage du soufflet. C'est vieux comme Mes robes ! de telles pratiques, bavasse le Gravos une paluche dans le sous-tif de Berthe... Le slim fait la peau aux bas grésille ! Prenons aussi des pincettes (au risque de passer pour Eric le cafard Zemmourien) en soupirant que les citoyennes, oublieuses des belles dames du temps jadis, n'ont plus qu'un seul but : Porter la culotte. Le défilé se déroula sans encombre, les gens étaient heureux, déguisés en barbe à papa, et les fanfares sonnèrent pire les trompettes de la renommée.

La pipelette jurassienne.

22/04/2023.

                                                

                                                       

                                                       

                                                        

                                                        

                                                                 

l

 

                                                               

 J'ai jamais tué d'chats... On connait la chanson. Pas plus que je n'ai écrasé le moindre hérisson de toute mon existence, pourtant dieu sait (?) que ces bestioles sont bien imprudentes  quand elles traversent en dehors des clous posés sur la chaussée (d'Antin 9e)  par tous les trucs, les machins qui nous font marcher droit, nous les fameux humains qui ne possédons que quatre poils inoffensifs, et trois tifs en bataille pour faire les malins dans les douches.

 Ca nous ramène à l'ami Blaise, qui raconte ce hérisson qui buvait son vin, prenait des cuites, pendant que le pauvre Suisse errant aiguisait sa baïonnette en attendant la prochaine boucherie. L'un prêtait son vin, l'autre ses épines. C'était juste quelques instants de paix.

La main coupée.

et autres textes.

Ronchon...

 Paradigme, et résilience, sont les mots les plus employés (du gaz), par tous les "sachants", les "spécialistes" et autres Nimbus qui blablatent à longueur de temps sur les ondes, entre deux boullies de la "nouvelle chanson française" des pubs pour la bouffe dégueu, ou des nymphettes en tutu qui font des câlins à des bagnoles hors de prix... Foutaise, et cornegidouille ! Tous ces "intervenants" bien propres sur eux, censés avoir tout compris, soucieux d'expliquer aux gueux pourquoi ils sont des gueux, et ne comprennent rien aux diverses conjonctures sociales ou économiques, nous prennent pour des blaireaux ! Du Soudan à l'Oural, des iles Papatou aux confins de la mer Cassepieds, je doute que le monde soit prêt à "changer de paradigme" fusse (?) pour sauver trois marsouins en voie de disparition, ou faire baisser la température de la marmite ! Tout le monde s'en branle, moi le premier, qui mélange les couleurs des poubelles rien que pour faire chier les éboueurs... Quant à la "résilience" mes bons amis, c'est comme pisser dans un violon en espérant qu'il fasse de la musique ! C'est la colère qui prévaut. La mémoire s'écrit à gands coups de baffes dans la mouille, au buzz sur les zéros zozos, ou dans la culotte du Zouave, parce qu'il y avait longtemps que je ne vous en avais pas parlé. Alors, mon pauvre Boris, te voilà bien seul... Vernon Sullivan ( un autre (Boris) s'en irait cracher sur vos tombes ! Quand le p'tit Caporal Manu prétend que les casseroles ne font pas avancer la démocratie, joue au pyromane pour faire cramer les derniers neurones de la Répu, on ne peut guère être "résilient". Faut qu'il fasse gaffe, le gandin, pourrait se prendre une gamelle... Vous trouvez que j'exagère ? Vous avez raison, ce matin, je suis,

ronchon.

P.S Les guillemets sont compris dans l'offre d'achat.

 < Tu m'avais promis...

 > Ouais... Mais tu sais les promesses...

    Et pis, c'est pas si simple, faut pas s'louper...

 < Men fous ! T'as pas de parole ! Ca m'aurait fait plaisir !

 > D'accord, j'vais essayer...

 < Bon... J'attends...

 > Demain peut être...

 > Salaud ! 

 < Promis... Demain, je t'écris

    un dialogue...

 Sortant de l'Opus Déi, la boite de nuit bien connue des teufards en tous genres, sise (?) sur le boulevard des Petits frères, entre le Panier Fleuri, et la boucherie Martau Pères, et fils, Jésus, tendant une dernière coupette, a déclaré aux paparazzis toujours avides de scopp, " Ceci est mon vin, mais n'en n'abusez pas. Avec Mahomet, Vishnou,  Luci, le voisin du d'ssous, et tous les autres enfants d'Marie qui s'prennent pour papa, on veut bien faire des sacrifices, mais ne poussez pas le goupillon trop loin, il pourrait vous en coûter". L'avertissement du barbu a fait un flop dans la populace, pire l'allocution de notre Président, l'autre soir. "On ne peut pas être, et avoir été" a rajouté une mécréante qui tapait sur une casserole devant la cathé, renvoyant dos à dos Jupi, et toute la clique des prétendants au trône. Le bon peuple attendait la prochaine foire d'empoigne, la fête de l'andouille, et un repos bien mérité après tout ces chambardements... Quand ça veut pas, ça veut pas ! a soupiré l'ange Gabi, le roi des sondeurs...

ndlo : J'aime bien écrire en italique. Ca me donne l'impression de pencher du bon côté.

 Voilà que le grand manitou m'informe que ma "déclaration de revenus" est en ligne. Sans déc ! Vous me voyez ravi de tant de sollicitude de la part de votre Seigneurie... Moi, qui parti si loin, et revenu (!) de nulle part, n'imaginait pas qu'il me faille encore déclarer quoi que ce soit... A moins, que vous ne considériez du haut de votre grandeur, que l'état de ma cassette mérite le moindre intérêt. Que  ma pension de cigale qui chante tout l'été devant le buffet, aide à remettre de l'ordre dans la dette publique. Vous allez me dire qu'un sou, est un sou, qu'un pou est un pou (on peut s'amuser un peu, non ?), et que dans cette période de disette, chacun se doit de participer à l'effort national, retrousser ses coudes jusqu'aux manches, et apporter sa part comme ce colibri à la noix qui commence à me chauffer les oreilles, avec sa bienveillance à deux balles...  Bien d'accord avec vous. Prêt à casser mon t'it cochon, à consommer le petit patrimoine de l'Oncle Benjamin. D'un autre côté (lequel ? demandent les tatillons lecteurs) ayant fait tout au long de ma chienne de vie des placements douteux auprès de rombières de qualité, des déclarations osées à des petites bourgeoises faux-cul, vous comprendrez nez en moins, que je ne m'affole pas trop pour soulager mes éconocroques. D'autant, que le prix du vin, celui du tabac, et des affriollants "en cas" ne cesse d'augmenter, pire les bastons dans les manifs. 

 Très honoré aussi d'imaginer que Bernard et Françoise, nos deux milliardaires en tête de gondole, ont reçu, comme moi, le même message... A n'en point douter, leurs "déclarations" pèseront plus que la mienne dans la balance, à moins que nos deux tourtereaux ne trouvent moultes moyens pour échapper à la gabelle. Quand les Rapetous règnent sur les marchés, l'oncle Picsou se régale... Dans ce cas, nous pourrions parler de Concurrence déloyale... Mais ne me faites pas dire tout haut, ce que je pense tout bas.

Bien à vous.

Le Merle moqueur.

 On perd ses repères avec ce brouillard. Nous voilà dans le flou, pire la petite Mary qui dernièrement a sauté dans sa mini z'upe pour s'en aller voir ailleurs. Cela méritait d'être signalé. Le Zwinging London avez-vous dit ? La belle époque...

 D'habitude, je suis pas très regardant avec les "choses de la vie". Je préfère taper la cantante avec Jean-René* à la terrasse du Panier Fleuri, danser le Boléro de Momo sur les tables, ou poser mon joufflu à côté des épines qui piquent (et colégram), en me grattant l'occiput. Savoir si un jour, on sortira le cul des ronces... Je n'ai guère d'avis sur la façon dont chacun mout son grain... J'me suis trop fait rouler dans la farine par des meuniers remplis de certitudes, ou des meunières qui séparaient l'ivraie (l'ivresse) du bon grain en trois coups de cuillière à fesses (?) comme c'est écrit dans les pages du Messager boiteux, l'almanach que tout le monde se doit de lire avant la fin des haricots. Je me dis que tout a une fin. Les cuillières, les fesses, les haricots, et cette pluie qui me pousse aux pires extravagances, quand, privé d'un pt'it coin d'parapluie, je me prends à rêver d'un coin de paradis...

* Voir Jean-Sébastien.

Le Merle radoteur.

 Dotée d'une bonne constitution, j'ai pris conseil auprès des vieux kroumirs censés être sages. Les vieilles badernes m'ont proposé un traitement de choc. Une perfusion vite fait, bien fait, histoire de ne pas trop fâcher les mandarins, et les libéraux qui proposaient de me réformer à grand coups de LBD dans la mouille... Paraît que les soldats de l'An II font dans leur culotte...

La République.

                                                                 On ne sait pas

                                                                 si les photomatons

                                                                 gardent en mémoire

                                                                 la trace des

                                                                 grimaces

                                                                 qui défilent devant

                                                                 leur nombril de

                                                                 verre.

Pensée

du matin.

 - Alors qu'est ce qju'on fait ? Y sont tendus comme des strings, z'attendent qu'on se décide... M'en parle pas, ce matin, j'faisais pisser Riquet, et voilà qu'une horde de scribouillards m'est tombée dessus ! J'ai appelé les gabelous, mais ces cons, étaient en grève ! Tu parles d'un binz ! Moi, j'ai le bignou qui sonne même sous la douche ! Impossible de m'passer le gant là où il faut, jamais tranquille ! Qu'est ce que t'en penses Lolo , C'est toi l'chef après tout ! On se mouille, ou on part en cure ? Moi, j'prendrais une petite coupette... Le p'tit personnel, c'est plus comme avant... Et si on partait en croisière tous ensemble ? Non, ça f'rait mauvais genre... Comptez pas sur moi pour aller faire le souave à la télé, j'm'en bats osselets de toutes ces salades... Moi, j' prendrais bien une petite coupette...

Les sages.

 Le jour qui se lève tôt, ça fait chier les gens qui se couchent tard. C'est Léo la tignasse qui dit cela quelque part dans un texte fort énervé. Léo, ce vieux frère de baston dans les années où la poésie s'écrivait sur les murs. Les slogans fleurissaient dans les pissotières, ancêtres crades des "sanisettes" devenues cliniques, et Jimi inventait la guitare. Léo qui glissait ses mots entre les volutes du rock électrique, et s'arrachait les cheveux dans des rues pavées de bonnes intentions, promettait des Bateau ivre à tous les étages, des Baudelaire en tête de gondole. pendant que Mick, et sa bande salopaient les canapés du vieux monde. C'était Street fighting man, et compagnie... Le jour se levait sur la fameuse pierre qui roule de Bob, et si nous manquions de sommeil, nous avions beaucoup moins froid dans les os...

 Le jour qui se lève tard, ça ennuie les gens qui se lèvent tôt. Il n'y a qu'à voir les quelques loupiotes qui clignotent aux fenêtres voisines. De tristes ampoules sans même un lustre pour les pervertir (?), pendent du plafond pire les vilains de Montfaucon. Les gens ont d'autres priorités, enfin, ceux de mon quartier... On n'a plus guère le loisir de se fabriquer un intérieur "cosy". Au mieux, tu tapes dans Ikéa, au pire chez Emmaüs.  Le "chagrin" des petites gens se résume au bus qui les emmène vers l'usine, au ça va, et toi ? parfums monoprix, et fringues camaïeu... Faut faire le plein avant que ça ferme... On parle de suppressions d'emplois, de restructurations... Alors, le lustre de grand-mère, y'a belle lurette, qui prend la poussière chez "Ma Tante". Si la nuit, tous les chats sont gris, c'est que les gargouilles de la Cathédrale manquent de souffle (?). Le Bon Dieu trime comme un âne pour quelques pièces, quelques congés au bord de la mer, ou un roosbif du dimanche. Vous pouvez rire, charmante Elvire, je ne vous raconte pas Germinal. Aujourd'hui, le malheur est plus pernicieux, les fiers ouvriers se font rares, robotisés qu'ils sont par l'I.A. Le Temps des cerises n'est plus qu'une rengaine sifflotée par des vieux prostatiques... Quelquefois, je grimpe dans ce foutu bus, où l'on attend que le jour se lève, et que les matous gris reprennent des couleurs...

LA ROUILLE

 Et ne me dites pas

 que de mon  balcon...

 

 - Je touche du bois. J'espère que la grimpette ne sera pas trop dure, a dit le petit barbichu en s'essuyant le front avec une couronne d'épines toute neuve.

 N'y voyez pas malice... L'histoire serait belle SI... Et puis, Jean-François Bach* a écrit de jolies cantates...

* Voir Jean-sébastien.

 La Mairie. L'Etat civil. La donzelle mal aimable. Pour une raison trop longue à expliquer, je fourre mon doigt dans "l'administratif ". La question qui tue. Vous z'êtes allé sur le site ? Non, que je réponds. Si je suis ici, c'est pas pour acheter un bout de terrain ! J'ai pas le Net, que je lui dis pour la faire cuire un peu. Du coup, la voilà (la donzelle) qui tourne la carte. Fouille dans ses tiroirs, en soupirant que c'est pas possible un monde pareil. C'est comme si je lui avais mis un vent dans le pif. Il vient de la planète Zombinette ou quoi ce vieux ! Ca prend des plombes avant qu'elle ne retrouve le formulaire. Z'êtes français ? Oui, madame, mâle blanc de souche, croisé avec un chien courant, et une clarinette (?). Tu veux aussi peut-être voir mes fesses ? que je me dis tout bas, parce que je suis mal élevé, farceur, et un tantinet pornographe. Vous remplissez les trois exemplaires au stylo bille noir, puis vous les porterez au bureau 5B, troisième étage, entre le bureau des pleurs, et la salle des mariages. Et j'aurai le droit de péter plus haut que mon cul ? N'y pensez même pas. Une telle demande se fait au cabinet du premier adjoint, et doit être approuvée par le jury des lieux d'aisance...  Finalement, vicelard pire la réforme des retraites, je lui dis " Vous me prenez pour une truite, j'en veux pas de votre papelard !". La voilà toute chamboulée, la rombière. Nervous breakdown, comme on dit dans les milieux autorisés. Ce soir, au diner, elle aura des choses à raconter à sa marmaille...

 Je sors à reculon du bazar, bouscule un coursier Deliveroo qui s'est gouré d'adresse. J'allume un clop. Merde, mon briquet tombe en panne. Sale journée...

Journal confus.

 - D'un coup l'univers s'est mis à chier dans la colle, ce 7 janvier 2015. L'effet de sidération fut un remue ménage dans les esprits, qui ne dura qu'un temps... Tout le monde devint "Charlie" un instant. Pas tous, bien sûr... Mais le chagrin était là. La trouille aussi... Certains restèrent fidèles, d'autres non. C'est comme ça. On peut supposer que ça et là, il y a une avenue Wolinski, un parc Tignious, un boulevard Cabu, ou une école B. Maris... On a bien des salles des fêtes, et des lycées G.Brassens ( Béni soit-il ). Ca met un peu de sucre dans la bouillasse, une tarte dans la mouille de ce pays qui vrille de plus en plus ( consultez les sondages, et voyez vous même ). Je pense aussi à une impasse qui ne la ramènerait pas, planquée pire un truand en cavale, entre les arttères des grands hommes, et ferait sens dans la connerie ambiante : Impasse Macron...

                                                                                     

Charlie.

                                                                                     

Actu.

 C'était il y a longtemps... " A l'automne de ma vie" dirait un poète pouf, pouf, pleunnichard en diable sur ses jeunes années. Et  pourquoi pas au printemps de mes burnes ? rajoute Marlène, la muse insolente dans les pages d'un "magazine de charme". On se demande ce que le grand bridé va penser de tout cela. Notre Manu aura beau faire " des pieds, et des mains " ( voir Dr Olde Gueule du 06/04/2023 ), courbettes, risettes, lever son t'ti doigt en signe de menace, pas sûr que le mandarin se déride.... Le fourbe a plus d'un tour dans son sac de riz, et les roucoulades de Jupi risquent pas de lui faire frétiller le nem...  L'Empire du Milieu préfère se coltiner avec l'oncle Sam, et manigancer des mauvais coups avec les Ruskoffs. Enfin on suppose... On ne sait pas trop... Faut bien aider le t'it Volodymyr, mais faudrait pas que le commerce en souffre...

 N'empêche, on les a oublié ces hivers de neige, où la dinde rissolait en attendant le virus, et les réformes diverses, et variées du coquin, quand papa Noël rentrait bourré de sa tournée, et que le facteur ( bourré aussi ) nous tanait pour ses étrennes avec ses petits chats en boule dans leur panière."C'était le bon temps" dirait ma vieille tante qui 'n'en rate pas une, et préfère les petits chiots rigolos aux matous sur le calendrier.

Bill Graham : Pasteur Evangéliste

Graham Parson : Pote de Keith.

Bill Graham : Producteur San Francisco.

(Filmore/Winterland).

Graham Bell : Inventeur du bignou à fil.

Graham Parker : Musicien rock.

Gros Bill.

  Comme d'habitude, vous allez me trouver chafouin, ronchon, et pinailleur, mais je constate qu'à ce jour, malgré l'avis des Nimbus du climat, qui nous disent qu'à force de tirer sur la nappe, on tous va finir à croupeton, à bouffer du sable radio actif, et des os de mamouths (?), on ne fait pas grand chose pour changer le climat. Notre seule préocupation, serait plutôt de changer de portable... Les plus alarmistes voudraient nous faire changer de paradigme, quand les marchands du temple nous font changer de carriole...  Quand on bouffera des racines, on aura l'air malins avec nos antennes au bout des doigts qui ne serviront plus à rien, et nos guimbardes oubliées sur le bord de La Route... Cà m'fait penser que je n'ai pas trié mes poubelles... Faites ce que je dis, mais pas...

 Vu le desastre annoncé, avec Babette, on ne changera rien. Peut-être le tapis du salon, on verra bien...

                                                                 Si vous passez par

                                                                 Zombie land

                                                                 Arrêtez vous,

                                                                 On mangera 

                                                                 Un morceau.

Pensées du

matin.

                                                                                             

 J'aime être la bonne personne au mauvais endroit

 ou la mauvaise personne au bon endroit.

Andy Warhol.

1936 - 1997.

 Vous z'allez me dire, quoi de plus naturel que de préparer un joli morceau de poiscaille un premier avril... Les vieux caramels mous comme moi, se souviennent des farces, des blagues, et autres bétises qui faisaient tourner bourrique le bon sens, mettaient cul par-dessus tête les donneurs de leçon, jusque dans les médias où Raymond Zitrone* annonçait le rachat de la tour Eiffel par un touriste américain, ou la promesse des politicards d'être sans beurre, et sans reproches... On se racontait des bobards rien que pour le plaisir, la belle époque... Aujourd'hui, le premier avril est un jour comme les autres. Plus de besoin de galéjades à deux balles. Les zéros zozos s'en chargent toute l'année... La terre qui est plate, et le sperme de chameau qui donne bonne mine, plus besoin de poisson... La grande zigouille dans ma tête, m'a plutôt fait penser, devant mon filet de merlan  (association de fariboles douteuses sûrement), à cette Lettre ouverte au colin froid de Jean Edern Hallier, quand il crucifiait Giscard, ou emmerdait Mitterand avec ses pamphlets ravageurs. Ha ! Le joyeux énergumène ! Le vilain pyromane littéraire, le bordeleur (?) de la Rotonde ! Que de bons moments avons nous passé avec ses émissions de télé hautes perchées, sa démesure, et sa mèche folle ! Baroque, déjanté, volontiers pornographe (pour la bonne cause !), mais la plume acérée, ce grand flandrin (?) nous aura fait passer de bonnes lunes. On n'en fait plus des comme ça, je vous jure ! Depuis les frasques du Gorille, et de sa mauvaise réputation, on n'avait pas vu un tel bazar... On vit une triste époque, que je me suis dit, en versant un filet de citron sur ma panure à l'anglaise...Vivement demain...

*Voir Léon.

Journal confus.

 Bon dieu, qu'est-ce qu'on est devenus vilains ! Hier encore, devant nos regards interrogatifs, les miroirs nous disaient - Bon t'es pas la plus belle de la contrée, mais t'as une bonne bouille. Pas une tronche de carreau cassé, comme le pt'it Jules que la nature n'a pas gâté. Pas une gueule d'ange non plus, genre Marilyne sur les calendriers de routiers, mais les routiers, c'est bien connu, c'est pas des prix Nobel non plus (?). Et puis, on savait bien que les poings noirs dans la gueule n'étaient que passagers... Les coups pouvaient pleuvoir, on se déridait vite fait... Un gant de crin, ou une douche froide suffisaient à nous remettre en selle. Fallait pas nous en promettre des Carabosses, on n'y pensait même pas... 

 La boule a tourné trop vite, et les paillettes se sont barrées. Il faut laisser du temps au temps, disait le vieux Sphinx... Et ben non, mon colon ! La courante est arrivée trop vite ! ( Quel humour à la noix, s'écrie l'assemblée devant les sanisettes ! ). Aujourd'hui, les glaces nous tordent le pif, et les bretelles explosent sous une telle paillasse ! Fripés pire les gugus de Francis Bacon, qu'était pas un gars sympathique ! Faut pas s'étonner si Marquise fait la nique au vieux Corneille. C'est qu'il est devenu trop vilain, bon dieu !

Etat des lieux.