dimanche 30 juin 2013

MAREE BASSE


Ouais, moi j'aime bien tous les noms en L ou en Ailes...
Varicelle, Péronnelle, Etincelle, Arc en Ciel ou Pimprenelle...
Chacun son truc... Et aussi les Ouches...
Et les Souches, Couches, Mouches, Bouches et autres Cartouches...
Le Grand Maître qui nous a appris les Morbleus, Ventrebleus,
Sacrebleus et autres cornegidouilles...  Bon, ok... Là on est à genoux
devant le Bon Dieu... Les " Saintes Ecritures " prennent tout leur sens...
Et ne me dites pas que ça ne vaut pas toutes les Pètasses, Radasses, Grognasses
et autres Connasses...
Vous pouvez consulter ( Si vous voulez ) ce texte de Leprest " Tout c'qu'est dégueulasse "
sûr que vous aurez la tête dans la sciure...
J'aime aussi les fôtes d'orthographes... Les trucs qui te changent la phrase, qui foutent un
bazar ( de l'Hotel de Ville ) dans la Sainte-Axe..
Si tu écris " Elle était SI PRÈS de moi " ou " Elle était CYPRÈS de moi " ça te fait tourner
bourrique non ?
Ou encore " La maison posée sur un PITON rocheux " ou " La maison posée sur un
PYTHON rocheux " ça te fait pas tordre les boyaux ?
Moi, ça me fait MAREE... ( Basse ).

samedi 29 juin 2013

MISS METEO

- On prévoit du Gros Temps sur la Contrée....
- Prévoyez les bottes, les cirés, les épuisettes, lampes-torches et gilets de sauvetage
  si vous allez acheter votre baguette... On né ( quelque part ) jamais trop prudent...

vendredi 28 juin 2013

CHRONIQUE

DES CHIENS ECRASES.

" Galipette
   et Pirouette
   sont dans un bateau,
   Pirouette tombe à l'eau... Qu'est-ce qui reste ? "
   Et bien Mazette !
   Un encart dans la Gazette...

jeudi 27 juin 2013

VEILLEE DES CHAUMIERES

Non d'un petit bonhomme en mousse ! Quelle ne fût pas ma surprise ce matin, ouvrant la boite de Pandore avec la dextérité qui me caractérise de constater que ma messagerie était plus vierge que la Sainte Bien Nommée... Ben crotte ( pour ne pas dire merde ) pensais-je dans mon entresole ( meunière ) ! Pas la moindre proposition en cette période de soldes... On m'aurait oublié ? La NSA aurait-elle posé sa grosse patte sur la petite place que j'occupe dans l'universalité du commerce mondialisé... M'aurait-on ( A l'huile ) censuré, rayé de la carte comme un moine tibétain... J'admets, je suis pas le number one du consommateur. Je fais chauffer la carte bleue que chez René le gérant du " Gai Pressoir " qu'a un pt'it beaujolpif que vous m'en direz des nouvelles et chez Bébert qu'a des entrecôtes de première... Mais me laisser comme un caramel mou dans une dent creuse avouez ! Y'a de quoi se poser des questions !
J'étais pas en manque remarquez ! D'habitude, on me propose la meilleure solution pour me noyer dans un verre d'eau sans me mouiller la tignasse ou de tirer le diable par la queue sans passer par la case " prison"... Voyez ça porte pas à conséquence... Y'a pas le feu au lac dit-on à Genève en comptant les lingots... ( J'ai plein d'autres banalités de ce style en magasin, si vous êtes intéressés contacter Fifreline au 40-12 : Première demi-heure gratuite, les autres aussi... ).
Débordant d'énergie comme le Gave de Pau quand il mouille les patounes des pèlerins ( Et Dieu dans tout ça ? ), je renouvelle l'opération et constate soulagé, comme les pèlerins quand le Gave de Pau regagne son plumard, que Vincent Pourcent me fait une réduc pour mon prochain voyage à Dysneyland avec un tarif spécial pour tirer la queue du Mickey... 
Ouf ! J'existe !
J'aurais pu vous raconter l'histoire de Steve Biko, un pt'it gars qu'a cassé sa pipe dans les geôles d'Afrique du Sud plus vite que Vieux Nelson ( Voir P. Gabriel ) dans des conditions non élucidées, comme disait l'adjudant-chef Cabochard parlant du vol des poules au Marcel ( des relevés d'adn sont en cours sur les plumes trouvées sur le lieu du crime ) mais ça intéresse qui... Je vous le demande...
J'ai quand même pris un abonnement à " La Veillée des Chaumières ". J'avais 50 %...

mercredi 26 juin 2013

OH ! TEMPS...

" This machine kills fascits not " ( Voir qui vous savez ) mais participe allègrement à
la sieste du jour... Bien méritée; agréable et réparatrice, elle soulagera tous vos maux
de dents, de tête ou croisés...
Comme notre ami " Le Missionnaire " vous adopterez une position horizontale et penserez
à l'unisson avec notre Alphonse national " Oh ! Temps suspend ton vol ! ".

lundi 24 juin 2013

INVICTUS

Est-ce que le Voisin du Dessus va faire une place de choix à Nelson Mandela ? Pour peu qu'il décide de quelque chose, qu'il n'ait pas élu domicile que dans la culotte de Barjot et des autres sonneurs de cloches... Il a dû prévenir le concierge de réserver un pt'it bout de pelouse dans le carré Vip des politicards et autres hommes d'état, entre Vieux Grand Charles et Vieux Winston peut-être ou Vieux Mao... Quoique celui-là doive plutôt touiller la gamelle au sous-sol avec Vieux Staline et autres pourfendeurs de barbaque en gros... On sait pas trop... Le service d'étage est toujours discret vous avez remarqué ? On suppose que les maccabs de moindre importance doivent grouiller dans des champs de navet entassés comme nous dans nos boîtes de sardines, ou qu'ils traînent dans des galeries marchandes rêvant du temps béni où il ronflaient devant la téloche... Mais quand tu reçois un de ceusses qu'ont changé la face du pôvre monde, quand s'amène un Vieux Mozart, une Vieille Emmanuelle ( non pas Sylvia bande de voyeurs ! ) ça doit faire du grabuge à la Réception non ? Les loufiats du Ciel doivent repasser les aubes, lustrer les plumes et astiquer les auréoles ( enfin ceux qui en ont, passe qu'une auréole c'est pas comme la casquette à Mimile... Ca se mérite... )  quand ils reçoivent un croquant de cet accabit.. J'suis pas sûr qu'ils organisent pas une petite sauterie avec fanfare et pt'its fours, qu'ils ratissent pas comme il faut le champ d'osselets...
Moi qui ait encore les pieds dans les marguerites et le joufflu sur le canapé,  j'ai regardé hier les Boks mettrent une pâtée aux Samoas et ça m'a rappelé un doc où Jonah Lomu parlait de sa rencontre avec Mandela en 95 quand il réconciliait l'Afrique du Sud autour d'un match où les Blacks allaient brouter le gazon ce qui, et  le XV de France ne me contredira pas n'est pas une mince affaire...



dimanche 23 juin 2013

FABULETTE

C'est un type qui, dans un vide-grenier achète une cage à oiseaux en provenance
d'Inde et qu'il paie en "roupie de sansonnet"...
C'est tout pour aujourd'hui et c'est déjà pas mal...

vendredi 21 juin 2013

RELACHE

Aujourd'hui, c'est relâche...
On ferme la porte, on tire les rideaux, on arrête la musique et on range les assiettes...
Aujourd'hui c'est relâche...
Pas besoin de faire le culbuto autour du nid... 
On décompresse, on débranche, on désactive et on ouvre pas le courrier....
On va faire des carrés qui tournent en rond et se gratter là où c'est bon...
S'abonner aux Absents et ne plus habiter à l'Adresse Indiquée...
Aujourd'hui c'est relâche...
On défait ses lacets et on regarde la Lune...
On lâche du lest, on se détend, on se décontracte... On se décompacte...
Aujourd'hui c'est relâche....
Depuis le temps qu'on rabâche...

jeudi 20 juin 2013

mercredi 19 juin 2013

HISTOIRE COURTE

Docteur ! Docteur !
Mon frère est devenu fou...
Il se prend pour une poule et a transformé
Son appart en poulailler...
Il chie partout et bouffe des vers de terre...
Hum ! Hum !
Voilà un cas critique... Faut qu'il consulte...
Faites le hospitaliser...
Ouais ! D'accord !
Mais je profiterai plus des oeufs....

ERRATUM

J'apprends de sources bien informées, qu'il serait bon que je cesse de débagouler des inepties et autres bagatelles ( pour un massacre ) qui pollueraient la bienséance et le sens critique de mes lecteurs adorés..., Que le bon goût et le sérieux sont l'essence même d'un blog qui se respecte et que j'ai plus l'âge de jouer aux billes dans la cour de récré ou de rêver au cricri des filles... On m'informe également des risques encourus par la pratique répétée de telles balivernes... Karambolage ( voir Arte ) dans la soupière, surchauffe des soupapes, perte du sens commun, explosion de cellules, addiction à l' Azertyuiop qui entraîne un urticaire géant et une fuite de cervelle que même mon plombier qu'a pourtant un beau sourire, ne pourrait colmater...
Rassurez-vous mes bons, je garde toujours un oeil sur mes stocks-options, une main sur ma braguette et sur le temps qu'il fera demain...
Vous dire si je suis sérieux...

mardi 18 juin 2013

MERCI RAYMOND !

Z'avez vu ? Entendu ? Reçu ? Allons me dites pas que vous êtes pas au courant ! Ça a défrayé la chronique, explosé les taux d'audience, alimenté les ragots et envahit nos écrans... Toute la toile a vibré  à s'en faire pèter les coutures, les réseaux sociaux saturés plus que votre serviteur ne l'est par l'abus de produits toxiques et de boissons aléatoires, les tweetos en folie, la blogos'faire en plein partouze médiatique... Ne prétendez pas ne pas avoir tendu l'oreille aux radios et télés qui diffusaient en boucles la nouvelle... Une alerte a même été lancée sur tous les machins qui vibrent au fonds de vos poches, ces trucs qui vous font oublier que vous êtes tout seul dans la grande volière et qui vous disent K'on vous M quand même  malgré votre bosse et votre museau de musaraigne... Faut-il que je vous relate les faits bande d'hypocrites... Loin de moi d'avoir de belliqueuses pensées contre l'assemblée mais là, vous poussez le bouchon un tantinet à nier l'évènement...
Si vous n'avez pas entendu la détonation qu' a fait trembler les vitres de la Boucherie Marteau, qu' a déclenché toutes les alarmes des carrioles qu'étaient en double file et fait sonner les cloches de St-Frusquin, c'est que vous êtres plus sourdingues que Ludwig, que vous avez explosé vos tympans sur la Canonnière du Yang-Tsé ( comme la mouche ! )...
Le plus surpris dans l'histoire, c'est Raymond Malotru... Il a cru s'envoler quand un vent justement, venu d'ailleurs a soufflé comme un âne du fonds de son pantalon ne laissant aucune chances aux cornes des cocus et aux casquettes des Chefs de Gare... Bon, le gredin avait abusé de rutabagas, lesquels on le sait à l'Académie vous emportent souvent dans des flatulences sidérales... Il a eu le bénouze en mongolfière et cucul comme il est, a cru à une nouvelle invasion teutone ou à un Mohamed impatient de retrouver toutes les vierges promises dans le grand livre... Un pet de derrière les fagots qui par malchance s'est envolé dans un vilain courant d'air en se la jouant Trafalgar, ** atteignant un satellite qui roupillait peinard sur l'étoile du Pt'it Prince ou sur une autre... Va savoir avec toutes ces galaxies dans le tiroir, on retrouve plus son mouchoir... Lequel Spoutnick sentant le vent venir ( quelle classe ! quel apropos mes amis ! ) recroquevilla ses fibres et replia ses antennes, sinistre machin qui tourna bourrique, partit s'empaler sur un coin du zigoto du ciel, occasionnant des vents ( encore ! ) solaires, des orages magnétiques, des cumulosféériques, quelques décharges électrique dans la culotte du zouave... Bref tout un fourbi qui rendit dinguos les aiguilleurs du ciel, les Grandes Oreilles de l'oncle Sam, les suppos nucléaires, les politicards vèreux ( On parla même de renvoyer le Grand Timonier à son régime batavia )  et fit tourner le lait de Margot qui donnait la gougoutte à son chat... Me dîtes pas que vous êtes pas au parfum !
Le même Raymond parce qu'il est d'un naturel ponctuel et quelque peu désopilant  émit dans la seconde un rot tonitruant, rabelaisien, gargantuesque ou berrurieen selon que vous préférassiez tel ou tel ( voir Guillaume ) auteur, qui termina le travail et effaça toutes les ondes, toutes les saloperies qui parasitaient cette bonne vieille planète qu'avait pas besoin de ça pour dégoupiller complètement...
Depuis, vous l'avez pas remarqué vous qu'êtes occupés à compter vos oeufs et vos journées d'artt, mais c'est LE GRAND SILENCE. Les vaches et autres bestioles consommables sont pleines bourrre, elles broutent, elles bousent comme au temps du Général... On s'attend à des côtelettes savoureuses, persillées à souhait ( a vos ! ) ce qui vous en conviendrez augure des joyeusetés sous le parasol...
Merci Raymond !

** Note de l'Editeur : L'Oteur parle du " Coup de Trafalgar " comme il existe le coup de bambou, le coup de bourdon, le coup de grisou, le coucou suisse, le coup du Père François  et tous les mauvais coups que vous avez pu commettre bande de sacripants !

lundi 17 juin 2013

DIMANCHE

Promis ! Juré ! Gueule de bois et Croix de fer... Plus jamais il n'allumerait un clou de cercueil, plus jamais, il n'irait voir le fonds de la bouteille à Allain... Do Ré ( Mi Fa ), je voulais dire dorénavant pardon ! Il carburerait à la flotte et au grand air... Des poumons de bébé et un foie de premier communiant...  Oeil de lynx et muscles d'acier, il passerait par-dessus les ans pire que Rossinante Trois au dernier concours hippique ( Ma fille, tu s'ras mon gendre, disait mon Pater, je sais plus pourquoi.. ) En attendant ce jour béni, il voyait des chandelles qui dansaient devant ses yeux, le sol qui faisait des vagues et ce foutu chemin qui n'en finissait pas de grimper comme les voix du FN à Villeneuve-sur-Lot... Sale temps pour les canards gras et les magrets, l'affaire tournait à l'aigre ( fin )... Et pas un brin d'ombre, pas le moindre glaçon à l'horizon... Le zigoto du ciel qu'avait mis la pédale douce pendant tout le mois lachait le plomb sur la cambrousse qu'avait la couenne déjà toute roussie... Parce qu'il avait des références cinémachin, et qu'il faut bien se distraire pendant une marche commando, il pensa à Stallone dans le premier Rocky qu'en bavait jusqu'au fonds des chaussettes en escaladant les marches d'un quelconque Capitole... Seulement quand tu regardes le Sylvester bien installé dans ton canapé, la main droite posée sur le genou gauche ( faut être précis !) de ta donzelle, l'autre paluche appréciant la fraîcheur d'un bibine, c'est pas la même musique.... C'était plus du cinoche, d'ailleurs y'avait pas de popcorn ce qui prouve bien la véracité des faits... Bagnard accroché à la chaîne... Barrabas, Chéri Bibi, Guéant et Cahuzac... Tous les damnés de la terre, voilà où le conduisait cette jolie ballade du Dimanche... Il a regardé l'horizon les yeux dans les yeux et, son gps étant d'accord, a décidé de prendre le premier sentier à droite qui menait tout droit à la voiture... Derrière, Filoche qu'avait l'air d'une méduse échouée sur le sable un jour de canicule a soupiré Ok... D'ailleurs essayer d'atteindre le sommet y'a rien de plus benêt... Quand t'es en haut, tu vas où ? Tiens, je vais la mettre à l'épreuve au bac de philo celle-là, ça les changera de leurs applications iphoniques ( Ta mère murmura ce bon Joe ) les jeunots...
La descente vers le Nirvana ( Filoche avait promis une terrasse ombragée, une pression et un clop en cas de réussite ) ne fut pas plus aisée... Faire tourner les pistons à l'envers entraîne forcément de la ferraille en fusion dans ce qui te reste de guibolles et comme ces jean-foutres de l'Onf ne branlent rien, les ronces ne leur firent pas de cadeau...
Si je vous raconte que nos deux perdreaux perdirent dans la bataille les clefs de la carriole, que le gros temps venu d'on ne sait où faillit les emporter dans une coulée de boue, que le dépanneur appelé en urgence refusa de se déplacer because qu'il avait tourné djiadiste et qu'il préparait un attentat suicide, vous me croiriez pas, et vous auriez bien raison... ÇA c'est de la fiction...
Imitant ce bon Jojo ( Non pas le rocker, l'autre le grand...)  après avoir été rapatriés par la Garde Civile, et avalé une tisane salvatrice en perfusion ils chantonnèrent " Cette Journée est trop vilaine... Il me l'a faut "...



dimanche 16 juin 2013

GUEULE DE BOIS

J''étais en train de lire quelques pages de ce fabuleux roman " Une gueuse en intraveineuse ", une merveille de bon goût et de délicatesse quand Marinette m'a bigofoné...
- Hé ! Gros moche, allume ta téloche ( Marinette adore faire des rimes... ), y'a Johnny en Live...
Moi, vous me connaissez... Toujours à me plier en quatre - enfin de moins en moins souvent - pour satisfaire la donzelle, j'appuie sur la zapette... Et paf ! Je tombe sur Gabrielle qui retiens la nuit comme elle peut... Notre grand désossé allume le feu dans Bercy pour ses Soixante-dix balais et comme disent les moins de vingt ans que vous ne pouvez pas connaître " Ca envoie du bois.. ". Les papys du premier rang, les derniers grognards ( la garde meurt mais ne.... ) secouent leurs bedaines en cadence avec  leurs ginettes qui transgouttent dans leurs gaines et qui pensent qu'avec trente ans de moins et un peu de bol, elle aurait fait la nique à cette foutue Laetitia qui carambouille notre idole préférée... Ca bouillonne dans le chaudron, entre les lampions du light et une troupe de spadassins qui sonne la charge en attendant le prochain tiers... Pas un pet dans les rouages, la mayonnaise monte dans le bol... Y'a plus qu'a peler les asperges... 
Le vieux forban assure... La voix est toujours là ( Bien que je subodore quelques manips au niveau de la sono ) et ses prothèses ont l'air de tenir la route... Il envoie des " Je vous aime " tout en sueur à son public en trainse ( potting ) ** avant de faire la bise au fiston et de rameuter le vieux Eddy pour brailler le blues... L'aute il pense à son potager et à sa bouteille de Jack Daniels qu'il sait plus où sa bergère l'a planquée mais comme on dit dans les clubs de bridge, il joue le jeu... Faut seulement dire à l'Idole qu'il dégouline pas trop sur Brel, qu'il évite de chanter seul avec une gratte ou un piano... Là, ça l'fait pas... Qu'il reste bien planqué derrière la loco ça suffit à notre bonheur...
Du coup, j'ai repris un pt'it canon, rallumer un pt'it clop en tapant du pied sur le tapis qui gueulait qu'il n'était pour rien dans l'histoire, j'ai monté le son pour plus entendre la voisine du dessus qui jouait du balai et j'ai fini bien tard dans la nuit...
Moi qui me couche avec les poules, en sirotant un peu de Cioran avant de cligner des mirettes, pensez comme ça m'a perturbé la pendule... Et ce matin, j'ai la gueule de bois... Sacré Jojo va...

** Cherchez pas c'est une mauvaise blague...

C'EST DIT

Il se coupa la langue pour ne plus parler tout seul et s'amputa des jambes pour ne plus les
prendre à son cou.
Marion Desbrize.
Impostures.

samedi 15 juin 2013

REGARDEZ

Moi ce petit gars...
Il en a avalé des jours, des années, des couleuvres et des baleines de parapluie... En matière de poiscaille, il connaît tout... De la friture de goujon à l'espadon géant, faut pas lui en promettre au gaspard... Le voilà bien campé sur ses béquilles, les mains sur sa prothèse de hanche à s'interloper de tous ces jeunes qui se tamponnent à qui mieux mieux...Faudrait pas qu'ils se fassent du mal les loupiots... Ça les amusent follement les jeunots de se mettre des paings ( et des brioches ) à se secouer les vertèbres de haut en bas, lui qui a tant de mal à se baisser pour ramasser ses lunettes...
Mais ma parole... C'est ma pomme que je vois là...
Dans... Demain...
Dans... Tout de suite...
Allez ! Laissons tomber les festivités ! Demain je vous raconte ma visite chez l'Homme de Science...

jeudi 13 juin 2013

DEMI TARIF

Vous avez eu peur hein ! Que je vous laisse tomber au comptoir du Bar des Amis à glavioter sur le temps qu'il fait avec mes sbires adorés... A tchatcher avec tous les zingaros qui, devant un pt'it noir, qui devant un pt'it blanc ( Voyez pas d'ostracisme chez mémère, un troquet c'est la mixité assurée au fonds d'une bouteille, la mondialisation dans un verre de rouquin, on lève le coude en cadence, gitans, manouches, noirauds ou bridés du soleil levant, notaire ou ancien bagnard, hop ! Tous un pt'it coup derrière la cravatte, et le manège tourne rond...). Z'auriez pas été plus mal à rester plantés comme des échassiers sur le zingue plutôt qu'a faire les courses chez Plumeau, qu'a trépigner à la Sécu ou a supporter le blabla d'un merlan qui vous pose des bigoudis... Me dîtes pas le contraire... Un trocson c'est comme un parking non payant où tout le monde s'engouffre les jours de nonchalance... Bien sûr, faut respecter certaines règles... Y'a ceux qu'ont des places réservées, qui tiennent une permanence... Que leur carriole, t'enlèverais les roues ça les gêneraient pas plus que ça, z'ont plus de permis depuis longtemps... Bienheureux qu'ils sont de ne pas se gaver dans les embouteillages ( Et en matière de bouteilles, ils s'y connaissent les bougres ! )... Et puis les autres qui entrent et sortent, qu'essaient de se garer, qui manoeuvrent, s'engueulent ou froissent de la tôle pour être aux premières loges...  Comme dans la vie en somme ( département 80, Préfecture Amiens... Dites, rassurez-moi, on les apprend plus " par coeur " les départements français... ).
Enfin, rappelez-vous, on s'était quittés les pieds dans la flotte et le burnou en berne, et voilà que depuis ce matin, le Julot du ciel y allait de sa bonne humeur... Pas un seul coin d'ombre, pas une once de fraîcheur... Ça sentait bon la bière fraîche, les saucisses et la glace vanille... Du coup, la foule et les loupiots ont réinvestis la place plus vite que s'ils préparaient une révolution arabe... Tous contents de pouvoir gambiller sur la chenille et de sucer des pommes d'amour...
Ça tombait bien c'était " Demi Tarif "....

mercredi 12 juin 2013

TOURNEZ MANEGES

Je sais bien que vous avez une cervelle de moineau et une mémoire de poisson rouge mais vous devez bien vous souvenir de la dernière quinzaine ( et de celle d'avant ) où l'on s'éclairait à la lampe à pétrole pour compenser la dépense d'énergie des grille-pains électriques qui nous évitaient les engelures et les rhums à répétition... On se réveillait les matins la goutte au nez, et les poils dressés sous la couette en écoutant la rumba de la pluie sur les vitres,  bien contents d'éviter le givre sur les carreaux et d'avoir un toit au-dessus de la cafetière... On parlait de dysfonctionnement climatique, de courants froids venus de la péninsule du Nord ( ou d'ailleurs on savait plus... ) qui partouzaient avec une armada de flatulences Sud-Sud Ouest qui nous mettaient une telle pression ( pour ne pas dire dépression ) que les piafs savaient plus comment s'habiller, et que, s'il était encore de ce monde, l'abbé en aurait transpiré sous son béret en gueulant après le Dabe qui laissait mourir les pôvres et rallongeait l'âge de la retraite.. ( Vous avez des nouvelles du Pierrot vous... Moi non... ).
Et puis un matin... ( Suspense ! ) alors que les gugus de Roland-Garros enfilaient leurs bottes pour une chasse aux escargots d'enfer - Y'avait belle lurette qu'ils ne courraient plus après la petite balle jaune de peur de s'enliser dans la terre du Central - voilà que le zigoto du ciel y va de son clin d'oeil.. D'un rayon plus costaud que ceux de la roue du vélo à Poupou ( Vous avez des nouvelles de .... ) le voilà qui nous taille une éclaircie pour le week-end... Mais si, rappelez-vous, vous avez ouvert grand les écoutilles et refait surface... Vous avez fait mariner les côtelettes et promis d'emmener la marmaille aux manèges qui venaient de s'installer sur la grand'place... Même qu'on avait plus de place pour garer la carriole et qu'il faudrait encore piocher dans les échonocroques pour que les bambinos puissent se goinfrer de barbe à papa...  Bon... Les enfants c'est comme les dieux Incas, ça demande des sacrifices... On se saigne aux quatre veines ( ou plus ) pour que quelques années plus tard, ils vous traitent de gros con, c'est comme ça...
Mais faut savoir... Depuis que le monde est monde, les forains avec leurs chevaux de bois ( sans soif ) et leurs auto-tampons ( A- Mousson ) ils amènent  le gros temps comme les sauterelles la désolation... Le temps de planquer un peu d'oseille en Helvétie et paf ! Il nous retombait des rabasses de flotte sur la couenne, et la température faisait une chute plus grave que ma grand-mère qui s'était vautrée dans l'escalier un soir de mouscaille ( Je vous raconterai un jour )... Du coup, on remballe le matos, on renfile les doudounes et la police est sur les dents... Pas la peine de chercher la crème solaire et le maillot du pt'it, on replonge dare dare dans la farandole des cumulo-nimbus et autres friandises qui nous rendent le teint pâle et nous foutent des Garances * en vitamine D... 
Au Bar des Amis, on a bu du vin chaud avec la femme à barbe et des romanos désespérés qui parlaient de bazarder leurs manèges pour entrer dans la fonction publique... Le moustachu est venu en susurrant sa ritournelle préférée " Le forain dans le mauvais temps qu'il avait donc du courage... age ... age " et s'en était fini de la farce...
* Trait d'humour vaseux. Mais l'Oteur adore Arletty...

mardi 11 juin 2013

POLAR TER ( MINUS )

Fichtre
Commissaire Lapin
Sont-ce là des manières
Faire le malin,
Choper les gredins
Qu'on bute et qu'on enterre
Qu'on retrouve chafouins
Près du vieux cimetière
Par-devant par derrière...


LIVE IN PARIS

Ce matin, j'ai lu quelques phrases de ce roman où l'Oteur disserte sur le rugby et la philosophie d'Héraclite d'Ephèse... Soyons juste, pour le ballon ovale ça va, mais pour le vieux grec, j'y comprends que couic... Mais le nom me plaît bien... Héraclite machin, ça en jette sur une carte de visite non...
Et puis ?
J'ai regardé les camions qui passaient, et puis les voitures et les gens et la même fille qui gratte son Millionnaire dans le désordre ambiant...
Et puis ?
J'ai cherché le " Live in Paris " de Diana Krall dans le fouchtras de mes Cd. Impossible de mettre la main dessus ( ou dessous )... Sûr qu'on me l'a volé... On est entouré de malandrins que voulez-vous...
Et puis ?
J'ai pensé a m'offrir un grille-pain et a ne plus boire d'eau pétillante qui me donne des vents...
Et puis ?
J'ai pris quelques photos que la bienséance m'interdit de publier... Des morceaux d'usine, des carrioles abîmées, des manèges qu'on démonte et des fils électriques... Parce que j'aime les fils électriques...
Et puis ?
J'ai réalisé qu'il était impossible qu'un gredin me vole " Live In Paris " je ferme toujours ma maison et je ne connais que des honnêtes gens... Cette saleté de Cd a dû se cacher quelque part... Les choses sont des êtres mystérieux...
Et puis ?
J'ai ouvert la fenêtre entre deux averses, entamé une longue conversation avec Alter Ego mon voisin de chambrée... Lui ai demandé si par hasard, il n'aurait pas aperçu un Cd de Diana Krall... 
Et puis ?
J'ai évité les idées fixes... Et songé en pleurnichant un peu au plaisir que j'aurais éprouvé en écoutant " Live In Paris " de Diana Krall...

lundi 10 juin 2013

POLAR BIS

Fichtre
Commissaire Lapin
Encore un mystère
Qui chatouille un brin,
Voilà un pékin
La tête de travers
Poussé sous le train
Par-devant derrière...


dimanche 9 juin 2013

POLAR

Fichtre
Commissaire Lapin
Quelle sinistre affaire...
C'est bien du chagrin,
Voilà un tapin
La tête à l'envers
Et des coups d'surin
Par-devant derrière....

vendredi 7 juin 2013

LE PETIT CHEVAL

Le petit matin...  Les lampadaires se chamaillent pour savoir qui va s'éteindre le dernier... Faut d'abord que le jour se lève, après on verra, on tirera au sort... Et en cette saison - c'est peut-être l'hiver - sûr que la nuit va rechigner à laisser sa place... Vous êtes dans une rue étroite, malingre, cabossée de partout qui finit en impasse au bord de la rivière, un coin fréquenté par les pêcheurs le jour et les toxicos quand la brume autorise les deals foireux...  Difficile d'éviter les trous, les flaques d'huile laissées par des épaves de bagnoles abandonnées depuis longtemps...  Vous longez le mur de la vieille usine fermée depuis la grande grève... Les graffitis habituels : " Mort aux Cons ", " Dieu nous aime ", " Maurice et Marie-lou" sous un coeur, " Le peuple vaincra ", des  numéros de téléfon impossibles à composer... " Il n'y a pas d'abonné... ", " Louise  suce ", un balcon fleuri dessiné en trompe-l'oeil... Au-dessus de vous le ciel fait couvercle, il pleuvra aujourd'hui et les pékins danseront la valse des parapluies en allant au boulot... La vie des fourmis est de plus en plus difficile... Y'a des âmes en peine qui cheminent sous le crachin du " chagrin "... Vous croisez un couple de matous qui a élu domicile dans une carcasse de caravane à moitié calcinée et vous entendez les machines de l'imprimerie qui elles, ne se couchent jamais, brinqueballer des tracts, des publicités qui vous promettent un camembert premier choix au meilleur prix ou un voyage en bateau sur le rhin avec le clin d'oeil Loreilï en prime... Si vous tendez les narines, vous sentirez le pain chaud et les croissants. Une fille  montée sur des échasses traversera la rue en courant serrant son imper et le souvenir de Romy vous prendra par surprise... Quelque part, Boggart ajuste son feutre dans le rétro piqueté de rouille d'un vieux carrosse pendant que les bus scolaires allument leurs yeux de grenouille sur la grand'route ramassant la marmaille endormie... Vous vous souvenez des matins froids, des blouses à carreaux et du Petit Cheval de Paul Fort...
Bien..
Vous pouvez ouvrir les yeux.
La séance est terminée...

jeudi 6 juin 2013

INCONNU

Faut que je vous finisse l'histoire... Je sais, on va me dire que je rabâche... Que c'était il y a longtemps et que tout le monde a oublié les évènements qui ont secoué le pays... Qu'aujourd'hui on n'a que faire du bla bla d'un vieux gardien de square... Que le monde est un matou qui retombe toujours sur ses pattes et qu'il faut garder la tête haute même si on vit les pieds dans la merde...
Tout est allé très vite. Un matin la Commanderie a envoyé ses troupes d'élite... Des mastards moitié hommes moitié on ne sait trop quoi... Une armée d'engins bons à ratiboiser, à creuser, à niveler, à foutre cul par-dessus tête ce qui restait de notre montagne... Dynamitée de partout, attaquée sur tous les flancs, éventrée... Les cailloux d'un côté, les arbres de l'autre et le fameux " sang de la terre " de l'Emile ravagé jusqu'au tréfonds... Des drones avaient largué une vague de pesticides sur cette pauvre carcasse pour finir le travail...  Un vrai carnage qui repoussa les seminards vers la frontière,  condamnés à vivoter dans les marécages où jamais personne n'avait songé à s'aventurer... Les combats furent durailles, les ostrogoths n'étant pas du genre à se laisser marcher sur le tapis sans rechigner... Le brigadier Verdepeur laissa un bras et la moitié de sa tête dans ce fourbi et le bataillon " Puces et Morpions " ne fut plus jamais comme avant... Paraît qu'aujourd'hui, les vilains se sont adaptés, qu'ils vivent sur pilotis et bouffent des poiscailles et autres saloperies qui rampent dans la badmangrove... Qu'ils ont les pieds palmés et des écailles qui leur poussent sur la tronche... Faut reconnaître qu'ils ont la peau dure les zouaves..
Nous autres, plus friables, moins audacieux, plus enclins à courber l'échine, on a touché le pactole... Relogés, chauffés, éclairés dans des lofts spécialement aménagés aux abords de la ville et de ses lampions, on a fermé notre clapet devant tant de sollicitude de la part de la République... Bien heureux de retrouver une paire de pantoufles à notre pointure... 
Et puis le temps a fait le reste... Filoche a trouvé un nouveau boulot, Camarde est morte de sa belle mort, Nolan a fait les titres des actues après s'être évadé deux fois de la tôle et de finir plombé comme une caille un triste matin d'automne, le Maurice aussi a passé l'arme à gauche...  Le gouvernement a chuté empêtré dans des affaires de gros sous, et d'autre guignols sont venus grignoter le gâteau, la  Grande Curie a trouvé d'autres vierges à honorer... Il ne reste plus rien des projets, des contre-projets, des aménagements pour le futur... Rien qu'un vieux crane déplumé parsemé de vieux débris et de seringues à toxicos...Comme une vieille peau laissée à l'abandon... Et moi, je fais des rondes dans le parc aux frais de la princesse, à surveiller les jeunots qui chipent les fleurs et pissent dans la fontaine... C'est peinard... Comme je suis vieux, on me fout la paix.. J'ai même commencé à relire "Au dessous du Volcan " du vieux Malcolm... C'est vous dire...
Filoche parle de déménager dans le sud, de reprendre un Tobby qui remplacerait Camarde... Mais c'est compliqué et il paraît que la-bas aussi ils élaguent à tout va... On ne sera bientôt plus qu'un désert... Un truc plat comme le fonds d'une poêle... Pourtant quelquefois, je sens comme un tremblement sous mes pieds, y'a des remugles, des odeurs qui montent... Je suis sûr qu'un jour tout va nous sauter à la gueule et ce jour-là  peut-être arriverons-nous à résoudre cette histoire " d'Inconnu "...

mercredi 5 juin 2013

lundi 3 juin 2013

C'EST COMPLIQUE...

Je sais pas vous... Mais moi, y'a des matins où j'ai le soufflet qui vacille... Y'a plus la moindre brise qui souffle au fonds de la niche... Le calme d'une motte de beurre oubliée au soleil qui fond doucement et qui - la pôvre - regrette bien de ne pas faire partie de la prochaine béarnaise.. Parce que le destin du beurre c'est quand même bien de faire bronzer le bout de bidoche ou de finir sur la tartine du matin, vous me direz pas le con traire ( ndlr : paysan borné qui tripote le pis de la vache )...
Je vous disais donc : Pas le moindre zéphyr, la moindre bourrasque... Le plus petit alizé qui viendrait faire un peu de binz sous la tignasse...
T'es là plus inquiet qu'une éponge de tubard qui renifle des camélias, plus con que l'âne de Buridan à ne pas savoir s'il faut satisfaire ton public assoiffé d'un grabouilli bien senti ou se mettre au café-calva au Bar des Amis qui vient encore de changer de serveuse ( Voyez je vous dit tout... ).
Bien sûr y'a toujours quelque chose à dire... Quelque avis à divulguer aux masses avides de savoir, aux benêts qui s'étonnent toujours ( j'en fais partie ) qu'un oteur talentueux puisse d'un coup de plume raconter son dernier mal de fion ou ses angoisses de la nuit dernière où sa Mère Grand faisait des choses pas convenables avec un lupus rigolard... Rigolez pas, on a connu pire comme prose ( je parle ici de littérature pas de celui qu'on pose sur la cuvette, bande de rigolos ! )... Essayez de vous farcir la madeleine à Marcel vous verrez... Que de temps perdu ! dirait un humoriste de comptoir !
Bref, vous aurez ce matin un peu de soleil, une brise légère soufflant Est-Ouest et il fera vingt trois degrés à Nice sous abri...
Et puis ne râlez pas... C'est déjà assez compliqué comme ça..

samedi 1 juin 2013

J'AVOUE

Ouais ! J'avoue... Vous z'allez quand même pas m'arracher les ongles, m'envoyer la chèvre à Fernandel... Qu'est-ce que vous voulez bande d'historiens à la noix... Coupeurs de cheveux en quatre voir en douze, chercheurs de vérités et de bacilles, inspecteurs de travaux finis, danseurs mondains et autres gargouilles du vrai savoir... Voulez m'empêcher de danser ma pt'ite sarabande peinard... Oteur martyrisé ! Oteur outragé ! Mais Oteur libéré de toutes contraintes comme disait le grand Charles à Yvonne quand elle lui reprochait sa grande taille et ses arpions de cinquante et un centimètres... Oui chers lecteurs, abonnés et abandonnés de toutes les forces vives de la Nation... J'avoue... Jules Lefroy et Rose Tournelle ne sont que pures inventions de ma part... Si la rue des Saules, le Bateau Lavoir et le Lapin Agile existent bien, il n'est pas certain que la pt'ite donzelle se soit fait trucider près de la Basilique... Faudrait consulter les gazettes, les archives de Police, les faits d'hiver,  mais moi, franchement j'ai pas le temps, j'ai un soufflé au four... Je reste persuadé que le Père Bruant, il a dû rapporter des choses... Tout ce qu'il raconte dans ses contines, c'est que du blues de 1900, des chansonnettes à réverbères... La Roquette, La Glacière, Nini Peau d'Chien ça lui est pas venu tout seul dans la caboche... Alors vous voyez bande de vilains ! Pourquoi j'en rajouterai pas un peu moi... Faut jongler avec la vérité ! Le drame ou le vaudeville... Y'a que ça de vrai... Tu crois quand même pas que le père Flaubert était VRAIMENT Madame Bovarie... Ou alors faut remballer Cendrillon, les Septs Nains et le Vase de Soissons.... Et que sait-on d'Archibald Mataff général d'une brigade de soldats de plomb, de Clotaire Giguebouille qui, pour avoir déçu le grand Khan finit sur un pieu écorché comme un garenne... D'Eulalie Mourron qui fit fortune dans les tarots et l'élevage des nains de jardin... Ben... Que couic... Bernique mes bons... Même sur le bûcher sentant fort la fumée de fagot et la couenne qui fond, je serais bien incapable de vous donner de leurs nouvelles... Sont venus, sont repartis plus vite que le lait sur le feu... C'est comme ça...
Et puis pour ma self-défense, j'ajouterai qu'on supporte déjà assez de couenneries journalières sans avoir envie de changer d'interrupteur... D'allumer la lumière autrement... De plonger dans la poche du kangourou rigolard... " Ce canard n'a qu'un bec et n'eut jamais envie ou de n'en point avoir ou bien d'en avoir deux " relisez vos classiques...
Je vais vous dire aussi, grands inquisiteurs, que j'ai jamais eu de tonton qui s'appelait Lucien et que si Pablo termine sa période " bleue " au moment où les faits ( et gestes ) sont relatés, c'est un bienfait pour l'humanité et les petites soeurs de la paroisse...
ET BASTA ! ( Qui est le titre d'un superbe texte du grand Léo ), alors vous voyez bien au fonds, je suis honnête avec la postérité et avec ma boulangère qui m'a encore arnaqué de cinq centimes d'euros en fredonnant " La Rue Saint-Vincent ".... Salope va ! 

 H                                                                                                           U                              ...