vendredi 31 octobre 2014

C'EST DIT...

- LA MORT EST JAUNE CITRON
  ET SENT LA VANILLE.
- Vous êtes sûr ?
- JE PRENDS LES PARIS...
Jean Rochefort.
La mari de la coiffeuse.

jeudi 30 octobre 2014

DE QUOI J'ME MÊLE...

Franchement... Me dîtes pas... Tu croises un type pareil dans la rue... Soit tu te pisses dessus en te disant que ça valait la peine de sortir de la matrice, soit si tu as un petit moral tu sautes du pont en gueulant après l'injustice de ce monde cruel... Sacré Tommy... Toujours bon pied, bon oeil... Genre Aragon au Palace en train de draguer les minets en panama, tout blanc aussi... Cet opus, c'est Miami et ses petzouilles de cubains qui débarquent sur la beach et que ça fout le bazar sur la jetée... Je dis pas que c'est pas bien, mais ça chante pas... Et pis,
J'aime pas trop l'Amérique de Tom Wolfe, ni celle de Breston Ellis... Ces histoires de middle-class qui s'embourbe, se prend les pattes dans un tapis de dollars entre un litre de bourbon et une tonne de tranquillisants, on dirait le blabla de notre Françoise nationale...
Je préfère les bouseux de Mike Harrisson, les Vraiment Méchants de Lee Burke, les zombies d'Ellroy, voire les donzelles de Bukowski...
Comme je m'emmerde dans le Paris de Modiano, Nobel ou pas...
J'aime mieux celui de Nestor Burma ou celui de Tonio Blondin...
Mais c'est tout personnel, alors venez pas pleurnicher dans ma bassine...

mercredi 29 octobre 2014

MATEURS

- Tu vois quelque chose ?
- Ouais... On dirait une cuisine d'un autre temps...
- Et ?
- Y'a une bonne femme penchée au-dessus d'une cuisinière et un môme qui gambille dans ses pattes...
- Qu'est-ce qu'y fait le chiard ?
- Y semble s'emmerder un peu ou il s'apprête à faire une connerie... Va renverser la bouteille d'huile ou foutre les mains dans la farine...
- Et la bonne femme tu crois que c'est sa mère ?
- Sûrement, vu la façon qu'elle le repousse gentiment comme on renvoie un chiot sur sa couvrante...
- Merde... Voilà un grand bonhomme qui s'amène.. Y prend de la place le baudet... On dirait qu'il revient de je ne sais où... Il tient un seau à charbon dans la main...
- Boudiou ! C'est quoi ça ! Un seau à charbon...
- Je sais pas trop, mais c'est dégueulasse... Ça laisse des traces sur le lino... Le môme s'accroche à ses basques... S'il insiste y va se prendre une baffe... L'a pas l'air commode le gonze... Tiens, le voilà qui se verse un gorgeon... La bonne femme lui dit quelque chose, mais j'entends pas... Y z'ont pas l'air d'accord...
- Bon allez on y va... C'est pas drôle ton histoire... On va au streap...
- Attends, je l'ai vu quelque part ce gamin... 0n, On... dirait que c'est moi le minot... J'te jure, ça me revient maintenant...
- Tu déconnes..



-

mardi 28 octobre 2014

REMBMOURSEZ !!!

Derrière la fenêtre, je cuve les cuites du passé. Je compte mes déficits, ma dette toute intérieure et fait des plans d'urgence dans ma politique extérieure. J'entends des types coiffés comme des ninjas se foutre sur la margoulette avec des robocops assermentés, des arbres qu'on coupe, des manifestes et Burridan qui se gratte toujours la couenne..
Monsieur James à cheval sur son radiateur me demande si je ne vais pas exploser ces bruyants voisins et finir à la Une du journal...
Rembmoursez !
Rembmoursez !
Que je cries de mon fauteuil de soixante-dix ans...
L'entracte est terminé et je n'ai encore rien capté au scénario...
A vos souhaits, vous aussi...

lundi 27 octobre 2014

LA PREMIERE FOIS...

Le Dernier cinéma porno vient de fermer à Paris.
On n'y dansera plus le Tango ( Le Dernier ) ou
Même la Dernière Valse ( The Last W.... ).
Y'a toujours un,
 - C'est la Dernière fois que je te le dis ! -
Une Dernière cartouche à tirer,
Un Dernier tour de piste...
Un Dernier ultimatum,
La Der des Der et
Le Dernier des Mohicans...
Un Dernier Boléro qui Ravelise et
Le Dernier de la classe...
R'heusement,
Chaque matin,
C'est la Première Fois..

dimanche 26 octobre 2014

JACK

POUR TOUT VOUS DIRE LES NOUVELLES DE JACK NE SONT PAS BONNES....
CA FAIT UN PEU TARTE A LA CREAM, MAIS Y'AURA BIEN QUELQUES VIEUX CABOSSÉS POUR SE SOUVENIR DE LUI....



samedi 25 octobre 2014

LE CEKOICA...

Le Cekoiça : Spécialité du Cepatrèsbon, province du Nord du Cepajolijolicquetum'dislà...
BEEEUUURRRKKK !!!!

Y'a d'la crème. Du bon beurre demi-sel ( j'ai connu un mec comme ça ! ). Du bon comté de nos belles vaches d'Iciparlà... Quelques grains de poivre des îles où est-ce qu'on va jamais, et pour finir deux endives à sale figure, du vieux jambon de super-market un peu dépassé par la date de péremption ( J'ai connu un mec comme çà ! ) et puis Basta...

vendredi 24 octobre 2014

AUJOURD'HUI,

C'est                           RELAXE

MALAXE       et              SYNTAXE

Je                   DERAPE

ET RAPE

ME      remets           SUR L'AXE...

Avant que l'on       M ' AT        TAXE...








jeudi 23 octobre 2014

DE QUOI J' ME MÊLE...

Ce matin ça m'démange du côté de Lisa Fischer... Aperçue hier dans un doc sur les choristes ( pas le film svp ! ). Ces donzelles tout droit sorties de la cuisse gauche d'un pasteur brailleur, d'une église évangéliste... D'une grosse boite à gospel pour aller zoner derrière toutes les machines à faire bouger les popotins... Des pipelettes à Ray Charles aux gagneuses d'Ike Turner, derrière Joe Cocker ou Stevie Wonder, c'est elles ( ou plus rarement eux ) qui envoient la sauce et font prendre la mayo...
Lisa - Pour les plus jeunes - c'est la grande bringue toute en cuisses, juchée sur des escarpins d'un kilomètre qui renvoie dans les cordes le Vieux Mick, qui pourtant, en a vu d'autres...
C'est une bombe, une tornade... Un truc que tu vois qu'une fois dans ta vie et qu'après tu dors plus jamais... Tu laisses tomber définitiv la vervaine... T'as beau avoir de la Sympathie pour le Barbu, quand tu mates sur You les vidéos où elle s'active ( surtout Gimme Shelter qu'est en fait devenu SA chanson, son kart d'heure... ) ça te met la tremblote à Parkinson et Cie...
Même Vieux Charlie derrière ses fûts, il a la banane... C'est vous dire...

mercredi 22 octobre 2014

UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE.

Mademoiselle Coucou a changé de nid... Elle a quitté sa petite niche pour un château en campagne, un machin où rien que dans le salon, tu pourrais organiser le Bal des Pompiers ou le Championnat de course sur glace... Pour aller aux caguoinces, t'as intérêt à avoir un bon gps sinon tu fais dans la culotte... C'est vous dire la surface de carrelage, le taf pour Monsieur Propre ( en vente dans toutes les bonnes pharmacies et officines pour la détection d' Hé ! Bola... ).
Mademoiselle Coucou est un peu perdue au milieu des valises, des meubles des machines à café et du plumard qu'a l'air qu'a l'air tout penaud au milieu de nulle part... Rajoutez là-dessus la ménagerie, les trois clebbards qui perdent le nord devant tant de chambard, le matou qui croquette vaille que vaille, les poissons exotiques qui rêvent d'un peu de tranquillité, les corbaques qui corbautent, les souris qui sourient, les z'orties de sortie et vous z'avez un aperçu du bazar... Le Père Noé est venu jeter un oeil satisfait, regrettant seulement l'absence des diplomamouths, qui, comme on le sait sont en voie de disparition...
Du coup, Monsieur Coucou réintègre la niche. Va jouer l'escargot dans la mansarde le bonhomme...  Le pigeon pas voyageur pour un sou, là-haut dans le pigeonnier... Le crouton dans le garde-manger... Sûr qu'y va pas falloir gambiller trop avec le jaja au risque de s'exploser la calebasse dans les poutres.. T'as plutôt intérêt à jouer  de la flûte que de la contrebasse dans le gourbi sinon t'as plus de place pour les partoches... Une façon comme une autre de naviguer sous les fourches caudines vous me direz... Comme si on pliait pas assez l'échine dans ces temps difficiles...
Vous auriez vu nos coucous se décheniller le dos et les tentacules à porter des trucs que le genre humain n'aurait jamais dû inventer s'il était un peu raisonnable... A laisser leurs éponges dans des escaliers qui  n'en finissaient pas de finir et à se coincer les rotules avec dans la tête ce petit madrigal bien connu " Si tu avances et tu recules comment veux-tu..."? Bref une journée bien remplie bien qu'un peu " particulière " comme disait Marcello en 1977 dans ces temps bénis où on restait bien peinards chez soi...

dimanche 19 octobre 2014

VIEILLES LUNES...

J'ai passé deux jours avec un musicien célèbre - mondialement connu -. Un Ricain jusqu'au bout de la bannière étoilée... Strato, chemise en coton, tiags et gros biceps... Attila et sa troupe dans les grandes plaines de l'Ouest. La Horde Sauvage ou la Chevauchée Infernale à botter le cul du monde à grands coups de guitares hétéros et de cuivres grinçants... Pendant trente ans - Qu'il me dit - J'ai allumé les feux des prolos, des drive in et des Marylin de banlieue qui grimpent dans des Cadillac roses... J'ai teinté de chwingum les yeux bridés des Japs, sauté par-dessus le Mur de la Honte et caressé la barbiche de Fidel... Toujours à mouiller la chemise et le broching au service du Rauque and Roll, jusqu'à l'extinction de voix et la psychothérapie... A cramer des pètards devant des foules que même le pape il en rêve, pour finir devant quatre péquenots à faire mon Bob Dylan... 
Ouaille ! Que je me suis dit, voilà un mec qui gagne à être connu...
Entre deux Born To Run et la tronche de Develiou au pied des Tours, j'ai fait une  visite à mes deux pt'its potes  le Baron de Monstatruc et son valet Brancouillu. Deux engeances que je fréquente goulûment quand je fais le Voyage au Bout de l'Ennui. Que j'en oublie - A force de renifler trop la liquette de Bardamu - mes envies de Meudon...
Ces deux-là, depuis le donjon du château de Montallier y surveillent le monde... Comme il va... Comment le velouté prend dans la soupière ou comment qu'elles flambent les brebis sur les bûchers de vanités... Et puis, n'oubliez pas Charlie Floche qui raconte sur ses petits papiers le fiston Benjamin, l'enfant autiste qui retapisse sa Vie Ripolin. Y'en faut du temps et du talent pour choper le lecteur au coin du bois, lui laisser aucune chance de bailler aux corneilles...
Une Symphonie Grabuge je vous dis...
Attention Ferdinand, voilà un concurrent sérieux...
Quand Becassine est venue me faire écouter son nouvel opus " Les Pieds Bleus dans le Jardin d'Eden ", j'ai décliné... Trop occupé que j'étais à festoyer avec mes vieilles lunes...

samedi 18 octobre 2014

FAIRE AVEC...

C'est quand même bizarre cette manie qui vous prend de changer de poulailler tous les trois jours... Z'vez des épines au trouduc comme disait mon père... Des démangeaisons dans le Gps... De la puberté en rab qui fait voyager... Z'êtes bien que là où vous n'êtes pas hein... Z'avez plus l'âge des montgolfières, des cerf-volants Boudiou... Z'aviez pourtant une jolie petite niche avec tout le confort. De l'eau chaude et des nouvelles fraîches.. Pas de quoi faire tout un patakesse pour arriver au bout... Madame Bobinneau me disait récemment que pour une fois qu'elle avait un voisin " bien d'chez nous " et vous voilà reparti à courir comme un taïaut énervé après le premier capucin qui passe... A votre âge, faudrait penser à vous poser, sinon vous allez manquer votre place à l'hospice... Enfin, moi ce que j'en dis... C'est plutôt pour vos osselets...
Ben.. Moi je voulais une bicoque en Normandie avec de l'herbe grasse, des vaches, des canassons, du bon beurre et du calva dans le café... Et pis aussi le solex de J. M. Sternberg qui pétarade dans le pt'it matin, alors vous voyez je suis pas arrivé...
Faut que je fasse avec... Je cherche... Je cherche...

vendredi 17 octobre 2014

FREE FOR ALL**

Y'avait des mégots, des tâches de café et de vin partout. Le pt'it matin étendait sa lessive de la journée. On devait être en Décembre  et le Père Noël, déjà faisait la gueule devant tant de boulot à abattre, à se cailler les miches devant les magasins pour un salaire de misère et quelques pues-la-pisse en chapka qu'il fallait bien prendre sur les genoux pour faire la photo... C'était dans le contrat... 
Y'avait rien à faire... Qu'a mettre la barque sur l'eau et dériver doucement...
Il a pris une galette, l'a posée sur la platine et ça s'est mis à souffler drôlement fort... 
Vingt dieux, est-ce que ces types étaient encore vivants que je me suis dis... Pour balancer une pareille sauce, z'avaient trempé dans la marmite de l'enfer ou fait la foire chez le Dabe... Pas de purgatoire pour ces zigotos... A tanguer pareillement, z'allaient se faire péter les mâchoires... Avaler  leur bulletin de naissance et retourner à l'âge de pierre...
Cette galette datait de soixante-quatre. L'époque où j'avais encore du goût pour les bonbons à la menthe, ignorant à ce moment-là que les sucreries au poivre existaient aussi et qu'il me faudrait en consommer plus que de raison...
Aujourd'hui, j'ai bien du sentiment à me mettre sous la dent avec toutes ces souvenances...
** Art Blackey&Jazz Messengers.


jeudi 16 octobre 2014

C'EST BÊTE...

La Belle au Bois Dormant fait,
La Bête à Deux Dos
Avec son Prince Charmant,
C'est la Belle et la Bête.
Au fond de la loco,
Qui chuinte toute la semaine,
Qui traîne, qui s'em-Bête,
Les beaux yeux de Jeannot
Matent la Bête Humaine...
Moi,
Dans l'appartement,
Armé d'une pétoire,
Je vise sournoisement
La Bête du Gévaudan...

mercredi 15 octobre 2014

AU DEBUT

Y'a des bagnoles qui se lèvent tôt...  Ça fait des vers luisants, des étoiles filantes qui fleurissent dans les boyaux de la montagne... C'est le grand défilé des zombies du matin qui - descendent - vers la ville dans des odeurs de déo et de sapin anti-tabac suspendu au rétroviseur... Ça pourrait en raconter des histoires une bagnole qui se mettrait à dégoiser, comme Madame Bobinneau qui rencontre sa collègue au super-market et prend des nouvelles de toute la smala...
Tu vois les toits des cambuses qui pointent leurs nez, qui prévoient la première averse... Tout va bien dans le monde des tuiles et des cheminées qui s'enfument doucement... Et les salles de bain qui font la chasse aux poils de toute sorte, les pt'its déj renversés sur la nappe, les clefs qui se planquent et Marion la pt'ite du sixième qu'astique son percing sous l'abri-bus...
Y'a les radios et les pubs de mousse à raser, la toux des fumeurs et la météo...
C'est au début... Un début de vie... 
Après on passe à autre chose...

lundi 13 octobre 2014

LOU

- Vous n'écrivez rien aujourd'hui ?
- Ben non... Je peux pas,  y fait un temps de Lou Reed..
- ?????????
- Ben oui quoi... La pluie, le ciel dans les chaussettes... Nico et son harmonium,
  Nouilleyork... Le Velvet sous l'abri-bus et les vieilles en parapluie qui fredonnent Sweet Jane...Tout ça    - Quoi... Fait tellement sombre dans la carrée  que tu vois plus tes pantoufles...
  Si t'allumes pas la loupiote... Pourtant c'est important de savoir qu'on a des petons
  Ca fait de nous des humanoïdes élevés... Ca verticalise un tantinet...
- Et demain ?
- Vous en posez des questions...
- C'est mon boulot...


dimanche 12 octobre 2014

C'EST DIT...

A VOULOIR SE TORCHER AVEC LA PEAU
DU DIABLE
ON EN OUBLIE
SES PLUMES D'ANGE.
Ainsi parlait Suzanne Bobinneau en passant la serpillière un dimanche matin,
pendant que le beau Michael Philip Jagger faisait du gringue à Angie et que le pt'it Claude hésitait entre Jazz et Java...

samedi 11 octobre 2014

C'EST DIT...

OEIL DE BOSS
La chanson est une délivrance. C'est une expression de la monotonie, de la routine quotidienne dont vous vous évadez.
Bien vu Chef...

vendredi 10 octobre 2014

DE QUOI J'ME MÊLE...

Suite à la récente kronique de Charlie " Le Fermoir " Droopy concernant l'oeil brillant d'Eric Zeymour, mon pt'it doigt me dit que les sieurs Nollot et Calvi sont fans et potes de monsieur G. Parker... Donc, l'étroit ( ou les trois ) font la paire...
Les voix divines me susurrent également que le pt'it Mathieu Bastareaud à sa maman ( Stade Toulousain ) écoute Section d'Assault en astiquant ses tatoos avant chaque rencontre et que le Pape François - un gars qui zône dans les sacristies - a un penchant certain pour Lady Gaga...
Dans quel monde Vuitton ( voir Louis ) je vous le demande...
Et Madame Bobinneau qui se rêve dans la peau du Fumeur de Pipe...
On n'est pas sortis de l'Auberge ( Rouge )... Un beau et grand film qui me fait toujours marrer, bien que le Sieur Autant-Lara soit un précurseur dans les idées du bel Eric... Comme quoi...

jeudi 9 octobre 2014

LA CHAUVE-SOURIS ( SUITE )

NDLR : Cette gentille chronique est la suite de la précédente ( ? ). Z'êtes donc pas obligés de vous farcir le charabia c'est la même chose..
- Je sais bien ce que vous pensez si vous jetez un oeil sur mes gribouillis. Ce vieux barbon nous prend pour des truffes avec ses histoires de rapapluie ( toujours selon Madame Bobinneau ), de montagne qui prend des airs et de chanteurs dont on  ne connaît pas le pédrigrée.. Tu vas voir, qu'il va nous seriner bientôt avec des fredaines de prostate, de ch'veux coupés en quatre et d'animaux morts... Pourquoi pas la Fille des Chansons de Brel, la Bonne du Curé et le Fils du Père Fouettard... C'est d'un pénible les vieux qui radotent...
Nous tu crois qu'on a pas de problèmes vieux machin ! Déjà qu'on tire le diable par la queue, qu'on brûle la vie par les deux bouts et qu'on rame pour atteindre la falaise... Tu pèses pas lourd en face de la troisième guerre mondiale, du chom'du, des points de permis, du panier de la ménagère et du contrôle fiscal de Jeannot... Tes fariboles de rifflard, ton moustachu et tes maux de ratiches... On s'en bat les parties génitales...
L'Oteur tout déconfit se doit de reconnaître le bien-fondé de vos arguments chers Lecteurs ( voir Hannibal... Pardon ! ) mais le devoir de poursuivre cette saga à deux sous est plus important que vos emmerdements. C'est comme ça la vie... Chacun la tête dans le guidon...
- Bref, j'ai couru chez le marchand, donné quelques pièces pour racheter un tout beau, tout neuf parapluie... Un avec la canne gainée de cuir comme ceux de la City... Là-dessous, j'avais l'air d'un grand-duc..... Un vrai gaillard fier comme Artaban... 
J'ai rencontré Louisette. On est allé boire un gorgeon, histoire de se pencher sur nos pt'its malheurs et - le diable en rit encore - en rentrant dans le gourbi j'ai eu comme un doute. Y manquait quelque chose à ma panoplie... Sans doute un plarapuie oublié quelque part...
C'est ballot non...

mercredi 8 octobre 2014

LA CHAUVE-SOURIS...

Z'allez pas le croire... On m'a volé mon parapluie... Un pébroque de rien du tout, un truc à cinq francs six sous qui prenait toujours un malin plaisir à lorgner du côté du premier tourbillon, à se retourner comme la veste d'un député, à me foutre sournoisement des coups de baleines dans l'oeil, mais qui savait abriter ma mise en plis sous l'orage... La faute à Monsieur Whu, le chinetoque en chef du magasin Toutaunprix qui changeait le ruban de sa machine à compter les sous et qui s'énervait ( en chinetoque ! ) après ce  foutu machin qui voulait pas rentrer dans la roulette gauche qui s'était mélangée avec le tampon encreur... Un sacré foutoir qui faisait râler les vieilles qui, on le sait, depuis la seconde guerre mondiale  ne supportent plus de faire la queue au guichet de ravitaillement...
Du coup, un malandrin - ou peut-être un distrait - a mis la main sur mon papapluie comme dit Madame Bobinneau qu'a des problèmes d'élocution... Et je me suis retrouvé trempé comme la soupe du soir en grimpant la côte qui mène au pigeonnier... J'ai pensé qu'il y avait encore plus pauvre ou plus malhonnête que moi... Maigre consolation sous l'averse vous me direz...
Pour être franc ( voir Clovis ) je l'ai peut-être oublié sur la banquette d'un bistrot le machin... 
Peut-être qu'il a trouvé un " coin de paradis " *
Qu'il s'est fait la belle avec une ombrelle - de celles qui tuent les jolies pervenches -
Ou
Qu'il mène une vie de barreau de chaise
Au Père Lachaise
Avec une chauve-souris qu'aimait un parapluie... *
** Qui vous savez.
** T. Fersen.


lundi 6 octobre 2014

1970

OBSSESSIONS

Qu'est-ce que vous avez fait ?
Ben... Je me suis assis dans mon fauteuil de soixante-dix ans... L'orage du matin avait apporté une pluie british qui donnait pas envie de sortir son museau et de se tremper le poil...  J'ai pris un livre de soixante-dix pages et lu peut-être soixante-dix lignes...
Le titre du livre ?
Je sais pas... Je regarde plus les jaquettes, les pages de couv... Même l'Oteur des fois je sais pas qui c'est... C'est vous dire... Y'a que les mots qui m'intéressent... Comment ça chante... La Carmagnole des consonnes, voyelles... Ça me renvoie à la communale, les dictées, les rédacs et les blouses grises...
Et après ?
J'ai dû pioncer un peu... 
Longtemps ?
Soixante-dix minutes ou soixante-dix secondes... Le temps c'est aléatoire.. Ça vous met un coup de bambou, et vous vous retrouvez comme un vieux clebbard roulé en boule la casquette de travers dans le fauteuil de soixante-dix ans à plus savoir reconnaître votre droite de votre gauche... ( Lisez le Manifeste du Fermoir vous verrez... )
Vous avez rêvé ?
Non... Je ne rêve que le matin au réveil... J'ai pensé à Barcelonne... Parce que j'aime bien la consonance, le côté musical justement... J'aime bien aussi Barcelonnette, mais c'est un peu long je trouve... Et puis à Jean Genet quand il faisait le tapin... Des conneries quoi...
Un peu de musique peut-être ?
Limite... Des trucs qui n'intéressent personne... C'était un bon cru Soixante-dix.. Faut le savoir...  Sauf pour les Beatles évidemment...
Et après ?
J'ai compté les lames de parquet... Y'en avait soixante-dix... Ça tombait bien..

dimanche 5 octobre 2014

DE QUOI J'ME MÊLE...

Bon c'est vrai y'avait quelques siècles que je m'étais pas retrouvé trois heures debout, entre les odeurs de pète, les parfums de cheveux et les coups de coude dans les gencives au premier qui me marche sur les pinceaux...
Quelques décennies que je faisais plus dans la musique < Live > et le patchoulis ( Si si.. Chez les peaux d'bêts y'a encore des gigolettes qui se parfument aux années 7O... Etonnant non ? ).
Le chapiteau, la bière et quatre punks à crêtes oranges ça suffisait pour ma rentrée dans le monde...
Bror Gunnar Janson nous a déchiré les oreilles avec son blues suédois.
Catfish nous a fait le remake d'Amy Winehouse,
Et le pt'it Paulo a gratté son engin avec tout le respect dû aux Grands Anciens, pendant que Lisa tortillait son popotin et poussait des gueulantes dignes de la grande époque Motown.
Sur le tard, on a soufflé dans le contrôle anti-picole ( pas moi heureusement ! ) et puis des étoiles plein les yeux ( ou les poches comme vous voulez ) on est allé se pager peinards...
Vous dire la belle vie....

vendredi 3 octobre 2014

VIRUS

Madame Bobinneau me dit qu'elle passe ses nuits à regarder des films de zombies... Tu sais, ces machins où un méchant virus venu d'on ne sait où ( en général d'une planète inconnue ) transforme des pères de familles tranquilles en vieilles charognes qui pensent qu'a croquer les deux héros qui sont bien les seuls à se rendre compte qu'y a quelque chose qui cloche dans le landerneau et que le vieux savant fou va foutre le bazar dans l'épicerie avec ses manips maniaco-dépressives...
Madame Bobinneau me dit qu'elle écoute des vieux machins des années d'avant la Peste. Des hit-parades pourris où les Zombies étaient number one avec Sh'es not truc, talonné de près par les Hollies et autres Paul Raiders... Ca lui rappelle ses vertes années où elle allait, jambes flageolantes à ses rencarts de chwingum avec les pt'its boutonneux qui se coiffaient comme Brian... Elle, c'était Dallessandro son homme...
Madame Bobinneau rigole quand les héros explosent la tronche des zombies...
Après elle s'enferme chez elle. Elle a peur d'Ebola.
Ca va pas Suzanne ?

jeudi 2 octobre 2014

TU...

Sais pas quoi ?
Y'a des matins où tu te réveilles
Content,
Comme un clampin du F.N. qui
rentre au Sénat...
Tu sais pas pourquoi. Alors, tu
l'écris vite fait quelque part...
N'importe où... Sur n'importe quoi...
Pour ne pas Oublier...

mercredi 1 octobre 2014

LA BLONDE A GODARD

Y'a l'amour qui passe/Au coin de la rue/
Y'a un vieux qui trépasse/ Et un homme qu'a trop bu/
Y'a un type qui boite/ Qu'a bien des soucis/
Pour vend' ses cravates/ Dans un parapluie/
Y'a l'amour qui trace/ Qui a la berlue/
Quand la fille passe/On dirait qu'elle est nue/
Y' l'amour qui lasse/L'amour qu'en peut plus/
Et la pluie dégueulasse/Qui mouille la rue/
Y'a l'amour mélasse/Le sirop d'la rue/
Des balourds qui chassent/Les souris perdues/
Et la Blonde à Godard/Qui vend des journaux/
La rondes des moutards/Dans les caniveaux/
Y'a l'amour qui passe/Au coin de la rue/
Le type qui ramasse/ Ses cravates foutues/
Et le voilà qui part/ Vers le dernier métro/
Ou la Blonde à Godard Distribue ses journaux/

 H                                                                                                           U                              ...