Quand ils m'ont contrôlé, les bleus m'ont dit " Vous... Vous devriez prendre l'air ". Sans doute que ma tronche émettait des signaux de détresse, ou c'était mon haleine de phoque qui les poussait ( les bleus ) à garder leur masque... Je ne sais... Les deux sans doute... L'idée était plutôt bonne, et mes fafs en règle. J'avais même préparé un ti't billet de dix euros, au cas où je devrais graisser la patte des pandores. Paraît que les bakchichs sont monnaie courante en ces temps difficiles... Faut filer la pièce pour gagner une place dans les files d'attente, comme on participe à la quête chez Monsieur le curé pour obtenir la rédemption... On vit une drôle d'époque dirait Monsieur Porc et piques...
Je savais qu'une harde de sangliers campait près de la rivière, au Bourg des Abeilles, et qu'en prenant le chemin plein de broussaille, et confit de mauvaises intentions, je tomberais sur cette bande de phacochères endiablés qui ne craignait plus Obélix depuis... Vous savez bien... Je voulais leur demander la meilleure recette pour accommoder les pissenlits et leurs racines vu que nous, les z'humains, nous préparions à une période de pénurie, à une famine qui règnait déjà dans les villes désertées par les marchands de légumes, et à la Villette où les bouchers s'étaient fait la malle pour s'en aller danser le tango cher au vieux Boris.
Finalement, j'aurais mieux fait de " rester chez moi " comme ils le serinent à la tèloche. De réécouter Madame Callas, peinard dans mon canap. Mon voyage n'a servi à rien, sinon à risquer de choper le mal. Je n'ai vu personne. Aux dernières nouvelles, les cochons étaient partis se faire une ventrée de choux dans le jardin du père Latrogne, un salopard qui vend ses poireaux, et ses oeufs à prix d'or, comme au temps où le Maréchal serrait la louche au moustachu sinistre ( A ne surtout pas confondre avec le Vénéré Moustachu, notre Père à tous : Ndlo ), mais ça, c'est une autre histoire...
Journal Confus.
J / 15.

Chez les Roros,

tout va bien...

Il y a du Gotlib, peut-être un peu de Dubout
ou de Robert Crumb,

chez cette Coco...

Merci Coco !

- Moi, je me suis acheté une conduite au marché noir. Putain de moine (?), c'est cher ! ¤  Moi, j'ai couru un marathon sur mon balcon. J'ai croisé six mille fois le même géranium. ¤  Moi, j'ai tué ma femme. Rien à voir avec le confinement, c'était prévu depuis longtemps. ¤  Moi, j'ai dénoncé mon voisin qui fumait un clop sur son balcon. Je sais, c'est pas joli, joli, mais je suis contre le tabagisme passif. ¤  Moi, j'ai compté les moutons, mais je sais plus pourquoi. ¤  Moi, j'ai soufflé dans le lavabo pour faire du bruit dans la baignoire. Je sais, c'est con, mais on passe le temps comme on peut. ¤  Moi, j'en avais marre. J'ai jeté un caillou dans la mare. ¤  Moi, je me suis laissé pousser la barbe. Je me suis aperçu avec étonnement, qu'elle était bleue. Alors, j'ai cherché quelques maîtresses.  ¤  Moi, j'ai écris un Opéra de Qua't Sous. On m'a accusé de plagiat ¤  Moi, je me suis fait arnaquer. J'ai acheté un mille feuilles qui n'en n'avait que neuf cent... Les cent feuilles manquantes, je l'ai ai ramassé à la pelle comme le poète...
¤ Et vous ?
¤ Comme d'hab... J'en ai pas foutu une... J'ai écris quelques conneries comme il y a trois jours... Ca compte ?
J / 14.

< Voilà, c'est l'heure d'été >. Si j'était un bafouilleur raisonnable, un pékin qui, tous les matins, écrit un journal imaginaire ( toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ), que l'avenir froissera, au lieu de m'obséder à scribouiller des gros mots ( et encore, je me retiens ! ) ou des âneries sur la toile, j'aurais écrit : à la ligne...

- Pendant la nuit, tous les écrans avaient remis leurs pendules à l'heure, sans demander l'avis du dormeur qui pionçait dans les Sabots d'Hélène (?) parce qu'Orphée n'était pas libre, occupée à faire des razzias nocturnes en prévision de la prochaine disette ( Elle est un peu conne Orphée, pense qu'à sa gueule ! ), Gontrand fut tout heureux de grimper sur une chaise et d'avancer d'une heure les aiguilles de la vieilles horloge. 

Par la fenêtre sur cour ( Ah Alfred ! ), il vit l'Abbé Mouret et sa soutane qui passaient, la vierge sous le bras, et des prières plein la bouche pour chasser le malin...*
J / 13.
* Je profite de ces heures plus troubles que l'eau de mon bidet , pour relire un peu de l'Emile...

LE MUR DE SAMIAA
Montée de l'hôpital ( 6/02/2020 )

/Pas la peine de tourner autour du graff.
C'était mieux " avant " !
J / 13.

Ils l'ont retrouvé au fond de la cave. Hirsute, barbu, crade et pouilleux pire mon clebard après trois jours de bringue... Il avait des ongles de mandarin chinois, des pieds palmés, du poil dans les oreilles, et la goutte au nez. Quand ils l'ont sorti avec des pincettes, il a gueulé parce qu'on avait oublié son bouquin...

Faut dire que c'était un sacré bon bouquin...

J / 12.

- Moi, j'ai repris mes études de médecine et mon jeu de Docteur Maboul pour faire un état des lieux 

  du bazar. ¤  Moi j'ai domestiqué mes rêves, j'en ai fait des dazibaos que j'ai accroché dans la cuisine.

-  Moi j'ai écris une histoire débile < Comment un trou noir devient un trou du cul de l'espace > Je n'ai pas eu un seul lecteur. C'est dommage, l'intrigue valait son pesant de lune. ¤  Moi, j'ai relu tout Chespire dans le texte, et appris quelques vers du Pornographe (?). ¤  Moi, j'en ai profité : J'ai repris le soubass en si bémol, l'hélicon en doigt majeur, le piano à bec, et la flûte à queue. ¤  Moi, j'ai ouvert la boite de Pandore, y'avait rien dedans. ¤  Moi, j'ai retrouvé ma vieille machine à claques. J'en ai fait profiter les enfants. ¤  Moi, j'ai remonté la pente. J'étais tombé bien bas. ¤  Moi, j'ai filé la laine avec une bergère, et le parfait amour avec une machine à coudre ( J'avais envie d'écrire " machine à coudre "... Un caprice ) ¤  

¤  Et vous ?

¤  Moi, je n'ai rien fait... J'ai attendu le déluge... Mais comme je me barbais quand même un peu, j'ai appris à manger des lentilles avec des baguettes... Ca compte ?

J / 11.

Tous les matins, muni de son autorisation dûment tamponnée par les argousins de la préfecture, et les services de santé, il emprunte le boulevard Henri Michaux, traverse le grand pont, et se rend à la résidence Louise Michel, distante de moins d'un kilomètre, ce qui le fait rester dans les clous imposés  par la force publique.

Il passe sous le porche,et arrivé dans le hall qui protège jalousement ses plantes vertes, il papote avec le concierge alcoolique, masqué et rincé de gel hydro, devenu un vrai pote en cette période de confinement... Il a noté dans un petit carnet le pedigree de tous les habitants de l'immeuble, et dépose pour chacun,  un " petit quelque chose " qui leur fera passer le temps.

Ainsi, la jolie donzelle du premier a droit à une lettre d'amour, le tubard du second, à un paquet de tabac... A sa voisine de palier, une rombière acariâtre et boursicoteuse, il offre quelques coupons d'un vieil Emprunt Russe qui la font chavirer. Au couple du troisième qui a charge de famille, il offre quelques jeux de mots, des poupées qui disent non, la Fille du Père Noël,  pour occuper les enfants...

Enfin, quand il croise sur le parking, Séraphine qui promène Séraphin dans son fauteuil, il leur pousse la chansonnette... Des rengaines d'avant la guerre, quand on pouvait déguster une petite mousse à la terrasse de M. Maurice.
Le Merle Rêveur.
J / 10.

< J'en connais qui font la nique à la marée-chaussée ! Des qui ne respectent pas les consignes du Ministère, et jouent aux gendarmes et voleurs avec nos chers représentants de l'ordre, qui depuis les gilets jaunes, et les réformes, toussent dans leur coude, mouchent leur tarin, et usent leurs godasses dans des contrôles ino-pinez ( pourquoi pas ? ) mais bien nécessaires au maintien de l'ordre, et à la bonne tenure de nos institutions ! Moi, je suis un citoyen qui lave plus blanc (?), et je n'hésite pas à dénoncer ces malfaisants à la Kommandantur !

C'est ainsi, qu'au neuvième jour de confinement, les institutions se trouvèrent submergées de mails virulents, de coups de bignous rageurs, de lettres transportées à dos d'âne ( la Poste faisait défaut ) jetées en pâture par les z'honnêtes gens, les vicelards, jamais à court d'un mauvais coup, les anciens combattants d'Algérie (?) et les écrivains publics qui ne savaient plus où donner de la plume...

On s'embrouilla dans les zéros zozos, on ressorti les vieilles rancunes... On rendit des comptes pas très nets, des restants de pipi de derrière les toilettes... Même Machin et Machine, pourtant un couple modèle qui mériterait de figurer à la droite du Père (?), se firent la tronche devant les recommandations que serinaient les téloches en boucle... Des émeutes éclatèrent, durement réprimées, des batailles d'Hernani à n'en plus finir... Les Horaces et les Curiaces se mirent la pâtée, et Astérix en profita pour se carapater en faisant un doigt au virus, tandis que le rigolard Manu poussait un dernier soupir, dans l'entonnoir du sinistre machin...

Un appel au calme fut lancé par le Ministère de la Propagande, mais rien n'y fit... Le dixième jour, un farfelu émis l'idée que l'on pourrait changer de vitesses, profiter de cette crise pour regarder dans une autre direction... Le dingo fut cloué au pilori par les trompettes, qui ont le sait, sont bien mal embouchées (?).

Contes à rebours.

J / 9.

Les uns se serrèrent autour du feu pour réciter des psaumes, et invoquer le nom de l'Eternel... Les autres sacrifièrent quelques volatiles au dieu Vaudou, burent le sang frais pour retrouver la trace de Cthulhu, le dieu mythique cher à H. P. ou imposèrent aux ouailles désemparées, l'étude du précolombien Popol Vuh, une bagatelle qu'un groupe de zique allemand avait rendu célèbre dans ces années dont on avait perdu le souvenir. Les moulins à prière jamais en reste, retentirent aux quatre coins du monde, les mantras fleurirent de partout, comme les conversions, les abjurations à tout et à n'importe quoi... Plusieurs cas de transmutation furent étudiés : Comment transformer les nouilles et la farine en or ? Comment fondre les lingots qui dormaient dans les coffiots des paradis fiscaux, pour obtenir un morceau de saindoux ? Marabouts, cartomanciennes donnèrent de la voix, comme les gourous, les évangélistes, et Bébert un vieux matou pelé qui n'est pour rien dans l'histoire. Le collapsus régnait en maître,  pendant que des processions de flagellants sillonnaient le pays en quête de repentance...
Roro qui sortait d'une cuite monumentale, que même un Covid n'aurait pas supporté, ouvrit un oeil, et bafouilla d'une langue honteuse (?) une phrase restée célèbre dans l'histoire de l'humanité...
- Bon dieu, quel charivari ! Tu parles d'un bordel !
Contes à rebours.
J / 8.

Il était  bas de plafond, malingre, quelque peu difforme, chauve comme l'Antartic en hiver, bancal et pustuleux - si nous avions un peu de vocabulaire, nous écririons : chétif, cacochyme, crapoussin, rachitique - bref, c'était une sacrée mocheté ! Ses soit-disant " frères humains " profitaient de son handicap pour le moquer, l'avanir, lui causer des soucis à n'en plus finir. C'était à qui lui pincerait les oreilles, à qui lui mettrait son pied au derche, lui tirerait la langue en faisant des grimaces et lui jetterait des maléfices tout droit venus des vieilles idoles... Les dames n'étaient pas en reste, riant de ses attributs maladifs, d'un micro-pénis ( qu'heureusement, il pouvait cacher aisément ), qu'elles montraient d'un doigt blagueur, ou se détournaient de lui, toutes occupées à défendre leurs droits, à papoter des qualités du dernier mascara en graisse de zébu, tout en lorgnant sur des moustaches en tablier de sapeur (?) qui faisaient cruellement défaut à notre pauvre ami...

Ami, qui rongeait son frein, cachant précieusement une qualité que personne d'autre que lui ne possédait...

Il pouvait se REPANDRE  très vite, pour se venger de ne pas connaître les attouchements, les léchouilles,  les simagrées dont ses congénères étaient friands. Doté d'un sens de la multiplication pire le barbichu avec ses pains, il se sentait capable de foutre le bazar jusqu'au fond des panières à linge (?)...

Un matin, rendu hargneux, par une journée de printemps qui s'annonçait radieuse, par la courbe du chômage qui faiblissait, et par l'économie du pays qui repartait, il se mit en route, et le monde en fut tout chamboulé...

Contes à rebours.

J / 7.

                                                           Sept petits mots
                                                           et puis c'est
                                                           tout.
                                                           Sept petits maux
                                                           et puis c'est
                                                           toux...
J/6

coromusic.

Faudrait pas que le virus vous fasse oublier votre devoir de mémoire !
Allez hop ! Tout le monde sur le pont !
On reprend en choeur... Courage !
Prenez ma pomme... Nous sommes le 22 avril.
Sacrebleu et Palsambleu, si  j'arrive entier le 22 septembre,
Et bien, je m'en foutrai...
J / 6

Paraît qu'il y a foule au purgatoire... Qu'on se bouscule au portillon pire qu'aux grands départs estives, quand les teuf-teufs et les totoroutes sont débordés... Les autorités divines sont submergées par la vague. Z'avaient pas prévu une telle affluence... Pensez tous ces maccabs pris par surprise, trois petites toux, et puis s'en vont comme les marionnettes de la fable... Z'ont pas eu le temps de faire le compte de tous leurs péchés, de réclamer l'absolution aux ratichons du coin, qui par ailleurs se confinent au fond des confessionnaux pour échapper au malin. Sont persuadés ( les ratichons ) que le Bon Dieu les abandonne. Du  coup, ils se goinfrent d'hosties non consacrées et de vin de messe... Les voilà redevenus des moinillons lubriques, ce qui ne facilite pas les confessions...

Les séraphins ne savent plus où donner de l'auréole... Faut trier, classer dans l'ordre ( un gros gain dans la cinquième ! ) séparer le bongraindubourg de la mauvaise graine... Les matous des villes et les rats des champs... Chacun ramène son petit vice sous le manteau. Les tueurs en série ( saison 10 ), les voleurs, les menteurs, les évadés fiscaux, les cocus assassins, les jardiniers ( assassins en herbe* ), les faux-frères et les bonnes soeurs, les accidentés de la route, et la Femme d'Hector ( pour que vous n'oubliiez pas ! ). La salle d'attente est devenue un parking où chacun gueule pour avoir sa place et son caddie... Et ne comptez pas sur les mécréants, les athées, les gauchos de la pampa, ceux qui cherchent l'entrée du bistrot, les mal polis, les damnés de la terre, les barbus, les poilus, ceux qui ont long nez, et oreilles basses, les grandes gueules, les vicelards, et votre serviteur pour arranger les choses...

Les plus malheureux dans l'histoire, c'est les calanchés de " mort naturelle ". Z'avait pris leur ticket, réservé leur place, entourés de leurs héritiers, leurs maîtresses, ( avouez, c'est souvent les mêmes ! ). Ils se voyaient déjà à se rouler dans les plumes d'angelots, à trinquer avec l'hydromel des Dieux, en matant cette terre devenue foldingue au fil des siècles...

Bernique et tourne bourrique ! S'ils avaient su tout ça, ils auraient différé leur voyage...

*Merci Raymond.

Le Merle Blagueur. J/5.

Voilà une plume qui ne doit rien à personne. Elle se balade peinarde au milieu de la rue, passe sous les roues de carrioles pour mieux faire la pirouette un peu plus loin. Ce plumet vient-il du képi d'un Saint-Cyrien qui aurait quitté Coëtquidan pour Saint-Frusquin, histoire d'éviter la contagion ? D'un écrivaillon en manque d'inspiration ? Le pif à la fenêtre, j'imagine que bien affûtée,  peut-être écrirait-elle une jolie histoire. 

Celle d'un pigeon distrait qui l'a oublié en revenant du super-market...

J / 4

J'ai signé sur mon honneur ( celui de Balkany étant caduque ) que ma sortie était motivée par un besoin impérieux d'entendre siffler les piafs. C'est eux qui donnent le La dans ma vie de compositeur,.Eux qui ,symphonisent à ma place, sur le clavier bancal de mes doigts gourds...Il me manquait seulement le dernier mouvement de la cantate en Merle Majeur pour terminer l'Oeuvre au noir que mon artisan en barbouille me réclamait après avoir terminé la salle de bain, et installé une douche italienne qui n'en menait pas large vu les circonstances.

J'avais aussi besoin de savoir si le clapotis des poiscailles en eau douce marquait toujours le tempo vu l'absence de pêcheurs à la ligne, occupés ( les pêcheurs ) à trier les lentilles dans la cuisine, confinés par une mégère apprivoisée que le grand William n'aurait pas renié. Il faut savoir qu'en " temps normal " le fretin adore jouer de la queue du piano ( ? ) et des nageoires en se foutant de la gueule des asticots qui frétillent au bout de l'hameçon...

Au contrôle, deux flics qui s'ennuyaient dans cette ville déserte, et comptaient leurs points de retraite au cas z'où, n'ont rien compris à mon charabia. J'écris, et je crapaute de plus en plus en Ut,  Contre Ut,  ou en clef de fa quand le sol se dérobe, ce qui ne facilite guère la vie sociale, j'en conviens... M'ont fait signe de retourner chez moi, et d'apprendre l'accordéon musette pour le prochain grand bal du 14... D'un autre côté, on n'est pas sûr qu'il ait bien lieu ( le bal )...

J / 3

On a bien essayé de convaincre Lucien, le patron du " Panier Fleuri " de nous servir en terrasse à distance réglementaire de trois chopines. On ne serait pas confinés comme des marabouts le long du comptoir, et l'on pourrait chanter pire des Vénitiens en gondoles, avant le grand chambardement en sirotant quelques " fillettes ". 

Le gredin était d'accord si nous portions des masques ( comment tu fais pour chopiner derrière un bout de tissu ? Avec une paille ? ) et si nous acceptions des tarifs prohibitifs... Son grand-père n'avait-il pas fait fortune en vendant des bigoudis et de faux bas de soie,  au marché noir pendant la dernière ? Les gènes ça ne se perd pas...

Mais les gabelous veillaient. Ils ont renvoyé tout le monde à la maison se mettre au verre...

J-15.

Quand j'ai dit à ma femme de prendre quelques amants - parce qu'il faut bien que le corps exulte - qui lui redonneraient bonne mine et foi dans l'avenir, elle m'a répondu du tac au tac, parce qu'elle a quelques toc et quelques tic :

< Ce serait donner de la confiture aux cochons >
Je me suis demandé illico qui, de la confiture, des amants ou des cochons, avaient ma préférence. Que voulez-vous, je suis un esprit taquin...
Contes à tout faire.

P.S Il nous en faudra écrire des " petits contes " pour passer le temps. Quand nous ressortirons, les arbres auront grandi, les cascades seront taries. Les z'oizillons auront appris à voler, nos canapés seront foutus, et le soleil aura changé de place. Un drôle de monde vraiment....

Courage !

actu...

                                                           Depuis qu'on ne peut plus
                                                           se bizouiller, se lècher la
                                                           devanture, en se disant,
                                                           Comment ça va... Et patati,
                                                           et patata,
                                                           J'ai appris à jouer des
                                                           coudes...
Anonyme.

Coromusic...

J'entends déjà les commentaires...

- Ah ! Il est content l'homoncule ( trouvez un autre mot ! moi, j'aime bien celui là ), y'a plus un chat dans la ville, plus de mômes sur leurs pétrolettes à nous casser les oreilles,  plus de mioches qui braillent, plus d'ivrognes qui s'engueulent, plus de carrioles qui pétaradent ! Te voilà devenu Monsieur le Prince chez le boulanger qui te file trois baguettes pour le prix d'une, rapport à son chiffre d'affaire qui s'effiloche, à son fournil qui se met en veille...
- Sans compter que la tête de piaf apprend de nouveaux mots : épidémiologiste, virologue, pandémie, confinement, infectiologue, expectorer, coude, mouchoir ( ceux-là, il les connaissait déjà ! ) et qu'il se frotte les mains de n'entendre plus de supporters brailler sur nos écrans, plus de cloches de vaches qui sonnent dans les descentes à ski, ou de formules machin qui passent le mur du con... Lui qui a peur que le ciel lui tombe sur la tête, il doit se réjouir d'un azur sans zingues, sans hélicos qui l'espionnent, sans korbachs qui le narguent... Voyez le ricaner au fond de son trou devant les précautions à prendre, les barrières à monter pire les barricades de la commune... Ce malfaisant mériterait un t'it coup de virus dans les bronches, on vous le dit...
Chers paroissiens, s'il vous plaît calmez-vous ! Soyez indulgents, compassionnels, avec les vieilles bourriques ! Je suis comme vous, j'ai la pétoche ( un peu ) pour ma santé, et mes actions qui fondent en bourse... Si je sors, je mets mon masque et mes bottes de sept lieues pour courir plus vite... Je fais toutes mes transactions en monnaie de singe, qui m'a-t-on dit, ne transmettent rien de dangereux pour les vieux bonobos comme moi... .Je mouche mon pif trois fois par jour, et trempe mon portable dans l'eau bénite au cas où le Dabe aurait quelque chose à voir dans cette histoire... N'oubliez pas que je fais partie des personnes sensibles... Tout près du bord, gros buveur, gros fumeur et grand rêveur, alors, je ne vais pas faire le malin devant le bazar... D'ailleurs, je m'en vais rester cloîtré comme un tonsuré, tout le week-end et tous les z'autres, jusqu'à la fin des z'hosties-litées, à écouter cette galette de Monsieur John ( Goodbye yellow brick road ) qui, je l'espère chassera le malin, et rendra l'avenir plus joyeux ! Bon rétablissement à vous.
Le Merle blagueur.

Léonard...

Elle a déboulé dans le champs à la vitesse d'un virus qui se répand... Je dis " elle ", j'en sais trop rien, c'était peut-être un bambi... A cette distance, distinguer si la bestiole avait une bistouquette, faudrait  être spécialiste animalier, vèto, Nicolas Hulot, ou zoophile... Elle a freiné des quatre fers quand elle a vu nos tronches, dressé ses oreilles, reniflé le vent, comme Oncle Piscou renifle les piecettes... On a bien essayé de mater s'il ( ou elle ) avec des bois, des cornes, des tâches sur la robe... Mais j't'en fous, en moins de temps qu'il n'en faut pour chopiner une chopine, une touffe d'herbe dans le museau, elle a fait fissa pour aller rassurer ses cousins que les deux benêts qui campaient dans le pré, n'avaient pas de flinguot, et comptaient, le pif levé au ciel,  les " easy jet "  qui ne volaient plus à cause de la mise en quarantaine des pilotes.  Point à la ligne. 

On avait pris un autre chemin, un nouveau... Loin du balisage, enfin presque... Un type rencontré plus en amont, nous avait indiqué le passage. Le pré où l'on pourrait, peinards, allumer notre clop, et reposer notre joufflu.... Après cette foutue pluie, y'avait des cascades en cascade, des t'ites fleurs toutes timides d'être là si tôt, même des papillons qui avaient oublié d'être chenilles...

Pendant un instant, on a oublié toutes les misères du monde, nos angoisses métaphysiques, ( en parlant de ça, on en a plus beaucoup de physique ! ), et cette fin du mois qui nous revient à chaque semaine...*

Moi, vous me connaissez, je suis pas un gai luron... Je fricote trop près de l'Emil roumain et du renégat de Meudon pour avoir la banane,  même en temps de paix ( ? )  Toujours à chercher la petite bête, le poux dans la paille, vilain pas beau, comme le Souchon de la chanson,  j'ai pas pu m'empêcher de penser, que malgré ce petit coin de paradis (?),  Rapsody avait le blues... Elle trouvait plus de chef, plus d'orchestre pour jouer sa ritournelle... Pauvre Léonard...

* Léo.

LES VIEILLES USINES

Travailler encore,
Travailler encore
Forger l'acier rouge
avec mes mains d'or...
Travailler encore,
Travailler encore
Acier rouge
et mains d'or....

B. Lavilliers.

NIMBUS

Sinon, vous avez le fil qui n'a pas inventé l'eau tiède, le robinet à couper le beurre ( ou l'inverse, je sais plus )...

la baignoire sabot, la douche écossaise,
la trompinette à vinaigrette, la planche à découper le surfeur...
Et toutes les saloperies qui nous polluent l'atmosphère qui a toujours de la gueule.

On raconte même qu'une armée de bacilles, de germes, et d'amibes, ont fait alliance avec le cartel des virus, pour mettre le bazar dans les fioles des Nimbus du monde entier.

C'est sûrement une " fake news "...

Le Merle tousseur.

actu...

< Les garçons m'ont demandé s'ils pouvaient jouer avec...
> Et alors ?

< Je leur ai dit d'être prudents. De ne pas foutre le bazar , comme il y a quatre milliards d'années. 

   On ne va pas recommencer tout le processus, parce que des morpions s'emmerdent dans la cour...

  Et puis, avec ce virus... Z'ont l'air malins avec leur économie de marché, et leurs bourses qui dévissent...

> Oh ça, c'est pas grave... On s'en lave les mains...

                                                           Cornegidouille !
                                                           On se mouchouille
                                                           Sans papouilles
                                                           On éternouille
                                                           Ca fout la trouille
                                                           On s'enmasquouille
                                                           On s'confinouille
                                                           Ouille ! Ouille ! Ouille !
                                                           C'corovirouille !
                                                           Tout s'barre en (c) nouilles...
                                                     
                                                         
                                                       
                                                         
                                                           

Qu'est-ce que tu veux que je te dise,
On n'est plus qu'deux sur la
banquise,
Tous les phoques se sont fait la malle,
Ont pris leur ticket
pour le bal...

Il y a plus d'un demi-siècle, Gourbichou 1er boxait chez les poids plumes. Il ne tenait pas en place, sautait partout entre les cordes, et rêvait de droites destructrices dans la tronche de ce maître d'école qui arbitrait des équations auxquelles il ne comprenait que couic... Mais qu'importe... Quatre boules de cuir sous le préau qui avalaient des sacs de billes, qui bataillaient sur la marelle entre terre et ciel, des combats de coqs chargés de gros mots qu'un poète moustachu et paillard, égrenait joliment sur un crincrin qui aurait son importance, quand Gourbichou laisserait tomber les gants pour s'essayer à quelques accords trop difficiles pour ses pognes déjà bien abîmées par ce foutu sac de sable qui vous faisait saigner les phalanges. Bien avant que Rocky Balboa pointe son museau, ses airs de rital des docks, et son petit galure, qui, faut le dire, donneraient à Gourbichouchou l'envie de voyouter sur la lande en compagnie de tous les apprentis Jimi... De voyoutage, il n'y eût... Le préfet de police, la force publique, les pandores de qui vous savez,  même ce bon vieux Vidocq, lui épargnèrent Biribi. Gourbichou traverserait la cour des grands, moitié ch'val, moité zèbre, affublé d'un bonnet d'âne et d'une patte de lapin autour du cou, qui, pensait-il lui porterait bonheur. S'il lorgna quelquefois sur Bonnie, c'est parce que Clyde chantait une chanson à succès, et que Brigitte enfourchait une motocyclette de pacotille, et son Chéri Bibi adoré, disparut sous les couettes d'une Gourbichette enjôleuse ( refusé ! ). 

Aujourd'hui, perclus dans la catégorie Super-lourds, les guibolles variqueuses, et les mains trembloteuses ( faut que ça rime ! ) devenu Gourbi 1er après bien des avanies, des victoires au poing et des KO qui vous éteignent la lumière, il arrive à notre Gourbi de regretter la mèche de cheveux de Suzette, Suzon, Josette ou Marion ( il n'a plus la mémoire des noms ) qu'il gardait précieusement dans sa trousse entre une équerre biscornue et un compas vachard...

Bien à vous;

                                                            IL Y A UNE FAILLE
                                                            DANS CHAQUE CHOSE.

                                                            MAIS C'EST PAR LA
                                                            QUE LA LUMIERE PASSE...
L. Cohen.

JOUEZ HAUTBOIS RESONNEZ MUSETTE

Chers enfants...

Attendez ! Attendez !

Ne partez pas avant le dessert ! Ne vous dites pas que le grand benêt va encore nous tanner la couenne  avec ses vieux chanteurs morts, ses fantômes de l'Olympia, quand Bruno et Edith étaient encore de ce monde, et les trublions d'aujourd'hui pas encore nés... Pire, pourvu qu'il ne se mette pas à nous raconter la Route 66 ou ces chevelus crasseux qui auraient selon lui, mis cul par-dessus tête le vieux monde... Nous qui, tous les jours, nous appliquons à être de " beaux gosses " comme si qu'on passait à la télé avec Hanouna, et toutes ces " belles personnes " qui vous font rêver et veillent sur nos aie fones... Cerise sur le gâteau de grand-mère,  s'il se met à divaguer sur les trois notes de cet Eric Satie, qui nous endort en moins de deux, appelez le samu, faites le 15, et pas pour le virus... S'il insiste, on remballe les gaules ! Faites pas chier ! Traitez-moi pis que pendre, si vous voulez, moquez-vous du vieux rabbin réac sous la calotte, du tout proche de la boite à dominos, qui s'accroche aux vieilles ficelles, de l'alnapha trop bête pour être honnête... Mais,  chers enfants... Je vous en conjure,  reprenez un petit digest-hic pour la route, et rapprochez-vous, toute honte bue (?) vers la pépite. Le " live " que tout à chacun doit garder dans sa manche, comme le Get yer ya-ya's out'  des Fameux Cailloux...

Ne soyez pas Timides dans ce Plat Pays...

Comment ça va ?

Comme d'hab...

Entropie,

Déclin,

Mort....

J'ai vu comme une lumière blanche...

N'allez pas croire mes loulous, que la vie de Gourbi 1er est plus sombre que l'avenir de la Répu en marche aux prochaines municipales, ou que la vidéo de B.G. qui se tripote la nouille en faisant le singe devant la glace... Vous savez bien que dans ce monde tout n'est que fausseté, mélanchonite, et calembours...  Qu'il suffit d'un mot jeté dans une converse de bistrot, un tweet de Bébert pour qu'à l'autre bout du monde, un gugus entame la danse du scalp, persuadé d'être dans son bon droit... ( Je vous l'accorde, cette phrase ne veut pas dire grand-chose, mais que voulez-vous, tout va trop vite... ).
Tout pourrait n'être que mocheté, bronchite, et compte à rebours... Salam salamalec,  et tout le binz sur les saintes évangiles et la kippa du bandit Netanyahu.   Ne vous z'y fiez pas... Encore une fois, sous le sable, ce ne sont que  fables, fourberies, tromperies, carambouilles, carabistouilles, tutti quanti et tutti frutti...
C'est vrai que le royaume de Gourbi 1er tombe en ruine, pire que celui de Manu le beau gosse. Que son manoir est délabré, prend l'eau, se titanique sous les neiges d'antan (?)... On ne peut guère nier que sa santé décline, que son banquier baille aux corneilles en consultant son compte,  et que la Carabosse n'est jamais loin avec son balai à chiotte, à maugréer ( refusé ! ) que " Nom de dieu, tu pourrais faire l'effort, te bouger les arpions !  au lieu de raconter des bêtises que même à Cambrai, on n'en peut plus de tes sottises ! "  La bougresse a raison, même Gourbi 1er est fatiiiiiiiiiiiiiigué de ces fariboles... Le coquin garde quand même sous le coude, une armée de calembredaines, qui le font rigoler comme le bossu de Notre-Dame avant l'incendie... Ne gâchons pas notre plaisir, et revenons à des choses plus " sérieuses "...
Promis, demain, nous réciterons du Claudel,
Du Claudel, j'ai bien dit... (?)
Bien à vous.
                                                                           FIN.

" On ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs ". Tu parles d'une maxime à la con ronchonne notre Gourbi, pataugeant dans le brouet de blanc, de jaune, et de ch'nis ( parce que le ménage c'est pas son fort ).  Comme on ne fait pas de réformes sans 49/3 ou de manifs sans ronds-points, et sans black blocs... D'ailleurs toutes les révolutions finissent la tête dans un panier de son, contre un mur des Fédérés qui fédèrent rien du tout, alors Karl, et son petit Kapital peuvent aller se faire voir, c'est pas eux qui ramassent la patouille, non mais ! Et puis tiens ! Toutes ces connes de poules qui pensent qu'à pondre à tort et à travers... Méritent toutes de finir au Pot, ou en demi-deuil dans la gamelle du bourgeois... Il est colère le Gourbi... D'un coup, il conchie le drapeau, le bon dieu, les racailles, la canaille, les grosses berlines allemandes ( ? ), les grands et les petits de ce monde, les bouffons de la politique, le baromètre qui baisse, le virus bachartrumperdopoutkimjongxiping, cette saloperie qu'empêche les honnêtes gens de se moucher en plein air ( ? )  et le gouvernement, parce que vraiment, il le mérite...  Plus chiant que les poules, y'à les mouches, qui, profitant de l'aubaine, se précipitent sur la triste macédoine, histoire de profiter du gueuleton, avant d'aller chier dans les plinthes, et de faire les gros yeux, parce qu'on n'y peut rien, les mouches ont des gros yeux...
- J'en appelle à Bacchus, à Bacchus j'en appelle (?)  hurle Gourbi 1er, au bord de l'apo, prêt à rendre les armes, et à filer au bord de l'étang... Mais avec le réchauffement climatique qui fait bouillir la marmite,  c'est plein de moustiques, de libellules, et de bestioles sans queues ni têtes, qui donnent pas envie de flâner le long roseaux, une chopine en bandoulière, comme on le faisait dans l'ancien monde, quand les oeufs, les mouches, et les cloportes savaient se tenir...
                                                                ... / ...

Gourbi 1er grimpe l'escalier sous les bravos des blattes, des cafards, des araignées, venus applaudir l'Illustre. Il est le roi des bousiers, des mouches coprophages, des lombrics, bref, de toutes les bestioles qui ont pris le pouvoir, renversé les Présidents qui ne rêvaient que de moquettes et de tapis rouges, d'ambiance feutrée et de bars en bois précieux. Tout ces machins qui rampent, suintent, pondent, chient, crapautent, font des nids et des mioches qui s'éparpilleront vite fait ( les mioches) pour tirer les sacs à main des vieilles, ou transmettre des maladies que même l'académie n'ose pas appeler par leur nom... Une quarantaine de marches - si l'on compte les paliers - vermoulues, grinçantes sous la semelle des godillots, pliant sous le poids du quintal qui remonte des cabas de merdes à peine consommables et des chopines de mauvais vin. " Un vrai chemin de croix " a murmuré un petit barbichu venu rendre visite dernièrement, avant de remonter vite fait vers son papa, qui se la coule douce en matant le merdier d'en bas, et la cérémonie des César...
" T'as encore la forme ! " minaude la clef, avant de disparaître dans la serrure. Cette garce veut se faire pardonner de déchirer le fond des poches de pantalon, de se planquer sous les tapis quand, Gourbi a les yeux rivés sur le baromètre pour savoir s'il est bien raisonnable de sortir par ce mauvais temps qui donne le tournis, et secoue les feuilles, qui, comme les poètes,  se ramassent à la pelle ( mécanique ). Il lui souffle dans les naseaux un air rance de panards mal lavés, de crottes de rats des ville, et de souris vertes toutes heureuses de finir en chanson...  Des  nuages de poussière toxique noircissent ses éponges déjà bien empesées, et quand il pose ses baluchons, toute la chambrée se moque de lui, parce qu'il n'y a pas de fumée sans feu, et que ces oeufs - pourtant certifiés bio, et hors de prix - filent tout droit entre les lattes du plancher mal ciré, pour faire une jolie omelette baveuse de crapaud... Encore de la manutention ! soupire Gourbi en cherchant une serpillière, qui comme on le sait, habite au fond d'un endroit où l'on ne va jamais sans masque anti-virus, et sans lotion hydroalcoolique, comme l'était son vieux père, mort depuis longtemps...
                                                                      ... / ...

                                                           Chez nous,
                                                           il pleuviote, chez et vous ?
                                                           Chez nous,
                                                           il pluviote.
                                                           M'en fous,
                                                           dit la marmotte,
                                                           moi, je pionce...
Fabulette.
Barperlipopette.

                                                        - Qu'est-ce que tu fais dans le noir ?
                                                        -  Je réfléchis...
                                                           L'obscurité m'aide à y voir clair...

François Morel.
Baron noir.