QUAI AUX FLEURS

 Une petite pour la route...

Si l'ablette à deux dos est un poiscaille obsédé sexuel, le bourricota est un équidé rital, amateur de fromage dégueu. L'un comme l'autre ont un point commun à défaut d'un point c'est tout. Ils évitent soigneusement le crapaud'vache, un batracien pas commode, lui préférant la compagnie du chamots croisés qui a la bosse cruciverbiste, et déblatère sans cesse sur le dromader des der qui en a deux ( des bosses )...

Hérisson, mon ami, qu'est-ce qui t'as pris de vouloir traverser la route en plein mois d'août, quand les poilus en maillot font la course pour pas louper l'apéro, et le soleil qui se couche dans la mer qui n'en n'a rien à battre... Tu t'imaginais peut être pouvoir rivaliser avec le BRX 25 175/65 T14  plus burné que le corset de ma grand mère ? Tes jolies épines ne pèsent pas lourds face au rhino mastodonte de Michelin, un tueur de bestioles qu'on devrait traduire devant les tribunaux, si les humains n'étaient pas si cons... S'en est fallu d'un pneu a dit la jante, essuyant discrètement le  peu de sang que tu avais laissé en poussant le oups ! de rigueur...

Et que penser du kangouroudoudou qu'on glisse discrètement entre les menottes de ce début d'humain pour qu'il s'endorme, et arrête de brailler des inepties entre deux Pères Hoquet, oiseaux plein de couleurs, mais qui, contrairement à la croyance populaire, ne feront pas grandir le morveux d'un pouce.

R&R Animals.

                                              

 

 

 

                                   

 

        

AU PAYS DU SOLEIL LEVANT LA LUNE SE COUCHE TOT.

Proverbe nippon

( de ch'min d'fer )

Incognito 5

 

Début de campagne...

 C'est dit, c'est fait ! Comme Manu le Bien Aimé des classes moyennes, et des retraités en pilou pilou, j'en reprends pour cinq ans... Un quinquennat ( Quinquina, Dubonnet ? ) qui je l'espère réjouira les foules, comblera les vides, et emmerdera les héritiers impatients... M'en vais rester vert comme Henri, galant comme Quatre, et le Président, moi même, et nos épouses respectives, resteront ensemble comme nonins et nonnettes, petits pains d'épices qui, nonobstant leur goût exquis, aiguisent les ratiches, pire les gars de la cgt en manif...  Sûr que les malfaisants, les chafouins, les ronchons cancéreux (?), les chats pelés, et les trompettes de la renommée mettront des bâtons dans les roues de la charrette, chagrineront un avenir radieux plein de promesses ( cochon qui s'en dédit ! ) mais nous ferons en sorte que le soleil de St Frusquin brille toujours du bon côté ( celui d'Austerlitz était déjà pris )... Ne tournons pas autour du pot ( ou du Pô, si vous créchez du côté de Pian del Re ) tous les volatiles hargneux qui on prié Sainte Machine, rêvant de faire une coupe au bol à tous les chevelus du quartier en sont pour leurs frais, refaits comme Mimile dans la troisième, alors vous pensez... Mon nouveau pote, et moi, on va pas se gêner pour s'en mettre plein la lampe ces prochaines années...

Pour un peu que l'Académie nous fasse risette, nous finirons tous deux chez Petit Robert à trinquer avec les rousses de chez Larousse à la sauvegarde des écrivaillons qui disent des gros mots... Paraît que Manu les adore... Et moi, vous me connaissez... Jamais en reste d'un palsambleu tonné du fond des cabinets... Voyez tout s'emmanche comme un Dimanche au bord de l'eau, ou un Samedi à Monoprix..

Les bourgeons...

 C'est pas moi qui l'dit ! C'est l'ami Pierrot qui nous prête sa plume... Acerbe, la plume pensez vous ?

 Faut bien l'admettre, depuis que le bonhomme a plié ses gaules, rien n'a vraiment changé... Perso, je n'ai rien contre les bourgeois, ni contre les bourgeons d'ailleurs... Y'a belle lurette que je laisse le 14 juillet à la fanfare des pompiers qui joue la Marcelyèse sur la plage pour divertir les vendeurs de chouccos en Delivero... Et pis, les bourgeons seraient ils moins cons que les bourgeois ? C'est a voir Edgar... Ils pètent de partout au printemps ( pas les bourgeois, suivez... ) et nous envoient du pollen plein les narines... 

Et nous on tousse, en tirant le pousse pousse des uns et des autres...

Fin de campagne.

                                                           Il faut que tout change

                                                           pour que rien ne change...

Tancredi.

Soyons brefs pour une fois. La première chose importante que fit le Président nouvellement élu, fut de changer sa brosse à dents, et d'éteindre les lumières de la Lanterne. Le reste attendrait...

Fin de campagne.

Actu...

Comme dans la théorie du chat de Schrodinger, chers paroissiens, qui aujourd'hui, vous rendez aux urnes, vous pourrez imaginer que tant que cette foutue boite ( puisque le matou, comme votre bulletin, enfermé dedans avec son atome, n'est ni mort, ni vivant ) n'est pas ouverte, aucun des deux balourds ne sortira vainqueur du chamboule tout.  Inutile donc de camper devant la téloche, de vous ronger les ongles de pieds, et les boyaux de la tête, le temps est incompressible... Tout ce qui est quantique est physique, me souffle un humoriste à deux balles... Bing Bang et compagnie... Si ça pète, j'me casse, s'écrie Boniface...

Pouvez toujours aller cueillir des jonquilles ( dépêchez vous, c'est la fin... ), du muguet ( bientôt sur tous vos étals ) ou recueillir les avis éclairés des prédicateurs diseurs de bonne aventure, là aussi, tant que tout le bazar ( jonquilles ou muguet, Manu ou Manouille pour les distraits ) n'est pas dans votre vase, posé sur le buffet, entre les photos des enfants, de grand père en tutu (?), ou la planche à voile de Tonton sur la plage de Sète, il reste intemporel ( le bazar... Comme Tonton d'ailleurs... ).

P.S. On fait quoi pour Arno, on en parle ? Ben c'est de l'Actu... De toute façon, il n'aurait pas aimé le résultat des urnes... Il nous a quand même niqué un concert, comme une Diva en folie ! Même pas remboursés de nos sous !

On lui pardonne. Les mort sont tous des braves types...

Bon Dimanche à vous.

 

                                                                   Les ours qui vont

                                                                   cul nu sur la banquise

                                                                   ressemblent à des

                                                                   esquimaux sans

                                                                   chemise...

Proverbe

Inuit.

 On raconte que dans son Petit traité de l'Erotisme pour faire sourire les zigounettes, et les boyaux de la tête, Donatien, Alphonse, François de Sade écrivit que " l'homme qui ne pratique pas le baiser, et autres fariboles qui font grimper aux rideaux, est une mauvaise langue ". Rien n'est moins sûr, mon vieil Arthur... Ce gars là n'était pas un rigolo mon vieux San Antonio,  et ses histoires de boudoir n'égalent pas celles du Vieux Grigou sur sa guitare...

Un peu comme l'Histoire des Vieux Cailloux racontée par Pierre Quiroule qui ne dit rien sur les joyeux grognards qui, en douce, amassent la mousse (?). Je sais, ça ne veut pas dire grand chose.. Mais avouez que le beau vieux, Mick ferait un Divin Marquis en son château de La Fourchette... Un longévité de châtelain que lui aurait sûrement envié notre Jimi Vodoo Child s'il n'avait pas grillé ses cartouches en quelques opus magistraux, tricotant de la strato, pire Gisèle son tricot, sur les traces de ce Robert Johnson, qui me dit-on dans l'oreillette, avait croisé le Cornu du côté de Clarksdale ( Crossroads ).

Les amoureux du Marquis, des Rolling stones, et des Chanteurs de blues* noteront que ce foutu Diable rôde toujours dans les coulisses du R§R pendant que le Bon Dieu frétille de la barbe dans des menuets endiablés, ce qui revient au même...

* M. Jonasz.

LES DESSINS

 

Les français ont le droit de savoir... Je l'écris très fort pour que les sourds m'entendent, et en gras pour les aveuges auquel il manque un l. Le droit de savoir pour tous ceux qui se goinfrent de spaghettis à la carbonara en attendant l'autre qui n'arrive jamais, pour les adeptes du Tour, et du pâté de foie, les penseurs balourds, les amateurs de labours (?), les défenseurs des pandas, et autres bestioles dont le blaze se termine en a, les boas, les chinchillas, les zaratoucapourca ( en voie de disparition ) et Micheline, ma copine, toujours inquiète des jours qui passent, et qui s'entassent... Je ne vais pas me priver d'une partie de morpion, papier, crayon - la dernière peut être - avant la fin du " suspense ". Ce serait trop bête, après tout ce temps passé sur la route de finir en biroute ( je sais y'avait déroute, redoute, mammouth, rouquemoute, etc... ).  En ces temps difficiles, où la vilaine bobine de Poutine traîne sur le monde pire un zombie en manque, que toute la planète se demande où la colère de Mars va s'abattre, à droite, à gauche, ou au milieu du bazar, les français ont le droit de savoir... Manu en tutu, Marine en crinoline... La fenêtre de tir n'est pas large. Un Ami à moi, vous dirait : où sont passés les beaux parleurs de jargon, tous les promis de... Mais je crois savoir que lui aussi, avait du mal à dépouiller les urnes... Alors, que les français le sachent une bonne fois pour toute : Ce mercredi d'avril, où l'on attendait un chambardement cosmique, un combat de titans, des envolées Bossuesques,  il ne s'est rien passé du tout... Peut être, la prochaine fois ?

Le Merle en campagne.

Actu...

 - Z'êtes pas mon type de femme !

 - Vous non plus !

 - Z'avez l'air d'une mégère de prisunic !

 - Et vous d'un séminariste pédo ! 

 - Attendez vous à prendre ma main sur la joue droite !

 - Et vous, ma gauche dans la mouille !

   On avait dit pas d'attaques sur le physique ! s'écrie Léa Salamél'rôtiaufour, j'arrive, qui regrette d'avoir loupé Top Chef... Les lutins farceurs, réunis en assemblée générale, ont réussi leur coup.... Faire péter les plombs aux deux candidats devenus Dada malgré eux... Les voir s'avoiner comme des chiffonniers en manque de ferraille réjouit le déblabla... Mimile l'arsouille, et sa rombière, pensent que la marine ne va faire qu'une bouchée du gigolo, pendant que Jean Ba, et Marie Chantale regardent le coffiot du salon qui ronronne doucement, devant Jupi très en forme...

La suite serait délectable, malheureusement, je ne peux vous en dire plus. James Osterberg racontait de sa belle voix de baryton enrhumé ( je vous jure que ça existe ! ) sa vie de polochon sur une autre chaîne.

Des trois, l'un était le plus cool, saurez vous dire lequel ?

Le Merle farceur.

 Couac en pensent les moralistes à poils courts,

   une amende n'est jamais honorable.

  Comme me le disait dernièrement un ami

   résidant à Facebook, à force de raconter des

   conneries sur le oueb, on va finir plein de virus

   poils à l'anus.

 Dans une interview, le Père Noël a déclaré que

   question notoriété, le t'it Jésus ne valait pas un clou.

   Le Bon Dieu très en rogne, a froncé des sourcils

   qui le font ressembler à Léonid Brejnev quand il

   était en colère...

 

   

 Le détournement d'un avion rempli de mineurs

   est beaucoup plus grave qu'un détournement de

   majeur en rut libre.

 Un égoïste ne fera jamais la bête à deux dos

   c'est un de trop.

  L'un dans l'autre, le garde et sa barrière

    vivent une grand histoire d'amour.

  C'est bien connu, les éléphants trompent

   n'importe qui avec leurs farces à deux balles

   Sauf Annie Ball ( rendons à Pierre, ce qui est à Desproges ).

Pensées en pyjama.

  

   

   

  

Petits blablas...

 Marie Anne Bâté me dit que vous avez quitté la rue des Jolis Coeurs pour vous installer sur l'avenue des Bavards... Oui, un joli petit appartement avec un petit jardin, et une petite terrasse qui donne sur la rivière... Tout est petit dans votre vie ! Vous ne croyez pas si bien dire, il y a une petite chambre pour nos petits enfants quand ils nous rendent visite... La paroisse nous a bien aidé, et les petites soeurs des pauvres aussi... Nous sommes plein centre ville... Trois petits pas, et nous voilà tout près du cabinet du docteur Petit, et de sa petite femme... Mais si, vous savez, elle tient la pharmacie rue des Petits fours, à l'angle de la place de la petite fontaine, là où jadis, si je ne me trompe, vous rencontriez le petit Marcel pour faire des petits tours dans le ciel... Vous avez raison, je situe maintenant... Nous sommes aux petits soins pour nos  voisins, des petits vieux gentils qui râlent un peu quand je pose mes géraniums, et le vieux Léon sur la terrasse les dimanches de beau temps. Bien entendu, il leur  joue des petits airs d'accordéon, comme dans la chanson, mais je sens bien que, quand il attaque Perle de cristal, du Grand Verchuren, avec l'énergie de la petite Yvette sur le Tour de France,  tout le quartier fait un peu la tête... La musique n'est pas une priorité pour Ces gens là, qui préfèrent les petits chevaux... Que voulez vous, chacun a ses petites manies... Ce n'est pas mon petit mari qui dira le contraire...

Et il est confortable ? Qui ? Le docteur Petit ? Mon petit mari ? 

Non, le petit appartement...

Cendrillon

Roxy Music

 

Du malheur...

 Le Bon Maître me pardonnera d'avoir lorgné sur son épaule... Mais c'est de sa faute aussi... Le premier de la classe, on copie son boulot, normal !

 On ne va pas se mentir... Même entouré de quelques fayots, et d'un peu d'ail ( pas trop svp ! ) coupé en tranches fines, et rosé à point, l'agneau pascal s'emmerde un peu au milieu des convives... Il regrette le temps où il se désaltérait dans le courant d'une onde pure près de La Fontaine,  qu'il broutait peinard dans les verts pâturages d'avant que cette saleté de Vladimir, et tous les apprentis sorciers, viennent tout foutre en l'air pour des raisons que la raison ignore... A croire que le taulier du dessus est un sacré menteur, sanguinaire, et près de ses sous (?) pareil aux deux baudets dans l'enclos, prêts, malgré leurs belles promesses, à nous tondre la laine sur le dos...

S'il n'était pas gentil de nature, l'agneau de la fable, nous ferait une Cène, pire la dinde de noël qui n'en mène pas large au milieu de ses marrons... Les bestioles n'ont pas la mort facile...

Portez vous bien.

 Comme toujours

 les grignoteurs d'espoir

 les vendeurs du bazar

 auront le dernier mot...

 Ils chasseront les oiseaux

 et les

 joueurs de blues...

 Vous nous parlez de vos projets ? Avec plaisir... Nous travaillons actuellement sur la reprise d'une pièce des années d'avant la pandémie, et tout le tralala... " La Marâtre, et le Gigolo " une tragi-comédie, qui ces dernières années a fat se regarder en biais, les deux tourtereaux... Un peu lourdingue, je vous le concède... Mais après " L'hôpital sans pognon, et l'ehpad en zonzon " qui a eu beaucoup de succès auprès de soignants, et des familles méritantes, il y avait urgence ( humour ! ) à clôturer le débat. Refaire un remake de l'histoire...

Vous ne craignez pas que le public se lasse de retrouver le même casting... L'histoire ne se renouvelle guère... Pensez donc ! Les premières répétitions attirent déjà du monde, et les critiques sont dithyrambiques ( on va où là ? ). On va remplir les salles, c'est sûr... Ouais, mais Manu, le preux chevalier qui court la contrée pour convaincre les manants envapés par les promesses de la vilaine Marine, ça ne fait guère avancer la charrette. Ne trouvez vous pas ? J'insiste... Le bon peuple ne voit pas plus loin que le bout de ses urnes, et nous avons rajouté quelques nouveautés au scénario... La princesse Guiguitte, que l'on apercevra au bras de son gandin, le coquin Vladimir, prêteur sur gage, qui fera chanter la blondasse,  quelques méchants en gilets ( jaunes ? ), l'Arabie Céoudite qui étrillera nos portefeuilles, le Quatar et ses footballeurs en platine...  Sans parler du fou du roi, l'impétrant Zemmour, qui veut être calife à la place du calife...  Si vous rajoutez la belle Anne qui n'a rien vu venir sur sa gauche, la pauvre Lavérie qui danse devant le buffer, transformée en Cosette, la faute à ce parti de Ténardiers, le tatillon Méchanlon qui tortille du fion, et  les écolos bobos qui planent au ras des éoliennes, avouez que la distribution a bien changé... Et les petits rôles ! Les figurants ! les petits d'arrangement d'après... Tous fin prêts pour la prochaine députaille... Encore bien des roueries à venir... Vous verrez que la deuxième saison sera couillue...

J'y compte bien... J'allais oublier. Personnellement, je commence la rédaction d'un pamphlet ( mais où on va ? bordel ! ) intitulé " Les babines à Poutine " qui je l'espère, mettra tout le monde d'accord, et remboursera mes frais de campagne....

Le Merle en campagne.

 Alors comment ça va ? Ben ça va pas trop mal, on sursaute comme les chats,

on garde le moral...

 Alors comment ça va ? Ben ça  va pas si mal, on marche on se tient droit

c'est déjà pas si mal..

Arrêt minute.

Incognito

 The Wall.

 A force de peser le pour, et le contre, vous allez voir qu'on va finir par être pour tout ce qui est contre, et contre tout ce qui est pour... Etre contre... Tout contre... disait Sacha Guitry en parlant des femmes...Voilà une gaillardise qu'on se garderait bien de prononcer aujourd'hui. Elle vous enverrait tout droit aux oubliettes post me too.. Comme dire tout haut ce qu'on pense tout bas, vous envoie illico devant l'inquisition des penseurs qui tournent en rond. Marcel Demer en a fait les frais dernièrement, quand au banquet des nouveaux n'importe quoi ( il en fleurit tous les jours des " nouveaux "... ) il a déclaré que,  battre le pavé était chose normale pour un promeneur qui se respecte. Dans la seconde, les zéros zozos se sont mis en branle. Les associations de cantonniers, et tailleurs de pierre, les défenseurs des Vieux Cailloux, les organisateurs du Paris Roubaix, et les Mimile l'Arsouille qui rêvent encore d'un mois de Mai sanglant, tous ont protesté devant qui de droit ( c'est à dire personne ) qu'il fallait légiférer pour sauvegarder les dits pavés... Du coup, les monuments historiques ont porté réclamation devant les tribunaux contre les pigeons qui leur chient dessus tout le temps, et la pt'ite enfant d'Marie que m'a soufflé l'évêque en a profité pour conspuer ( refusé ! ) le vilain misogyne ( à part ) qui rigolait derrière ses moustaches, faisant des vers qui ne respectaient rien, ni personne...

Le Merle rabâcheur.

 " Il semblerait que la lumière s'éteigne doucement au pays des Lumières " ronchonne Bourriquet en torchant son verre de Mélenchon à 22%... Le jaja pique un peu, et pas sûr qu'il calme la soif... Les merles, faute de grive, se tournent à nouveau vers l'Evangile selon St Manu, ou le Nouveau Testament des gars de la Marine... Au banquet des Asticots, la Répu est indigeste, et l'addition sera salée... Qu'on se le dise au poulailler !

On se croit mèche, on n'est que suif chantait le Grand Jacques. Le bougre avait peut-être raison...

Alea jacta est disait l'autre... Encore un qui se croyait sorti de la cuisse de Jupiter...

Bien à vous.

Le Merle ronchon.

 Lassés de patauger dans des coinstots bizarres* les Bourriquets ont décidé de poser leurs patounes au côté de leur voisin de palier... Celui qui les salue discrètement, leur fait sourire en coin, et pense que ces deux là ont l'air de drôles de zouaves avec leurs cheveux d'avant guerre, et leur mégot, qu'on se demande s'ils n'enfreignent pas ( les bourriquets ) les sacro saintes régles fixées par les nimbus de la santé...

C'est un Dimanche d'Avril qui a de beaux restes... Le bleu du lac renvoie au bleu du ciel qui mate le bleu des caracos des belles passantes. On pense à Yves Tanguy, un peintureux célèbre... Le parc automobile raconte que même perclus de rhumatismes, ce pays ne va pas si mal... Que la guerre est bien triste, mais lointaine, et que oui, tu peux jouer près de la balançoire, mais fais attention aux basanés envapés qui tirent sur leur chicha... Ces gens là sont vraiment pas comme nous... On aperçoit des petits bateaux qui rêvent d'avoir des ailes, comme dans cette comptine à la gomme, un matou noir qui jette des mauvais sorts en lorgnant les restes de chips garanties sans huile de palme, et bien sûr, les piafs font un raffut d'enfer... Sont jamais fatigués ceux là...  Plus braillards qu'une armée de mélanchonistes en chaleur, plus pénibles que des zemmouriens en campagne...

" La nature est hostile " pense Bourriquet, parce qu'il faut bien penser à quelque chose, et qu'une saleté de bestiole vient s'échouer dans son verre de jaja... La faute à ce dérèglement climatique ! soupire sa voisine de table, une rombière qui a connu les Rolling Stones jeunes, et en bonne santé...  Quand le loufiat vient prendre commande, il n'hésite pas... Opte pour un mesclun "Jupi à l'Ancienne" pendant que Bourriquette choisit une coupe " Les fourberies de Manu ".guère tentée par le plat du jour " le Choléra de Marine ".qui semble convenir à la moitié de l'assemblée...  Finalement, ce menu n'est pas terrible, dit Bourriquet qui a toujours quelque chose à dire, pire le Professeur Rollin.

* Boris Vian.

Arrêt minute.

Actu...

10 / 04 / 2022.

Ca va être chaud...

Sortez les flingos !

 Attention à ne pas

 vous gourer de cible...

 Après il sera trop tard

 pour appeler la cavalerie...

 Alors visez juste ! Et pan !

 Dans le mille...

 Bonne chance à tous...

 

 

 Vous avez des problèmes... Oui de compréhension, de mémoire, d'écoute. Vous avez des problèmes... Oui de compréhension, de mémoire, d'écoute. Vous avez des problèmes... Oui de compréhension, de mémoire, d'écoute. Vous avez des problèmes... Oui de compréhension, de mémoire, d'écoute. Vous avez des problèmes... Oui de compréhension, de mémoire, d'écoute. Vous avez des problèmes... Oui de compréhension, de mémoire, d'écoute.

Barba à la base.  

Papa ne répond plus. 

Je répète : Barba à la base.

Papa ne répond plus.

 Ce que vous ne savez pas ( et je vous livre encore un petit secret, bande de veinards ! ) c'est que dans la vie courante, je suis un sportif averti. Un performeur de première ligue sur canapé, un dieu du stade bien campé sur son quintal, n'hésitant pas à lever le coude pour supporter tous ses favoris... A puiser dans ses dernières forces, pour finir, épuisé, lessivé, mais heureux... Ouais, c'était un bon match... Quand j'ai vu le dernier virage, je n'y croyais pas... Je veux remercier toute l'équipe, sans eux, ce n'était pas possible...

Le dernier set n'étant pas bien loin, il m'a fallu abandonner les exercices qui, d'après mon nimbus préféré, (  un gars qui a fait des études supérieures à la moyenne de la température autorisée par la Cadémie ) donnent bonne mine, éclairent l'esprit et la chandelle qui va avec ( quel charabia ! ). J'ai donc laissé tombé le saut de cheval, les barres parallèles, la natation synchronisée, la boxe à mains nues, et le rugby à XV... Je me consacre désormais à des jeux qui rendent le cirque meilleur, même si les rencontres de footeux prennent souvent des allures de corrida... Personne n'est parfait. J'ai rayé de mes activités la pétanque que j'affectionnais jadis - surtout pour les saucisses, et le t'it rosé qui va bien - les boules à ras le sol sont beaucoup trop basses, le cochonnet trop farceur, et je déteste cet espèce de tige munie d'un aimant qui permet de les soulever ( les boules ) sans se fracasser le dos... Objet à oublier derechef comme un parapluie retourné par le vent sur l'pont des Arts...

Aujourd'hui, je m'attarde plus volontiers sur les épreuves de curling, les concours de belote, le billard, et ses petits cousins, la carambole, et le snooker, tout en restant attentif, et concentré, bien entendu... Et pour ne fâcher personne, j'ajouterai à ma liste, le Championnat du monde de fléchettes, où des gars tatoués comme des yakuzas, font des manières de jouvencelles, en descendant des chopes de bière, et en réalisant des triple vingt... Si c'est pas du sport ça, je rends toutes mes médailles...

Le Merle en maillot.

 Je ruse... Et m'excuse par avance auprès de la Kommandantur, du pensionnat des Petites Soeurs des Nantis, une institution qui depuis des lustres fait le bonheur des classes que l'on suppose " dirigeantes ", des panneaux électoraux qui salopent nos murs, et de ma tante Jacqueline qui n'y est pour rien, de vous narrer toujours les mêmes histoires...Si j'étais franc du collier, désireux d'attirer votre attention, ou vous faire lever les bras au ciel ( mon mari ! ), si j'étais certain que vous ne vous intéressiez pas qu'aux soubresauts de vos crottes de nez (?),   je ne vous saoulerais pas avec des histoires à pioncer debout, appuyé contre l'arrêt du bus. Je dois bien vous l'avouez, lecteurs assidus ou occasionnels, ma prose me fout souvent la gueule de bois... D'un autre côté, j'ai un penchant certain pour les pochtroneries en tout genre, les musiques de l'ancien temps, les carrioles qui polluent, et les mégots qu'on écrase dans le cendrier d'une existence bien menée... Alors, que reste-t-il de ce champ de ruines  ? Bien malin le nimbus qui trouvera la solution. Nous ne sommes que des chevaux de bois qui tournent, tournent, et tournent encore...

Amen...

 La rénovation des murs, le ravalement de façade n'ont pas produit l'effet escompté. A croire que Ma petite entreprise n'emploie que des fainéants, des mous du genou qui hérissent leurs poils au plus petit travail... C'est pourtant pas la mer à boire que de bavasser quelques phrases, qui mises bout à bout, feraient la nique à nos candidats, ou ressembleraient à cette lettre reçue dans les années de jeunesse, quand Zézette me racontait ses déboires... Ha ! Zézette, que de souvenirs ! Mais que tchique ! Nique te maman dirait un rappeur bien élevé... Pas une luciole pour éclairer ma planète... Y a un brouillard de dingue dans ma lanterne, que même Jack, l'éventreur bien connu des prétoires, n'y retrouverait plus ses donzelles ! L'artisanat n'est plus ce qu'il était, et tu as beau tirer des traits sur un canasson, il n'en deviendra pas zèbre pour autant... Je demanderais bien conseil à ces cabinets qui font les poches de nos glorieux penseurs, mais ma pension de cigale ne suffirait pas à payer les entrées dans un gueuleton organisé par ces zouaves ! Inutile d'insister sur ce pognon qui se barre, les malfrats ont toujours d'autres tours dans leurs sacs Vuitton pour saigner le pauvre peuple...

J'annule donc la réunion de colocataires avec Boris, et le chien Balthus, et m'en remets aux bons soins de cette foutue muse qui joue, et qui s'amuse de ma pauvre cervelle, plus sèche que les cailloux qui bordent la rivière où... etc.. etc... Reste plus que l'oeil un peu triste de Globo le taureau, qui se demande ce qu'il fout dans une telle galère...

Que la belle fasse gaffe. Pendant qu'elle m'use, qu'elle fait la cornemuse ( ouais, elle m'en joue souvent le soir pour m'endormir, mais c'est une autre histoire ), moi...

Je ruse...

 Chers lecteurs, chères lectrice, sénateurs, sénatrices, amateurs, amatrices, mateurs, matrices (?)... Voilà que ce matin, une drôle d'envie nous prend de changer les draps du plumard. Dépunaiser les vieux posters qui moisissaient sur les murs, refaire la peinture, changer de galure... Nous voilà tout heureux de cette nouvelle mise en pli, comme quand on sort de chez le merlan, et que la vitrine du croque mort d'en face nous renvoie l'image guillerette d'un garçon ( ou d'une garçonne ) toute neuve... Précisons pour les distraits, les amoureux de la syntaxe, et les gars de l'Académie, que seule l'image a pris un coup de neuf. Le garçon ( ou la garçonne ) manquant toujours singulièrement de jus...

Bref, nous revoilà sur le sentier de la guerre, emplumés comme chef indien en rogne, prêts à remonter la pente, le temps, notre tocante en toc, et notre pantalon qui a une fâcheuse manie à filer à l'anglaise (?) sur nos guibolles poilues... Jouez tambours, sonnez trompettes ! C'est parti...

Ce plan de relance tout neuf, comme l'oeuf de Qui vous savez, vous proposera des chroniques économiques, sociales, musicales pas banales... Des réponses claires à vos questions. Comment réparer votre chaine de vélo sans vous en mettre partout, où trouver les meilleures affaires dans ce monde consumériste qui nous attriste. Trouver la meilleure rime en ime.. Vous n'échapperez pas aux facéties culinaires de Marcel Demer, et Marie Aulait Olé vous conseillera pour la pratique d'une activité textuelle intense... Nous vous apprendrons à glisser dans une conversation des mots tel que : Exhaustif, manichéen, troglodyte, prophylactique.. Ca mange pas de pain... Nos enquêtes de braguettes lèveront les derniers doutes sur des affaires pas claires, des histoires de cocu non résolues, et notre Rédacteur en chef, mauvais sujet repenti, déclarera derechef, qu'une alternative pareille un de ces quatre jours m'échoie, vous connaissez la suite... 

On ne va pas se mentir... L'emballage ne rendra pas la friandise meilleure... Quand tu repeins la cuisine, reste toujours cette vieille odeur de friture qui gâche tout... Si nous savions cuisiner, mélanger les sauces, ça se saurait... Notons également que la Direction n'acceptera aucune critique même méritée, car comme le dit souvent Bébert depuis le monastère la critique est Taizé, mais l'art est difficile...

Louis.

C'était des temps déraisonnables, 
On avait mis les morts à table...

 Constatons avec plaisir, que vous avez repris du poil de la bête... Franchement, vous auriez pu choisir une chose moins lourde à porter... Une gaudriole de Pierrot l'Arsouille, quelques gauloiseries du Grand Manitou, auraient fait l'affaire. Les Trompettes et Le Bulletin nous font toujours bien marrer. Que voulez-vous, nous sommes des fripons, des rigolos sous le manteau malgré nos airs de censeur...  Nous savons bien que les temps sont difficiles, et quelque peu déraisonnables, comme l'écrivait le Paysan de Paris. Nous ne vous tiendrons donc pas rigueur de ce premier faux pas. L'essentiel, comme dit la sagesse populaire (?), n'est il pas de remonter de suite sur le canasson, lorsqu'on s'est ramassé dans le gazon cul par-dessus tête, parce que Rossinante pensait à autre chose devant l'obstacle, aux carottes promises par nos candidats chéris... Ils promettent, ils promettent... A ne plus savoir, qui fait l'âne dans cette histoire...
Nous vous encourageons à poursuivre vos investigations, et nous engageons à ne plus vous pourrir la vie, les oreilles, et les sabots d'Hélène... Faîtes au mieux !  

P.S Si nous osions, nous vous conseillerions pour retrouver un peu de légèreté dans ce monde sans foi, ni loi, de réécouter cette gentille bagatelle de Monsieur Lapointe : Aragon et Castille bien sûr...

 

 

 C'est vrai que parler du temps un dimanche matin, juste avant la messe, et l'apéro dinatoire, c'est d'une banalité affligeante. N'empêche... Après les saloperies de Vladimir, les bourriques en campagne, et les pizza pourries, la météo nous joue des tours. J'avais préparé mes crèmes solaires, mes lunettes de star, et le short qui va bien pour aérer les guibolles, et ressembler à Brad Pitt, mais voilà qu'une poudrée fait la nique à tous mes projets....

Si le loufiat du dessus a voulu nous faire une blague, elle est de mauvais goût ! Même si Roro, en bon catho a ressorti la crèche, le sapin en plastoc, la madone qui fait de la neige sous sa boule en verre, et que Momo, en bon croyant, va prier, jeûner, et saloper le tapis avec des biscuits au miel qui abîment les ratiches, et ravivent les tensions (?). Me cherchez pas des poux avec les religions... Choisissez celle que vous voulez, je m'en bats les burettes. Ensuite inventez la poudre à canon, les gaz moutarde, et la dissuasion nucléaire. Pax vobiscum... 

Le taulier du Panier Fleuri a rangé sa terrasse sitôt sortie, et les jupettes ne sont pas prêtes à se découvrir d'un fil ( en avril )...

C'est triste.

Arrêt minute.

03/04/2022.

 Permettez qu'à mon tour, je m'insurge... Que j'use d'un droit de réponse bien mérité après tant d'années... Vous me taillez les oreilles en pointe, m'abreuvez d'un mauvais vin qui selon vos dires, me conduirait au fond d'une chopine où surnageraient les vieilles reliques des fameuses sixties qui ont donné  soif à tant de jeunes chameaux... Je prends acte. Mais souvenez vous que j'ai encore de beaux restes... Vous seriez surpris d'apprendre que pas plus tard que hier, je gambillais gentiment sur I can Tell une fanfreluche, bien saignante, cuite à point du bon Dr Feelgood, un band de mauvais garçons qui zonaient entre guitares acérées, et guinness pas fraîches... Venez pas me dire après que je fais dans la dentelle... Faut admettre que cette galette m'a vite saoulé. Mes esgourdes se sont repliées pire un pébroque par grand vent. Pourtant c'est plutôt couillu, gras comme un os à moelle dans le bouillon, ça pue la clop, les pilules, et le plancher des vaches... Marilyne qui salope la liquette du grand Freddy ( qui c'est celui là ? ) et vomit sa bibine... Mais que voulez-vous - et je ne peux vous en vouloir - Aujourd'hui, seul le silence des pierres, et des grands arbres ne me brise pas les tympans... Même les piafs me défrisent les pavillons... Et je pourrais vous raconter comment un jour de Décembre, d'avant la pandémie, et tout le bordel qui a suivi, le père Brassens est venu s'asseoir à ma table, partager un vin chaud, pendant qu'un lointain cousin m'énumérait laborieusement les meilleures façons de devenir un bon citoyen... Ca vous la coupe non ? Ca remet les " choses en perspective " comme disent tous les beaux parleurs... 

Et si vous insistez, je suis encore capable de vous serinez quelques strophes de Qui vous savez, sans trop me mélanger les pinceaux, comme un vieux chef indien au milieu d'une horde de jeunots qui ne pensent qu'a lui choper son scalp, sa squaw, et son tipi, pendant que La camarde qui ne m'a jamais pardonné... Vous connaissez la suite... Je vous ai à l'oeil, vilains moineaux 

                                                               Ca ne vous ennuie pas

                                                               si je pleure un tout petit

                                                               peu...

La Dame du lac.

Incognito

Eleanor Rigby.