Mon poissonnier est un viril, qui vide mon larfeuille plus vite qu'il éviscère une truite, ou un bar de ligne. Quand je lui demande un petit crédit, et quelques arêtes pour ma bouillabaisse, il soupire, que vraiment avec des clients comme moi, il n'est pas prêt de payer les cours de violon de la petite dernière... Et si vous saviez ce que me coûte la poissonnière ! qu'il rajoute en se signant, les branchies en alerte, de peur que la morue le chope dans ses filets, le couvre de panure, et l'envoie chez Findus, coupé en petits carrés... Le bougre a l'amour du métier, et rechigne à nager entre dans les eaux troubles de la consommation de masse. 

 Au fond, mon poissonnier est un gentil. Je lui propose un joli bocal posé sur le guéridon, où il pourrait tourner sans crainte, protégé de sa pécheresse, et des chalands capricieux qui mettent à mal son chiffre d'affaires... Réfléchissez'y, que je lui dis. Je vous revoie à la prochaine criée.

Marché couvert.

Music Box.

 Terminons ce mois dans la gaieté, et la bonne humeur... Avant que vous ne partiez à Turlute les Ouailles, mettre vos mélanomes à jour,  vous barber entre shorts, tongs, et parasols, entendre encore une fois votre bergère dire que vraiment tous ces commerçants sont des voleurs qui profitent du chaland, pire des femmes de mauvaise vie, et que pour le prix de cette location, on aurait pu avoir vue sur la mer... Vous savez déjà que l'aînée fera la tronche, la faute à ce portable de merde qui capte rien, qu'elle voulait partir avec ses copines, et le petit Jules, ce salaud qui ne répond plus à ses sms.. Les plus jeunes vous tanneront le cuir pour aller voir la parade des clowns, et se gaver de saloperies trop sucrées, qui les feront gerber dans une nuit sans sommeil, mais pleine de moustiquos hargneux... Très vite, vous regretterez la douceur du canapé, les cigarettes posées près du bol de cahuettes, et l'ombre bienveillante des Sparks qui jouent Annette, la B.O. du beau film de Léo Carax. Les sonotones malins des vieux barbons prudents, qui ne se risquent pas à bouger d'un poil par ces grandes chaleurs, frémissent de plaisir... Nous voilà quelquefois chez les Who de Tommy, dans le fouchtras de Zappa, le moustachu rigolo, et chez son Uncle Meat... Les plus audacieux réalisent que le Sgt Pepper's a laissé des traces chez les deux gugus... Sans compter le flirt appuyé avec cette musique que l'on dit "classique" mais qui n'est jamais que le début du grand tout...  Jean Claude, le voisin qui nourrira les chats pendant votre absence, déclare in petto que c'est vraiment de la bonne pop ! Ce qui de la part d'un fan de AC/DC et autres Metallica, ces machines à décerveler les oreilles (bon nombre d'esgourdes n'ont plus de cerveau !), n'est pas un mince compliment..Vraiment une belle fin de mois, avant le grand bazar.... Vous vous promettez qu'à la rentrée, si vous revenez vivant de cette campagne, vous n'écouterez plus que des comédies musicales... Tant pis pour les autres...

Annette.

Sparks.

 Voilà un scoop plus important que celui des deux bouffons ruskoffs qui se mangent le groin... Paraît que le pauvre Bernardo, le concierge des magazins de luxe, le gars qui a plus de pognon que l'Oncle Picsou, et Rockefeller réunis (vous dire la taille de la cassette !) est tout colère... Il avait prévu de s'offrir une calzone chez Nino, une pizzeria bien connue dans les faubourgs de Naples, et voilà que les pandores ritals lui ont interdit d'accoster au port, au prétexte futile que son rafiot empêcherait les touristes de profiter pleinement des soldes d'été de la Camorra, un petit commerce bien connu des humoristes déjantés... Illico, notre Président, jamais loin des petits marquis, fussent-ils des princes sanguinaires, a proposé à Nanard de garer le canoé sur les quais de Seine... Mais là encore, la pirogue prenait trop de place pour laisser passer le prochain défilé des J.O. Faut dire que le machin a la taille d'un terrain de foot, possède deux héliports, trois piscines, un bunker, une armurerie-boulangerie-patisserie, abris anti-missiles et tout le tintouin, ce qui ne facilite pas la manoeuvre, moussaillon ! Que soeur Anne de la Mairie n'était pas chaude pour partager les voies rapides, les pistes cyclos, les lgbtqplus si affinité du Marais, et que Méluche, le pauvre diable, prévoyait des manifs entre Bastille, et... Bastille. Le vilain n'ayant plus assez d'espace, et de troupes pour faire du chambard plus loin que le bout de ses coups de gueule, qui font sourire, voir franchement rigoler Maximilien, Hugo,et Maximo, leader dans la branche Barbu, et Baie des cochons. Il y a loin de l'invective à la révolution, disait Léon dans mon salon, un garçon qu'était pas le dernier à rayer les opposants au nom d'une doctrine à la con... Ah ! Mourir pour des idées... Quelle blague !

 Du coup, Bernardo, a sauté dans son jet, s'en est allé se faire dorer le burnou dans ces pays imbéciles, où les transalpins de Giorgia viendront pas le faire chier... Manquerait plus qu'on lui taxe ses revenus à Bernard... Qu'on le découpe en tranches  (napolitaines) histoire de partager le gâteau. Rien n'est facile dans ce monde... Prenez-en de la graine, vous qui encombrez nos chemins avec vos camping-cars à la noix...

Arrêt minute.

Bretons...

 Le 27 juin 2022, l'Empreinte publie une photo sous-titrée " A propos de bottes d'oignons ". Un an plus tard, consultant les archives à la recherche de ce foutu temps qui ne se rattrape jamais, un fin limier toujours sur la brèche, découvre devant les yeux ébahis des lecteurs esbaudis par la sagacité du baudet à fouiller les cold cases, que les dits oignons, sont en réalité des échalottes. La photo en témoigne. Une enquète diligentée par Tartarin, et ses pandores, confirme sans erreur possible que le magnifique chapelet de bulbes vivaces, viennent (les bulbes) tout droit de  bretagne, ce pays de menhirs, où les bretons ont des chapeaux ronds, des crèpes hors de prix, et une musique de merde.. Confirmation qui laisse pantois le grand public, l'espace médiatique, le perron de l'Elysée, et Jojo le Clodo, outragés qu'ils sont devant ce gros mensonge... Y'a maldone ! s'écrie une madone dont le portrait intitué "Josette la doublette " fait tâche chez les bigots du coin (?). C'est vrai que l'écriture demande précision, il ne faut pas faire n'importe quoi... Si le Bon Maître avait chanté A propos de bottes d'échalottes, deux vers plus tard, c'était le bazar... Bon, y'avait bien culotte, hulotte, ou Charlotte, mais convenons que chignon convenait mieux à la situation. Et puis, a-thon déjà vu une rime bancale chez le Grand Homme ? 

- Je n'étais au courant de rien, tout le monde peut se tromper ! dira l'Oteur pour sa défense, pire la pétroleuse Marlène devant la commission du Sénat (qui va bon train !). Encore des boniments de mytho ! Ce même mois de juin, Monsieur Jean-louis Trintignant mangait son chapeau. Il n'était pas breton, mais on dit que les bigoudaines ont eu bien de la peine...  Encore des bobards !

Cancres...

 Sachant qu'un seul robinet en activité pompe X mètres cubes à l'heure, combien de temps faudra-t-il pour vider la rivière, si l'on branche les trois autres, avant que les poiscailles ne se retrouvent le ventre à l'air ? Vous avez deux heures...

 Il y a la maison, avec le chien couché sur le perron. Une fois les grilles passées, on emprunte l'allée qui conduit à la maison avec le chien couché sur le perron. La bâtisse s'imagine de beaux restes, avec son pigeonnier couvert de lierre, et ses grandes fenêtres comme des yeux ouverts sur le monde. On s'attend à voir une silhouette furtive derrière les rideaux qui passe comme un ange, ou un fantôme du temps passé. A une vieille femme trop fardée, assise dans le salon, qui sirote une suze, ou sait-on jamais, le maître des lieux, vieux hobereau fantasque, ruiné par une maladie du sang, et une généalogie bâtarde. 

 Le chien couché sur le perron devant la maison, ne dira rien à notre approche. Ici, même le silence se tait...

Histoires courtes.

 " J'ai vu un oiseau mort, et j'ai cru qu'il faisait semblant de dormir " dit l'enfant au vieillard chenu. Le vieux barbon, parce qu'il sent fort le pigeon, et n'aime pas être dérangé dans sa vision lubrique du monde, répond de l'air ennuyé du gars qui a tout compris aux histoires de piafs, " Ben moi, je me suis endormi, et j'ai cru que j'étais mort... " L'enfant, qui comme tous les morpions de cette époque, veut toujours avoir le dernier mot, rétorque à l'Ancêtre : Tu as cru que tu étais mort, mais, on sent bien que tu rentres dans le grand sommeil... C'est kif, kif...

Histoires courtes.

 Décembre 1969. Le Summer of  love des sixties prend de méchants coups de surin dans la fiole. pendant que Mick fait dans son panty, et que les Anges de l'Enfer mettent tout le monde d'accord à grands coups de queues de billard, et autres amphés diaboliques. Le black Mérédith entre dans l'histoire... Deux gamins sont écrasés par un type qui conduit sous acide, et on retrouve un noyé sous un pont près du circuit d'Altamont. Une journée de merde ! dirait Vieille Suzanne qui n'a rien oublié des années de braises...

 La même année, je rencontre Louise. Elle travaille dans une banque, aime the Beatles, Jefferson Airplane, et Gérard Manset, chose peu commune à cette époque chez les employées de bureau. Enfin, je suppose... Il devait bien avoir à cette année-là quelques bouchers sanguinolents qui entre deux quartiers de boeuf, versaient une larmichette en écoutant Françoise Hardy, ou des flics patibulaires qui en loucedé, écoutaient Schubert pour se consoler des bastons du boulevard St Michel. On ne peut jamais savoir ce qu'apprécient les gens, et tous les coups sont dans la rature... J'ai moi-même été fan d'Hervé Vilard, et de Franck Fernandel dans mes années de doute... J'en garde encore des poux dans la tonsure qui me démangent les soirs de pleine lune, ou de repas trop arrosés...

 Quelques Sgt Pepper's plus tard, Louise s'en ira, sans doute ennuyée par mon addiction aux Rolling Stones. Je ne l'ai jamais revu. Ne restent plus que des vieilles galettes qui tournent dans ma tête. Ce qui, fort heureusement, ne met pas en péril mes amours d'antan.

Remember 1969. 

 Le grand sorcier m'avoue en ricanant, et en me balançant un pilulier sous le pif que je serais atteint d'une maladie dégénérative... Déjà que l'adjectif est plus lourdingue qu'une promesse de Manu, que je sais pas trop ce qu'il veut dire, vu que je manque cruellement de vocabulaire, je demande au carabin de confirmer les faits. Savoir si son diagnostique vaut la peine que je souscrive une mutuelle, et que je me mette à la tisane... Ca dépend, répond le mandarin aux sourcils broussailleux... Vous vous sentez bien ? Toujours bon pied, bon oeil, le salut au drapeau, le matin au réveil ? Qu'est-ce qu'il me raconte avec ses histoires de drapeau, ce con ? Le matin, j'ai la gueule de bois, ça suffit à mon bonheur...  Je précise à l'homme de science, qu'il m'arrive souvent de voir double, mais attention ! Seulement, quand j'ai bu ! Donc quand vous buvez double ! rigole le toubib or not toubib qui aime l'humour à deux balles...

 J'aurais mieux fait d'aller consulter ma cartomancienne, que ce généraliste (vilain mot aussi !)  qui se prend pour un humoriste. Je sens bien que la consulte va tourner vinaigre, et que j'aurai du mal à avaler la pilule...

Le merle moqueur.

                                                                    Nouvel article

                                                                    sans gravité.

                                                                    Ne pas donner

                                                                    suite...                                                

 Je cite de mémoire de vieux perroquet, mon poisson rouge étant mort avec mes derniers neurones, vieux Beckett qui disait dans un interwiew d'avant les zéros zozos, qu'écrire c'est donner du sens au désordre du monde. Le pov'e garçon ne croyait pas si bien dire, sauf que vu le bordel ambiant qui règne dans le poulailler, faudrait une foutue armada d'écrivaillons pour que les poules retrouvent leurs poussins...  Que les vieux coqs aux plumes acérées chassent le Chat gpt, cette nouvelle lubie qui prétend mélanger Intelligence, et Artificielle, ce qui n'ira pas sans ratures sur les parchemins des olibrius qui s'obstinent à penser avec leurs têtes.  Soyons-en sûr...

 Premier bain dans l'eau glacée du lac. Les marmots appellent leur mère, perdus qu'ils sont dans le labyrinthe qu'ils ont creusé dans le sable étalé par les municipaux, sans faire gaffe a semer des cailloux pour retrouver leur chemin, comme le Poucet de la fable. Les mères se dorent la pilule recto-verso, pensent une seconde à refiler ces mioches à un ogre de passage qui les dévoreraient (les mioches) tout cru...  Les crèmes solaires prennent le pouvoir, et les vieux mateurs, le périscope en alerte, réchauffent leurs abatis, et leur libido foireuse dans des fauteuils de plage en grattant leurs pustules, pendant qu'un héron sceptique (depuis les histoires du Jeannot, les hérons sont sceptiques, que voulez-vous...) s'envole, et lâche discrètement quelques fientes sur les planches à voile en goguette... Y'a même un petit transistor vieux comme Mes robes qui pousse la chansonnette pour faire danser les saucisses dans le barbecue... La petite mousse est de rigueur qui fait roter des poilus en marcel. Même la camarde fait une pose, et pense à la supplique d'un auteur à succès...   D'où me viennent ces idées à la noix ? Sans doute remontent-elles tout droit de mes orteilles gelés. Encore quelques jours, et nous ferons "la planche" tranquilles sans craindre les engelures, et les dingueries de l'eau froide...

Journal confus.

 Ce matin,  je vous la

 fais...                                                                                                    courte.

La Ciociara

 Ces vieilles images qui vous prennent par surprise, rameutent les souvenirs de Sophia, dont la photo trônait sur la commode du salon de la Mama,entre celle des enfants, et du vieux grand père sicilien, ce partisan qui avait traversé la vie en fredonnant Bella Ciao. Les souvenirs collent plus que du papier tue mouche, et les mouches, c'est nous...

Personne...

 Bon... A la louche, on est près de huit milliards d'hommes, de femmes, et de mioches, sans compter les macchabées qui pioncent dans les cimetières, les petits anges qui copulent dans le ciel (?), les fantômes qui hantent nos esprits, et madame Bobinneau que je n'oublie jamais, parce qu'elle compte pour dix. On se trémoussent sur la petite balle en mousse qui tousse, mahousse, et nous pousse, nous dit-on sur la voie de l'extinction, si on fait pas gaffe où on pose nos arpions... Je sais, l'alexandrin n'est pas terrible, mais la poésie, et moi, ça fait deux. Et pour les nouveaux venus, et les sourds-muets non voyants, je persiste, persifle, et signe. Ici c'est mon fief, et que je fais ce que je veux... On ne va pas s'esbigner dans la cour de récré, pour trois mots mal placés, et c'est pas demain que j'aurai mon bac philo, plus porté que je suis, sur les bacchanales à toute heure, dendron qui s'en dédie (voir Philo !).  Je suis un gars du bac à sable du square Jean Jaurès, quand les mères à robes à fleurs cherchent l'ombre, échangent des recettes, et des regards (on échange aussi des regards, c'est très bizarre...) avec des marlous lustrés pire le Tino de Marinella, qu'aimait bien Notre Maître à tous, avant qu'il ne choisisse (notre Maître), les gros mots, et les femmes adultères. Bref, figurez-vous que ce matin, dés pochton-minet, dirait un petit malin, j'ai réalisé que bon gré, mal gré, je faisais partie du défilé... J'ai essayé de repérer ma place dans la file. Peut-être que j'étais le douze millionième en partant de la gauche, le vingt huitème du fameux club, ou le treizième de la douzaine... Est-ce que j'étais le marabout sous l'arbre à palabres, la petite écuyère du cirque, le bédouin du désert, le passant trépassé de la grande ceinture, le couin couin de sa mère qu'a pas connu son père, ou le type qui marche à côté de ses pompes en comptant les jours qui lui restent à zoner dans le parc ? Une idée venue dont ne sais où, mais née en moins pertinante, m'a bien fait rigoler : Et si je n'étais Personne !

 Aujourd' hui, les "nouvelles technologies", et les réponses données à toutes les questions par un simple clic, vous font passer pour un puit de science, et résolvent (ou résoudent, c'est bien aussi !) tous vos problèmes...Est-ce que Gisèle a vraiment besoin d'une nouvelle paire de mamelles ? Sait-thon si Napoléon faisait du vélo à St Hélène ? Ce gros con de Silvio est-il mort depuis vingt ans, remplacé par une poupée gonflable ? Qui a vendu la peau de l'ours ? Attends, je regarde.. Tiens, Samson Troudeballe a changé de coupe... De quoi se faire des cheveux ! Chercher l'ancienne adresse de votre voisin qui vous  fait croire qu'il vient de la face cachée de la lune, simplement pour vous assurer qu'il ne se fout pas de votre fiole, qu'il n'est pas un de ces foldingues qui vous inondent de fausses nouvelles. Et ben clicclac ! Dans ta face ! Foutu menteur ! Ce jobard vivait sur le trottoir d'en face ! Nos regards d'antan, plus perçants que les tapis du même nom, se floutent devant des matous qui font les guignols, les bonnes affaires à tout faire (?), et la bite à gudule qui s'expose tranquillement entre deux tueries de masse, et les prévisions météos. Les robots chéris de Meta vont bientôt nous dire comment se gratter le dos, et faire caca au bon endroit... Ce qui me navre le plus dans ce charabia, c'est que les rébus, les devinettes, et autres histoires à toto, les trucs à se gratter le chou qu'on trouvait dans les magazines de charme chez le dentiste, ont disparu, remplacés par la seule vérité qui vaille, la vraie de vraie, dictée par le grand manitou des interpets... Moi qui adore les menteries des arracheurs de dents, les coups fourrés derrière l'église, les salamalecs de comptoir, et autres billevesées de bignoles hystériques (?) me voilà mis au piquet, à l'index... Plus moyen de raconter des sottises qui font dresser le majeur... On aurait vite fait de vous taper sur les doigts...

Necro...

                                                                    No country

                                                                    for old men...

                                                                   1933 - 2023.

Vous allez voir 

qu'un matin, on va nous annoncer

que Bobby a pris La route.

C'est la vie...                                              

Météo.

                                                                 11°

                                                                 Ciel couvert.

                                                                 13.5°

                                                                 Chablis.

                                                                 Le temps s'éclaircit,

                                                                 et la température

                                                                 remonte...

 " L'homme est le seul animal qui prépare son extinction, en chiant dans son propre terrier " Je vous l'accorde, c'est un peu radical... N'empêche (à la ligne) c'est un peu vrai. On a une forte tendance a faire nos crottes, là où on bouffe, sans se soucier des lendemains qui ne chantent pas comme V. Delerme, et c'est tant mieux. Depuis 4,5 milliards d'années, l'orange bleue de Paulo Luard, ou de Tintin, regarde d'un air dubitatif le fourbi. Elle a vu passer des convois de dinos, des wagons de tricératops, sans oublier Nefertiti, Cléopâtre, et la Castafiore, les ancêtres de Mee to, et de Beyoncé.  Rajoutez Noé, Jonas, et ce grand dadais de Moïse avec son cabri, et vous comprendrez que la terre - cette histoire d'hommes qui  salopent sa cuisine - ça la laisse plus froide qu'une tranche de mon rôti mayo que je recommande ardemment aux ceusses qui ne sont pas au régime, et qui croient aux bienfaits du mélange huile/oeuf/moutarde...Jouer du fouet pour autre chose que la fessée, ça vous change la façon de voir les choses, même si la fameuse moutarde vous monte souvent au nez... Et toutes ces générations qui se reproduisent comme des lapins hystériques, parce que les dieux en colère, et que les amateurs de sang frais ont besoin de réserve pour leurs petites guéguèrres, et autres fariboles, faudrait qu'ç'a cesse, avant le déluge, et la prochaine pandémie qui s'annonce coriace après les feux de forêts, et les jeux olympiques.   Après, faut peut-être pas trop lui tirer sur l'équateur, lui couper les pattes au raz de l'Amazone... Elle risquerait de prendre la mouche, et tout serait à recommencer... On reverrait un tas de bestioles cavaler sur les grands boulevards, tirer au chamboule tout de la fête à Neuneu...Faudrait se recogner les meetings de Castro, ou de Mélenchon, le Titanic de Céline Macron (Nom de Dion ! On n'y comprend plus rien!), le chapeau de Mireille, en attendant que le bus s'arrête, et que les tristes voyageurs que nous sommes, ne se gourent pas encore une fois, de station...

Le Merle...

                                                                 

                                                                 

 On vous a rangé dans les LOC, ça vous convient ? Pas vraiment... Question, lecture, je joue en deuxième division... Rien que du tout venant... Des romans de gare, des histoires de gentils qui pourchassent les méchants, ou des méchants qui trucident les gentils... Toujours la même chanson... Pas besoin de tourner les pages, d'effeuiller la princesse (?) chopée sur la bretelle d'autoroute, qui va, c'est sûr, vous mettre dans le pétrin... Pas d'illusions à se faire, encore moins de blablas... Comme disent tous les Cassandre dans le poste, la réalité dépasse la fiction..J'évite les broutilles à prises de tête, les poncifs qui font triquer les Académachiens, ces vieux cabots en habits qui font dans leur niche. Je vous accorde obsessionnel, et compulsif, mais ça pète pas bien haut... On vous a quand même surpris avec un opus de Mathias Enard... Là c'est pas pareil... C'est pour le style. C'est important le style, souvent plus que l'histoire. Regardez Ferdinand... Et puis j'adore les titres de ses bouquins. Zone. La perfection du tir. Remonter l'Orenoque. Bréviaire des artificiers. Et Boussole bien sûr... Ouais, mais franchement, là, j'ai rien compris...

Copinage du dimanche.

 < Prêtez attention aux oiseaux. Selon deux études publiées l'année dernière dans Scientific Reports, voir, ou entendre des oiseaux pourrait être bénéfique pour notre bien-être mental > The Washington Post. 18/5/2023. 

Vives les piafs ! Petits joueurs de flûteau, qui mènent la musique au château.

Arrêt minute.

 Orage ! Oh désespoir ! On ne le dira jamais assez. Il y a des humoristes qui ne font rire personne...

 N'empêche... Zeus, Thor, ou je ne sais quel Nimbus qui présente la météo sont de sacrés fantaisistes ! Bref, c'est le bazar sous le parapluie, la foudre qui zappe dans les cieux, et les filles qui s'envolent là-haut comme des baudruches (?). Comment se rendre au bistrot sans être trempé comme une moule ? Rincé pire un joueur sans brelan ? Alors, l'éternel assoiffé de soupirer, malgré les critiques acerbes :

Orage ! Oh désespoir !

Le Merle qui loupe sa blague. 

1921 - 2023.

 

Amen...

Quest-ce que j'apprends ? La t'ite Françoise Gilot a rangé ses pinceaux, et son tricot. Partie rejoindre son hurluberlu de Pablo qui fut, me souffle-thon* dans l'oreillette, un peintre à succès, un génie de la barbouille, et un gros porc avec la gente féminine. Un gars qui aujourd'hui subirait le carcan en place publique, l'émasculation en direct sur les chaînes qui font des boucles, que même notre gentil Président lui ferait les gros yeux, comme il rabroue sa première ministre quand elle cherche des poux dans la Marine. Concurrent direct de Barbe Bleue, le barbu bien connu des prètoires, vieux macho espinguo, le marlou andalou en faisait voir de toutes les couleurs à ses donzelles, mais pour compenser ses excès leur tirait le portrait fort habilement... Vous z'allez me dire que ça n'excuse en rien ses frivolités honteuses, je vous l'accorde... Le débat reste tout vert*. Mais glisse thon* pas sur l'Oeuvre plus vite qu'un prince saoudien sur les droits de l'homme ? Je pose la question qui fait tousser jusqu'au fond des confessionnaux... Je fais partie de ces gens (vieux réac ? ) qui pensent que le passé n'est qu'une armoire pleine de mites. Qu'il fût, qu'il reste, et restera le passé à tout jamais, et qu'il faut vivre avec ces teignes qui salopent les costumes qu'on garde pour l'enterrement de tante Gisèle (une sacrée pétroleuse, celle-là, mais c'est une autre histoire)... Pas la peine de se retourner, de lever les bras au ciel, voir d'être carrément faux cul avec nos ancêtres... Quand on voit le merdier qui s'annonce dans les prochaines années, les violons de Wagner , le Tango des bouchers cher à Boris, et tous les donneurs de leçon qui nous abrutissent de régimes amaigrissants (?) ou de tweets imbéciles, on se dit que balayer devant nos portes, ne serait pas de trop.

Rajoutons que la Françoise de Vallauris, comme la Lucette de Meudon avait largement dépassé les cent ans... C'est un joli voyage non ? Qu'elle rejoigne son Minotaure, qu'ils se peinturent le portrait, et qu'ils reposent en paix. Amen...

* Je n'y peux rien. Ca m'amuse... (Ndlo).

Pierres qui roulent.

 

Rolling stones.

Toujours les mêmes vieilles lunes !

 Jamais, je ne me tatouerai un dauphin au bas du dos (un collier de Debleir à la rigueur). Jamais je ne porterai un piercing sur le pif, ou le gland, pour ressembler à un vieux punk à chien. Jamais, je ne porterai une barbe de hipster, et ne participerai au mouvement Wook. Jamais je n'arrêterai d'écrire pour amuser MA galerie. Jamais je n'enfilerai des sandales Con-postelles, ni une robe de bure pour expier mes péchés. Jamais je n'oublierai ce train de nuit après un concert des Rolling Stones, et la pochette de Highway 61 revisited. Jamais je ne profiterai d'une journée de mobilisation, d'un appel à la grève, pour utiliser l'anaphore, devenir Président, ou pire... Parce que je n'aurais rien à écrire... Jamais !

Arrêt minute.

 Sûr que je connais bien ma ville ! Enfin, surtout les noms, prénoms, et  surnoms des taverniers du coin. Coco bel oeil ou Rince cochon pour les plus célèbres... Les grands hommes, je mélange un peu... Et pis, va lever le coude avec la statue de Voltaire qui trône dans le parc, ou celle de je ne sais quel notaire, qui devenu maire, a inventé le stationnement payant devant le Panier Fleuri, ou le Chapeau Pointu, ça représente une sacrée perte de temps... La soif n'attend pas, la menteuse est exigeante, les grands personnages, on s'en bat les papilles...On aurait un joli bronze de Qui vous savez, un monument à la gloire de Jerry Garcia (?) ou des as de la six cordes des années de braise, je dis pas... Tous les vieux barbons de la contrée feraient l'effort, ravaleraient leur pépie*... On verrait des touristes japonais, des riches américains, des golfeurs pétrolifères, ou des teutons à chaussettes/sandales flasher comme des malades nos spécialités régionales. Des retraités enfin réformés se grouperaient sous la Grosse pipe pour satisfaire leurs instincts libidineux... Le syndicat d'initiative (qui n'en manque pas, répète sans cesse le bouffon du coin) ne désemplirait plus... On ferait la queue leu leu devant la Maison du Peuple, une foire d''empoigne pour voir la photo de Léon Blum en visite, et en live, avant que le Front Populaire ne tombe par terre, la faute à qui ? Je vous le donne en mille ! A Voltaire ! Vous connaissez la chanson ! Alors, si vous me demandez un jour, la rue Pasteur parce que votre Gogueule est en rade, qu'il rêve de sexe facile (?) et, confond Saint Frusquin avec Seins Coquins, le plus joli bled du pays des calembours* à deux balles, vous étonnez pas de vous retrouver chez Nini, Bar, et petite restauration à toute heure... Prix raisonnables, et convivialité assurée...

* Mots inusités du XXe. Qui écritait Pépie, ou Calembour de nos jours, je vous le demande...

La Pipelette jurassienne (7).

La solitude

 

 On ne verra plus le petit Guillaume, tout cabossé qu'il était par une maladie de merde faire le zouave sur scène avec son physique en puzzle (dixit), son humour vachard, forcément de mauvais goût, comme une grimace de plus devant la mort qui rôde. C'était un souffre douleur comique, un bouffon rigolo qui faisait marrer ses accolytes, et attendrissait le public, bien content (le public), bien rassuré aussi, de n'avoir que des petits bobos, des petits virus sans conséquence, des minus maux de dents... Le "handicap" fait toujours un peu peur, mais si on l'apprivoise, s'il vous fait rire, tout finit bien. Il disait souvent dans ses squetches(?) qu'il ne vivrait pas vieux, mais qui vivra, verra. Monsieur Desproges n'aurait pas fait mieux...

Respect Monsieur Bats.

 

 On ne sait pas trop qui est Patakessquin'vapa Peut-être un pâtre grec, un vieux métèque, occupé à conter fleurette à Fetasalakis la bergère bien connue des super-markets... Un chef de gang albanais, ou un de ces niacoués au blaze à rallonge. Un mage indou, proche cousin de celui de Monsieur P. Dac ? Tout est possible...

  On peut supposer - ça ne coûte rien - qu'il fût dans le passé un grand prètre inca qui sacrifiait à tour de bras des pauvres zigotos qui ne demandaient rien, au dieu Apu, ou encore son jumeau l'Aztèque qui lissait les plumes de Quetzalcoatl le serpent à plumes cher à Michel Colucci....Remercions au passage Monsieur Larousse (comme Irma) qui nous a rappelé l'existence du bestiau, et Coluche qui, dans le passé, nous a bien fait rigoler..

   Plus simplement, et disons le tout net, ce gugus n'est seulement qu'une distraction matinale dans un blog à cent sous, que les amateurs de Qui vous savez, ne lisent pas, occupés qu'ils sont à reluquer sans vergogne, la fille*... P.S Ceci est une piqure de rappel au cas ou vous auriez oublié les matines dûes au Grand Homme, du temps que vous viviez dans le troisième dessous.

*A cent sous.

   

Ronchon

 Nous on vient du Beaujolais vert. Le pinard ? Heu... Non, la région... Connais pas. A part Morgon, Brouilly, et les fillettes de verjus qui vous chauffent les gencives avec le fromage fort, j'suis plutôt Bourgogne... Nous on est vers Roanne, par là... Mais bon, on a quelques crus... Tiens donc, qui l'eût cru... On profite du week-end. Avec les  enfants, c'est pas facile... C'est vos mioches ces horreurs ? Peuvent pas la fermer un peu, j'entends plus les cascades... Les enfants, le monsieur vous dit de vous taire ! Qu'est-ce qu'il vient me gonfler ce grand couillon, y voit pas que je suis occupé à me mirer les baloches dans le courant d'une onde pure pire le Jeannot de la fontaine... En plus, il a une tronche d'Edouard Philippe, une tête à claques à rouler en hybride ce con... J'suis sûr qu'il a voté Macron à la dernière, qu'il écoute Juju Armanet, et qu'il crèche dans un quartier sans gitans. J'lui demanderais bien des nouvelles de Bobby, mais y comprendrais rien ce gros lourd... Et vous êtes du coin ? Qu'est-ce que ça peut te foutre Coin, coin  ! Tu veux un autographe ? C'est joli par ici. Y'a d'autres sites à visiter ? Ouais, les chiottes publiques près de la Cathé, la déchetterie, et le gourbi du père Latrogne, mais fais gaffe, il a l'fusil facile... Vous z'êtes bien ici, y'a pas trop de monde, pas trop de circulation. Vous verriez chez nous, et l'été, tous ces touristes.. Ben voyons, et bien envahissants, je suppose, à vous tenir le crachoir jusqu'au fond du slip, à vous demander des nouvelles du temps, et du prix des fromages...Maman, viens me chercher ! Sauve ton fils ! C'est vrai que sa donzelle est plutôt gironde. L'air un peu cloche accrochée à son aïfone à flasher les fruits de ses foutues entrailles, l'allure fadasse, un peu godiche comme toutes les Blondes d'Aquitaine. On se demande où il l'a trouvé, ce gros moche... Bon j'vous l'aisse... Bonne journée à vous... T'as raison, grand cornichon, tu l'as bien salopé ma journée... Me voilà tout ronchon, Nèg'marron.

Le Merle moqueur.