mercredi 5 novembre 2025

En bref...

 Nous avons Emmanuel*, et moi, un point commun.
 Nous adorons tous les deux  Le Bureau des Légendes.
 Est-ce que la Légende Malotru a aidé à la libération
 des deux otages en Iran ? C'est probable...
 Et c'est très bien ainsi.
* Le chef qui ne sait plus cheffer...
 

lundi 3 novembre 2025

C'est dit.

                                                              Il y a des gens que j'aime,
                                                              et que je traite de cons, mais
                                                              il n'y a pas de cons auxquels
                                                              je dis que je les aime...
Frédéric
Dard.

dimanche 2 novembre 2025

 On ne voit rien.
 Sûrement la faute
 au brouillard...
 On n'entend rien
 sûrement la faute
 au zonar..
 La chauve-souris.
 

jeudi 30 octobre 2025

 Voilà que les Ritals réouvrent un cold case sur la mort de Pasolini ( Méloni va faire la gueule ! ). Cinquante ans, ça fait un bail pour les osselets... Si assassins il y a, ils sont sûrement clasmsés aussi. C'est que si le temps ne fait rien à l'affaire, les asticots aussi ont dû s'activer à dépouiller les gugus... Tout le monde finit en compost, ou en torche, c'est comme ça, on ne peut pas faire collec des macchabées... Aujourd'hui, à part les chafouins névrotiques, les cinéphiles maniaques ou les lecteurs foutraques, qui se souvient du Pietro. Ma voisine de palier m'a dit qu'elle connaissait un Pasolini,  mais c'était un bandit corse qui lui avait refilé du fromage de bique dégueu, et un saucisson d'âne made in China pendant ses dernières vacances à Porto-Vecchio... L'enquête piétinait...
 L'affaire avait pourtant fait grand bruit à l'époque. Pensez, un bolcho, homo, anti-facho, en délicatesse avec la papauté, retrouvé calanché à Ostie (ça s'invente pas !) ça a fait du fouin chez les intellos, les gauchos, et chez tous les travelos qu'il fréquentait allègrement... 
 Moi, ça m'a remis la pendule en marche... Les aiguilles tournaient à l'envers; Le cinéma ABC où j'usais ma cervelle à comprendre ses films, comme je séchais sur ceux d'Arrabal, ou Garrel, les loustics qui défrayaient aussi la chronique... On ne le savait pas encore, mais on entrait dans des années de binz sanglant... Munich avait lancé les hostilités. Les transalpins avaleraient la pasta de traviole avec les Brigades Rouges, l'enlèvement d'Aldo Moro, la mafia et ses bombinettes...Nous, on avait Broussard, et Mesrine qui jouaient à cache-cache, pendant que Giscard chassait l'éléphant avec Bokassa...  Les malins troskistes retourneraient leur chapka, deviendraient socialistes, savonneraient la planche à l'énigmatique François, pendant que les plus foldingues enlèveraient des barons, braqueraient des banques, ou partiraient traire les abeilles dans des bleds paumés qui n'ont même pas l'eau courante, et l'électricité, comme les fanas du collapse qui, aujourd'hui, hantent nos belles campagnes, avec leurs incantations au ciel, et au jus de pisse de vache. C'est la marche du temps qui veut ça. Depuis les cavernes, y'a toujours des zinzins qui crient au loup... J'ai retrouvé dans ma barque un bouquin du Pietro. Ecrits corsaires. Le mec était couillu (ou visionnaire) pour l'époque... " Je crois, et profondément, que le vrai fascisme est celui que les sociologues ont trop aimablement appelé société de consommation" Couillu le mec, je vous dis...
Demain, je vous raconterai l'histoire de la Ford Mustang.
Editoto.
  


mardi 28 octobre 2025

                                                             Désormais
                                                             sans point
                                                             ni virgule
                                                             la "petite vieille"
                                                             vivra sans son
                                                             "Nemo"
                                                             C'est ça aussi
                                                             la vie (la mort)

samedi 25 octobre 2025

 Souvent la tante Jeanne venait pleunicher pour réclamer quelques sous. Nourrir les mioches qui lui couraient tout autour du ventre, payer les traites de la maison, faire patienter les huissiers qui campaient dans le jardin, ou faire un cadeau pour l'anniv du vieux Lucien, qui le pauvre, se remettait bien mal d'une maladie de foie, morue qui s'en dédit...
  Ma mère fouillait dans l'armoire, soulevait les draps pliés, les mouchoirs, et sortait en soupirant quelques billets qui sentaient fort la lavande, ou le jus de chaussettes, vite empochés par la vilaine. Attention, on allait pas non plus faire péter les"Pascal". Quelques "Richelieu 10 NF" bien repassés passaient d'une poche à l'autre...Et fallait être prudents... Le père n'était pas avare de taloches si les comptes dérapaient, et il avait des paluches de boucher. C'était de l'évasion fiscale avant l'heure que faisait ma mère...   La tantine maudite promettait un remboursement dans les huit jours, remerciait du bout des lèvres, parce que c'était l'aînée de la couvée, et courait au Mono acheter quelques bouteilles de rouge bien sale, une cartouche de gris, de quoi passer une semaine tranquille.
 Quelques mensonges plus tard, l'histoire recommençait. Toute la famille connaissait l'arsouille... Ses menteries ne faisaient rire personne. Personne n'était dupe. Tout le monde savait que la tante Jeanne n'avait jamais eu ni mari, ni enfants...
La famille Vinaigre.

 

vendredi 24 octobre 2025

 Quoi qu'on pense
 le long des 
 frontières,
 les cons feront
 toujours
 la guerre.
 

jeudi 23 octobre 2025

 Quoi qu'on pense
 au fond des chaumières,
 les deux
 ne font pas toujours
 la paire.

mardi 21 octobre 2025

 Avec Totor, on pensait avoir été les rois de la cambriole quand on avait chouré une caisse de bobs Ricard  pendant le passage du dernier tour de France. Le casse du siècle c'était nous... On avait revendu le stock à des fanatiques d'anisette, et de Laurent Fignon. Toute une époque, qui nous mettait au niveau de la truanderie du grand Zampa, et autres voyous de la French...
 Et voilà que hier, en plein boum touristique, des petits malins, ont braqué notre "patrimoine national" à grands coups de disqueuses, sans haine, sans violence, et sans armes, comme l'Arsène Lupin Spaggiari dont les vieux fourneaux se souviennent.
 Les titres des gazettes ressemblent à ceux d'un roman de San Antonio. Les bijoux de la couronne. La joncaille en vadrouille. Grimpe à l'échelle. Pas de pitié pour les diam's. Requiem pour Eugénie. Les apaches en vadrouille. Dernière branlette au Louvre. Par ici la caillasse. Pour un peu, on verrait Tintin et Milou diriger l'enquête chez ces caves de pandores... Les nostalgiques penseront bien sûr à Greco dans Belphégor, mais c'est de l'histoire ancienne pire le sourire de La Joconde..
 Nous les chicaneurs, les ricaneurs, ont a bien rigolé. Pour une fois que l'actualité ne resssemble à un lapin écorché vif, ça nous a fait le plus grand bien. Et si on chope les coquins, mettons-les à la Santé avec le Petit Nicolas (Sempé) ça nous fera une belle brochette de Pieds Nickelés...
Editoto.

lundi 20 octobre 2025

 5h30. Je me lève pour pisser. 
 13° dans la cambuse. 
 IL est assis sur le fauteuil,
 un cahier d'écolier à carreaux
 sur les genoux. IL dit, j'écris.
 Je prends de l'avance pour
 demain.
 Allez, comprendre...
 J'ai dû rêver....

samedi 18 octobre 2025


 T'a mis une photo ?
 Je trouvais plus les mots.
 Une photo
 des Neiges d'antan...

vendredi 17 octobre 2025

 Vous avez vu tous ces milliards ? Dix, vingt, trente, cinquante, cent mille... Ca donne le tournis... On est saouls pire des enfants de choeur qu'abusent du vin de messe, tous scotchés devant l'écran à compter sur nos petits doigts ces chiffres qui mettent la tête à l'envers... C'est la valse des étiquettes à la foire aux grenouilles... On soustrait, on additionne. Les robinets coulent, et les trains se croisent... Les pleins aux as menacent de se tirer, les retraités pleurnichent pour leur cagnotte, y'a plus moyen de moyenner pour les classes moyennes, les prix augmentent, et la Valse des pantins* fait triquer nos spécialistes politiconomiques à cheval sur mon bidet (?)... Chacun y va de sa petite phrase, sa censure à deux balles, ses menaces de grosse Bertha sur la note qu'il faudra bien solder... Même les pauvres ouvrent leur grandes gueules de crevards, les manchots s'entraînent à faire des doigts d'honneur, et les cul-de jattes donnent des coups de pieds au cul dans le vide... Les culs bénis de la paroisse prient pour le salut de B. Arnault, pendant que ces salauds de Rouges foutent la pagaille dans le poulaillier... Bref, tout va pour le moins bien, et vous le croirez ou pas, pendant c't'emps là, Grand-Père se tape la bonne... Ce qui prouve bien que rien n'est jamais vraiment perdu. Vive la Commune ! Et poils aux plumes ! (?)
* Martin Scorsese.
Editoto.



mercredi 15 octobre 2025

Les dessins (2)

 Mais heureusement, toi, tu es là, qui me caresse comme un vieux chat
 Qui me gâte, et fait des manières devant ma vieille serpillière,
 Tu m'aimes, et tu me réjouis quand je te vois après la nuit,
 On dirait un joli croquis du bon maître Georges Wolinski.
 Mais heureusement, toi tu es là, qui me serine ne t'en fais pas
 Ta bobine je la changerais pas même contre celle de Cavanna.
 Tu m'aimes et tu me réjouis quand je te vois au fond du lit
 On dirait un joli croquis du bon maïtre Georges Wolinski.
 Y'a sûrement qu'eqqe chose qui cloche, t'as pas les yeux au fond des poches
 Et je sais que t'aurais voulu que je sois un dessin de Cabu.
 Y'a sûrement qu'eqqe chose qui cloche, t'as pas les yeux au fond des poches
 Et je sais que t'aurais voulu que je sois un dessin de Cabu.
                                            ... / ...
 
 


mardi 14 octobre 2025

Les dessins (1)

 J'suis fatigué, j'suis à la rue, j'ai un gros nez plein de verrues
 Les bourses au niveau des genoux, à a course je vaux pas un clou.
 J'ai mal au pieds, et au joufflu, le clavier à moitié foutu,
 J'ai l'estomac dans les talons, et un gros rat dans les poumons.
 J'suis comme un phoque qui manque d'air, je mets ma culotte à l'envers
 J'ai mal au coeur, je vois plus clair, j'ai des odeurs de vieux cimetière.
 J'avale des couleuvres, et digère, toutes les bonnes oeuvres, les faits divers
 Ca m'fait des sels de vieux pervers, et la cervelle tout de travers.
 Y'a sûrement qu'eque chose qui cloche, j'ai pas les yeux au fond des poches
 Y'a sûrement qu'eque chose de pas clair, je r'ssemble à un dessin de Reiser.
 Y'a sûrement qu'eque chose qui cloche, j'ai pas les yeux au fond des poches
 Assis couché ou bien debout, je r'ssemble à un dessin de Dubout...
                                                    ... / ...

dimanche 12 octobre 2025


 Chat m'en touche une sans faire bouger l'autre,
 toutes vos singeries !
 Chabidou.

samedi 11 octobre 2025

                                                                 On se pose la question.
                                                                 Dans cette foire aux jambons
                                                                 qu'est-ce qu'on fait
                                                                 des cochons ?

vendredi 10 octobre 2025

 Le syndrome de Korsakov est constitué par une amnésie de fixation des souvenirs, compensée par un mélange de fabulation et de faux souvenirs.Le malade souffre d'un état de confusion. Il présente un déficit de l'attention, une désorientation dans l'espace et dans le temps...
Données encyclopédiques.
Merde ! Je suis grillé...
Le Malade.


jeudi 9 octobre 2025

 Atttention !
 Les morts nous écoutent
 quand on parle 
 d'eux...                                                                                                    R. Badinter.

mercredi 8 octobre 2025

                                                                  Oups !
                                                                  J'avais oublié
                                                                  que je pouvais
                                                                  écrire... Remettre
                                                                  du beurre sur la 
                                                                  tartine...

mardi 7 octobre 2025

 En parlant de lune... Vous avez  vu les nouveaux astronautes ? Tous prêts à embarquer pour de nouvelles aventures... Chercher un Pierrot dans une nouvelle dissolution, repeindre en bleu horizon les vieilles barbes de la cinquième... Moi, comme de plus en plus de terriens, je propose qu'on fasse un charter de tous ces beaux messieurs (et dames), direction les grands espaces... Mars, Vénus, Neptune, voir tout près de Monseigneur l'Astre Solaire, histoire de leur chauffer les arpions, comme ils nous chauffent avec leurs promesses sidérales. On pourrait les regarder peinards, tourner en orbite, les pieds enfin sur terre... Et je ne parle pas que des politicards franchouillards de notre quartier, les autres aussi...
Editoto.

dimanche 5 octobre 2025

 Je suis un type sans queue, ni tête.
 C'est bien compliqué de briller en 
 société...

vendredi 3 octobre 2025

 Chopé au hasard d'un "seul en scène "*
 "J'ai porté plainte
  contre la mort pour faux, et
  usage de faux "
  Joli non ?
  * Félix Radu
     Les mots s'improsent.
 

jeudi 2 octobre 2025

Seb...

 J'ai tenté le coup... L'art de la négo...
 Ecrit au premier Sinistre, et à ses sbires.
 Au nom de l'Egalité gravée au fronton des mairies,
 (Je ne crois plus trop à la Fraternité, encore un peu
 à la Liberté, mais pour combien de temps encore ?)
 pour lui demander (au Sinistre) si je pouvais moi aussi,
 disposer d'un chauffeur à dispo, d'une secrétaire, et d'un garde
 pour mon vieux cor (de chasse, au pieds) selon les 
 dernière décisions prises au Conseil.
Si je pouvais, sans abuser, avoir un appartement donnant
 sur les beaux quartiers, une médaille, et une allocation.
 Une retraite chapeau, en quelque sorte,
 pour bons, et loyaux services rendus au pays.
 Mes dix dernières années s'en trouveraient toutes réjouies... . 
 Je verrais l'avenir en prose, comme dit le poète.
 J'attends la réponse...
 

mercredi 1 octobre 2025

Music Box.

                                                                Je pose la question.
                                                                Est-ce que Debussy
                                                                composa La Mer
                                                                sur un piano
                                                                aqueux ?
Je me noie
en conjecture.

dimanche 28 septembre 2025

Rappel a l'ordre...

                                                                 Ce canard n'a qu'un bec
                                                                 et n'eut jamais envie
                                                                 ou de n'en point avoir
                                                                 ou bien d'en avoir
                                                                 deux...
Jean
Richepin.
Georges
Brassens.

samedi 27 septembre 2025

Chouchou (2)

 La température avait chuté d'un coup. Le ciel était plus gris que l'avenir de l'ex-président à qui l'on promettait un séjour en zonzon, ou un nouveau bracelet pour complèter sa panoplie de casseroles... Ses partisans hurlaient au loup, à la justice inféodée au pouvoir des juges, mais bien contents tout de même (les partisans) de tirer un trait sur l'ardoise de ce péteux qui l'ouvrait sans arrêt, convaincu, le pauvre d'avoir encore sa place autour de la table pour tirer les rois... Voilà qi'il se prenait pour A. Dreyfus, et pourquoi pas E. Dantes ? Ca ferait du papier pour les gazettes, et les kroniqueurs des zéros, les amateurs de croustillant, auraient de quoi s'occuper pendant un bout de temps.
 Moi, je restais sur la mort de C. Cardinale, en lisant une biographie d'A. Cordy*... Sur la face de lune de M. Blanc, aperçue dans un doc. Acteur multiforme, pianiste émérite, Chopin, et compagnie... Un drôle de type qui avait fait de sa personne un personnage de Commédia dell'arte, qui ferait rigoler tout le pays, avant d'aiguiser ses couteaux chez le grand B. Blier, et d'autres... La radio diffusait le concerto numéro quatre pour tromblon de Popotine, un garde-champêtre méconnu du grand public, qui avait écopé lui aussi, d'une peine de placard, pour avoir divulgué sur la place publique, les relations studieuses, et sulfureuses, entre Carla B., et Anita P. égéries putatives d'un groupe de rock and roll bien connu des vieux fourneaux... La donzelle en avait même fait une chanson... J'ai pensé qu'il y avait encore bien du grain à moudre, et que, si je continuais à écrire des bétises, mes nouilles allaient déborder... Le petit barbichu sur son morceau de bois, l'avait bien dit à son papa, Papounet arrête ! tout s'barre en nouilles...
* ?????????????

 

vendredi 26 septembre 2025

Chouchou...

 On a mis le rapetou
 sous les verrous.
 Le vieux grigou
 mis sous écrou.
 Ca gueule de partout,
 On plaint, le pauvre
 Sarkou...
 Et nous ?
 Ben... On s'en fout...
 







mercredi 24 septembre 2025

 Il était une fois dans l'Ouest,
 Claudia préparait le café pour
 Jason, le Cheyenne...
 Rocco, et ses frères,
 pensent bien à elle...
 

.

mardi 23 septembre 2025

La vie des animaux (fin)

Toutes les gazettes du pays en ont fait leurs choux gras. Souvenez-vous... Tout à coup, la prison bien close... Sous la poussée intempestive d'une sainte colère, pire la marée qui monte comme un cheval au galop, les gorilles, les pachydermes, les bestiaux qui dépassent le quintal, tous gonflés à bloc contre la chiourme qui tenait les rènes du pouvoir, piqués au vif par les dompteurs, les dresseurs de canassons, ou de puces, les vétérinaires vicelards, et les bouchers sadiques, tous les costauds du cirque fracassèrent les grilles du chapiteau, bouffèrent les clowns, et mirent toute la papauté animale dans la rue...
On n'avait pas vu pareil tohu bohu depuis le Père Noé, et sa grande partouze d'avant le déluge. Même les dahuts, chassés depuis la nuit des temps, se mirent dans la partie. On vit de tout. Les poules, les cochons, les canards, tous les animaux de la ferme, les clébards, les matous, les punaises de lit, les vers de terre, tout ce beau monde défila sans vergogne, prêts à faire bouillir les cognes qui gardaient les grands fauves à l'abri derrières les rideaux du château... Des gangs de castors, et autres ragondins, montèrent des barricades, pendant que des rhinos ronchons bousculaient les engins de l'ordre public. On aperçut des giraffes à longs coups faire des selfies avec des phasmes invisibles, des poux dans la paille, des tortues choper des lièvres au collet, les mitoner " A la Royale ".Un minotaure enragé tira la queue, et les oreilles d'un toréro affolé, une souris verte trempa ces Messieurs dans l'huile.Bien fait pour eux ! .Et le vieux lion miteux qui se croyait encore roi, fut renversé par les hyènes vachardes, toujours à l'affût d'un mauvais coup d'état... 
La suite serait délectable... Mais dans ce chahut sans nom, un manchot devint empereur, soutenu par une armée de pingouins sans queues, ni têtes, et tout fut à recommencer.... Un vieux gars du haut de son balcon, qui regardait passer vous savez quoi, se dit qu'un tel chambard, valait bien quelques fables

lundi 22 septembre 2025

                                                                Comme tous les ans
                                                                à pareille époque,
                                                                le 22 septembre,
                                                                aujourd'hui,
                                                                je m'en fous...
J'ajouterais bien
" Il pleuvait fort sur la grand'route", mais je suis pas là pour vous donner la météo. Depuis le temps que j'écris cette phrase, chaque année, et je vous épargne le " Et c'est triste de n'être plus triste sans vous " depuis que je n'ai plus assez de doigts pour compter les premiers sinistres, les guerres de toute sorte, les amis disparus, les changements d'heure, les manifs, et les "nouveaux génies de la musique", franchement, j'ai bien le droit à un peu de repos. Le pire, c'est que j'ignore, à ct'heure, ce qui se passera le 23 septembre.
C'est couillon.

dimanche 21 septembre 2025

La vie des animaux (2)

 Je ne souhaite à personne d'avoir à supporter cette envie irrésistible de mordre ses voisins de chenil.. Ca vous fait dresser les poils sur le dos, vous donne des airs de bouledogue, quand ils blablatent (les voisins) sur la qualité des croquettes, et le temps qu'il fait... Surtout ceux qui aboient, ceux qui grognent sur le palier des gourbis, me reprochant sans cesse de ronger mon os, sans ouvrir ma gueule... Souvent roquets hargneux, et batailleurs, ils filent la queue entre les jambes au premier coup de semonce de leurs maîtres, ou font les beaux, les pattes en l'air pour quelques dollars de plus. Alors, vous comprendrez que dans ce western médiocre, je préfère lever la patte, et pisser tranquillement, la truffe à l'air, en lorgnant les petites chattes qui campent sur ma gouttière... 

samedi 20 septembre 2025

La vie des animaux

 Y'a deux morts à la maison. Ca avait pourtant bien commencé. C'est vrai que planquée derrière le pot de terre, l'araignée sournoise, et cruelle, se régalait des mostiquos qui passaient par là, à repérer le meilleur moyen pour rejoindre le pucier du balourd qui pionçait les bras en croix, les petites mandibules remplies du bon raisinné qui saoule les bestioles du diable.
 Par pur hasard, une ménagère qui passait par-là découvrit le pot-aux-roses, et d'un coup, d'un seul, fendit la gueule du moustique qui zézayait dans la toile, et pour faire bonne mesure, profitant d'une pantoufle à semelle de plomb, écrasa l'araignée, ramassa les miettes, et les fourra dans le pot de fer qui rigolait, tout content de servir d'urne funéraire, lui qui d'habiture ne recevait que ces fleurs périssables dont parlait le Grand Jacques dans sa chanson éponyme*
*Je sais ça veut rien dire, mais j'aime bien le mot...

jeudi 18 septembre 2025

                                                                 Le clou qui dépasse
                                                                 attire 
                                                                 le marteau.
Proverbe du
menuisier.

mardi 16 septembre 2025

 1933.
 Paul Léautaud met en route son Journal particulier.
 2012.
 Fait soleil ce matin. Je lis quelques pages du fameux Journal. Ca fait un bail... Presque un siècle. Le machin ne me passionne pas... C'est de la fesse triste. Ca sent le vieux, la poussière, et le pipi de chat. Ses bêtes comme il appelle la ribambelle de greffiers qui swinguent dans la boutique... J'ai beau m'appliquer, me tournicoter les nerfs de la cervelle, je n'accroche pas. Je veux bien qu'il ait posé sa prose sur du papier à chiottes, ou sur les pages de la Nouvelle revue française, qu'il ait été un critique chafouin, méchant, mauvais coucheur, craint, ou encensé du beau monde des lettres, le vieux Paulo m'emmerde. C'est vrai que j'aime bien son côté moitié cloche qui vomit sur l'époque, sa méchanceté, vieux machin plein de bile, mais ce matin, le soleil de février tangote sur la poussière du piano, et Dalida chante Gigi l'amoroso dans le poste qui couine. Alors, pas de panique ! Je vais m'essayer au Journal d'une femme de chambre. Ce sera peut-être plus rigolo...
Journal Confus (extraits)

dimanche 14 septembre 2025

                                                                 Le rêve secret
                                                                 de l'Empreinte ?
                                                                 Ne pas laisser
                                                                 de traces...

vendredi 12 septembre 2025

Ho ! Ho !

 Nous sommes des lucioles
 sans lumière
 perdues dans un cercle
 de feu, qui va finir par
 nous péter
 à la gueule.

jeudi 11 septembre 2025

Ha ! Ha !

 Comme chaque fois qu'on s'embrouille avec le gouvernement, on est allé brailler Bella Ciao sous le kiosque à musique avec les Trousse Chemises, un band de rigolos qui souffle dans les cuivres, secoue le piano à bretelles, et connaît son Bruand sur le bout des orteils... Faisait beau dans le parc, et les marmots secouaient en cadence leur tétines aux couleurs de la Palestine. On a tapé des pieds, dansé la Carmagnole avec les Pandores venus en voisins, parlé du nouveau premier sinistre, encore un, pendu par les pieds par le Président comme le cochon que le Grand Rem sait si bien transformer en boudin...Sûr que si le binz continutait dans le pot de chambre, on allait ressortir les mousquets, les faux, et les bonnets phrygiens ramassés chez Emmaus avant que l'abbé ne sorte son goupillon du diable...
 Bon, c'est resté bon enfant... Kermesse, calicots, gauffres au sucre, et le fantôme du vieux Béranger, venu nous raconter sa Tranche de vie, pendant que les plus jeunes entamaient Hexagone sous le préau de l'école maternelle. Manquait plus que la Mauvaise réputation pour complèter le tableau, puisque  vous le savez, dans notre beau pays, tout finit par des chansons...
 

dimanche 7 septembre 2025

Psycho 39...

 Au réveil, un type chauve m'a soufflé
 sur un air de samba,
 Vaut mieux piquer une nappe
 que de niquer un pape...
 Promis... Demain, j'arrête les médocs.

samedi 6 septembre 2025

carrefours (2)

 Ils se parlent d'amour dessous un parpapluie / Dessinent les contours d'une prochaine envie /
 Un envie d'autres roses de devenir oiseaux / Dans la beauté des choses d'un poète coco /
 Des lumières imbéciles dans les flaques s'épuisent / On voit de longues files de zozos qui s'épuisent /
 Les lanternes magiques ne font plus rire personne / La crise économique c'est le tocsin qui sonne /
 Le ciel est un couteau qui déchire la nuit / Un lame une faux le canon d'un fusil /
 Les statues sur la place apprennent le déni / Toute la rue s'encrasse dessous les parapluies /
 On voit des uniformes et des types blindés / Qui contrôlent et déforment des gueules d'immigrés /
 Des passants obstinés qui vont sans le savoir / Dans des taxis bondés vers les grands abbatoirs /
 Ils se parlent d'amour ne savent plus quoi dire / Ils craignent le vautour qui bouffe le désir /
 Ils se parlent d'amour comme on parle d'autre chose / Comme on compte les jour dangereux et moroses /
 Comment font tous ses gens pour vivre sans amour /
 Ou vont tous ses passants qui se pressent aux carrefours /

vendredi 5 septembre 2025

carrefours (1)

 Ils se parlent d'amour dessous un parapluie / C'est l'hiver et le jour s'apprête à faire sa nuit /
 On voit passer des bus tous remplis de noyés / De drôles de gugus perdus dans la buée /
 Le ciel est un manteau posé sur l'abbat-jour / On annonce aux infos la mort d'un balourd /
 Accident de moto sur la route mouillée / La mort et ses pinceaux finissent la journée /
 La-bas sur la grand'place des chalands énervés / En gueulant font la chasse à des poules mouillées /
 On voit des filles sans joie qui courent s'abriter / Otent le mascara de leurs yeux fatigués / 
 Le ciel est un fourreau où se glisse la nuit / Ou des ailes de corbeaux reluisent sous la pluie /
 Aux comptoirs des bistrots des voyous embrumés / A l'heure de l'apéro rêvent de fourgons blindés /

mercredi 3 septembre 2025

 Que n'avons nous
 trempé nos doigts
 dans l'huile bouillante
 pour faire danser
 les souris vertes au bord
 des fender
 télécaster...
 Nous aurions pu
 devenir musiciens dans
 un combo
 célèbre...
 

lundi 1 septembre 2025

 Voilà deux prénoms qui font polémique...
 - McCartney
   et
 - Jagger...

dimanche 31 août 2025

 La Sécurité Guerrière a rendu ses dernières statistiques après la saison estivale.
 Bilan préoccupant pour ces derniers mois...
 Augmentation des morts, et des blessés par noyade accidentelle, ou 
 famines organisées...
 Le gouvernement va règlementer plus durement l'accès aux plages, et
 l'apprentissage du barbotage des nouveaux petits canards. 
 Pour les famines, on s'en doute... Il ne se mouillera guère...
 
 

vendredi 29 août 2025

                                                                  Modèle unique
                                                                  cherche
                                                                  Partenaire
                                                                  multiple.

jeudi 28 août 2025

 Ce matin, consultant mes fiches, je m'aperçois que mon délai de garantie est périmé depuis longtemps. En cas de défaillance, aucune réclamation ne sera plus prise en compte, ma date de péremption ne valant pas plus cher que le yaourt d'avant-guerre oublié au fond du frigo. Damned ! me dis-je, parce que suis bilingue à mes heures, et que j'aime le rock anglais, te voilà pris, titi (dans l'intimité, je m'appelle titi). Plus de reconditionnement possible. Toutes les réparations à ta charge... Voilà qui va creuser le trou de ton larfeuille, et faire sourire le gros François plein de vice, qui nous serre la vis ! C'est vrai que depuis quelque temps, j'ai du retard à l'allumage, les fils qui se touchent, les mandibules qui scrofulent, le pilon en trognon, pire une chanson de Gaston Ouvrard, le comique-troupier que j'aime encore plus que le rock anglais...
 Je doute soudain de l'avenir de mes osselets, frileux comme un reste de confiote au fond du pot. 
 C'est ballot... J'étais pourtant un modèle unique...
 

mercredi 27 août 2025

brouillons

Longtemps, je me suis battu avec les écrivains, et leurs bouquins, comme Longtemps avant moi, le vieux Marcel s'était couché de bonne heure. Vous connaissez la phrase... L'incipit (refusé !) magique qui vous fait briller en société, mieux qu'la pt'ite enfant d'Marie que m'a soufflé l'évèque. Quoique...Dans le monde où je vis, entre les résultats du foot, le séjour de Kévin en zonzon, et la dernière pétrolette de chez Balpeau, c'est pas facile de glisser des Jeunes filles en fleur dans la converse... Tandis qu'un Gorille, ça fait rigoler tout le monde... Vous avouer que je préfère le bon Georges, au fragile Marcel, ne m'est guère difficile. Je ne connais de l'oeuvre de l'aristo de Neuilly que cette phrase, tandis que le gaillard de Sète me réjouit l'essence (oui, les sens...) chaque journée que le bon dieu fait... On notera d'ailleurs au passage, pour relever le niveau (?) que les deux grands hommes se sont croisés sans se connaître... Quand l'un gueulait Mort aux vaches, vive l'anarchie, au sortir de l'oeuf maternel (octobre 1921) l'autre calanchait sous les honneurs (novembre 1922). C'est le destin... Y'a pas de temps à perdre, même si on le recherche, me souffle Big Mac qu'a toujours une oreille qui traîne...

mardi 26 août 2025

 Un nid de foumis dans chaque oreille. Rouges, les fourmis. Salopes. Pas décidées à rêvasser au bord des trompes du père Eustache. D'ailleurs, est-ce que ça rêve une fourmi ? Et ça ne fait pas de nid, me souffle tonton quisétout, et pourquoi dans mes feuilles ? Encore un mystère ! Me voilà affublé d'une engence que je n'apprécie guère... Sont trop connes à ne penser qu'à soulever des trucs, et des machins mille fois plus lourds qu'elles, sans doute pour faire la nique à nos haltérophiles sous amphètes. Du coup, je pense à ces foutues bestioles. J'en vois des balèzes dans la jungle qui bouffent l'explorateur comme dans les films de série Z, des qui viennent de l'espace en soucoupes, et d'autres plus courtoises qui se baladent dans mes morceaux de sucre, et qu'il faut bien que je flytoxe... Ca pense qu'à bosser, ces bêtes-là... A courir partout comme des voyageurs en retard pour traire les pucerons. Est-ce que ça pionce une fourmi ? Est-ce que ça défile entre Bastille et Nation pour gueuler après le gouvernement ? Est-ce que la reine a une tronche de dictateur avec des troupes qui tirent sans sommation sur les travailleuses en grève ? Est-ce qu'elles envahissent la fourmillière d'à côté pour piquer les "terres rares" ? Est-ce qu'elles vont à la messe, ou au bistrot les jours fériés ? Peut-être qu'elles songent à changer de cheffe, à faire la révolution, à bloquer la fourmillière à la rentrée ? Un sacré nombre de questions à la noix... De quoi se gratter les feuilles de choux comme le bonhomme de Gainsbourg...  Je me demande aussi si Monsieur Eustache rivalise avec Madame Phallope, qui elle aussi, n'est pas manchote question trompes.. . Ce  qui bien évidemment me ramène au Glorieux Moustachu... Faut toujours qu'il la ramène celui-là.
 J'aperçois une mouche qui louche sur ma babouche... Je lui pèterait bien la gueule, pour me venger des fourmis, mais je crois que la vie d'une mouche a autant de valeur que celle d'un panda, ou d'un homme des cavernes.  Alors je calme mes ardeurs guerrières... D'autres, s'en occupent pour moi...


lundi 25 août 2025

                                                                Toute honte bue,
                                                                les barbus,
                                                                ont interdit
                                                                Barbie.
Noisy le sec
08/08/2025.

samedi 23 août 2025

 C'est quand même infernal de penser qu'il y a des gens sur terre, qui tiennent absolument à ce que d'autres n'y soient plus ! Des qui, au fond, sont comme vous, et moi. Des qui ont suçé leur pouce dans le ventre de leur mère, chié dans leur couche, et caché leur dent de lait sous l'oreiller...
 Des qui comme vous, et moi, vont finir au fond d'un trou, redevenus poussière, nanananère, ou cendres au foyer... Petites choses vite passées qui regretteront peut-être de n'avoir vécu que pour que d'autres ne vivent pas...
 C'est à n'y rien comprendre...

jeudi 21 août 2025

                                                                On dit que les paroles
                                                                s'envolent...
                                                                Mais où vont-elles ?

mercredi 20 août 2025


 On tenait à peine debout. La faute, bien sûr à nos vieilles guibolles qui n'étaient plus celles d'avant le déluge, et à une foutue bise qui nous soufflait sur le pif, ralentissait notre "marche en avant" dans la toundra, comme pour nous faire regretter nos mauvaises actions, nos péchés, et cette prétention qu'ont les bipèdes à vouloir jouer avec la météo. La Tempête, ce foutu morceau de piano qui me chauffait les doigts, m'a inspiré une pensée pour le vieux Ludwig qui s'est mis à ricaner dans la tourmente. J'ai pensé qu'à ,la prochaine bourrasque, on allait se retrouver le cul par-dessus tête, et dévaler la pente pire un palet de hockey expédié dans les cages. On ne dira jamais assez la souffrance du palet, quand des gus d'un quintal, rageurs comme Robert devant son ticket de loto (encore perdu !) l'assassinent à grands coups de crosse pour gagner la finale... C'est pareil pour les petites balles de golf, mais là n'est pas le propos...
  J'avais les moustaches givrées comme un citron, les lèvres passées au mixer, les cils en glaçons, et les poumons en findus, ce qui n'arrangeait pas la progression vers la carriole, heureusement à l'abri des congères, dans l'étable, réchauffée par les pets des vaches. La veinarde... On avait décidé que cette température sous le zéro allait nous déboucher les bronches, qu'un peu de marche nous éviterait les engelures, mais pas prévu que le ciel allait nous tomber sur la tête. 
  Mes pas dans ses pas pour ne pas perdre le nord, me suis demandé si j'avais bien pris toutes mes dispositions en cas de mort violente, comme le font ces crétins d'alpinistes quand le premier de cordée les entraînent dans la crevasse parce qu'il a oublié ses mouffles au chalet. Je laisserais pas grand-chose aux héritiers... Quelques livres, des vieux disques usés, un paquet de souvenirs, de mouchoirs en papier... Mettez tout à la benne ! Sauf les mouchoirs, çà peut servir en cas de pluie du pif... Quand j'ai vu la lumière au bout du tunnel, comme on lit dans les romans de gare, j'ai fait une petite prière à l'Eternel, histoire de couvrir mes arrières, de laisser la maison propre... Bien sûr que l'Autre a détourné la tête, s'est gratté la barbe. L'enfant de salaud s'est régalé. Vengé de tous les bons mots que je m'étais permis sur sa personne, content de voir  que je pataugeais dans la poudreuse... Il a battu le rappel de tous les anges merdeux, qu'ils participent à la curée... S'il s'en sort, je veux bien descendre en enfer, a soupiré un séraphin, pendant qu'un autre plus prévenant, me préparait un grog bien tassé au cas z'où... Un boucan infernal m'a fait dresser les cheveux sous le bonnet, et pleurer les oreilles... C'était un gars du coin, un costaud rigolo en maillot sur son traino de ferraille, toute lame dehors qui faisait (la lame) des tas de neige, à faire pâlir de jalousie un baron du narcotrafic, qui nous a dit  "Quel sale temps ! Z'auries pas vu mes chiens ? ". Se foutait pas mal de nous, le cul-terreux, pensait qu'à ces foutus clebards, sûrement partis chasser l'ours des montagnes, ou le pt'it cheval dans le mauvais temps...  Ces gars-là sont vraiment des rustiques. Je vous le dis... Ca doit venir de la fondue, ou de l'altitude...
Mementoto 2010.
  
  

mardi 19 août 2025

                                                                  Si rien ne vaut la peine
                                                                  qu'on s'attarde,
                                                                  prenons le temps
                                                                  tout de même...
                                                                  On ne sait jamais...

lundi 18 août 2025

1975.


 Y'a une route,
  tu la prends
 qu'est-ce que ça
 coûte...                                                                                                             G. Manset.

dimanche 17 août 2025

Ronchon.

 Au  huitième jour de canicule, le Bon Dieu, déçu par la conférence de fesses des deux têtes de fions qui rêvaient de prendre sa place, inventa le ventilateur, et la climatisation. Il pensait bien faire... Soulager ses ouailles, remettre un peu d'ordre dans la marmite, mais j't'en fous, rien à faire contre les incendies de poubelles, de Gaza à Kiev, même combat;;; Je veux bien croire que Dieu est Amour, n'empêche qu'il aurait pu faire tomber la foudre divine sur les deux zinzins, les faire griller comme des saucisses, leur foutre Ebola au cul... Il avait bien tanné l'humanité avec des pluies de sauterelles, inventé les moustiques, et les poux, les deux guignols sous l'arbre avec la pomme, et le serpent... Il pouvait faire un effort, flytoxer les deux vermines, et leurs congénères... C'est pas les candidats qui manquent ! Y'a de quoi douter de tous les livres sacrés qu'on nous vend au marché des couillons, des Tora en carton, des tapis de prière qui sentent des pieds, et des hosties qu'ont un goût de chat crevé... Omniscience mon cul !
 


samedi 16 août 2025

 T'es jamais fatigué
 d'écrire des conneries ?
 Si...Quelquefois...
 Mais,
 que faire d'autre...

                                               
 

vendredi 15 août 2025

 Le cinquième jour de canicule, on perdit trois vieux. Trois récalcitrants, rouscailleurs, chercheurs de poux, qui n'avaient pas voulu se plier aux injonctions du préfet, des spécialistes météo, et des nimbus de la profession. On avait rangé les autres pensionnaires dans la salle "fraîcheur" autour d'une boisson glacée. Un jus de navet non sucré, recommandé par le Conseil de l'ordre, qui faisait des éconocroques drastiques sur le prochain budget. A l'ombre, autour d'un jeu de dominos, ou d'une partie de strip poker, ça donnait envie... Sauf pour les trois malfrats, qui avaient braillé à l'atteinte aux libertés publiques, aux moeurs moutonnières, et s'étaient réfugiés dans les cabinets, mauvais coucheurs patentés. Le premier s'envola dans un courant d'air de ventilo. On le retrouva moitié crevé contre la grille du commissariat, ce qui gêna un peu le Sinistre de l'Inférieur, lui qui rêvait d'ordre, de nouvelles recrues bien fraîches, et se voyait déjà en haut de l'affiche à la prochaine élection pestilentielle... Le second, s'enferma dans la chambre froide de l'établissement pour protester contre l'interdiction des tripes mode au repas du soir. Victime d'une bronchite carabinée, il mit ses vieilles éponges au clou, et dans un dernier souffle, exigea d'être enterré sur la plage de Sète, parce que pourquoi pas lui, plutôt qu'un autre. On n'eut plus jamais de nouvelles du troisième... Le coquin aurait échappé de peu à un incendie de pyjama, en jouant avec les allumettes, ce qui par ces temps de forte chaleur, est fortement déconseillé.
 A l'instant où les enquêteurs cherchaient un coupable à tout ce bazar, naissaient à la clinique Tamère, trois lardons, frais émoulus, plein d'enthousiasme à rétablir le déficit démographique, et la côte de popularité du Président, faisant des selfies sur les placentas des mère éplorées, en gueulant place aux jeunes en quelque sorte. Lardons bien prétentieux, qui ne se doutaient pas que dans cette époque de brasiers divers, et variés, ils auraient les arpions chauffés à blanc,et ne feraient pas long feu...
 Vivement l'hiver soupiraient les pompiers épuisés... Les marrons, le vin chaud, et le calendrier de l'année...
Merle moqueur.

jeudi 14 août 2025


Assis, couché, ou bien debout, je r'ssemble à un dessin de Dubout...                                                                                                              
 

mercredi 13 août 2025

 Le Dédé est parti. Sans fleurs, ni couronnes, sans cérémonie curetone, ou autre. Sans osèques nationales, ou salut au drapeau. Comme un vrai bonhomme. Sans même une chanson de J.J. Goldman (paraît que c'est lui qui tient le haut du panier chez les macchabées mélomanes, vous dire le niveau...), sans même une paillarde à faire dresser les cheveux des pleureuses, ou une homélie à la noix bramée par un ratichon moitié saoul. Ca nous aurait fait rire un peu (?)
 Quatre-vingt quatre chandelles sur le gâteau. Le grand pâtissier (s'il existe quelque part, on peut rêver...) a dû en avoir marre d'aligner les bougies, que le bougre avait de plus en plus de mal à souffler à chaque anniversaire. Y'aura pas d'avis de décès non plus, juste une encart pour prévenir les héritiers, et le notaire, parce que le Dédé avait quelques biens, quelques arpents, qu'il faudra bien partager. Quand les héritiers étaient contents, me souffle mon acouphène préféré..
 J'ai taillé le bout de suair avec la veuve. Pas joyeuse, un peu triste, c'est tout. Pas de celles qui mériteraient la fessée. Elle m'a raconté... Un fin en forme de farce. Le coquin couché sur son lit d'hôpital, lassé des médocs, des infirmières moches, de la bouffe dégueu, a voulu rentrer in petto chez lui se taper un dernier gueuleton. Manque de bol, il a dérapé du plumard, et s'est fracassé le crâne sur la table de chevet, où il rangeait ses lunettes, et le canard qui annonçait la canicule, de quoi se chauffer les côtelettes jusque dans l'O delà...  Coquin de sort ! J'ajouterai, pour faire bonne figure, cent ans après, il vivait encore ! comme dans la chanson de je sais plus qui... Vous allez trouver, j'en suis sûr...
En apparté (1).

mardi 12 août 2025

 Quand le soleil saute par-dessus la montagne, ça vous éclabousse la bouille,
 et la poussière endormie depuis des siècles, fait des étincelles sur le petit bureau
 où s'ennuie une feuille blanche...
 C'est tout pour aujourd'hui.

lundi 11 août 2025

Metéo.

 Ha mes bons amis ! Quel foin ! Quel tintouin ! Pour la rime, quel bédouin !!!!!! Voilà que la chaleur pousse aux fesses les petites familles qui n'espéraient rien d'autre qu'un peu de repos après une année de chagrins divers, de boulot éreintant, d'embrouilles avec le voisin qui refuse de tailler sa haie au prétexte qu'une bande de piaf lui chante la Travuata au réveil.  Sans déconner ! Tu vas voir comme je vais les ratiboiser à grands coups de saton, tes ténors et tes écolos, qui viennent pialler jusque sur mon palier* ! Et  là-dessus, les vieux parents qui ne veulent plus gâcher leur vie à garder les morpions pendant qu'on bringue avec les copains, ou qu'on se goinfre au Starbeurk ! Salauds de vieux !
 Les petites familles à la queue leuleu devant la tirelire de l'autoroute qui se remplissait (la tirelire) plus vite que la cassette de l'Oncle Picsou gardaient le moral... Les Starbeurk, les sandwichs dégueulasses, mais hors de prix quand même, n'entamaient pas la bonne humeur des voyageurs.... On sentait déjà la marée, les embruns, et la crème solaire, si ce n'est que le gugus de la météo ricanait devant le chaudron qui commençait à bouillir sérieux, qui cramait des hectares de forêt, des campings, des résidences secondaires (niches fiscales) et autres marchands de merguès, tout allait plutôt bien. On applaudissait les pompiers, les canadairs, comme jadis, les infirmières au temps de la grande peste... On mettait de côté le François, ce culbuto qui ne pensait qu'à sauver ses fesses avec son blabla, serrage de vis inclus... Il en avait les bajoues qui transgouttaient quand il entrevoyait la renrée...
 N'empêche... Depuis que Marcel Mamouth avait joué avec les allumettes depuis le fond de sa caverne, on n'avait jamais vu pareil brasier. Partout les petites familles sauvaient leurs miches. Grand-mère avait failli cramer avec la réserve de saucisses, et le petit rosé tournait de l'oeil au fond de la glacière qui suait à grosses gouttes... Robert qui n'en ratait pas une a déclaré à la tribu chauffée à blanc : Pressez-vous un peu, si on traîne dans le maquis, on va se faire encaniculer...
* Les écolos piallent, c'est conuu des mangeurs de tofu.







dimanche 10 août 2025

 Rien ne va plus dans ce monde !
 Paraît que cette bourrique de petit prince
 aurait fait un méchoui de son fameux mouton,
 et balancé sa planète dans le gueule de celui
 qui venait pour lui serrer la pince !
 

samedi 9 août 2025

 Il y a des gens mystérieux. A l'entrée du bled, direction plein sud, sous le panneau "Soyez prudents, pensez à nos vieux" parce qu'il n'y a plus beaucoup de lardons pour se prendre un autobus dans le buffet, faut prendre soin des bancroches qu'ont pas encore leur nom sur le monument, ou sur les croix du cimetière. C'est la France rurale, peau de balle, zône blanche percluse de rhumatismes, désert de tout ce que tu peux imaginer. Le curé, et le facteur passent de temps en temps. Ils prennent l'apéro avec le maire qui gueule après la subvention des travaux de l'école qu'arrive pas, et ces cons d'écolos qui ne veulent pas de la machine à guimauve (?). Laïus, et compagnie...
 Il y a des gens bizarres. Le type au bord de la route, qu'est-ce qu'il fout avec son drapeau tricolore, sa chaise pliante, et son bob ? Il compte les bagnoles comme les tritris de l'institut ? Chasse le blaireau, et l'ennui ? Attend Godot, et l'autre mariole ? On ne saura jamais. Il tient une drôle de permanence le gazier. Faudrait peut-être lui dire que les coureurs sont passés depuis un mois, que le pays s'enfonce dans la dette, que les bouchers s'activent partout dans le monde... Qu'on a mis aux enchères sont tacteur, sa bourrette de pom'terre*, et son tonneau... Quand y'a plus d'vin dans mon tonneau dit la chanson... Mais qui chante encore des chansons aujourd'hui ? Je vous le demande... 
 Pensez à bien vous hydrater.
*C'est comme ça qu'on cause par chez nous.
 .
 
 

jeudi 7 août 2025


 Un lecteur imbécile m'a tiré de la page 238  du livre où je finissais mes jours peinarde.
 Je ne saurai jamais si le commissaire Moifort a trouvé l'assassin de la belle inconnue...


mercredi 6 août 2025

1971.


 Le temps de karchériser l'étage du bas avec la même vigueur que la femme de ménage use son dos dans les escaliers de l'immeuble, de rendre présentables le côté pile, et le côté face, quand les petits travailleurs anonymes ont fini leur boulot, nettoyé les couloirs, et peinards attendent le lendemain, comme tous les prolos qui se respectent, 1971, et la fin du vingtième  dévalent les pentes du lavabo. Un mélange de glaires, salive, flux gastriques,  et goût de dentifrice au jus de ratatouiller, censé, d'aprés mon escroc de pharmacien, protéger les trois ratiches encore valides dans le clapet, et la langue bien pendue qui campent dans le gosier envers et contre tous. Je rame un peu... Rattrape vite fait la savonnette qui se faisait la malle sur le tapis pour se faire mousser. La savonnette adore se faire mousser, pire tous les branquignoles qui me saoulent à longueur de temps, et si les cloches n'avaient pas sonné la fin de la récré, on devait être dimanche, jour de messe, et de poulet rôti, jeunes couples cathos bien mis, ou vieilles noiraudes sur le parvis, je serais resté la bite à l'air à ressasser mes vieilles lunes, devant l'abïme qui s'ouvrait, à compter les années sur mes paluches qui tremblaient un peu devant le vide..
 A dire vrai, malgré les mandibules en vrac, les mouches qui se matent dans le miroir, et une drôle de mixture qui me coule du pif, je me fous pas mal des souvenirs. J'ai passé l'âge. Cuit, et recuit dans le chaudron des ombres qui glougloutent, j'écume le gras pour ne garder que les os, ronge mon frein encore, et encore, et quand j'arrive aux derniers moignons, basta ! Je grignote le fond de la gamelle, racle les dernières miettes, renifle des senteurs, des remugles, pire un clebard en rut, et remet la marmite sur le feu, en attendant mieux... Je cuisine le temps à ma façon. Certains optimistes prétendent que j'ai de beaux restes...
 C'est encore une fois, la petite radio qui me sort des limbes. Qui donc est derrière le micro ? A qui appartient cette voix de matou, bien posée, comme on dit, chez les pros du bastringue...Est-ce que  le type qui parle de Tarantula dans le poste, a un cors au pied qui le fait souffrir, des ennuis avec le fisc, ou une femme infidèle ? On ne saura jamais... J'ai moi-même eu des femmes infidèles, des problèmes de pognon, mais jamais de cors au panard... On pourrait parler de tout ça, avec le gus de la tsf. Peut-être qu'au hasard d'une rencontre, à la terrasse d'un bistrot, on deviendrait potes.Je lui dirais que j'ai jamais rien compris à la prose tarabiscotée du Bob, comme à celle des beatniks qui me font royalement chier... Mais bon, je suis pas une lumière non plus... Si y'a pas un méchant, une blondasse, ou une histoire à toto, planqués entre les pages, les bouquins me tombent des mains. Du coup, y'en a plein la chambrée qui empêchent la libre circulation des capitaux, péchés s'il en est.  Je lui raconterais la mort de Jim Morrisson dans les chiottes du R§Roll Circus, ou de Gene Vincent, celle de Jimi, et de plein d'autres, que je connais pas... La mort fait pas de détail...  De l'araignée collée au mur, une grosse tarentule justement. Et lui sourirait de me voir si vieux, râbacheur incontinent de Pénélopes qui passent illico pour de fieffées salopes. Comment en cette année 1971, j'ai écrasé un chat noir sur une route de campagne, rentrant d'une bamboula du diable. Sinistre matou qui me hante encore aujourd'hui... .Je lui demanderais des nouvelles de Bob...
Mementoto.
                                                                       
 


mardi 5 août 2025

                                                                 Il n'est jamais
                                                                 trop tard, pour
                                                                 mal faire.

lundi 4 août 2025

 Le fait de craquer
 une allumette,
 n'incite pas
 à foutre le feu
 partout...
 Ce serait trop
 simple...

dimanche 3 août 2025

Amen.

 Paraît que les établissements Les Tables à Elohim
 se sont fait pincés pire Rachida, notre ministre trop
 rigolote, pour avoir mis les doigts dans le pot de
 confiote de La Loi.
 On nous précise de sources sûres, que Jéhovah le 
 nabbab qui préside aux destinées de la boite, aurait
 tiré la barbe du directeur des ventes le vieux Moïse
 lui précisant, s'il en était besoin, qu'une des devises
 la plus connue de la Multi, résumerait la situation
 actuelle : Tu ne commettras pas de meurtre...
 Qu'il en soit ainsi.
 Le Diable en rit encore...

samedi 2 août 2025

1971.



Je suis brouillé avec la glace de ma petite salle d'eau. Trop grande la glace... Brillante pire un lac sibérien, avec ses loupiotes qui vous font cligner des yeux. Au prétexte de choper les points noirs discrets jusqu'au fond des oreilles, elle envahit l'espace, happe la cuvette de chiotte, le sèche serviettes, le néon qui clignote,  un pan de carrelage piqué, un morceau du mur gris souris qui s'effrite doucement. D'est en Ouest, ce miroir sans méchante reine, joue aussi avec l'araignée velue posée derrière la porte. Fausse, l'araignée. Bestiole farces, et attrapes, elle ne sert qu'à foutre la trouille aux visiteurs pressés, "petite ou grosse commission" disait ma mère. qui gueulent et pissent à côté du trou, ou en oublient de remonter leur culottes, de surprise. Tous me traitent de noms d'oiseaux pas fréquentables, parce qu'il faut bien que la peur sorte de quelque part, sinistre bouffon, farceur mal poli, vieux gâteux, toto colle au cul, turlupin de la chanson quand je leur propose la vipère en boule dans le salon, la chauve-souris suspendue au lustre hérité de ma grand-mère, ou quelques vers de Maître François. Avec le gant qui dérape sur la barbe de la veille, qui fait le bruit d'un chat qui gratte sa litière, rase gratis, écorche au passage un minuscule bouton, anonyme, saloperie posée sur le front qui laisse un mince trait de sang, comme le coup de plume rageur d'un huissier de justice qui termine sa journée, je suspecte une drole de limonade qui s'annonce. Une nouvelle signature sur ma tronche cabossée... Rien de bien grave pourtant, un détail sur la toile... Ma binette d'Auguste n'a rien de commun avec les champs de mines qu'on croise sur la bobine d'un mi-lourd ravagé par les torgnoles, ou sur la face rougeaude d'un ivrogne rigolard, le pif lampadaire, et l'haleine de chacal... La boxe, je suis pas fan... J'ai bien vu quelques photos... Des portraits de champions mythiques dans les magazines. Des peoples avant l'heure qui défrayaient la chronique avec des blondes Marylin, du scotch, et des amphètes... Le combat du siècle au Madison Square Garden en 1971... Le KO au huitième round... Cerdan, Ali, Tyson, rubriques sportives dans des coupures de journaux défraîchies, entre les courses de vélo, et les pronostics hippiques... 1971, Brown Sugar est dans les Charts, Sticky Fingers dans les bacs. Penser à voler l'opus au Monoprix. La caissière aux yeux doux me laisse faire depuis que je l'ai surprise à taper dans la caisse.... Depuis la mort de Brian, les Stones fréquentent le Cornu qui remet les choses en place, prépare Exile on main street avec les Sisters Morphine de la Villa Nellcôte...  Je  traîne ma vingtaine dans des bistrots de quartier, des rades de province, où l'ennui tape le carton avec la pin-up allongée sur le verre du flipper. comme le synopsis d'une série de quelques saisons, rabâché sans cesse,  et quand un aristo de la cuite, un dur à cuire de la chopine me fait écouter Coltrane, j'imagine que la roue tourne dans le bon sens. La chance du pochtron sans doute... 
Mémentoto.
                                                                            ... / ...


 

En bref...

 Nous avons Emmanuel*, et moi, un point commun.  Nous adorons tous les deux   Le Bureau des Légendes.   Est-ce que la Légende Malotru  a aid...