lundi 30 novembre 2015

PANTOUFLES

Oui, bon.. Mais encore... Qu'est-ce que je peux faire... Rallonger la sauce pour éviter que le ragoût ne colle au cul de la cocotte... Oui, bon mais encore... Avec quoi ? Quelques larmes de croco, quelques armes de colère, une grimace qui ripoline sous la moustache...  Une sourate de Desproges ( Chacun a droit à son Coran ), une chanson de Lennon... Ce " Je ne peux pas t'aimer plus que ça " lu dans un livre, entrevu dans un film ou entendu dans une chanson faribolle...  Oui, bon mais encore... Agrémenter le raout de quelques roteuses, quelques ronds de jambes et rombières qui avalent des vipères pour devenir gorgones.. Il faudrait une mémoire d'ogre et des anneaux de constricteur pour enserrer les souvenirs. Les mixtures de la Voisin qu'on verserait gouttes à gouttes sur nos crânes endoloris...
Oui, bon mais encore... Quelques mot écrits sur le papier jauni de nos vies...
Une cigarette écrasée au fond du verre du condamné....
Dis donc machin, t'as pas vu mes pantoufles ?

dimanche 29 novembre 2015

INCOGNITO

Je suis inconnu dans mon passé...
Je garde quelques souvenirs,
Des mobylettes bleues, des vélos rouillés...
Des baignades interdites,
Des cigarettes à bouts dorés...
Je croise quelquefois ceux qui,
M'accompagnèrent...
Des maladresses en suspension.
C'est pour cela qu'aujourd'hui,
Je voyage incognito
Dans le présent...

samedi 28 novembre 2015

AFFAIRE CLASSEE

Ce jour, à huit heures dix-huit, l'individu sus-nommé a retiré vingt euros au distributeur situé près du bureau de poste. Tout heureux que la makine daigne lui donner un peu d'oseille pour préparer sa sauce,  il a emprunté la rue des Martyrs en sifflotant ( faux ) le grand air de l'Opéra de Quat'sous, ce qui, convenons-en, collait parfaitement avec l'état de précarité  où il se trouvait...
Nous retrouvons sa trace quelques instants plus tard, sur la grand'place du Marché où d'après un témoin interrogé par nos soins ( Roro le manchot, individu bien connu de nos services ) il a prétendu aller s'enquérir de la santé de son buraliste - le même buraliste confirme les dires du témoin - et acheter un paquet de tabac et un journal de mauvaise réputation qui occuperaient un week-end qui s'annonçait laborieux. 
Des investigations poussées nous permettent également d'affirmer qu'il aurait acquis deux bouteilles de vin, un paquet de nouilles, une galette et un pt'it pot de beurre, désireux qu'il était, de rencontrer le pt'it chaperon rouge, le loup et sa grand-mère... Une clique qui l'obsédait depuis sa tendre enfance a -t- il déclaré à madame Whu la tôlière du super-market où il possède une addition aussi longue qu'un discours de Fidel Castro à la belle époque. Il aurait soudain rebroussé chemin en direction de la boucherie Marteau Père et Fils depuis 1861 pris d'une soudaine envie de pot-au-feu et de saucisson à la pistache...
A huit heures quarante-sept, il disparaissait de la circulation qui, n'est pourtant pas si conséquente à cette heure matinale. Nos écrans radars ne fonctionnant plus suite à une réduction budgétaire, il est à craindre que le zozo ne rejoigne la cohorte ( oserais-je ! )  des pékins inconnus qui hante les couloirs du commissariat...
La famille n'ayant pas désiré continuer les recherches, nous considérons cette affaire comme classée...

vendredi 27 novembre 2015

PAILLOU...

Y'm saoulent avec leurs infos, leurs bagarres qu'ils affichent sur la télé qui fait mal aux yeux..  Leur façon de trépigner autour du feu à gamberger sur le futur.. Leurs jérémiades pour un oui pour un non... Incroyable comme ils jacassent ces deux-là ! Les voilà qui grimpent sur l'apéro. Les pt'its verres de blanc qui défilent... Ils s'engueulent, se rabibochent... J'vous jure quelle engeance que ces bestiaux là ! Z'en oublient de préparer la galetouse... Pensent sans doute que je suis à la diète...
Si ça continue, je change de crémerie moi... Je leur réserve un chien de ma chienne comme on dit chez nous...
Après avoir fait le tour du pâté de maisons, gueulé sur les korbacks toujours aussi hargneux, ( ces volatiles ont un caractère de chien ! ) et décrété que la neige, même si c'est un peu froid, c'est vachement rigolo quand on se roule dedans, qu'on chope les flocons remplis de mères noël qui chatouillent l'entrejambe des Vieux en alerte ( Ca va pas non ! ), notre gentil cabot est rentré à la niche et, profitant que les deux baudets faisaient une sieste bien méritée a bouffé la gamelle du chat...
C'est même pas vrai a soupiré Paillou... J'ai un alibi... Je suis resté devant la téloche à regarder la chaîne " Animaux "...

jeudi 26 novembre 2015

RAVE PARTY ( REMIXE )

Ou rave panty ou rêve partie, c'est selon... Une paire de bretelles posée sur le coin du piano électrique. Des guitares qui s'ennuient et se désaccordent près des radiateurs...  Bombarde, tambourin, boite à rythme et quelques partoches gribouillées... Des modes d'emploi, notices explicatives, des livres de jardinage et des conseils pratiques pour devenir Eric Clapton en trois leçons. Les oeuvres complètes du Commissaire achetées au kilo chez l'abbé... La musique de J. Ellroy, ses truands et blondes platines, la Voie de l'Amérique du vieux Rezvani et ce morveux de Breston Ellis qui se prend pour Chinaski... Symphonie Grabuge, le tricot du Vieux Gars de Meudon et sa Lucette qui fait des entrechats... Un post-it collé sur la télé - Penser à prendre rdv chez le gynéco, passer à la banque prendre des sous - (Bijou Bijou ). Y'a des chaussures sans chaussettes, des chaussettes sans pieds, des pieds qui évitent les trous de cigarettes sur la moquette usée... Dans un coin, une culotte de cheval sans doute oubliée par une voisine compromettante, une douzaine de gaillardes qui reviennent du marché, un postiche de Mesrine et une photo de P.Smith qui ressemble à l'Iguane ( Bizarre... Bizarre... ). Quelques bouteilles de Porto ( Les larmes du Christ ), des cendriers qui mégotent sans filtres, le tout enveloppé dans un nuage toxique qui vous transforme les éponges en centrale à charbon soviétique ( ? ). Dehors, on se croirait en Novembre et la météo n'annonce rien de bon...
Quel jour on est ? demande Ignace du fond de son lit.
J'sais pas...
Tu vas au concert ce soir ?
J'sais pas...

mardi 24 novembre 2015

BOTTES...

Retour du pays blanc, là où tu te gèles les arpions jusqu'aux glaouis,  quand tu as oublié les bottes de neige...
Après d'âpres négociations, le vieux cabot a accepté d'être sur la photo. Une seule condition...
Qu'on le prenne pas pour un ours blanc...
Non mais !

lundi 23 novembre 2015

LUNDI

Petit matin neigeux... Quelques carrioles qui grimpent la pente en tirant leurs chevaux qui patinent un brin... Et Monty, Maryline et Clark qui sont toujours de ce monde.
LA VIE CONTINUE....

dimanche 22 novembre 2015

BERTHE ET CIE...

je finirai au coin d'la rue
a pioncer dans un vieux carton
un peu sale mal rasé ventru
a demander quelques biffetons.
je finirai fier et cocu
une chaire à l'université
brassant de l'air matant le cul
d'étudiantes mal fagottées
ou je finirai dans tes bras
et l'on reparlera longtemps
du plus doux de tous les trépas
qu'on vit depuis la nuit des temps.
je finirai en crucifix
entouré d'imbéciles heureux
de pleureuses et d'enfants d'marie
ou de mémères pot-au-feu
je finirai sous un taxi
écrasé comme un ver de terre
ou bien comme un con dans mon lit
ou enterré dans le désert
je finirai en barricade
ou en chant révolutionnaire
on m'enterrera camarade
Louise Michel ou Robespierre
je finirai calme et repu
entouré de quelques sultanes
sous le dais, l'édredon joufflu
dans le giron d'une gitane.
ou je finirai dans tes bras
et l'on reparlera longtemps
du plus doux de tous les trépas
qu'on vit depuis la nuit des temps.
Berthe et Cie...

samedi 21 novembre 2015

HENRI

Vous avez vu ce matin... On change de cheval, on tourne la page... Fait frisquet sous les maillots et une petite poudrée s'est installée sur les montagnes. C'est pas bon signe... Les korbacs lissent leurs plumes mouillées et Jojo, le nez au ciel m'a dit " J'y vois pas beau... Quand la Vierge des Couloirs fait la gueule, qu'elle a le fion dans le brouillard, c'est que l'hiver n'est pas loin... ".
J'en vois déjà qui renâclent, qui soupirent en grattant leurs pustules... Qu'est-ce qui nous chante le vilain moineau... La météo on s'en tamponne la marinière ( ? ).  D'autres chats à fouetter... Le vieux pays éclaboussé de raisiné, qui se fissure, qui souffre et hurle à la mort à la terrasse des trocsons et le baudet nous serine avec la température sous abri...
Je sais... Et m'excuse d'avance devant tant de futilité... Je compatis aussi et m'interlope comme vous devant l'armada de cinglés et de vierges sanguinaires... Comme vous, ces derniers temps, je me sens un peu plus lourd et en oublie le goût du sucre candi et les fredaines de l'Oncle à moustaches... Comme vous me prend une envie de botter le cul - façon Vladimir - à ces argousins de malheur...
Mais restons calmes et tendons un peu l'oreille...  De quoi tu causes quand tu rencontres tes potes ?. Ben.. Avant le foot, y'a le temps désolé... Je doute que l'influence de l'oeuvre de Kant sur la littérature  austro-hongroise soit la préoccupation majeure des converses du matin...  Qu'est-ce que tu dis à ta bergère quand t'ouvres les volets.. Va faire beau ! ou Ça caille ce matin... ( Surtout ne prend pas froid  chantait le vieux Léo... )  Et ton cabot qu'est-ce qu'il fabrique avec ses puces, quand il tape la discute avec ses croquettes, qu'est-ce qu'il se dit dans sa tête de piaf... Pareil... Fourmis, vers de terre, Oiseaux de Passage ( hé ! hé ! ) ... M'est avis que les pantoufles se donnent de l'importance quand arrive le moins zéro... Se foutent de la gueule des tongues remisées au placard...
Je vous raconte tout ça passque ce matin me revient une ritournelle du Riton Tachan...
" Quand on parle du temps, c'est pas parce qu'on est con,
  C'est parce qu'on est content... ".
C'est tout.


vendredi 20 novembre 2015

RAVE PARTY

Ou rave partie, rave panty, c'est selon...
Ignace dans le rêve. Il se réveille, grommelant les obsénités d'usage... Les mots du matin qui, entre deux quintes de toux mettent en route la makine. Des inconnus sont passés de l'autre côté du monde le temps d'un battement de cils...  Il tourne et retourne son quintal dans la moiteur des draps, comptabilise les cliquetis, crampes diverses et le doux bruit de forge qui force le passage entre les éponges et les naseaux... Et ce con de maréchal-ferrant qui tape comme un sourd au fond des limbes... Le baudet qui rechigne un peu à lever la patte et donner son sabot... Les pinces, les clous dans le feu... Le danger et les armes... Le tranchant ciselé d'Excalibur sur son rocher... Comme le monde en quelque sorte.
La fille elle, caresse machinalement les serpents tatoués sur ses bras et allume la première cigarette du matin. Une radio grésille dans le bas de la rue, girophare allumé, lampyre qui vient frapper la vitre... Taxi, ambulance, unité d'intervention... On ne sait pas. Trop de nuit, trop de pluie sur les carreaux. Elle pense à un polar d'Olivier Marchal, les cuirs mouillés et les pétoires en alerte...
Ignace dans le rêve. Les tambours, les boubous des femmes Massaïe, les " femmes-girafes " qui pilonnent le millet et le manioc, le fleuve-croco amateur de gazelles et Eagles of Death Métal qui donne un concert ce soir...

jeudi 19 novembre 2015

LA VALLEE

Le chien tout au fond du panier / Quelques notes du vieux Satie /
Un livre une bougie allumée / Au mur un planisphère jauni /
Un wisky de dix-huit ans d'âge / La pluie qui rode sur les carreaux /
Une lumière et tous ces mirages / Posés sur l'aile du corbeau /
C'est vie, c'est la mort, au fond de la Vallée
J'entends sonner le cor des sinistres armées
Qui brisent le décor de nos vies bien rangées
Comme l'enfant qui décore une assiette ébréchée.
Une page que tu déclames / Par-dessus mon épaule /
La photo de Dylan / Devant sa cheminée /
Et le vent insoumis qui distribue les rôles /
La cisaille et la faux / Et les bottes mouillée /
Le vieux pommier crochu / Qui repense à l'été /
Le goût de déjà vu / Sur l'écran de télé /
La musique qui promène son aiguille déjantée /
Ses sillons qui amènent  un peu de Lavilliers /
Une couv de Charlie / Au bord du cendrier /
Dessins de Wolinski et Cabu désarmés /
Qui rit des lendemains / Rira bien le dernier /
Une valse à quatre mains / Sur nos corps fatigués /
C'est la vie, c'est la mort, au fond de la Vallée
Le glas qui sonne encore autour des charniers
Qui brisent le décor de nos vies dérangées
Par l'ennemi qui mord et vient nous emporter.



mercredi 18 novembre 2015

... / ...

ENFANT, J'AVAIS  TOUJOURS UN PEU PEUR DES ADULTES...
AUJOURD'HUI, DEVENU ADULTE, J'AI PEUR DES ENFANTS....
Juste retour des choses....

lundi 16 novembre 2015

REISER

Je fais des rêves très précis. Et comme je ne suis pas chien ( un peu cabot peut-être susurre malicieusement Suzanne en feuilletant la Veillée des Chaumières ), je vous narre les choses... 
Cette nuit, encore à cheval entre deux tueries et trois interrogations pas écrites ( le bld Charonne jouxte-t-il ( oserais-je le dire ! ) le métro Charonne déjà tristement célèbre ? ) j'ai égaré mon sac de voyage à la gare d'Oyoplastoc - un bled qui,  s'il continue à patauger en mêlée va se retrouver en Pro D2 - et, affolé comme une musaraigne ( ? ), j'errais dans le hall en maudissant, par ordre d'apparition à l'écran, le Diable et le Bon Dieu, les croyants et les mécréants, mon voisin du dessus - Il écoute Dalida en tirant la chasse d'eau - et les valises à roulettes, passque j'aime pas les valises à roulettes... J'avais dû m'assoupir un moment, en attendant Raymond ( je rappelle pour les distraits que Godot ne viendra jamais ! ) et un vaurien, un chanteur à succès ou un vieillard crochu avait profité de mon absence pour chiper mon petit baluchon, mes fafiots, mes éconocroques et mon bon de réduction du super-market...
" Coquin de sort ! " m'écriais-je en battant le pavé qui n'y était pour rien... Un type qui ressemblait à un chef de gare sans les cornes, me regardait goguenard ( oserais-je encore ? ) arpenter le bitume, les naseaux fumant comme une loco ( normal dans une gare ! ), le regard fuyant on ne sait où, comme un  qu'a des choses à se reprocher...
Le gonze était installé derrière un bureau tout en tubulures et formica et mettait à jour sur une calculette les nouveaux horaires d'hiver ( je l'ai su par la suite, après enquête ). Posée juste à côté de son bras gauche, le droit étant occupé à jongler avec les chiffres ( soyons précis ), trônait une vieille bande dessinée intitulée " Vive les Femmes ! ". Ça m'a rappelé des choses... 
Du coup, j'ai retrouvé mon barda au pied de mon plumard... Je suis toujours prêt à décarrer en cas d'urgence.... 

dimanche 15 novembre 2015

TRAVOLTA

Vous vous souvenez... Bernard... Mais si ! Mon pote le joufflu, tout en guimauve et loukoums, amoureux de sa Lucette et du tour de France... Et Ignace Perfide, le vicelard élève du Vieux Raymond qu'était coach à la salle de boxe... De Suzanne l'altière -égo... De James-Harley l'homoncule qui, le cul sur le radiateur vannait la Grande Blonde et ses airs de gitane mal roulée... Roro le manchot et Coucous-Boulette l'épicier arabe de la rue de la Soif... Ça vous dit rien... Bande d'Infidèles va !!!!!  Et tous les z'ôtres... Ceux qui rêvaient de mettre ma tronche en bouteille, me faisaient verser des larmes à m'user la savonnette... Qui faisaient ( les marauds ! ), salamalecs et ronds de jambes pour faire partie du générique, alors, que la tête d'affiche restait le Moustachu à six cordes envers et contre toutes les gigolettes de la contrée ( tout contre ! aurait ajouté un auteur fallacieux qui mériterait bien le détour ! )...
Faîtes pas semblant de réfléchir ! Moi-même, j'ai du mal à situer le bestiaire ! Je patauge dans la semoule des petits matins laiteux...
Voilà qu'au réveil, je les ai surpris, tous réunis en Assemblée Générale au fond du tiroir de droite, le cul sur la commode,  façon Topor, à pondre des amendements, des motions de censure, des votes à mains levées dignes des guignols qui s'agitent dans le pot de chambre tous les mercredis que le Bon Dieu fait ( Sur cui-là aussi y'aurait long à dire... ).
Tous ces malfaisants ont déclaré in petto ( Re Hé hé ! de hier, si vous suivez ! ) que le jeu n'en valait pas la chandelle, que la coupe était pleine, la Mer Morte mais ne se rend pas ( ? ) et que la pelure de l'Ours n'était plus à vendre, sauf en période de promo de fin d'année...  Qu'avec un peu de bonne volonté, l'Oteur pourrait retourner à ses épluchures, se remettre aux maux fléchés et au parcours déambulatoire entre le lit et le fauteuil ( le gars du Plat Pays crie au plagiat ! ) qui sont les saines activités du gugus égaré dans son jeu de l'oie et son jus de chique...
Quand j'ai pris ma température, avec l'intention de la rendre, vous me connaissez, honnête comme une chaussure orthopédique, le termo marquait 38.5 °. Fallait se résoudre, j'avais la fièvre du Samedi matin, ce qui a bien fait marrer Travolta...
Rectif : Ce gentil chef-d'oeuvre de bon goût à la saveur des médocs mêlée à celle des sardines du Yacht Club ( Ets René Beziers - Douarnenez ) devait vous arriver dans les chaussettes ce samedi. Mais les évènements en ont décidé autrement... Désolé...




samedi 14 novembre 2015

GUEULE DE BOIS.

Encore une ! Malheureusement, elle n'est pas dûe à l'absorption massive de ces boissons alcoolisées que j'affectionne tant en temps de paix... Nous revoilà au bord du gouffre une fois de plus...
Ce petit blog que je tiens comme une parenthèse, comme une boite de farces et attrapes, qui n'a aucune prétention que celle de me faire bidonner ( quelquefois ! ) où je prends garde de ne jamais trop parler des " évènements du monde " part ce matin en brioche...
Alors, comme vous, cabossé par la connerie barbare qui se répand comme une traînée de poudre ( voilà un bien mauvais jeu de mots ! ) je tourne en rond dans la cahute et m'incline devant les victimes.
Blog Confus.
Bataclan. Charonne etc...

vendredi 13 novembre 2015

AU SECOURS !

Tout le monde se mobilise pour sauver la Planète... Bon. Je suis d'accord sur le principe et me tient prêt à signer toutes les pétitions, tous les rappels à l'ordre... A protéger les arbres et à user modérément du papier-toilette... A n'utiliser l'eau que pour un débarbouillage des extrémités et à boire l'anisette pure et sans glaçons si ça peut protéger les ours... Mais j'ai des doutes... J'en connais qui font pas d'efforts... 
Moi qui ne fume plus que dans les "ptits coins" ( promis, je dis plus de gros mots ! ) pour éviter que les émanations toxiques n'abîment mes plantes vertes et mon rideau de douche. Moi qui m'éclaire à la bougie, me chauffe au compost de feuilles mortes - Doije ( Accepté ! ) vous rappeler que sans poésie et sans pelle, ramasser les feuilles mortes c'est un sacré boulot ! -. Moi qui suis d'accord pour le co-voiturage à dos de chameau et qui respecte les dos d'ânes, qui m'enchante volontiers devant les dos-rémi plutôt que devant les dos-bermans ( quand elle vous tient la connerie, vous lâche plus ! ) j'avoue ne pas me faire de souci pour l'avenir...
Si vous rajoutez que je suis bio-dégradable ( Au Régal des Vermines, pour paraphraser l'abruti de Nabbe ), inflammable ( tous les pompiers de la contrée m'ont à l'oeil ) et que l'on pourrait très bien me recycler en verre à dent, en godemiché ou en Trompettes de la Renommée ( Ha ! Ha ! ), que je me verrais bien en petit cabot plastoc à secouer la tête derrière la vitre arrière de la guimbarde familiale - Parce que j'aime les chiens et que secouer la tête ne me fait pas peur - je déclare in petto ( Hé ! hé ! ) posséder un " bilan carbone " nickel*...
Nickel : Métal d'un blanc grisâtre,
brillant. De densité 8,9.
fondant à 1 453 ° C.
( Pour les curieux ! )
Bien à vous.



jeudi 12 novembre 2015

LOVE ME DO..

Moi, je sais pas trop... Les " spécialistes " sûrement... Mais, ce matin, comme j'ai rien à foutre - quelques poils à gratter, une vaisselle à finir, écouter le chant du cygne... -  je pense à ce qu'a pu être la vie d'Andy... Qu'est-ce qu'il est devenu au fil des ans... Il est resté dans la musique - Il jouait de la batterie - devenu musicien pro, requin de studio ou producteur... Disquaire ( hé oui, les pt'its jeunes, dans les vertes années, c'était un métier : disquaire... ). Est-ce qu'il est devenu contremaître dans l'usine du  coin, coiffeur pour dames, expert-comptable, entraîneur de foot ou tenancier d'un bar louche, proxo... Je sais pas... L'ont pas dit à la Tsf...
A peut-être fini divorcé avec trois lardons à la clef ( de sol ) et une bergère qui réclamait sa pension, chopé une maladie de coeur, une calvitie précoce... Encore une fois je sais pas...  Ce que l'on peut assurer, c'est qu'il n'était pas coureur cycliste, vendeur de journaux, dresseur de chiens ou plombier-zingueur... ( Enfin ça c'est moi qui le dit... ). Je peux aussi affirmer qu'il n'a jamais été un Rolling Stones, un membre du Band ni du London Symphonique Orchestra  ou le chef-op de Stanley... Ca se saurait...
N'empêche, que son nom demeure inscrit sur le tablette de la " Pop Musique " ( Hé oui les bambins, Beyoncé était encore dans le calendrier de papa et Sheila vendait des bonbons, c'est vous dire...  ) et je souhaite qu'il ait touché un max de pognon avec les royalties de cette petite chanson que les Garçons ont enregistré avant que la moustache ne leur pousse sous le pif... 
Paraît que Ringo n'était pas content du tout qu'on le remplace sur le single...
Andy White. Kapput.
Bien à vous.

mercredi 11 novembre 2015

VOILA

un gars dont la motion est minoritaire au sein de l'assemblée des peigne-culs, bachibouzouks et autres  pelots malfaisants...  Un gars qui range slips et chaussettes dans une boite à chaussures, là où d'habitude reposent les photos jaunies, les mèches de cheveux des Neiges d'Antan, les colliers de nouilles et les dessins d'enfant de Benoît, qui, dit-on dans les chaumières, faisait la fierté de ses parents avant de devenir trafikant de hakik, marchand d'armes et pire encore... Chronikeur à bfm tv...
Un gars qui se ballade à loilpé dans le couloir conscient qu'il manque quelques attributs à sa panoplie... Impression confirmée quand ses poils pubiens ( dirais-je !)  se dressent raides comme les pompiers et la sous-préfète devant le monument où les Deux Oncles de Tonton* ( Martin et Gaston ) regrettent amèrement de s'être fait occire dans un champ de la Somme plutôt que de trépasser sous un oreiller de plumes comme des imbéciles heureux, entourés de leurs femmes, leurs maîtresses et leurs notaires...
Un gars qui tient gazette depuis quelques années déjà ( hé oui... 2011.. Triste addiction ! ) qui enfile des perles, sucre les fraises, lape sa soupe, navigue dans le potage, pisse comme l'Autre pleure, sur les femmes infidèles** et, comble d'ironie, mate en douce les dessous de Marinette...  Un gars qui écoute encore de vieilles ritournelles, qui mate des vieux Gabin, des Ventura d'avant-guerre et qui ne peut pas croire que #hastag point.com.je sais rien.mais je dis tout. # soit la solution qui rende plus propre la carpette du salon... Vieille baderne ! Vieux débris réac ! s'écrie l'Assemblée émue devant ses écrans...
Un gars minoritaire je vous dis... ( Le premier qui rajoute " heureusement ! " s'en prend une ! ).
* Qui vous savez.
** Le mec du Port dont le beau David prit la chanson...



mardi 10 novembre 2015

CHANSON DE PREVERT

Mardi... Le Pt'it Prince a dit...
Remisé mes attributs dans le pigeonnier, assaisonnés de quelques trouvailles chipées dans le grand pays humide... La transparence d'une goutte de rosée posée sur le pelage du chien, le bruit de la porte qui craque, de la charpente, et sans doute, le rigodon des mulots qui dansent la gigue dans leur petit deux pièces dessous les tôles qui tangotent avec le zéphyr... ( La vache ! On se croirait dans une chanson de Ferrat ! ). Le goût du saucisson, les bottes mouillées, les traces de pattes du matou autour de l'écuelle ( Peuchère ! On se croirait chez Pagnol ! R'heusement... Y'a pas de cigales, et la Pomponnette est caissière au super-market... Rien à faire de ta farine qu'elle a dit au boulanger... ).  Le blabla de la Denise venue prendre le café... L'odeur de la brioche et de la tarte aux pommes ( Putain ! On se croirait chez Drucker, manque plus que le canapé et l'invité surprise ! )..
Le planisphère qui jaunit sur le mur, que tu sais jamais où se trouve l'Ouzbékistan... Les épingles plantées sur les îles du Sud où tu n'iras ( ou nieras ) jamais parce que t'as pas d'oseille à planquer dans les paradis fiscaux et que les vahinées te passionnent pas... Un rêve de minuit et la " chanson de Prévert " que tu sifflotes comme un piaf enroué autour du café matinal... Même que tu maudis ( un peu ! ) le Lucien Ginsbarre d'avoir pondu cette mélodie à deux sous qui te ronge les neurones au réveil... 
Journal Confus.
Mardi.

samedi 7 novembre 2015

vendredi 6 novembre 2015

C'EST DIT...

- Longtemps, j'ai eu très peur... Aujourd'hui, ça va mieux...
Harvey Keitel vieux.
- Bonnes vacances !
L'Oteur.

jeudi 5 novembre 2015

METEO

1°  Z'ont rebranché ma ligne... Recousu les fils, rafistolé les câbles ( le rouge avec le bleu )...  Refait une soudure, un croisillon qui s'était décroisillonné exprès pour faire braire le pauvre peuple... Ou simplement recollé un bout du sparadrap du Capitaine sur le circuit imprimé (qu'est moins joiasse que celui de Monza ! )... Tout celà la nuit... ( Saluons ce bon Devos qui pour une fois, s'abstient du " ce coucher tard nuit ".. ).  Pendant que je poinçais heureux comme un damné revenu de l'enfer... Tu vas quand même pas me dire qu'il y a un gonze qui tripote les boyaux de la machine au milieu de la noche, le thermo de caouia à portée de main, les yeux embués par la lumière néotique ( accepté par le jury ! ) qui bidouille la numérotation en pensant à sa moité bien au chaud dans le plumard - la mignonne enveloppée dans la nuisette du Noël dernier, dans les bras du Morphée ou des anti-dépresseurs c'est selon - Un gars qui râle après cet abruti qui, à l'autre bout du monde estimait louable de pouvoir raconter des conneries dans le bigo...  Moi je suis d'accord avec lui... La vie est trop courte pour s'empêtrer dans les pantoufles de la tek-nik...
3° Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaattttttttttttttttttttttttttttttttttttttchooooooooummmmmmm !!!!!!!!!!!!!
Merci ! A vous aussi !!!!!!!
5° ( A 8 heures ). Je taille bavette avec mon buraliste... C'est un grand sec à bec d'aigle, genre figurant dans l'Etrange Noël de Monsieur Jack, mais gentil tout de même... Me dit que l'on n'est plus beaucoup dans la contrée à acheter Charlie toutes les semaines... Sûrement que " l'Esprit " est parti on ne sait où...
14° Ce petit Bordeaux vous colle au palais d'une force...
4° Je pose la question conne à l'assemblée réunie autour de la Tsf et du pt'it dèj ( café et hareng saur ). C'est quoi une Sex Tape ?
6° Vous remarquerez bande de petits veinards, qu'en plus de mes bidouilles, ce matin, je donne la météo ( beau temps, risque de légère pluie en fin de journée ). Gare au réchauffement climatique...
16° En Après-midi, faites pèter le short et l'Après-shampoing...On s'en tape de la planète !!!  Après on verra bien....



mardi 3 novembre 2015

LEONARDO

T'as raison Léonardo... Ce matin, j'ai fait le tour de la propriété, compté les vis et les boulons... Incroyable le charivari qu'il y a là-dedans... C'est la foire aux affaires, le grand marché d'Istambul...  Tu verrais mes pieds... Une paire de sabots qu'il ferait pas bon prendre une ruade dans le culbuto ( Je m'en sers pas remarque... Y'a trop de prétendants au coup de pied au cul... ). Les pognes, c'est pareil... Crochues comme celles de la sorcière du fisc quand elle se penche sur tes états de service... Ça coince, ça grince, ça démantibule... Ça fait des noeuds dans les nervous, des virolos dans le ciboulot...   Ça s'électrise aux genouillères, ça fuite et ça glougloute en petits renvois de sardines à l'huile... Bref, ça m'a tout l'air d'un derviche qui tourne pas rond... Et encore... Ce n'est que " la  partie immergée de l'iceberg " comme dit un sondeur qui parle de la montée de la grosse... Le reste se répand en flatulences et rots divers... En reniflages et crachotis... En prouts et odeurs suspectes... ( La grosse aussi ! Ndlr ).
Faut dire quand même que le rafiot a quelques campagnes à son actif... Qu'il passe rarement au port pour la vidange et que le Vogue à l'Ame est sa spécialité ( Quel talent ! dit-on à l'Académie ! )... Rajoutons également que toi, t'es un écrivaillon... C'est tout esbroufe et compagnie les gars comme toi... Ça remplit une boutanche avec une goutte d'eau... Deux doigts de scotch et voilà le Léviathan qui fait des siennes...  Un jupon qui passe et paf ! Roméo sur les rangs... Je critique pas remarque... Ça fait de mal à personne... Mais j'avoue, les gnostiques... L'âme et tout le St-Frusquin... Ça m'échappe un peu... Je laisse des plumes sur l'oreiller du Frédo Zaramachin...  Ça m'use la cervelle plus vite que les piles du petit copain de Suzanne ( cherchez l'astuce bande de fainéants ! ).
J'en ai parlé à Roro N'a qu'un bras... Il m'a ri au nez... 
- J'ai déjà bien du souci avec un seul tentacule... Alors mon âme...
Faut dire que Roro c'est un suppôt de Satan... Une moitié d' Hérétique...

lundi 2 novembre 2015

ENTR'ACTE

Ceux qui réfléchissent un peu considèrent que l'âme est prisonnière d'un corps soumis à la durée, à la mort, à un univers matériel et donc sombre. C'est pourquoi ils nourrissent cette haine du corps au point de le considérer comme une indignité sans remède. On appelle ce processus l'ensomatose : l'âme est tombée dans un corps décevant et périssable où elle se perd. La chaire de l'homme constitue la partie maudite, condamnée à la mort, au vieillissement, à la maladie. Pour atteindre l'intangible, il faut libérer l'âme...
HERETIQUES
Léonardo Padura.
Hooouaaaaaaaa ! Ca mérite bien un petit entr'acte...

 H                                                                                                           U                              ...