lundi 31 octobre 2016

RETRO FUTUR ( 1959-1964 ).

Tous les mercredis papa m'emmenait au cinéma. C'était notre sortie " entre hommes ", une histoire de  " bonhommes " qui se payaient une toile, se tapaient une tranche de John Wayne ou de Jean Gabin...  Une plongée dans l'écran qui promettait des cow-boys au grand coeur, des malfrats  de série noire, des blondes platine ou la tronche de cheval de Fernandel, que je me demandais comment un type pouvait vivre avec une hure pareille, tout en chantant des conneries qui font partie aujourd'hui du patrimoine national ( Comme quoi... ). Papa connaissait la caissière qui tournait la tête quand on rentrait, ce qui nous faisait gagner quelques sous qu'on donnerait à l'ouvreuse esquimaude pendant l'entracte entre les publicités de Jean Mineur et le début du film... Nous irions après la séance - c'était rituel - au café de l'Ecluse se taper un t'it canon ( une menthe à l'eau pour moi, qui me donnait envie de pisser ! ) où papa saluerait des dames qui, je ne savais pourquoi, l'appelaient mon chéri ou double-mètre... Elles avaient la bouche peinte en rouge, les yeux en vert et sentaient bon comme maman quand elle se préparait pour la messe du Dimanche... " Tu diras rien à ta mère ! " me sermonnait le pater en rentrant à la maison. Beaucoup plus tard, ( je suis un peu lent à comprendre les choses ! ) Riri la Poisse m'apprendra qu'arpenter le bitume, aller aux asperges ou gagner son pain d'fesses étaient des expressions qui fleurissaient sous la casquette à Mimile quand il relevait les compteurs de ses gagneuses... Le tôlier, qu'on appelait " nez d'boeuf " avait lui aussi une tête de Fernandel, mais plus triste, plus cabossée, comme une qu'aurait fait campagne dans la légion étrangère, qu'aurait avalé son bulletin de naissance de traviole... Il me foutait la trouille... Faut dire que le verre de menthe ou grenadine ( selon le temps... ) était tout petit dans sa paluche d'étrangleur, un battoir tout poilu dont les doigts gros comme mes cuisses s'ornaient de bagouzes têtes de mort et autres frivolités qu'avaient bien dû casser quelques ratiches dans le temps passé...
A cette époque, on n'avait pas la télé. Faudrait attendre que le guignol en combine fasse le Pierrot sur la Lune pour qu'on se branche enfin sur le râteau magique... Une saloperie qui à chaque bourrasque mettait de la " neige " sur l'écran et foutait en l'air les aventures de Rintintin...
Quand le type a réglé la mire et que la choucroute de Catherine Langeais est apparue sur l'écran, j'ai sentit que quelque chose avait changé... S'en était fini de nos petites sorties,  papa s'endormait devant " Cinq Colonnes à la Une " pendant que maman proposait que " pour changer " qu'on aille au ciné...
Juste retour des choses...
J'avais grandi moi aussi et j'espérais, qu'un jour,  Quatre garçons dans le vent... Mais c'est une autre histoire....

dimanche 30 octobre 2016

DIMANCHE ( de pioche )...

CHI VA PIANO....
Ca y est ! J'ai mis en route la chaudière ! Enfilé le caleçon, la polaire " grand froid ", les chaussettes en peau de yack - garanties sans odeurs - et posé sur mes oreilles congelées la chapka qui pionçait au fond du tiroir avec les strings et les débardeurs qui moulent si bien mon corps d'Appollon les étés où je laisse volontiers les mémères profiter de mon anatomie ( de pain ! )...
J'ai acheté un sac de sel, une bombe d'anti-gel, quelques bouteilles de gnôle pour les grogs, un sirop anti-toussif au kirsch et une pelle à neige...
J'ai aussi fait ma lettre au Père Noël, colmaté les portes et fenêtres, coupé la ventilation et remis ma couette de canard à l'orange en service... Me suis souvenu des os à moelle dans le pot-au feu, des ragoûts de mouton, des soupes de pois cassés, des marrons chauds et de la tisanes de gingembre qui, consommée brûlante, vous permet de courir à poil dans les congères... J'entends déjà les sceptiques ronchonner qu'il ne sert à rien de bafifoler dans la poudreuse... A ceux-là je répondrai,  que c'est pas très malin non plus de barboter dans la mare en sirotant des koktails à l'anis sous prétexte que c'est l'été, que la vie est belle et que les mouettes qui vous chient dessus,  c'est rien que des souvenirs qu'on racontera aux collègues quand la cigale aura fini son ramdam auprès de la fourmi qui comme on le sait n'est pas prêteuse et n'aime pas les migrants...
Pour faire court, et comme tout le monde, disons que je me suis mis à l'heure d'hiver...
P.S. J'avoue que rouler un clop ou jouer " Vive le vent " au piano  avec des mouffles, c'est pas gagné...
- Je sais plus où j'ai mis mon poncho dit Madame Suzanne en partance pour la Cordillière...
Mettez vos montres à l'heure...

samedi 29 octobre 2016

TATAS

LE PRENOM D'UN DE MES ONCLES
DEVAIT ETRE ANDRE, DESIRÉ OU
DEMOSTHENE.
DANS TOUS LES CAS ON L'APPELAIT
DEDE.
LE PRENOM D'UNE COPINE A MA MERE
NE DEVAIT PAS ETRE ARLETTE,
PLUTÔT GINETTE
PUISQU'ON L'APPELAIT
NENETTE.
SI ELLE S'ÉTAIT PRÉNOMMÉ SUZETTE
OU SUZON
ON L'AURAIT SURNOMMÉ
ZEZETTE...

vendredi 28 octobre 2016

LIVRE 5

Tant pis pour les ceusses qui n'ont pas lu les quatre premiers opus. Et que les grincheux ( simplet, prof etc... ) qui pensaient que le livre 4 était terminé et que c'était pas la peine d'en rajouter une couche, ne se fassent pas de souci... Tout va bien à Bab El Oued... Les dromadaires sont bien rangés, les émirs se mirent dans le courant d'une eau claire et le père Bugeaud a retrouvé sa casquette...  Sauf que l'Oteur peine à trouver du pétrole pour remplir les bosses du chameau, ressasse des vieilleries analphabètes ( ? ) et s'emmerde comme le gars du fort Bastiani quand il s'agit d'aligner quatre tartares dans le désert...
Les grigous de lecteurs, toujours à l'affût, se réunissent, médisent et prononcent des sentences sentencieuses, pernicent des pensées pernicieuses et ricanent pire le bossu de Notre-Dame quand la belle fait tourner bourrique le preux chevalier... Les gens sont méchants que voulez-vous ! A la moindre faille ils défaillent, et s'en vont crier partout que le baudet est à bout...
Merde ! s'écrie le premier rang... C'est trop cher payé pour supporter de telles avanies... Le poulailler suffisait amplement, là au moins, on peut retrousser les jupes des matrones en gueulant des chansons de Bruant... Pas besoin de noeud pap, de crinolines, de bagouzes et de joncailles qui nous serrent le quiqui et attirent les voyous... Certains iraient même jusqu'à supprimer leur abonnement, à lire Valeur Actuelle, à interrompre le coït.. Ca suffit le charabia ! Qu'on nous donne des nouvelles fraîches, des photos pimpantes, du cossu.. Du croustillant ! s'écrie la foule en colère devant l'étendue du désastre...
Le tâcheron de la Glacière " tous derrière et lui devant " s'obstine comme un flic en colère, s'obtuse dans sa caboche, ronchonne que " c'était mieux avant ! "... " Avant l'déluge ! " s'écrie Noé qui ramait par là... En trois coups de pince à sucre, le farfadet aligne quinze lignes sous les huées, les hous hous et les zoulous qui demandaient rien à personne et promet que ça ira mieux demain...
NDLR : Le livre 6 est en préparation. Il paraîtra après la fin des travaux.
FIN DE SERIE...
Dessin : Cabu.

jeudi 27 octobre 2016

C'EST DIT...

" Mon père me disait toujours, tu écris comme un médecin,
  mais tu n'a jamais soigné grand monde... "
J.P.Bacri.
" Mon père me disait toujours, tu écris comme un cochon,
  fais gaffe à tes côtelettes... "
I. Perfide.


dimanche 23 octobre 2016

1974

- Lame Library
V 3.982 for Audacity<. pkg
um 130 mx.
- Enchanté.
- Moi pareil !
Conservation secrète.
Francis Ford Coppola.
CRANE D'OEUF AU
BAL MASQUE.
Connection particulière.

samedi 22 octobre 2016

FELLINI

" Je t'ai donné un mauvais coup,
  C'est pour ça que t'as mal au cou... "
Signé : Le lapin.

" T'es qu'un navigateur solitaire 
  qui a le mal de mer. Ca fait rigoler
  tous les bans "
Signé : Les poissons.

" T'es qu'un explorateur qu'a 
   perdu l'équateur. Et ça faire rire
  personne.
" Il Bidone "
Signé : F. Fellini.

vendredi 21 octobre 2016

RETRO-FUTUR ( 1938 )

Faites-pas les malins...
A cette époque ( 1938 ),  ni vous, ni moi, n'avons encore ouvert la fermeture éclair, pour pointer notre museau, voir le temps qu'il fait, prendre la température et gueuler que la vie est trop courte...  Nous restons un grand mystère... Encore ( ou déjà ) dans le néant à batifoler hors du temps et des couches-culottes. Pas même dans le calendrier de nos géniteurs qui s'esbignent, les genoux cagneux, les idées en dents de scie à attendre la grande carabistouille qui se profile derrière la moustache de l'Infâme... 
Ma mère - encore une gamine - rentre de la communale et s'en va couper de l'herbe aux lapins pour  éviter les beignes de son ivrogne de père... Le vilain zèbre s'était perdu dans le marigot de la première pouillerie et avait ramené avec lui un peu de violence... Beaucoup plus tard, c'est mézigue, encore minot, qui ira le récupérer dans les bistrots où il s'égare. Perdu... Oui... Perdu... Il avait tourné casaque l'ancien... Complètement à l'ouest... Se sauvait du chenil plus vite qu'un gamin de l'assistance... Perdu, je vous dis... Et fragile... Tu pouvais le tordre comme un serpillière, y disait rien... Même plus de colère.. Ce que c'est que les années quant même...  Peut-être la mother en soquettes rêve-t-elle de devenir actrice comme la petiote sur l'image... J'en doute... Est-ce qu'elle se voit marida,  mère de famille quand elle sera " grande "et que les Fritz dont on parle sans cesse seront moins hargneux... Rien n'est moins sûr... Et pis, j'étais pas là... Sinon vous pensez bien, je lui aurais soufflé de pas faire de conneries.... Pas jouer avec le loup...
La belle Madame Raymonde quand à elle, a quarante balais pilepoil en cette année trouble. Elle " guimpe " comme on dit en ce temps-là, ravage les bonhommes ( aimera même un beau teuton... Tout le monde connaît la tirade, j'insiste pas... ) et loge à l'Hôtel de Monsieur Carné. Tout dans la voix et les mirettes... Cette garce fréquentera la truanderie comme le beau-monde. Même notre Louis-Ferdinand pliera l'échine devant elle... C'est vous dire... Faut voir comme elle embobine le gentil Bernard, qui soit dit en passant, a déjà,  jeune homme, le début de ventouse balladurienne sous le menton et la calvitie en devenir qui seront sa marque de fabrique toute sa carrière. Sacré Bernard, on t'aime ! **
Faites-pas les malins, j'ai dit...
Quand quelques siècles plus tard, nous serons en âge de comprendre, qu'on aura chopé un bout du mickey,, que nos belles années seront passées... Restera plus que ces péloches, ces p'tis cris d'amour,  la voix de Michel Simon, le Sgt Pepper's, Lady Madonna ( Pas la pouffe ! l'autre...),  le cousin Bobby , Giorgio le fils maudit, Iggy Pop, et d'autres valses, à l'endroit, à l'envers,  pour nous chauffer la couenne par temps de pluie et nous envoyer doucettement sous la couette de Saturne.  Enfin, c'est tout le mal que je vous souhaite.
** Hôtel du Nord.


jeudi 20 octobre 2016

REVISION

Je me suis réveillé ce matin avec la tête tout de traviole. Plus d'équerre avec le reste, tordue comme les donzelles à Pablo, celles qu'on reluque dans les musées parce que dehors il pleut, qu'on a loupé le bus, et qu'on aime bien Picasso quand même...  Impossible de regarder sur ma gauche. La puce que j'ai dans l'oreille m'a soufflé que c'était guère pratique pour traverser dans les clous avec cette armada de carrioles belliqueuses qui guettent le moindre faux-pas du piéton pour lui rouler dessus en gueulant que " Merde ! Pouvait pas regarder avant de traverser ce con ! M'a viandé un pare-choc tout neuf ! ". Du coup, j'ai reporté mes sorties à plus tard. J'avais des réserves viticoles, du tabac et un croûton de pain... Y'avait pas de presse ! (Expression bien connue du Bas-vilois qui signifie qu'on a le temps de boire un caoua avant l'arrivée du train : Dico des cheminots ). 
- Mets de la pommade Kamarade ! m'a soufflé Mélanchon qui passait par là entre deux meetings...  Il est comme ça le Jean-Luc, toujours énervé,  à donner des ordres, des directives... Qu'on aille pas se perdre dans les jupons de Marine sous prétexte qu'on a le côté gauche déficient... J'ai un peu rudoyé le bonhomme, lui disant de se mêler de ses oignons et de ses sondages d'opi-gnon. Mon cou de girafon ne  supportant pas qu'on le tripote sans avoir auparavant entamé des préliminaires ( C'est mon côté Fée Clochette ! )...
- Va voir le grand sorcier ma soufflé Juppé droit dans ses pompes...  Sacré Alain, toujours à psalmodier ses conseils de sa voix douce et ensorcelante comme celle du Kaa de l'histoire... Mi-figue mi-raisin le crâne d'oeuf me verrait bien un entonnoir autour du cou comme l'Eric Von-machin dans la Grande Illusion ( ouais, celle du Bordelais justement... ) qui me transforme en femme-girafe.... Et pourquoi pas me faire vacciner contre la grippe ? La Sécu me le propose... Gratos... Quand les institutions te filent un ticket gratuit, ça sent le gaz... La date limite de conservation... A quand la redevance télé à l'oeil, les capotes gratis ( plus besoin ! ), la visite guidée du scanner...
D'habitude, je suis pas trop inquiet question carrosserie... Mais faut reconnaître que depuis quelque temps, ça branquignole pas mal dans le bastringue. Entre les genoux qui se dérobent comme des suspects au poste, les mandibules qui tintinnabulent et le pommeau de douche qu'a des absences, je me demande si une petite révision ne serait pas de mise ( En bière ! ricane Madame Bobinneau qu'a une rage de dents qui la rend sournoise ! )

mercredi 19 octobre 2016

RETRO-FUTUR ( 1970 )

D'abord Mesdames et Messieurs les jurés, je dois vous faire quelques aveux... Jamais oh grand jamais ! Je n'ai fréquenté les bureaux de vote, les salles des pas perdus, les cantines scolaires ou les clubs échangistes. J'ai bien fricoté un peu avec le parquet inondé de bière et de vomi des salles des fêtes où nos envies de jeunes chiots dérapaient sur les courbes des demoiselles qui faisaient tapisserie ( quelques anecdotes affriolantes de ce temps-là sont inscrites dans le dossier mis à votre disposition ! ), mais pas de quoi fouetter un hard-rockeux en tout cas...  Je n'ai pas non plus dansé le Twist à Saint-Tropez ni adhéré à la béatitude de hippies-patchoulis en route vers les planches à clous des fakirs... J'étais un pt'it gars de province plutôt galoche que gavroche, un beatnick de quartier qui s'esbignait sur le Pénitencier sans rien retenir de la nuit...
Me voilà donc devant vous,  propre comme un sou neuf, blanchi sous le harnais ( ! ), toujours guilleret, toujours " parisien" devant le temps qui passe, prêt à déposer que :
Primo : Belle-maman est morte sans rajout d'huile de palme ou de substances abrasives dans sa soupe...
Secondo : Ca fait un bail que je n'ai pas lancé l'oreille ( pas même le moindre lobe ! ) chez ces groupes de tam-tam boum-boum qui descendirent de la colline à cheval en braillant au Zeppelin, en lévitation à cette époque ( 1969 ), que " Nous aussi, on peut le faire !!!! On va sortir l'artillerie lourde et faire la nique aux Rosbifs...  Franchir le mur du son, déraper dans les aigus et en sus : Piquer comme un Cactus... Promesse non tenue bien sûr... Nos quatre chevelus ( qui oserait aujourd'hui arborer une telle tignasse et se nipper en peau de bique ! ) s'égayèrent bien vite après quelques albums saignants en faisant ceux qui n'avaient rien vu, rien entendu... L'histoire raconte que le gros suppositoire tint bon, prit son envol malgré les coups de boutoir du ténébreux Jeff Beck et du solaire Clapton, des gachettes pourtant pas faciles à contenir... L'Eric, magnifié par le bassiste volant et les casseroles du vieux Ginger avait ouvert la voie des "super-groupes" et tint la dragée haute au mastodonte avant que l'arrivée d'un nègro en frisette ne vienne lui perturber les neurones et le renvoie à ses chères études...
Si j'ai encore dans ma " vinylothèque " quelques spécimens de ce temps révolu, c'est un pur hasard, une négligence quelque peu nostalgique. Comme ces vieux films d'Alain Resnais qu'on regarde en s'emmerdant un peu, mais qu'on aime bien quand même.
C'est pour celà que je demande l'indulgence du Tribunal, la clémence du Jury - et pourquoi pas quelques indemnités ( soyons fous ! ) - et réintère devant la cour la promesse de ne plus m'approcher trop près de ces tanks par peur d'exploser mon pacemaker et de griller mon sonotone...
Quoique calancher sur " Crossroads " reste une solution envisageable...
Je vous remercie de votre attention.



mardi 18 octobre 2016

OUVREZ LA CAGE...

- Pour une matinée calme et ordonnée, il faudra que le temps soit gris, doux et pluvieux. Vous penserez alors à Alan Stivell et sa harpe magique, au Bagad de Lann-Bihoue ou aux pauvres filles de Whitechapel selon que votre ascendant est celte ou rosbif... Ne succombez pas aux charmes irlandais ou islandais... Ces contrées vous emmèneraient illico vers Games of Thrones, et vous feraient  bouillir d'impatience en attendant la saison 6, ce qui n'est pas le but recherché dans une matinée calme et ordonnée.
- Il faudra - et c'est impératif - que votre transit se déroule correctement ( pensez à ne pas vous démunir de papier-toilette. Si le journal du jour peut faire l'affaire en cas d'urgence, le résultat n'est pas probant ).  Veillez également à ce que  les gratouillis nocturnes restent au fond du pageot ( Syn : pucier, lit, couche etc... ). Ces démangeaisons ( cauchemars, pensées lubriques, visions tartignoles ) perturberaient votre matinée calme et ordonnée... Et votre vestiaire déborde déjà bien assez de pelures oniriques.
- Vous pourrez inviter vos amis Johnny et Jack, ces deux rednecks couillus qui, mélangés savamment à votre café, étancheront votre soif de grands espaces. N'en n'abusez pas non plus ! Inutile de se mettre la tête à l'envers pour Quelques dollars de plus... En cas d'absence momentanée, Madame Emmylous ou Monsieur Graham sauront avec leurs crins crins vous remettre dans le droit chemin qui conduit à une matinée calme et ordonnée...
- Evitez les frous-frous médiatiques, le tic-tac de la pendule, les crânes d'oeuf en campagne, Le Président qu'aurait pas dû dire ça,  Madame Irma et son horoscope, le petit mousse Jean-François qui, de la vigie n'arrête pas de gueuler " Hé ! Coppé ! " ( La honte soit sur lui ! s'écrie le comité de lecture ! ) et, surtout ne sombrez pas dans les mots douteux du rebouteux... Calme et volupté sont les mamelles d'une matinée ordonnée...
- Ces précautions prises, préparez-vous à l'Après-midi d'un Faune... C'est cucul à souhait pour vous maintenir en léthargie et préparer sereinement la prochaine matinée...
- Si la bruine venait à s'arrêter, qu'une éclaircie allume une chandelle sur l'Ecran noir de vos.... Changez de logiciel. Ouvrez les fenêtres, faîtes gymnas-tic et ouvrez la cage aux....
- N'abusez pas des courants-d'air. Ca fait désordre dans une matinée calme et bien ordonnée...

lundi 17 octobre 2016

TONTONS

JE NE ME SOUVIENS PLUS SI UN DE MES
ONCLES
S'APPELAIT AUGUSTE, AUGUSTIN  OU
GUSTAVE.
CE QUE JE SAIS, C'EST  QUE SON PT'IT NOM
N'ETAIT PAS
ROBERT, RENE OU FERNAND,
PUISQU'ON LE SURNOMMAIT
GUGUS.
JE NE ME SOUVIENS PLUS SI LE POTE DE
MON PERE
S'APPELAIT ERNEST, ERNESTO OU
NESTOR.
CE QUE JE SAIS, C'EST QUE SON P'TIT NOM
N'ETAIT PAS
JULIEN, ALAIN OU JEAN-PAUL,
PUISQU'ON LE SURNOMMAIT
NENESS.

dimanche 16 octobre 2016

MISS FRANCE


1 ) Ce matin, rien ne me force à pointer le museau dehors. " Cou- couche panier, pa-pattes en rond " c'est ce que me souffle la nuit qui pose sa grosse patte d'ébène ( refusé ! ) sur ma brouette au réveil. J'ai fait le tour de la cambuse. S'est rien passé cette nuit... Même pas le souvenir d'un rêve... D'un bandit de grand chemin ou d'une dégringolade dans l'escalier... Quand le zèbre ou le gnou se retournent dans leur savane, ils ne voient rien. Même pas les prédateurs qui rôdent...
2 ) Je caouate doucement en lisant un article intitulé " Le vieux Jim boit toujours ". Le gredin a fini par faire son trou auprès des " kritiques" qui adorent les auréoles vignassieuses des blablateurs amerlockes. On avait connu çà un peu plus tôt avec le vieux Chinaski alignant ses boutanches chez Pivot... Le garçon avait pu se payer une Maserati avec ses droits d'auteur... Chapeau l'artiste ! Je critique pas... Ces gars-là font partie de mon sérail ( re-refusé !!! ).
3 ) Devant la glace, j'ai la tronche de Lazare au sortir du tombeau ou de Ribery sans sa maquilleuse... Mais j'ai le palpitant qui se trémousse... Tagada, tagada... La Java des Bombes Atomiques... Bizarre... Bizarre... Je pense tellement à " Mon oncle un sacré bricoleur ", que j'en oublie d'esquiver la poubelle jamais avare d'un mauvais croche-pattes. Merde ! Ou est la serpillière... Ou est passé Boris ?
4 ) Hier, j'ai répondu à des questions que m'a posé une amie. Des trucs bateau... La capitale du Kakastan, l'homme politique de l'année... Quicéquadit " On ne naît pas femme, on le devient..". J'ai eu tout juste, comme à la communale quand je m'astiquais les neurones rêvant de devenir Bob Dylan. C'est le questionnaire - m'a dit la mignonne - qu'on envoie aux donzelles qui veulent devenir Miss France. Du coup, je suis qualifié... L'idée de me balader avee l'écharpe tricolore sur les miches, de boire des coups avec le maire à l'inauguration de la Foire Agricole et du plus beau cochon de l'année me plaît bien... Si j'écris un jour, je vous raconterai... Cà ressemblera sûrement à la prose de Jim Harrison... Les pèquenots, la cambrousse et le cul des vaches...
Bon Dimanche à vous.
Journal Confus.
Edition du Dimanche.

samedi 15 octobre 2016

TARTE AUX POMMES **

B. Blier : La campagne ? C'est froid, c'est humide, chuis qu'une douleur !
G. Depardieur : Ecoute les oiseaux !
B. Blier : Justement, c'est louche, y en a pas ! 
Plus tard...
L. Rovère : Pourquoi tu gardes ton manteau ?
G. Depardieu : On est tous en visite. On débarque, on fait un peu de tourisme,
et puis on repart. Tu crois sincèrement que ça vaut la peine d'enlever son manteau ?
Pour quoi faire ? Attraper la crève, prématurément ?
- Vous l'avez vu vous souvent ce nanar ?
- De nombreuses fois... A chaque rediffusion, je suis là...
- C'est devenu " culte ".
- Faut s'méfier du mot " culte ". Souvenez-vous de la phrase de P. Vassiliu :
  Des filles bêtes comme des pieds, mais belles comme le jour qui entendent érotisme
  et comprennent science au cult.
- Jolie phrase...
- La plus belle sans doute...
- C'est votre " madeleine de Proust " ce film...
- Disons que c'est comme la tarte aux pommes... Je peux pas m'en passer.
  Chaque fois j'en reprends un morceau...
** Buffet Froid
    B. Blier.

vendredi 14 octobre 2016

JE VOUS LE DEMANDE...

Pourquoi que moi aussi, planqué dans mon pigeonnier, comme tous les autres, j'irais pas de mon petit compliment, ma petite critique... Pourquoi que je baragouinerais pas avec mon " parlé vrai " comme ceux de la TSF, des journaux... Tous les baveux de la contrée qui blablatent sur la " primaire de la droite "... Pourquoi j'irais pas de mon petit commentaire... Je vous le demande...
- T'es con ou quoi ?
Autant pour moi... Je voulais saluer le cousin Bobby... Celui de l'aute côté de la mer... L'Amerloque en frisettes qui vient de gagner le pompon... Sacré Bobby ! Nous les pt'its spermatos qui frétillons tous les jours vers l'ovule, on est bien contents... Te voilà à tout jamais dans les archives nationales... Tu le mérites ! Je t'imagine déjà sur l'estrade déguisé en pinguoin, les binocles de traviole et la voix chevrotante bafouiller devant un parterre de smoks et robe en tutu... On va s'marrer pire que quand San-Antonio faisait une pige chez Pivot... On va pouvoir se coucher à côté de notre " Highway 61 " sans mauvaises pensées... Bon... Tu dois t'en foutre un peu des titres et des médailles, on a tellement déguoisé sur ta petite personne, qu'un coup de cirage en plus sur tes boots, c'est comme reluquer la marquise dans son boudoir (? ) ça sert pas à grand-chose... Faut savoir aussi que depuis que le beau Mick, le petit Paul, le roudoudou Elton ont été annoblis par la Queen, que notre Keith adoré est au régime, le  David est au Musée, et que l'Andy se vend à prix d'or, franchement t'avais aussi ta place dans la grande foire aux croutons...   Allez deux petits hommages sur le pouce... Pour en remettre une couche...
- J'étais dans la voiture de ma mère la première fois que j'ai entendu " Like A Rolling Stone ". J'ai cru qu'on venait de me mettre un coup de pompe dans le cerveau.
B.Springsteen.
- Si j'me mets au boulot tout de suite, dans dix piges, je suis Nobel de littérature.
I. Perfide.

LIVRE 4

J'étais vraiment crevé... Comme d'habitude en temps de crise, j'ai entendu Bardamu qui ricanait derrière mon dos... J'avais son haleine fétide ( refusé ! ) entre les omoplates et machinalement, j'ai cherché au fond de ma poche un nombril des femmes d'agent, histoire de compenser un peu... Si on laisse faire ce salaud ( pas le nombril ! Bardamu ! Suivez... ) il entourloupe son monde, manigance des trucs qui vous mettent sur le trottoir avec le Jeff de la chanson, et vous donne envie de poser votre plume,  d'apprendre le répertoire de Céline Fion ( René... Mon bon René... Ne vois-tu rien venir ? ) ou de Renaud le nouveau copain de François Fion... ( Au secours ! La droite revient en santiags ! ).
Le temps que je farfouille, que je sorte mon tire-jus, mon porte-bouteilles,  mon couteau suisse et mes idées à la noix pour retrouver l'ombilic - cette jolie cicatrice porteuse de souvenirs surfaits - que je " m'engage tout attendri sous les jupons d'ma bienfaitrice ", un vilain ressort sorti tout droit du canapé en faux cuir de rhino,  se la jouait Zébulon Tournico-ti - Tournicoton et filait se planquer au fond du couloir tout près de l'araignée du soir-espoir... Araignée qui rappelons-le aux âmes sensibles, ne fait de mal à personne, exception faite à quelques mouches de passage, quelques moucherons imprudents... Mais comme disait Michael Corleone " Faut bien nourrir sa Famille... "( la foule s'esclaffe ! )...  Petite bestiole dont les espoirs sont souvent réduits à néant par  le coup de balai rageur d'une ménagère pot-au-feu, ménopausée dans sa blouse nylon de chez Monoprix, ce qui donne une image bien piètre des Jolies Fleurs de Monsieur Brassens, cité tellement souvent par l'Oteur dans ses Kroniques, qu'on se demande quand ça va s'arrêter... Il nous les brise le vilain barbu avec son pornographe ! On va l'envoyer lui, ses obsessions et ses calembredaines voir si le sable est chaud sur sa foutue plage où il pourra tant qu'il voudra bramer après les Filles de Joie. ( Association des Amis de Jean Ferrat dont le rustre ne parle jamais ! ).
Je suis resté planté comme le piquet de la chèvre au milieu de la chambrée... J'étais un peu paumé entre le nombril de Renaud et les sourcils de François Zébulon, mais comme il m'arrive souvent de mélanger couenne et jambon, chien et chat, Sodome et Gomorrhe, j'ai évité la panique des embouteillages... J'ai lâché une flatulence ( les fayots souvenez-vous ! ) bien de chez nous, et regardé l'écran du téléviseur qui restait figé sur l'image de Robert " Rocket " O'sullivan qui terminait un century...
Quand j'ai entendu Madame Bobinneau qui braillait dans l'escalier, que le facteur me réclamait une signature et que quatre zozos faisaient les pitres dans l'entrée,  j'ai su que je pouvais refermer mon livre. J'étais chez moi...

jeudi 13 octobre 2016

LIVRE 3

Seul le salon ( au fond du couloir où il ne fait pas bon s'aventurer sans biscuits ! ) semblait encore " habité " par une quelconque présence qui, malheureusement, n'avait pas laissé d'empreintes exploitables pour le fin limier que j'étais devenu au fil d'une vie remplie d'avanies, de bidonnages, rencontres, ruptures ( la turlure serais-je tenté d'ajouter... ) et autres cailloux dans le soulier qui titillent la semelle de l'honnête citoyen. Mais là encore, la poussière qui recouvrait le piano bancroche datait d'un autre siècle. Le bougre, le clavier tout de traviole, bayait ( ? ) aux corneilles sans doute perdu dans le souvenir d'une Symphonie Inachevée, pendant qu'une accoustic-guitare en complet désaccord avec des rengaines folkeuses ( ?? ) me proposait une " petite impro bluezy " histoire de faire plus ample connaissance avec mézig.
" Y'a des lustres que je n'ai pas flirté avec un chevalet et une rosace " dis-je à la mandoline en rut... J'ai plus les mains baladeuses et l'oreille absolue... Sans compter que tu connais la musique... Après trois accords, on se retrouve dans le fossé avec une armada de vieux grigous, ( des As de la Télécaster, des Gibson-mans, des fondus de fuzz... )  qui font les gros yeux, se foutent de ta gueule quand tu djangotes en pleurant ta mère... La dernière fois que j'ai gratté un peu, Yves Mourousi présentait le " treize heures " c'est dire comme le temps passe... Faut reconnaître aussi que les " vaches sacrées " des années de braises, celles qui laissaient pantois les garnements qui s'essayaient sur Gloria ou Dust my Brom Brom, ont pris un sacré coup d'ukulélé dans les naseaux... Z'ont le crâne chauve,  les menottes qui zozotent et,  à quelques exceptions près, ont rangé leur attirail au fond de la malle, se contentant des reprises, des rééditions qui leur servent de fond de pension...
M'est venu un gros coup de fatigue, un éclat de dinguerie quand j'ai réalisé que je taillais bavette avec des INSTRUMENTS DE MUSIQUE, et que la bande de quatre murmurait All You Need Is Love. Dans l'entrée, le facteur a sonné deux fois... Sans doute pour me demander si Lucy était toujours dans le  sky...
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mercredi 12 octobre 2016

ENFANT GATE

On en profite !
C'est gratos !
Saluons l' Ami Pierrot qui nous fit aimer le cinéma ( le Tchernia du Viager ou le Fou de J.Luc ),
et Monsieur Blier qui lui donna une jolie partoche dans " Les Acteurs ".

mardi 11 octobre 2016

LE PAILLASSON...

1 ) Il arrive couramment qu'une forte envie de café-clop, de chaussons aux pommes, ou une rediffusion matinale enV.O. d' "Il était une fois dans l'Ouest " me tirent des toiles plus vite que s'y avait le feu dans la cambuse... Une brusque montée des eaux - si rapide que l'on craint qu'elle ne fasse exploser la digue - ou le passage d'une giclette en tutu favorisent également la sortie des starting-blocks, les orteils bien rangés et les chevilles souples comme au premier jour... Sauts de kangourous et dérapages compris sur la moquette
Usée
Par tant de quadrilles et pirouettes...
2 ) M'arrive aussi d'hésiter... Je tergiverse une patte en l'air, m'interlope le pyjama au ras du sol et les pantoufles qui baillent déjà d'ennui. Suffit que la volaille à Patachon Souchon caquète sur le trottoir et paf ! Je tourne casaque... Me recroqueville et,  toujours inspiré, m'en vais voir si le fameux son du corps le soir au fond des.... Vous connaissez la suite...
3 ) Déjà se tenir sur une patte, même en battant des ailes pour garder l'équilibre, c'est pas simple.. Alors penser simultanément à la journée qui s'annonce, au temps qu'il fait, au sucre en morceaux qu'il faudra racheter et aux tueries d'Alep, faudrait avoir la tronche de BHL  pour fair le tour du problème sans patauger dans le potage, ( au fait, vous avez des nouvelles de sa donzelle ? Moi non... ). Reste plus que la solution du retournement sur soi-même, jambe gauche en extension, calembourds bien en place, l'index braqué en doigt - que l'on sait tous que c'est pas un joli geste - les yeux braqués sur la ligne bleue de la couette vosgienne et, zlop ! zlop ** s'en retourner faire grincer le sommier qu'en a marre d'être pris pour un paillasson ( ? ) en dehors de ses heures de service...
4 ) Rien de plus à ajouter. La note est déjà bien assez salée comme çà...
** L'apparition de zlops zlops dans le texte n'était pas prévue sur l'addition.
Sans doute un méchant virus, une envie de Marsupilani... ( NDLO ).

lundi 10 octobre 2016

AZIMUT BAR...

Tous les ans, c'est la même chose...
- On va se cailler...
- Trop de monde...
- Marre de la fumette, des nanas fringuées comme des rideaux et des bonnets péruviens...
Restons calmes... Restent Sidi Wacho, son rap façon Manu Tchao, Négresses Vertes et consorts, vachement énervé, Manu Lanvin le fils de qui vous savez, qui gratte ses pelures entre ZZ et les frères Young ( Easybeats pour les anciens, ACDC pour les plus jeunes ! ) triture sa copine électrique comme un beau diable et repique sans vergogne ( refusé ! ) les intros de ces ours mal lèchés de Canned Heat qui promenèrent leur blues autour des feux de camp de Woodstock et d'ailleurs quand Michel Sardou apprenait ses leçons en chantant ( ? ). Le genre de zique qu'on entend aujourd'hui derrière les pubs qui vantent les carrioles ou les serviettes hygiéniques, et que c'est bien du malheur d'avoir bluezzé si longtemps pour en arriver là...
Le reste j'ai pas vu. Y'aurait fallu que je bouge mes vieux os, mais j'étais coincé au bar entre un barbu rouquin ( assez rare ! ) et une nana qui prétendait que " Boulevard des airs " était la nouvelle trouvaille de la pop... Tu parles Charles ! L'étais pas née à la sortie de " Billie Jean " la donzelle...

dimanche 9 octobre 2016

LIVRE 2

Je suis rentré dans le labo. J'ai ouvert une boite de conserve - des haricots blancs - que j'ai mangé froids debout contre l'évier en sirotant un fond de vin rouge qui mijotait dans une bouteille en plastique... Le velours de l'estomac... Le marteau-piqueur des boyaux... Les gars de ce temps-là n'étaient pas des fragiles de la sous-ventrière, je me suis dit,  en flageolant sur mes guibolles, tellement la mixture vous retournait la plastique et vous broyait les osselets...
La turne sentait le tabac froid, le vieux pet et avait le visage froissé des draps qu'on abandonne. C'était celà... Le sentiment d'abandon qui imprégnait les murs, le plancher... L'humeur des traces louches dans la cuvette des chiottes, comme celles qui fleurissent au bout des doigts des mègoteurs impénitents... Y'a belle lurette qu'on n'a pas livré bataille entre ces murs, j'ai pensé en repoussant les flux gastriques de la piquette et les relents de fayot qui, l'Oteur ne le précise pas, étaient à la saue tomate...  Les petits scribouilleurs du bas de l'échelle, ceux qui croupissent au fond de l'impasse, auraient volontiers parlé de < lumière glauque > de < teinte blafarde > ou de < suicide programmé > pour qualifier les trois ampoules qui faisaient les gros yeux globuleux au bout de leur fil. Les loupiotes faisaient pitié. Manifestement, elles dataient d''avant les " led " et autres fourberies électroniques qui encombrent notre espace nous rendent plus beaux devant la glace, et auraient fait dresser les cheveux d'un agent d'assurance consciencieux... Pas à dire, ça puait le XXe... Comme la photo du grand black frisoté, déguisé en majorette qui jaunissait sur le mur. C'était courant dans l'autre siècle de punaiser des " posters " en écoutant les blanc-becs chevelus qui écrivaient l'histoire... Je m'attendais à trouver une " Chaussette Noire " ou un " Chat Sauvage " planqués sous le pucier ou la " Moustache du Père dans son cadre en bois"...
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samedi 8 octobre 2016

INVENTAIRE.

UNE JOLIE FLEUR, FRANCE DIMANCHE, UN COW-BOY
ET UNE AMI 6 ( OU 8 ) GAREE EN DOUBLE FILE...

mardi 4 octobre 2016

VILAINE MYLENE

Sacrée Mylène !
M'a refilé son prospectus en faisant les gros yeux parce que ma vie sentait le tabac froid
et la cuisine au beurre...
" C'est tout toi çà... " a-t-elle ajouté croyant faire de l'humour...
Zlop ! Zlop ! Vilaine...

VILAINE MYLENE...

Sacrée Mylène !
Elle s'accroche... Voilà qu'elle voudrait que j'arrête les tiges de huit.
" Comme ça, tu pourra souffler tes bougies sans t'étouffer... "
C'est tout elle çà... Toujours pleine d'humour...
De toute façon, j'aime pas les annivs et les gâteaux.
Alors zlop ! zlop ! Vilaine...

lundi 3 octobre 2016

LIVRE1

Au pire, je ne suis rien. Au mieux... Pas grand-chose. Je tourne dans le gourbi comme un mafieu repenti, chassé par des tueurs en cavale. A force de faire le zouave entre les Soprano et la Camorra napolitaine celà pose un inconvénient majeur pour mes déplacements ( du sol au plafond, n'ayant plus l'âge de faire le mur ! ), et me rend prudent dans mes pérégrinations...  Etant à deux pas du seuil de pauvreté et trois enjambées de la cessation de paiement,  je n'ai guère les moyens de m'offrir des gardes du corps dignes ce ce nom. Si le garde meurt mais ne se rend pas comme il est dit dans les livres d'histoire, il faut bien admettre qu'un service de sécurité coûte un bras... Et moi, j'ai besoin de mes deux tentacules, d'une cervelle et d'idées claires pour traverser la mare aux canards. Par bonheur, je ne suis pas sous le coup d'une fatwa lancée par des barbus hystériques ( et maléfiques ! ). Le bon Mahomet a d'autres chattes à fouetter, occupé qu'il est avec ses soixante-douze vierges qui réclament la suppression des tapis de prière qui font mal aux genoux et le port du tutu pendant la fête de l'Aïd. Rien de bien nouveau dans les cieux... Le vieux Dab se prend la robe dans l'Opus Déï et les messes-basses des cathos rigoristes et Yahvé trouve que les papillottes de ses ouailles frisent le ridicule... Notre Père qui êtes aux cieux, restez'y disait le joyeux Pré-vert, et les vaches seront bien gardées que j'ajoute in petto.
Mais laissons tomber ces calembredaines théo-logiques. Y'a bien assez de fana-tiques sur la planète qui s'occupent d'enfoncer des clous et de lever les yeux au ciel. C'est sûr que du côté de la hutte des cieux, les grands manitous nous donnent pas souvent de nouvelles... Pas la moindre bafouille, le moindre i-mail, le plus petit tweet pour nous dire " Hello ! Comment ça va en bas ! Z'êtes toujours dans le caca ! Nous ça baigne ! On s'mate les séries HBO pendant que les anges font la tambouille !  On danse le quadrille avec une moitié de Beatles et le Jeannot Tant va la Cruche à l'eau nous raconte des fables... Vous pressez pas de monter, y'a plus de place ! ". Faut bien reconnaître, et c'est pas plus mal, que si les guignols du Haut-vilois décidaient de nous faire un coucou... Je vous dis pas le pastis... A coup sûr, la rouille dans la bouillabaisse prendrait des couleurs... Et nous, les mécréants, on l'aurait mauvaise si la St croix se mettait à faire des petits...

dimanche 2 octobre 2016

VOISINS...

Peut-être que l'on aurait dû prendre les animaux, les mettre dans la carriole et les emmener dans le pays où la rosée du t'it matin fait frissonner les arpions. J'aurais pris la bedaine de Jim sous le bras et tu aurais dit des gros mots parce que je cachais des fillettes de beaujolpif dans la remise... On aurait fait un nid de poils de chien et de matou, oublié le genre humain et ses experts, ses concierges et ses gourous en sandales pour mater d'un peu plus près deux escargots qui se tiraient la bourre sur la margelle du puit... On aurait réécrit l'histoire façon Pagnol, ce vieux réac, et les Pomponnettes du coin seraient venues bouffer dans la gamelle de Marius. Restés benêts le nez dans les étoiles, inquiets comme des suricates ou reptiliens pire les alligs du bayou - les politicards pouvaient toujours inviter les Gaulois ou Jehanne d'Arc dans le débat - nous aurions attendu le déluge comme les piafs le printemps.... Aux quatre coins de la prairie, les chiens poseraient leurs conditions, traceraient notre territoire. De gentils taïauts mais jaloux de leurs prérogatives, accrochant babines et crocs au froc des mal-venus, des forts en gueule et des chrétiens rigoristes... Comme d'habitude, j'aurais fait une coupe iroquois au parterre de ronces et d'orties, parce que vu du ciel, c'est joli et qu'un peu de punkitude ne nuit pas... La petite radio posée sur la table raconterait le monde comme il va entre deux pubs de lessive et une mutuelle qui réjouit la culotte du retraité...
Mais les autochtones, les " du cru ", les imbéciles heureux qui sont nés quelque part, les " pas sortis d'la cuisse de Jupiter " sont bien aussi frapadingues dans le Bas-vilois qu'ailleurs. Au carrefour de la départementale 38 et du chemin vicinal 429, celui qui conduit tout droit à l'étang, y'aura toujours un péquenot qui viendra te demander l'heure ou le temps qu'il fait...
Auguste Comte écrivait que - je cite - ( refusé ! ) " l'humanité est composée de plus de morts que de vivants ". Le bougre avait raison... Mais ceux qui restent...
Suzanne Bobinneau dans son " Histoire des voisins " rajoute cette maxime ( punaisée dans toutes les gendarmeries ) " Te moques pas de ton voisin, tu sais jamais ce qu'il peut t'arriver "...

samedi 1 octobre 2016

MOUSQUETAIRE...

- LES ANNEES PASSEES SONT DES NIDS À POUSSIERE
  QU'IL NOUS FAUT BALAYER À GRANDS COUPS
  DE RAPIERE...
- Pendant qu'il défouraille, la Baronne rit sous cape.
  Ce guignol qui ferraille
  mériterait,
 Quelques claques...





 H                                                                                                           U                              ...