lundi 31 juillet 2017

PANZANI...

- Moi, la moralisation de la vie publique, ça me DÉMORALISE !!!!
Et l'Assemblée de se fendre la poire... Que le Jeannot entonne Félicie ou Ignace, ces deux chefs-d'oeuvre de notre Patrimoine jambon-beurre rillettes,  et Fernandel est à nouveau parmi nous ! Vive Don Camillo !
Que le Bon Dieu, ce farceur du presbytère touche-pipi donne le rôle de Peppone au ronchon Mélanchon, et la boucle est bouclée ! Rameutez vos troupes ! " Le petit rapporteur " revient faire se bidonner les traînes-galoches de Manu Jupi... Si l'épidémie se répand, vous verrez que dans quelque temps, on aura Sim au perchoir...
Reste qu'avec les réformes que nous promettent ces zouaves,  c'est nous qui allons bouffer les pâtes et danser devant le buffet... C'est payer cher la plaisanterie et le bon mot !

samedi 29 juillet 2017

RALENTISSEMENTS...

" ON AURAIT DU PRENDRE LE TRAIN, ON SERAIT DEJA ARRIVÉS "
" OUI...  MAIS ON AURAIT PAS VU LE PAYSAGE... "
Jean Gabin.
L'âge ingrat.

vendredi 28 juillet 2017

SINGES...

Revu " l'Année des douze singes " du Monty Gilliam. Après Brazil, Fischer et d'autres aventures du Baron, le gaillard continue ses conciliabules avec un avenir caca-boudin... C'est rigolo que le scénar imagine la fin de l'humanité ( par un méchant virus ! ) en 1996... Tout y est... Le savant fou, les écolos frapadingues, et ce type qui revient du futur, envoyé par d'autres Nimbus qui vivent sous la terre etc... etc... L'histoire, torchée comme le pain de mie du matin, juste grillé comme il faut, quand la cafetière fait tut tut, va bon train et finit pas si bien que ça... Je le précise pour les fainéants qui feraient pas l'effort de rechercher dans leurs cassettes ou les ti'ts jeunes qu'ont jamais fréquenté les fauteuils usés du ciné-club...
Pas besoin d'être Jérémie ( tiens ! tiens ! ) pour deviner que le chaos ( K.O. ? ) où nous vivons aujourd'hui augure bien d'autres malfaisances... Comme dit mon voisin du dessus, qu'est con comme un panier ( tiens ! tiens ! )  la réalité dépassse la fiction...
Curieux aussi de savoir quand aura lieu le prochain chambardement... Dans quelle décennie évolueront les t'its robots et autres clones... Quand est-ce qu'ils arriveront les zombies, les méchants du film, les ceusses qui mangent notre cervelle à la cantine, comme dans le séries catastroches dont on nous rebat les oreilles.... C'est pour bientôt ! dit le gorille en sortant de sa cage ( tiens ! tiens ! ).  R'heureusement aujourd'hui, on a les Super-héros qui sauvent le monde plus vite que la fameuse tartine sort du grille-pain... Faudrait que Manu Jupi les nationalise... On serait peinards pour un moment...

jeudi 27 juillet 2017

LA LA LERE...

1 ) J'entends des voix et je cherche les mots... Des mots qui sauraient raconter ce que disent les voix... C'est pas de la tarte, je vous le dis... Si les voix de Machin sont impénétrables, les miennes se baladent à droite à gauche, me susurrent des choses bizarres, des formules tronquées ( Faut séparer le bon grain de l'ivresse ), me chahutent la cafetière... 
2 ) La voix justement... Celle de Bohringer qui double Tommy Lee Jones dans ce film de Tavernier : " Dans la brume électrique ", celui où apparaissent Levon Helm et Buddy Guy en " guest stars ", ben elle  ( la voix ) me frise les oreilles... Je connais Dave Robicheau et le bayou depuis longtemps ( quand j'entendais pas de voix ! ) et James lee Burke n'est pas un premier communiant quand il s'agit de vous pondre un roman bien poisseux qui vous colle aux gencives, mais quelle idée de prendre notre Riri national pour doubler... La V.O est quand même beaucoup mieux...
3 ) Une autre voix : Celle de notre Moustachu Guide Suprême... Tout ce que vous voulez... Et n'insistez pas, où je vous remets une couche... Une voix pleine de grains de tabac, voilée comme moi quand je m'enrhume ( même pas vrai ! Je m'enrhume jamais et ma voix piaille comme celle d'une vieille corbaute ! ) qui raconte ( elle sait comment faire... ) une amitié avec Bourvil qu'aurait eu cent ans, s'il n'avait pas calanché, quittant la méchanceté des hommes... L'un donnait des conseils à l'autre pour tondre le gazon correc... 
- Il était très timide et moi pas très culotté, raconte le brigand,
- Fallait bien qu'on trouve une voie commune...
Encore une histoire de voix... Merde alors ! 
4 ) On a dû passer à l'heure d'hiver sans que je fasse gaffe... Ce matin, on remet la liquette, et mon hirondelle qui fait pas le printemps, se gèle les plumes sur ma fenêtre... J'en reste sans voix...

mardi 25 juillet 2017

BREVES...

- On va tout de même pas se laisser emmerder par des mecs qui font les malins passqu'ils ont lu trois bouquins !
- Faut pas l'ma faire à moi ! Je sais compter les gugus qui paient ou pas,  leur tournée !
- Si tu tires les ficelles, sûr... Un jour elles cassent comme la laisse à Kiki...
- Moi, si je m'écoutais, je deviendrais sourd...
- A force de marcher sur le bas côté, tu finis dans le fossé...
Anonymes.

lundi 24 juillet 2017

LE TOUR...

Marylou était toute pimpante. Avait mis ses plus beaux z'habits, rangé bien comme il faut ses petites affaires au fond de son sac ( je vous fais pas le détail... ) et se promettait une journée glamoure et bien remplie sous les arcades de la rue de Rivoli, à lorgner les jolies vitrines, les machines qui mettent le larfeuille à plat et si le temps le permettait, un petit déjeuner chez Tiffany,  passque disait-elle malicieusement, Truman n'était jamais bien loin...
- On ira aussi au Louvre voir les donzelles à poil, les Egyptiens à long pif, et on se baladera dans la Pyramide du chinetoque, si tu veux... La maligne savait bien que j'allais pas me cramer sur le bûcher des magasins de luxe et me perdre dans les Galeries Lafayette ( nous voilà ! )... Alors, elle compensait en voyant ma tronche s'allonger comme une fin de mois difficile... Déjà que l'odeur de chat crevé mélangée à celle du déodorant sapin des Vosges du métro, me rendaient malade, que les bagnoles me foutaient une trouille bleue à doubler n'importe comment, la mignonne compatissait... 
- Toi, sitôt qu'on te sort de tes fiottes, y'a plus personne... Qu'elle a souri en cherchant son rouge à fièvre pour se refaire une beauté... 
En fait de choping ( pourquoi pas ? ) on est resté sur notre faim... Arrivés sur les lieux du crime, tout était bloqué, fermé à double tour... La " plus belle avenue de monde " était innaccessible pire la vertu de Jeanne d'Arc... On a cru à un attentat... Une nouvelle tuerie, comme celles qu'on regardait à la téloche en chialant... On s'est renseigné auprès d'un pandore sur ses gardes, méfiant comme un chat de gouttière... Y'avait pas d'urgence... C'était seulement l'arrivée du Tour de France... La dernière étape de la grande boucle...
- Le Tour de quoi ? a demandé perfidement la coquine... L'autre a rigolé dans son kevlar... 
Depuis Darry Cool et son triporteur, il avait pas vu des couillons pareils...

dimanche 23 juillet 2017

JEFFERSON...

Je lis dans la gazette que San Francisco fête en grande pompe les cinquante ans ( sans nuances ! ) du " Summer of Love "... Tu parles Charles, ça nous fait une belle jambe ! Mais actu oblige, le pépère fait brûler de l'encens dans la cheminée, s'enduit de patchouli, enfile son futal pattes d'eff et sa djellaba... Fredonne " San Francisco " du barbu Maxime et cette chanson beaucoup moins connue du répertoire portugais " Sans Francisco "qui raconte la vie d'un portos sur un échafaudage qu'a oublié son pote à la cantine autour d'une brandade de morue... Mais c'est une autre histoire...
Faut savoir les pt'its jeunes que les électrophones de ce temps-là nous emmenèrent sur des rives bizarroïdes où T. Leary conseillait à tout le monde de sucer du buvard pour aller sur la lune en donnant des marguerites aux G. Is. revenus tout droit de l'enfer... Que papa Hoover bouffait son FBi en écoutant les redoutables solos d'un Jerry Garcia plus enfumé que les hauts fourneaux de Florange, que les filles étaient faciles et que les clops valaient le prix d'un quignon de pain d'aujourd'hui...  Belle époque me direz-vous ! Que nenni mes bons ! Tout partirait très vite en nouilles... Sister Morphine ferait les poches des babas,  et les méchants gagneraient,  comme toujours...
Restent quelques galettes qu'on écoute quelquefois d'une oreille distraite en se curant le pif...  Quelques badernes qui rêvent de la tignasse de Janis et des arabesques de Cipollina, ce grateux méconnu parti bien trop tôt à cheval sur l'Airplane vers des paradis artificiels...
P. S : On a retrouvé Francisco. Tout va bien.

samedi 22 juillet 2017

LAVACHE

On était au dessert quand j'ai senti sa présence... N'étant pas un écrivaillon patenté, je vous épargnerai " Il sentit comme deux serres autour de sa nuque " ou " Un éclair rouge lui traversa le crâne avant qu'il ne sombre dans la nuit "... Je vous dirai simplement que ma glace se mit à fondre d'une façon étrange et que la douce Eugénie, voyant mon air de chien battu lui sauter à la gueule comme un boomerang, roula des yeux et me posa la sempiternelle ( refusé ! ) question : Ca va ? -  Celle qu'on utilise comme porte d'entrée à la moindre converse, quand on rencontre notre voisin de palier ou cet arrière-petit cousin,  dont on avait oublié le nom, l'adresse et le pédigrée... Faut toujours se méfier de cette interrogation " sociale " dirons-nous... Quand certains vous assènent un  vouui ! bien senti, d'autres vous répondent par la négative et s'épanchent sur votre col de chemise... Vous racontent leurs misères,  leurs rages de dent, les affres d'une vie de patapon pom pom,  et finissent par vous taper de quelques biffetons - Je n'invente rien...
La vie de couple et l'élevage des mioches impliquent une certaine prudence... Je n'allais tout de même pas me lever comme un aigre-fin qui zappe l'addition, prendre mes jambes à mon cou ( ? ) et laisser ma couvée dans le désarroi... J'étais devenu au fil des ans, responsable de mes actes devant les hommes et devant Dieu qui soyons juste, se foutait  pas mal que la patte du Diable se repose sur ma tête de piaf, tendant une canne, un fil,  au bout duquel se balançait un ameçon plein d'amertumes à venir...  

vendredi 21 juillet 2017

PALMIERS..

Comme d'habitude, à cette époque, je me replonge dans les archives... Je me revois pataugeant dans la poudreuse, les arpions gelés et les doigts gourds ( refusé ! ). J'ai le goût de la camelle dans le vin chaud,  les crêpes Suzette et le sirop d'érable qui coulent dans ma gorge pire les sucettes d'Annie de l'autre bredin... Marre de la ratatouille, du jambon-concombre, de l'olive-carpaccio et de la bière fraîche qui m'inonde le gosier comme les friandises de qui vous savez... ( Vilain bonhomme ! ).  J'ai la tête de chou toute fripée par la canicule ( qui rit quand on ... Oh ! ), la couleur d'une carotte qui sort du pot-auf et la menteuse qui pend comme le loup de Tex... Vous vous souvenez... Mais si... Mes petites obsessions de cinoche... Blondin dans le désert et Tuco sous son ombrelle... Et ben j'y suis... Manque plus que la gourde et le canasson...
L'hiver prochain, promis, quand bonnets de nuit et caleçons ne seront plus caduques ( de Guise ! ) qu'on renfilera les moufles et que notre pif coulera comme une fontaine, je vous balancerai sur le machin quelques fotos de palmiers... Quelques frivolités de l'été qu'on attend impatiemment près du radiateur en rêvant de plage et de cette bière fraîche qui nous inonde... etc... etc...

jeudi 20 juillet 2017

LE TOUR...

L'écorché dans sa prison de verre
A fait
Son bois pour l'hiver...
Machin m'a dit que c'était un peu cucul de mettre une statue dans un bocal.
Je lui ai dit qu'il s'agissait d'une allégorie...
Allez qui ? m'a répondu le poilu.
Sur le bord des routes, il brandit sa pancarte " Allez les coureurs  ! Allez Bardet ! ". Ca suffit à son bonheur. C'est bien suffisant... Heureux mortel !

mercredi 19 juillet 2017

BIANCA...

Si l'on poussait plus loin le curseur dans l'histoire, on raconterait que sa princesse de Bianca étant en cloque, le beau Mick s'en alla habiter à Biot, histoire d'échapper aux secousses de la colo... Que Keith échangeait des guitares avec l'Eric bien connu, quand Graham traînait son spleen dans cette cambuse de romanos... Qu'ils enregistrèrent péniblement un double-album aujourd'hui idôlatré par les vieilles barbes, et que Lisette la femme de chambre refusa de changer les draps tant que le fantôme de Muddy n'aurait pas quitté le pucier ( On n'est pas très sûr... ).
Mais tout cela, vous le saviez déjà. C'est marqué dans tous les manuels....

mardi 18 juillet 2017

ANITA...

Allez soyez pas vaches !
C'est l'été... On fait un peu relâche... Tous le bloggeurs de France et de Tataouine lâchent la bride... On est dans le farniente...  Le régime concombre tomate... On flemmarde, on bricole... On ralentit dans les virages pour faire coucou aux Gouddas tout blancs qui dans deux jours seront rose- crevette...  C'est l'été, je vous dis...
Regardez le brigand.... Comme il a l'air heureux. Vient de jouer un vilain tour aux gabelous de la Queen, et il s'en bat les trompes... Sûr que dans le sud Pagnolesque et Tartarinesque ( ? ) de notre beau pays, les cigales ont fait une drôle de gueule quand elles ont vu arriver l'armada... Je te raconte pas la tronche des élus locaux et de De Funes et ses gendarmes... Mais le coco et sa coco ( humour ! ) ont la banane, c'est bien là l'essentiel... On sent bien qu' Anita et ses dealers sont pas loin...
Alors, je le répète, soyez indulgents avec le kroniqueur qui n'a qu'une envie : Faire une ti'te sieste entre deux dodos... Quitter la plage où les bikinis et le maître-nageur ( qu'il n'aime pas beaucoup !) lui chauffent les oreilles...
Et puis, les Cailloux, c'est comme la recette du Lièvre à la Royale. Ça se transmet de père en fils, de mère en fille et de Charybde en Scylla... Faudrait pas que les petits n'enfants de Beyonce ignorent les ficelles de 1971... Un bel été vraiment...

lundi 17 juillet 2017

SINGLE **

Tu roules une cigarette sur le bord du trottoir, tu repenses à Babette tout nue dans sa baignoire
Qu'en faisait qu'à sa tête avec son pt'tit canard, ses bouées, sa craquette, toute nue dans son peignoir.
Tu finis une cannette écroulé sur le bar, tu repenses à Ninette, à ses petits nibards
A sa drôle de tête quand elle disait bonsoir, que t'avais pris perpète, pendu à ses yeux noirs.
Où sont-elles passées les petites poupées, elles se sont envolées, sont parties en fumée
Où sont-elles passées les petites pépées, elles se sont décollées des murs du passé.
Tu remontes ta braguettes seul devant l'urinoir, tu repenses à Colette qui venait tard le soir
Te faisait du musette, des flons flons, des nanards, jouait des castagnettes et emmerdait Mozart.
Tu fais des pirouettes par-devant le miroir, tu grimaces, tu t'entêtes, vilain petit clebard
T'as plus rien dans la tête, tu fais le grand écart, entre deux amourettes, deux amours de bazar.
Quand tout part en sucette au fond de ta mémoire, tu repenses à Nénette, joli petit lézard
Qui faisait la belette au fond de ton bénard, avec sa clarinette, te jouait les yeux noirs.
Où sont-elles passées les petites poupées, elles se sont envolées, sont parties en fumée
Où sont-elles passées les petites pépées, elles se sont décollées des murs du passé.
Elles se sont décollées des murs du passé
Et faut bien l'avouer, t'ont sans doute oublié
Elles se sont décollées des murs du passé
Et faut bien l'avouer, t'ont sans doute oublié.
** Face A. Les Yeux noirs.
    Face B. Radius et cubitus.


dimanche 16 juillet 2017

R § R.

Eric Nauleau et Yves Calvi, ces deux pifs du paf, ne sont pas de mauvais mecs, ils aiment et sont potes avec Graham. Riri a même pondu un bouqin sur le zigue...
Apparement, Manu Jupi, pour sa part, apprécie  les défilés militaires... Je ne lui en veux pas les fanfarons du bon ( ho ! ) et les tubas qui brilllent au soleil valent bien une foutue six cordes qui grince...
N'empêche, je reste sur mes positions...
Je ne vous salue pas.

samedi 15 juillet 2017

MAXIMILIEN...

Boum ! Badaboum ! Voltarene et médocs, Diana Ross, Allonz'enfants... Pyrénées, Erdogan et les Assassins de R.J. Ellory pour la troisième fois...
Un film, un bouquin et quelques chansons plus loin, nous voilà arrivés... Pas besoin de se creuser le ciboulot à faire le tour du proprio... Remettre de l'ordre dans le puzzle...
Une pluie d'étoiles fait boum dans le ciel comme une panouille de Trenet, pendant qu'une chanson de Diana Ross ( Baby Love, si j'entends bien ) course une Marseillaise entonnée comme un seul homme dans tous les quartiers de France et de Navarre. Passe par-dessus les cols des Pyrénées - Passque c'est le Tour Messieurs-dames ! - pendant que le sinistre Erdogan met au placard tous les ceusses qui sont pas de son avis, se foutant pas mal de la " Liberté - Fraternité " et tout le toutim qui fleurit au Frontispice ( refusé ! ) de nos mairies... Les Assassins d'Ellory courent toujours, tandis que l'Oteur en mal de do et d'inspiration fait une cure de chimie... Rien de compliqué à tout celà.... Ce soir, lampions, musette et bière tiède... Demain, si le temps le permet,  on raccourcit ce bon à rien de Louis et l'on met l'Ancien Régime cul par-dessus tête ! C'est Maximilien qui l'a dit... Si Jupiter est d'accord, bien entendu...

vendredi 14 juillet 2017

LE DEFILE

J'Y PEUT RIEN,
QUAND JE VOIS UN LÉGIONNAIRE,
J'AI LE SABLE CHAUD QUI ME REMONTE,
ET L'OASIS QUI PREND FEU...
Voilà... Voilà... On tape dans nos petites mains en regardant passer les affreux. Ça fait tout de même un drôle de mélange... D'un côté la zizique martiale, les bottes et galoches en cadence, le regard d'acier braqué sur le bleu horizon des pious pious bien cirés,  ( je sais, ça veut rien dire, mais j'aime bien ! ) et de l'autre les flips flaps des otaries qui comptent les sardines des Gégés en promotion ( Je sais, ça veut rien dire, mais je m'en fous ! ). Quand la fanfare passera devant Jupiter, prions pour qu'elle ne fasse pas de fausses notes, qu'aucun canasson ne vienne à flotcher devant le parterre d'invités, pose une bouse sur les escarpins des sinistres ministres... Ça gâcherait le défilé... Donald en boufferait son balai de chiotte et La Fayette ferait les gros yeux...
Bien à vous.

jeudi 13 juillet 2017

LA LA LERE...

1 ) Pas beaucoup d'essence dans le moteur ce matin. Faut dire qu'avec cette chaleur, la gazoline est encore plus volatile que d'hab... La moindre parlote devient gazouillis... Un pas de trop et te voilà liquide... Les vieux s'enflamment sous les ombrelles et les chauffeurs de taxi, les routiers, les agents de la voirie  gueulent et maudissent le ciel qu'en finit pas de faire grimper le thermo... On pleurniche tous autour de la fontaine, autour du comptoir à Mimosa qui double le prix des consos, le salaud, sous prétexte que la ventilo dans le gourbi, ça coûte, et que sucer des glaçons, c'est pas bon pour le commerce... Vous dire la vie qu'on mène dans le chaudron... 
2 ) Et pis demain, c'est le défilé... La bamboula des uniformes... Les beaux militaires... Les t'its drapeaux qu'on agite en tapant des mains, et la Marseillaise qu'on se rappelle jamais le deuxième couplet !  La grande parade des vrom vrom, des jolis canons et des suppos balistiques... Histoire de montrer qu'y faut pas venir nous faire chier, qu'on est fin prêts pour la prochaine... Que la Bastille, c'était qu'un commencement ! Des amateurs avec des faux et des fourches !  Que depuis, on a fait de sacrées trouvailles.. On garde la mémoire des chiffres... Dix millions par ci, cinquante millions par là... C'est l'Histoire que voulez-vous... La bandaison dans la culotte du zouave... 
3 ) " Le temps passe trop vite ! A peine qu'on enfile un nouveau maillot que nous vl'à à Noël ! " déplore Madame Suzanne en suçant sa glace...
4 ) En cas de " coup de chaud " siphonnez quelques bêtises de l'ami Francis... 
     - Vous avez eu les Fables de La Fontaine, et bien aujourd'hui, vous avez celles du Robinet...
     - J'ai toujours eu des problèmes avec les donzelles. J'ai eu deux femmes dans ma vie. La première est partie... La seconde est restée... -  Je sais, c'est pas politiquement correct, mais ça me fait poiler sous la douche.
Gaaaaaarrrrrrde à vous !!!!!!!
A vos rangs ! Fixe...

mardi 11 juillet 2017

LAVACHE

C'est pas ma faute à moi... Plutôt celle de la lune qui frétille de la raie, pollue la terre qui se craquelle sous la chaleur, fait le dos rond sous les rayons qui la transforment et la font briller pire qu'un bloc opératoire ou le capot de ma Citron quand je l'astique. La lune est une voisine pas commode qu'a toujours pas digéré que des Amerlocks viennent mettre le boxon dans son maquillage ou que des Pierrots lunaires ( justement ! ) se pâment à longueur de temps devant son joufflu. Parlons même pas de Mélies qui lui a mis une fusée en carton dans l'oeil... De quoi la rendre patraque et rancunière pour quelques millénaires... Alors elle se venge la belle... Fait hurler les loups, les alcoolos, les vers luisants qui se reconnaissent plus, les frapadingues de tout poil, et les assassins en herbe, quand elle lampione ( ? ) comme le grand-huit de la fête à Neuneu... Rend insomniaques les hiboux, fait sortir les zombies des égouts et pleurnicher les poêtes mal nourris... Bref, je me lève pour pisser et mes yeux clignotent comme le phare de Castelkroff quand il ramène les chalutiers remplis de harengs qui ont perdu le nord et promènent dans ma cuisine les âmes des marins en peine, en pleine perdition dans des turbulences nocturnes et maritimes...  Passé la dernière bouée, je cherche ( vainement ! ) un restant de chopine qui ponctuerait mes ablutions de noctambule, m'aiderait à rentrer au port sans encombre et ferait toute la lumière sur cette affaire qui dure depuis trop longtemps - dixit la bouffarde de Maigret - Pas facile de naviguer à vue avec l'attirail en bandoulière et cette intégrale de Schubert qu'est toujours là où on ne l'attend pas... Pas simple non plus de retrouver Jules Lavache, un peu vieilli, ventru et chauvasse ( ? ),  attablé dans le cagibi avec Eugénie Leprose fêtant leurs dix ans d'épousailles, avec deux taurillons tout fringuants,  issus d'une autre corrida...
L'obscur me fait un vilain geste, me montre que, dans cette marelle, il a sauté quelques cases, a profité de mon absence, de ses virolos,  pour me doubler sans vergogne. D'après la rumeur, j'aurais plus le pied marin et aurais définitivement perdu la main...

lundi 10 juillet 2017

PARLOTE

Vous pensez bien que coincés sous l'abri-bus de Nimbus, apeurés comme de jeunes matous craignant que l'avoinée tombée du ciel ne les transforme en pâtée de chien, ils n'allaient pas se mettre à parler de la pluie et du beau temps... C'eût été ( refusé ! ) une parlote inutile...
Ils entendaient les Dieux qui se fendaient la poire, Zeus qui allumait des pétards et cet obsédé d'Appolon qui courait partout sans chemise et sans pantalon, comme dans la chanson... *
* Cette digression n'engage que l'Oteur. Ndlr.

dimanche 9 juillet 2017

MARCEL...

Biche,  Oh ma Biche
Lorsque tu soulignes
Au crayon noir
Tes jolis yeux...
Biche,  Oh ma biche
Moi je m'imagine...
Y se fout vraiment de notre gueule !
CLI ( Comité des Lecteurs Indignés ).
Bon d'accord... Mais, admettez rien  que le pseudo, fallait oser... John Wayne fit trois tours dans ses tiags quand il entendit ça... Tu vas me dire qu'aujourd'hui, Jay Z ou Cigarettes after sexe, c'est pas mieux...
Et moi, j'étais un têtard qui courrait partout. C'était le temps des " Triumps " rouges décapotables. Sagan ne bafouillait pas encore,  et deux initiales ( B.B. ) se glissaient dans un bikini vichy qui faisaient rêver secretement nos papas en marcel...

samedi 8 juillet 2017

LA LA LERE...

1 ) Après les " sans-dents " de l'autre, nous voilà devenus des " riens " d'après le morpion du Château...  Quand je dis " morpion", je pèse mes mots... Même si la bestiole est en voie de disparition à cause des savonettes Lux et de cette manie qu'on a d'astiquer tous les coins de la baraque ( quand je dis " baraque" je pèse mes mots ! ), il est sûr que le Manu va nous brouter les bourses un moment... S'il insiste, le baudet va se prendre une avoinée d'antibiotiques...
2 ) Je regarde mes guitares... Celles qui fredonnent une rengaine du Moustachu ou celles qui s'emmêlent les cordes dans une bossa du nanard Stéphanois... Ça vous parle une guitare... Ça raconte des histoires de fin de banquet, des hoquets de mauvais vin... Ça vous gazouille des mensonges aussi...  Des serments pas tenus... Je vais pas vous casser les orteils avec les hanches larges et le manche phallique de l'instrument... L'autre bredin qui donne la sérénade sous le balcon de Carabosse, c'est plus pour moi...
3 ) Il y a des visions qu'on n'oublie jamais... L'autre jour, affalé sous mon parasol pire qu'un morse qui digère un ban de sardines, ( les chercheurs de poux vont encore me dire qu'un morse bouffe pas de sardines ! J'en sais rien... ), cherchant à cloper en douce au milieu de cette foule non-fumeuse, cette marmaille bigarrée qui secoue ses miches en cadence sous le sifflet du maître-nageur, j'ai vu s'amener un canard, clopin clopan et rantanplan.. Tout de traviole comme un palmipède, mais bon pied bon oeil quand même à lorgner les restants de sandwichs, à croquer les miettes de chips, ces merdes que laisse le bipède derrière lui comme les crottes de biques ou de clebards, quand il est cuit à point... Comme je suis  un peu benêt et ne manque pas d'à propos ( refusé ! ), je lui ai fait coin coin... Lui ai demandé des nouvelles de son cousin Donald et du tonton, celui qu'a plus de pognon qu'un laboratoire pharmaceutique qui nous refile des médocs à prix d'or contre les morpions ( voyez, j'ai de la suite dans les idées ! ). Il a soulevé l'aile droite de son parti, et m'a répondu qu'il venait d'avoir une prise de bec avec un congénère mauvais coucheur... Fallait pas le faire chier... Il en avait plein les narines de l'huile solaire et du camping sauvage...
4 ) J'ai demandé à l'Assemblée si elle se souvenait où on avait planqué le droit d'asile et la terre d'accueil... Elle savait plus... J'ai dit " laissez couler "...
5 ) Le Tour - Suite - Vous bilez pas ! J'ai la tête dans le guidon, la casquette dans le bidon et la kékette... ( Complétez cette phrase et gagnez un séjour à Sodome offert par Cochonou et les magasins Carrefour ! Champion un jour, Champion toujours ! )...  Tout va très bien disait la marquise...

vendredi 7 juillet 2017

LE TOUR ( SUITE )

- Allons à Messine pêcher la sardine, allons à Lorient pêcher le hareng...
Chose promise, chose dûe... Reprenons en choeur ce joyeux refrain, chers paroissiens et souhaitons un joyeux anniversaire à Lucien Vanhiphouten, un gars venu tout droit du plat pays, avec qui nous avons tapé une Trappiste au coin de la caravane... Un ventru qui prétend que les choux ne viennent pas tous de Bruxelles, mais nous assure que Jacques Brel n'est pas mort... Vraiment un chic type...
A vos marques !
La Direction présente ses excuses à tous les Belges et autres amateurs de biclo. Si la " Trappiste " existe bien et ravive nos papilles, Lucien Vanhiphouten ne figure sur aucun état-civil et c'est bien triste. Rappelons également aux nouveaux venus, aux bébés-bom bom macronistes,  aux vieux barbons qu'ont de la cire dans les oreilles et qu'aiment encore Iggy Pop, à Vincent François Paul et les autres...  que le Sieur Brel fait la nique depuis un moment aux Marquises... Les coquines n'en demandaient pas tant ! 

jeudi 6 juillet 2017

LE TOUR...

- Tondre l'haleine fraîche des moutons, voilà un bon boulot...
- Depuis que je ne travaille plus, je bats en retraite, évitant les gestes qui sauvent.
- Je  fais le Tour dans ma chambre ( à air ) avec ma pompe ( à vélo ) qui reste sagement dans mon peloton. N'imaginez pas que je vais tenter une échappée, je pédale dans la semoule...
Vous savez quoi ? La Grande Boucle fait une grimpette par chez nous... C'est pas la première fois que les as de la selle ou du ticot ( ? ) font grincer leurs pédaliers et mouillent le maillot pour la plus grande joie des pépères bedonnants et alzheimer qui croient qu'ils vont voir J. Anquetil et Poupou se tirer une bourre dans la montée du Facteur...  Ici les " côtes " sont assez raides pour faire suer un bourricot et les virolos assez vicieux pour vous envoyer dans le décor... Et comme nos cantonniers sont plutôt faineants ou philosophes, c'est selon, Qu'ils laissent volontiers traîner par-ci par-là des monticules ( refusé ! ) de gravillons et quelques flaques de cette sueur de prolos qui promet toujours le grand soir, ça risque de débagouler ( ? ) sérieux dans les descentes... Je vous raconterai comment ça s'est passé, si vous mettez vos cotisations à jour ( paiement en trois fois sans frais ! ).
Sinon hier, je suis parti à la recherche d'un kilo de champis. J'ai pris le sentier qui grimpe au Chapeau de Gendarme par la face nord, tourné à droite après la borne to run. On m'avait dit qu'un kilo de morilles campait par là et je me voyais déjà faire pèter le Château-Chalon, la poularde de Bresse et ma sous-ventrière,  quand j'ai aperçu plantés au milieu de mon champs préféré une multitude de ces carosses qu'on bouffe, qu'on pionce et qu'on chie dedans, alignés comme pour la parade... Les banderoles, les calicots ( Vas-y Mimile ! ) et les bouteilles de pastaga déjà fin prêts pour la fiesta... Y'a même un gros poilu qui m'a dit que les morilles, c'était plus la saison et que ma poularde... Je l'ai envoyé baigner. Avec les mots et un peu d'imagine, on fait ce qu'on veut...
Demain, si vous le voulez bien, nous irons à Messine pêcher la sardine...
Bonnes vacances.


mardi 4 juillet 2017

JAMAIS CONTENTS....

PLOUF !
C'est sûr, avec la chaleur qui revient, les envies de lac, de fraîcheur, de patounes qui pataugent et de glaçons qui tintinnabulent au fond du verre nous titillent à nouveau... C'est pas Marinette qui dira le contraire, elle qu'a troqué le burnou pour un bikini qui fout le bourdon à tous les pêcheurs à la ligne ( ? ). Le Tacon d'à côté me dit que même ses poiscailles, qui d'habitude papouillent des nageoires, se chopent les libellules au vol, et rigolent des sardines en boite,  n'arrivent plus à frétiller comme il faut... Il a le caillou au-dessus du niveau de la mer - si tant est que la mer arrive jusque chez nous - et le glou glou un peu triste... Que dit la météo ? qu'il me demande. Je voudrais bien lui répondre qu'on annonce des tempêtes  et du gros temps, mais nous voilà devenus " Ces pays imbéciles où jamais il ne pleut... " ( Une t'ite piqure de rappel ne fait pas de mal ! ).
Je vous embrasse pas. Je colle déjà comme le premier de l'étape... Soyons justes, le dernier aussi transgoute et pense à sauter sur les spatules et à faire l'andouille dans la poudreuse...  Comme quoi on n'est jamais contents...

lundi 3 juillet 2017

LAVACHE

-Ah ! Monsieur Lavache... Enchanté ! J'ai beaucoup entendu parler de vous... Les croques morts surtout... On vous dit fatigué, usé jusqu'à la corde, crochu et tordu... Essoré pire la serpillière de Madame Suzanne... Qu'est-ce qui vous est donc arrivé ? L'avenir s'annonçait pourtant radieux, plein de promesses et sans histoires... On vous imaginait facile assis à la droite du Père ! Roulant des mécaniques au fond du garage ! Pétaradant au défilé du quatorze juillet et à la fête à Neuneu...  Toujours en tête du peloton... Le roi des courtines, jamais placé, toujours gagnant ! Franchement on est un peu déçus...
- Eh ! C'est pas moi qui écrit l'histoire ! Adressez-vous à qui de droit... Aux guichets des pleurnicheries... Je prends plus les réclamations ! C'est le patron qui s'en occupe... M'en fait assez baver le sucre d'orge...
C'est vrai que moi aussi, je suis crevé... Je sais plus quoi en faire du zinzin... Par peur de manquer, j'avais mis de côté des aventures, de longues marches dans le désert,  des guerres de cent ans et des rencarts dans le boudoir... J'avais pour lui,  des souvenirs en poire d'angoisse, des feux de forêts, des brillances d'artificier...  Je lui avais trouvé une famille - Monsieur et Madame Lavache, 15 rue Sans-souci... - Un nom ridicule, physique ingrat,  et trogne de sanglier... J'osais, quand la moutarde me montait au nez, l'affubler de quelques trouvailles... Des Suzanne Bobinneau, des Eugénie Leprose qui barbouillaient son petit coeur d'artichaut... Si le baudet avait consenti à quelques efforts, je l'aurais volontiers fait Président, Mahometan ou jongleur au Cirque du Soleil... Il serait devenu bourreau des coeurs, chasseur de prime, Symphonie Grabuge,  écrirait un copain à moi plein de bons mots... En voilà un qui magnait les personnages comme des arbalètes...
Mais le coeur me manque... Ses airs de lamantin qui faignasse en eaux troubles me laissent sans voix et  mes petits doigts dérapent sur le clavier. Qu'il vive sa vie ce con ! Je reprends mes bonds de libellule., mes sauts de cabri...  J'y vais de mon petit autodafé perso... Je  le déconnecte, lui rend son éponge... Le silence des peaux chagrine le joueur de tambour, c'est bien connu...

dimanche 2 juillet 2017

REDIFF....

Y'a un type qui pisse dans les buissons.
Une femme morte...
Et Gustave qui s'en va chercher la pelleteuse
pour enterrer le maccab... J'ai pas vu la fin...
Le Jacques braillait dans la radio " On nous cache tout, on nous dit rien ".
Voilà un Dimanche qui commence bien...

samedi 1 juillet 2017

COPINE...

- Bon... Je vais pas me plaindre non plus... Si j'ai plus toutes mes dents, j'ai encore toute ma tête...
- Si j'ai plus d'illusions, j'ai tout l'avenir devant moi..
- J'ai le robinet qui goutte, mais la moustache reste drue...
- Bien sûr que mon bras et mes amis me manquent, c'est duraille pour se gratter le dos, mais ils me chamaillent les soirs de pleine lune et les jours de pluie... Ca prouve bien qu'ils sont là...  Et pis, je pourrais être sans jambes, avoir sauter sur une mine... Pour la gambille, c'est pas bizance...
- Je fais mon mangé, mon boit-sans-soif et mes lessives tout seul... Je vais pas en faire un oeuf sur le plat tout de même... Quand je vois les jeunots qui se gavent de bonne aventure, je me dis qu'y z'ont bien raison... Vu ce qui se prépare...
Roro.
Hôtel des Voyageurs.
9H 10.
- Allez coco, on y va... Ce blog se veut doux et fragile comme le papier toilette qui torche l'actu et les mauvaises habitudes de l'Oteur... Madame Simone a posé son chignon et c'est bien du malheur pour tout le monde... Si tous les grouillots de la politique qui lui rendent hommage aujourd'hui, pouvaient prendre exemple... 

 H                                                                                                           U                              ...