Un pays de baltringues je vous dis ! Une steppe où les troupeaux se pressent pour mater " Les Tuches III ", ça donne pas envie de sortir du buisson, fût-t-il ardent ! Je demande pas qu'on se branle la nouille devant Irannitu ou Sophocle, ni qu'on s'embrouille pour des idées " qui n'auront plus court le lendemain " mais un peu de bon sens, ne nuit pas ma bonne Constance ( voir lac ).

Et pis cette météo ! Mon short qui pionçait peinard dans l'armoire, en est tout surpris.. 

" Ca frise l'insolence " ont murmuré mes gambettes mises à l'air...

Remarquez, ailleurs, c'est pas mieux, quand on regarde... Les Indiens, les Pakis, à qui sera le plus pouilleux ? Les deux foldingues qui se serrent la louche, se font risette derrière leurs paillassons respectifs, pour deux minutes plus tard, se refaire les gros yeux, histoire de rouler leurs mécaniques de merde... Rencontre historique, nous dit-on...

L'Histoire justement, se souvient des piques-niques d'Adolf et de Benito... On sait ce qu'il en advînt...

Des baltringues, je vous dis !

Cassandre.

De quoi on parle là... De dix, cent, mille, au pire dix mille nanas qui dans tout le pays vont acheter un foulard pour cacher leurs crins quand elles gambadent sur les champs de course ? De dangereuses terroristes qui mettraient à mal nos belles institutions ou discrimineraient nos donzelles souvent elles-mêmes coiffées comme l'as de pique... C'est vrai que toute la contrée est en alerte ! Le grand remplacement en marche ! 

On signale une invasion de chameaux dans les bocages de Normandie, une nuée de couscous en boite et de taboulé sous plastoc dans les rayons de nos super-market... Que font les autorités ?

Moi qui ne suis pas finaud - et encore moins musulman - je me dis qu'on est quand même une sacrée bande de baltringues...

Music box

Photo de classe 1975/1977.
Une belle bande de cancres !
Des chevelus, des barbus, en
voilà en veux-tu...
Des redneks que veux-tu...
Bonne chance au professeur qui
avait ce nom impossible à prononcer...

Pub..

Un petit creux ?                                Une envie soudaine de viande fraîche ?


D'un gigot de jeune homme ?           D'un tèton de grand-mère ?

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Le Merle Bidocheur.

6H15.

DARK SIDE...

épilogue...

Et patati et patata,
Pour qui sonne le glas...
On peut rigoler tant qu'on veut, avec toutes ces fredaines. Mais faut se gaffer quand même...
Vous connaissez l'adage du puisatier,
A force de se pencher ( sur le puits ), on finit par tomber dedans...

news ( 2 )

Avouez suprématistes chéris, cet Alexandre-là nous retrousse les babines de plaisir. On feuilletonne dans les chaumières, on guette la suite, le prochain mensonge, la dernière saillie que nous sortiront tous les spécialistes, les analystes en chef, les nimbus de l'info...

- Fantômas rôde-t-il à la Lanterne à la recherche de Clara, l'ex- première - dame qui faisait chanter son Sarko chéri ? Comme tout cela nous semble loin...

- François le Hollandais et Alain Juppé le Bordelais sont-ils encore vraiment vivants ?

- Cette ombre qui se profile dans les couloirs du Château n'est-elle pas celle du Général qui mange son képi ? Le grand couillon doit bien la regretter sa Cinquième... Avoir enfanté un tel lardon, et voir tous ces nigauds qui se chamaillent comme des bigoudis dans les tifs de tante Yvonne.
- Charles Martel Castanier arrêtera-t-il le mouvement des poussins jaunes ?
On s'échange les potins ( vrais ou faux ! ) comme jadis, les bourgeois se refilaient les adresses des cocottes ayant pignon sur rue.
Les Sénateurs vont bon train ( normal ) et les complotistes de tous poils, les fachos, les gauchos, et tous ceux dont le blaze finit en O, grimpent sur la loco et agitent leurs petis fanions dans le bol de mayo,  pire les Bolchos de 17.

news ( 1 )

J'admets, les cousins. Vous avez eu Nixon le menteur, Gorge profonde, le Watergate et quelques scandales bien salaces du côté d'Hollywood la belle... Vous vous coltinez Donald ( mais ça vous l'avez bien cherché bande de nazes ! ) et vous n'êtes pas les derniers à faire reluire la brosse à conneries...
Mais voyez-vous, cowboys, par chez nous, dans notre beau pays où les vaches regardent passer les gilets jaunes à défaut des trains qui disparaissent petit à petit du paysage, on se régale avec Ben Tralala lalère... Les amitiées louches de Manu et de Guiguitte, la moustache de Plenel qui frise, les fafs trafiqués, des flingots, des barbouzes russes,  un coffre qui disparaît... Quel pastis ! s'écrie Paulo Ricard ( faut citer deux marques, j'y peux rien ! ), un vrai panier d'écrevisses... On n'avait pas vu ça depuis François, son raffiot coulé et ses " faux époux Turenge ". Perso, j'avais apprécié les diam's de Bokassa, on était tout près de Tintin et de Rouletabille. Un joueur d'accordéon qui croque de la joncaille, S.A. et Audiard se régalaient... On s'est cogné aussi des pompes à cent mille pesos, une " putain de la République " des ballets roses, quelques assassinats de courtoisie, et pour terminer en beauté, Jean Lassalle, le Fernandel de l'assemblée, jamais à court d'imagination pour nous faire marrer des boyaux. Que le coquin soit remercié de mettre un peu d'ambiance dans ce monde de brutes...
A toute à l'heure.

Si le Paternel ( et tous les anges du ciel ) veut bien encore m'accorder un peu de temps avant d'envoyer la charrette de l'Ankou me ramasser dans le gourbi - deux légendes pour le prix d'une, vous êtes gâtés ! - S'il me laisse quelques années pour écrire les Contes des Mille et un Pis, légende péquenaude qui raconte les tribulations d'une bergère et de ses bestiaux, que je garde sur le feu au cas z'où. Si tous les malfaisants, les chafouins, les Témoins que rien, les LREM, la France Insoumise, le R.N. les Républicains, les cocos, les barjeots, les manchots, les gilets jaunes, les foulards rouges, les écolos vert de gris, bref, tous les zouaves qui polluent mon Pont de l'Alma et m'empêchent de me gratter là où ça fait du bien avec la main de ma soeur ( encore !!! ). Pire, si, tout simplement, j'ai la couenne encore trop dure pour être transformée en pâtée pour asticots dans les heures qui suivent, j'aimerais pour mes vieux jours, m'offrir une tortue, un chêne centeraire, une église romane ou J. P. Chèvenement ( homme politique du XXe, chasseur de sauvageons ) ou, beaucoup plus rare, Valéry Giscard d'Estaing ( joueur d'accordéon ).  Je trouve assez rassurant de vivre entouré d'oripeaux qui nous dépassent en âge... Celà permet de mieux apprécier le temps qui passe, et les progrès de la gériatrie ( ? ).

Amen.

Y'avait de la moisissure, des croûtes de frometon, des vieilles pelures d'oignon ou d'écha qui sentaient la savate, des arêtes de poiscaille au mercure, du beurre rance, et un magnet de la France sans doute en fausse direction. Des poils de nez, ou d'ailleurs, des cheveux dans le potage et un restant de soupe à la grimace ont demandé qu'on ferme vite fait la lourde à cause des courants d'air, et de l'épidémie de grippe qui sévissait dans le pays...

Tout au fond - là où l'on ne voit rien - des morceaux de lard, des nouilles chinoises sauce Mao et des Tsardines à l'huile voisinaient avec un bon mot de P. Dac et une chanson d'Alan Stivel qui foutait la colique aux touristes en visite à Carnac.

Ça fleurait bon le lisier, la bourriche d'huîtres, le fumoir à saucisses ( de Morteau SVP ) et l'anti-chambre de Louis XIV après une nuit de patachon... Un savant mélange d'épices, de pisse de chameau et de marcel à la fin de l'étape vous chatouillait les narines, pendant que  le premier mouvement de la symphonie numéro huit ( ou neuf ) d'on ne sait plus qui, vous énervait le sonotone, et  vous chauffait les feuilles de choux... Des relents de gaz moutarde, de canassons en sueur, rappelaient aux plus anciens des souvenirs Célinien ( Casse-pipe illustré par Tardi,  à relire de toute urgence ! ) et un pôvre gyrophare de Médecins sans Frontières posait une perf dans la veine d'un clodo de banlieue, qui était antimite, anti-mitre ou antisémite, on ne savait pas trop... L'époque tournait vraiment maboule, baltringue, et comme disait Capt'aine Igloo " Quand ça pue dans la coursive, c'est que des rats y vivent "...

" Quand même, un coup d'éponge et de saloperie Monsanto,  ça change le paysage " a soupiré Madame Bobinneau en refermant la porte du frigidaire...

La vie du zoo.

Graf...

RIEN DE CE QUI EXISTE N'A JAMAIS
ETE IMAGINE.

                          EXIGEZ UNE LICORNE !

Droit de réponse...

- Suite à la croquinolade parue le 17 février de cette année, dans vos colonnes, je m'élève contre les propos diffamatoires tenus à l'encontre de notre Evêque Romain, un saint homme s'il en fût. La mauvaise foi ( ? ) évidente du scribouillard qui assène de telles insanités sur notre sainte-mère l'Eglise fait peur à voir, et nous pousserait à réclamer un régime un peu plus couillu qui n'hésiterait pas à secouer les plumes d'individu tel que lui, histoire de lui apprendre le sens des valeurs, la meilleure façon de marcher et de se tenir à table.  J'ai le regret de vous faire savoir, également, qu'ayant visité plusieurs fois, le site de la Chapelle Saint-Romain, je peux affirmer qu'il n'y a AUCUNE SOURCE à cette endroit ! Inutile de rajouter des ribouldingueries sur nos écrans. On supporte déjà " l'Empreinte " que vous abreuve de conneries et de salamalecs tordues ! J'ajoute pour faire bonne mesure, qu'Amalia Rodriguez n'a rien d'une " morue " comme le laisse entendre vos élucubrations ! A bon entendeur !
P.S. Je suis d'accord pour le Savagnin. Avec quelques noix et un morceau de comté, ça gigote !

Un vieux débris en godillots.

                                                                        ... / ...

Faut se rendre à l'évidence. Cette époque n'est pas facile, et bâtir une cambuse - fût-elle la maison du Bon Dieu ou la Salle Communale - ça prend du temps. Les Pharaons, les Aztèques, les Grecs et autres Romains, bref, tous les romanichels de la création,  qui savaient faire le mouchti sont passés de mode, et les Portos n'ont pas encore traversé les frontières... C'est pas demain qu'on mangera de la brandade en écoutant Amalia Rodriguez qu'a pourtant un joli filet de voix, à défaut du filet de morue, que l'on ne doit pas oublier de dessaler plusieurs fois à l'eau froide, avant de l'émietter et de le mélanger avec une purée très fine etc... etc...

Bref, si vous rajoutez à celà, qu'une bande de païens, des Wisigoths zigottos, des Burgondes en Aronde, des Vandales en sandales ont franchi la Ligne Maginot avec leurs panzers, prêts à défourailler le premier croisé venu qui chercherait le chemin de Jérusalem, ou la Nationale 7 qu'on empruntait jadis pour aller à sept sur la plage de Sète en Simca 1000 voir si le Moustachu avait encore pignon sur rue... Vous connaissez la suite... C'est un peu le bazar dans le pays, et ce n'est pas Trenet qui dirait le contraire...

Quand nos brigands, après avoir démonté quelques abris-bus et violé toutes les pervenches du coin - d'autres dégradations sont à signaler, mais on va pas en faire une tartine ( de brandade ! voir plus haut ) - arrivent chez l'Evêque qui termine une super véranda orientée plein sud, ils font ni une, ni deux ( ni même trois ), ils trucident tout le monde en braillant à tue tête le tube de l'été " Attila es-tu là " puis s'en vont voir ailleurs si l'herbe et plus verte, le méchoui plus savoureux, et le lait de chamelle plus digeste ( ? )

Du coup, le Dabe qui s'emmerde un peu sans ses larbins, se fait une manucure, retape le toit de la grange, et fait jaillir une source d'eau bénite, plein centre de la casbah, histoire de faire le malin et de montrer son omnipotence, source qu'aujourd'hui encore, des vieux débris en godillots viennent visiter, regrettant un peu qu'elle ne soit pas aussi goûteuse que ce petit Savagnin qui gigote dans tout le pays.

Voilà un miracle qui aurait eu du goulot ! Mais de la flotte franchement...

Le miracle.
Chapelle St Romain.

En l'an 460, après la montée au ciel du premier Chippendale de l'histoire, Romain, l'évèque de la contrée, vient faire un calin à sa soeurette Yola qui dirige une ménagerie de bonnes soeurs, qui escagassent la populace avec leurs bondieuseries et leurs manies de se croire égales à l'Homme qui d'après la gazette, les a fait sortir de ses côtelettes... Que nenni ! En ces temps bénis ( on ne nous dit pas par qui ), toutes ces mal lavées sont censées être sans cervelle ( j'invente rien... ) avoir du poil aux pattes, et forniquer avec le Cornu qui n'est jamais avare d'un bon sabbat et d'une partie de jambes en l'air.
Le temps de claquer la bise à Yola, notre ratichon - Prince de l'Eglise quand même - fait un peu de ménage. Il s'octroie quelque terres alentour, invente le Trésor Public ( on pourrait imaginer qu'il connaît la recette de la poularde en demi deuil, qu'il bricole avant l'heure un gramophone, pour écouter des ouailles brailler Satisfaction dans le poste, et le moteur à explosion, mais attendons Léonardo ! ). Il crame  aussi quelques manants récalcitrants sur le rond-point au milieu du bled... Pour faire bonne mesure, et amuser les foules qui ne connaissent pas encore le cinématographe et B. Willis, il dépèce, démantibule, étripaille, éventraille ( M. François ) quelques nonettes qui manifestaient sous la cornette contre les agressions sexuelles, et la mortalité des morveux en bas âge... Après avoir rendue la douche obligatoire une fois l'an, et organisé un grand débat chez les pouilleux, le bougre, Jupiterien dans l'âme ( déjà ! ), décide de construire une chapelle pour soulager ses arpions, et mettre son pageot au sec...
Le miracle.
                                                                      ... / ...

Nous revoilà dans le grand blanc. Au beau milieu d'un reportage de National Géographic ou d'une leçon de chose du vieux Nico l'écolo. Ici, bien sûr, pas de phoques, d'ours polaires ou de zibelines... Pas de girafes on plus...  On ne sait pas trop où sont les pôles, et l'on s'en fout comme de notre premier bonnet. Ne nous cherchez pas sur le pont du Pourquoi pas ou dans les steppes sibériennes de S. Tesson.  On ne vas pas se geler les arpions non plus, ramener des osselets de mamouth ou de yéti... L'aventure conjuguée carte postale, ça suffit à notre bonheur... On glandouille.. On se chauffe la ganache, à l'abri d'une vieille grange qui a sans doute connu les sans-culottes avant les gilets jaunes... Je repense à Voltaire, à la " Main Morte " quand les serfs jurassiens s'émancipaient, ne voulaient plus raquer au bassinet. Vous voyez, déjà à cette époque, on faisait chauffer les fourches et les mousquets... Y'a un matou tout noiraud qui vient se frotter, mais ce n'est pas un mauvais présage. Juste le greffier du coin qui vient aux nouvelles.

Je sors kiki pour faire quelques traces dans la neige, marquer mon territoire, et j'entends la voix de David, l'angliche qui rameute ses attelages de traîneaux et quelques touristes perdus dans la toundra...

Faudrait pas que ça dure trop, l'histoire.

On pourrait croire que la vie est belle...

Journal Confus.

13/02/2019.

Les Molunes.

Amoureux...

" Toujours en colère, toujours énervées,
   Venin de vipères, pythies déchaînées "

Allez comprendre... Depuis ce matin, ces mauvaises rimes, dignes d'un Renaud l'énervé,  quand il était en forme, me serinent le ciboulot... Alors, je note. Comme mes premiers émois, mon premier caca. Comme H. Miller qui voudrait écrire tout ce qui n'est pas dans les livres...

Comme cette Saint Valentin du 14 février 1929. Un sacré massacre, titraient les gazettes de l'époque...

Bien à vous.

Les toilettes sont au fond du jardin,
suivez la flèche.

Ha ! mes amis ! Voilà que le côté noir de la Force marque encore un point. Je vous explique - même si vous n'en n'avez rien à battre, je bats les cartes comme je veux - voilà que j'ai les feuilles qui ne bruissent plus comme avant. Elles ne se dressent plus au moindre courant d'air, au moindre clic-clac des escarpins sur le trottoir. J'entends plus cloches ! aurait dit Ludwig, ben moi, c'est pareil... A l'écoute, impossible de reconnaître un alto d'un ténor, une cymbale d'une charleston... Les guitares, c'est idem ( en latin dans le texte ). Il y a peu, j'aurais sans sourciller de l'esgourde sorti des braises la Gibson de Jimmy ou la Fender de l'autre Jimi... Vous ne m'auriez pas berné entre violon et violoncelle, et le moindre souffle de Maria me titillait le tympan. Aujourd'hui, je confonds Pava et Zucchero, vous dire le désastre...

La seule chose un peu positive dans ce fatras molléculaire ( j'adore ce mot ! ) c'est que quand Marinette me gueule dessus, parce que j'ai pas rangé mes chaussettes, j'ai l'impression d'entendre la vieille Carla ( ? ) ou l'autre, là, la Françoise des yéyés, qui me susurrent des rengaines, qui me foutent plus la trouille comme avant, quand j'entendais tonner la grosse Bertha et les tambours du Bronx de ma moitié qui auraient rendu sourdingue le premier venu...

Le Merle Moqueur.

Demain.

Franchement, on aurait dit qu'une armée d'éléphants et de rhinos débagoulait ( ? ) sur le toit. Les fenêtres n'en menaient pas large. Elles, qui, d'habitude, font les malignes à s'ouvrir et à se fermer comme bon leur semble, elles prenaient la marée... Une vraie baston de clochards...

Fallait allumer les loupiotes qui tremblaient un peu sous les coups d'un tonnerre de Brest que n'aurait pas renié Qui vous vous en doutez, et les Rosbifs nous prenaient sur leurs genoux cagneux pour nous mettre la fessée... Manquaient plus que Ben Tralala et ses écoutes, Maduro et ses sbires, et la journée serait complète... La " Marie Joseph " prendrait l'eau de toute part... Une sale journée vraiment...

Vivement Demain...

Music Box ( 3209 )

Allez cé kdo !

Un petit florilège sorti tout droit de la maison de retraite 67/72 où sévissaient des psychos allumés, pires un poussin jaune du samedi, dont le nom ne dira plus rien à personne... Que les ceusses qui se souviennent de Paul Revere § The Raiders, 

de Love Affaire ou de Spirit lèvent le doigt...
Je vous embrasse pas.
Je vais rater la messe ! 

Interlude

- Je ne sais pas ce que tu as dans la tronche ! Tu as encore oublié de fermer la parenthèse !
+ Ben... Ferme-la toi...
- Quoi ?
+ Ta grande bouche !

Elle en fait voir de toutes les couleurs à son grand piano noir qui swingue comme un daubot, montre les ratiches - les noires, les blanches - devient foldingue, et récite sa partoche sur le bout des doigts... Il voudrait bien sortir de la boite ( le piano ), se balader sur le Boulevard des Capucines, mais la patronne est en spectacle et toutes les places sont sold out. Alors, il ne va pas bouder son plaisir et quand elle ( la patronne ) entame une rengaine de Nat King Cole, il se surprend à rêver d'être le piano forte du jeune Amadeus. 

Sans compter que la donzelle s'est entichée d'un trio qui lui tricote un chandail à vous tenir chaud tout l'hiver et tous ceux des décennies à venir. Le public qui se frotte les pognes pour réchauffer la salle n'est pas prêt de choper un rhume. Il zozote un peu ( le public ) mais les musicos remettent tout le monde au pas. Ces gars-là sont des pros qui tirent droit au but, qui flemmardent pas derrière la princesse. A. Wilson à la guitare connaît son Wes Montgomery ( 1923-1968 pour les puristes ) sur le bout des doigts, quand à la section rythmique... Mettez les deux Charlies ( Mingus et Watts ), et vous voyez le topo ! C'est du groove qui ne dit pas son nom, comme dirait ma belle-mère, qu'a toujours une oreille qui traîne.
Paraît que dans les coulissses, son Costello de mari, en mouillait sa liquette, mais ça, c'est une autre histoire...
Diana Krall
Live in Paris.

J'aurais allumé des feux de broussaille, me serais attiré les reproches ou les louanges de lecteurs - petits anges en brioche - débattu des choses de la vie, des choses des pandores ( par bonheur, ils n'en n'avaient pas ), bafouillé des fausses nouvelles ( en français dans le texte ) sur les zozos zéros, lorgnant sur la tranche de pâté que je pourrais étaler sur mon petit écran, avant de me faire bouffer par les lions...

Seulement, l'exercice n'est pas facile, faut avoir la tête bien faite, les neurones bien en place, ou une mauvaise foi à toute épreuve, et à y regarder de plus près, comme disait une taupe qui saccageait mon potager et mes illusions, mes humeurs sont aussi plates qu'une paire de tongues ou une chanson de Raphaël...

Soyons raisonnables. Un " billet " de s'impose pas.

J'avais décidé - une fois par semaine - d'écrire un petit " billet d'humeur " comme ceux qu'on lit encore quelquefois dans la presse qui accepte encore dans ses colonnes les humeuristes, les empêcheurs de penser en rond, plutôt que ces youtubeurs, ces bloggeurs, et autres tweetos qui vous tartinent sur la fameuse  toile des banalités en douze maux et un kart d'heure de célébrité...

J'aurais suivi l'adage de Feu Qui vous Savez " Mais il y a peu de chance qu'on, détrône le roi des cons " fustigé la galerie - à l'instar du vénéré Manu - avec les tirades de Feu Tontons Flingueurs " Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ". C'est vrai, que ces temps-ci, il y a foule au poulailler, dans les prètoires, autour des bénitiers, dans les stades ou les ronds-points... Plus de candidats qu'à Top Chef, c'est vous dire...

Bref, j'aurais pompé sans vergogne nos glorieux ancêtres, copié par dessus l'épaule des vieux réacs libertaires, poussièreux mais toujours verts, du siècle dernier où on se poilait encore dans les chiottes de s trains à vapeur en fumant une cibiche,  entassé des perles dignes du collier de la vieille Queen, Perfide Albion, qui nous les chauffe avec son Brexit et son XV de la Rose, en pleine forme...

A suivre...

Estive 2003

Au marché de Brive la Gaillarde, à propos....

Suite...

On n'est pas des voyous... Si parfois on se sert
Dans le coffre à Picsou, ce n'est pas un mystère,
Qu'un peu plus de pognon, nous ferait pas de mal,
Terminée la question : " Dis-donc t'as pas cent balles ? "
On sait pas ce qu'on est, tout au bord du ruisseau,
Des sereins, des poulets, plumés par des corbeaux,
Des restants de pâté que les matous ignorent,
Bestiaux trop occupés, à bouffer le veau d'or.

On sait pas ce qu'on est, mais on est là quand même,
Fini le vent mauvais,
On récolte ce qu'on sème...
Complainte des Poussins Jaunes.

Les statistiques sont formelles. Ce Dimanche, à 8H52, un lecteur avait ouvert le " Réservoir Blog ". Qu'il se reconnaisse ou non, à peu d'importance. J'en connais tellement qui se lèvent avec la tête d'un autre...

Qu'il soit remercié de tant d'abnégation... Que son effort soit récompensé à juste titre ( un abonnement gratos à Bisous-bisous, la revue qui rend fou, et tout mou ! ) et que sa père-sévérance entraîne une armée de petits amoureux de bétises Cambrésiennes ( ? ), quelques chinois Breliens ( ? ) et qu'il recoive ici, ma considération éternelle.

A cette heure matinale, moi, j'aurais déjà fouetté quelques chats, en me foutant pas mal des zéros-zozos... J'aurais fini la bouteille à Leprest, roulé comme une pierre, et cavalé derrière Mélanie, qui tout le monde le sait, a de drôles de moeurs.

Je vous embarrasse.

Samedi Acte XII.

Quand l'accordéonniste tangue sur ses genoux,
Entonne un air triste, fait miauler son bignou.
La goualante à Momo envahit le pavé,
Foulards et lacrymos,
Banderolles et poings levés.

Un peu plus de pognon
Ca nous f'rait pas de mal,
Ca mettrait des violons
Dans le brouet du bal...
Complainte des Poussins Jaunes.

The Bridge...

Chaque jour où la pluie s'invite sur les vitres, je pense au t'it Claude qui chantait qu'elle ( la pluie ) faisait des claquettes sur le trottoir à minuit. Sauf qu'en général ( de brigade ! ) à minuit, je pionce et que les trottoirs de par ici, sont déserts. Y'a bien quelques jambons qui traînent leur couenne, quelques Rolling-stones qui gambillent Midnight Rambler, mais c'est rare que l'on rencontre Albert Desalvo en quête de chair fraîche... Les cloches ne sonnent plus. Le Bon Dieu roupille. La marée-chaussée se repose, compte ses sous et tape le carton.  Les pochards finissent leur fine, et, Marinette éteint la téloche, passe que vraiment, y'a que des conneries, et que se faire plumer par la redevance, bla bla bla...
Bref, vous l'avez compris... Depuis hier soir, il flotte, j'ai la tremblote, et Sonny Rollins souffle dans son bignou, comme pour chasser les gouttes de pluie ( qui rappelons-le font des claquettes, sur le trottoir à Minuit, bien évidemment... ).
Je vous embrasse pas,
Je suis sur le pont.